Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 17 capitoli

Pubblicato: 30-07-19

Ultimo aggiornamento: 15-08-19

 

Commenti: 29 reviews

» Ecrire une review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: Une nouvelle mission pour nos deux nettoyeurs va semer le trouble.

 

Disclaimer: Les personnages de "Le coeur et ses raisons" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Can I have my fanfiction proof-read?

 

Yes. You just have to choose one of the beta readers of HFC and contact that person by email. Don't forget to indicate the name of your beta reader when posting your story on HFC. Thanks.

 

 

   Fanfiction :: Le coeur et ses raisons

 

Capitolo 17 :: Chapitre 17

Pubblicato: 15-08-19 - Ultimo aggiornamento: 15-08-19

Commenti: Bonjour, voici le dernier chapitre de cette histoire. Merci ShaninXYZ, Rkever et Didinebis pour vos commentaires réguliers. Désolée si j'ai oublié quelqu'un. J'espère que cette histoire vous aura plu. A bientôt, pour un nouvel opus. Bonne lecture ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

Chapitre 17  

 

- Le vol à destination de Los Angeles LAX, départ prévu à seize heures, embarquera porte E. les passagers sont priés de se présenter à l’embarquement. Rappel…  

 

L’appel résonna dans le hall de l’aéroport, forçant deux femmes à se faire face les larmes aux yeux sous le regard attendri d’un homme de haute stature.  

 

- C’est le moment, je crois., murmura Sasha.  

- Oui. Tu n’oublies pas : si tu as envie ou besoin de parler, tu appelles à n’importe quelle heure., lui rappela Kaori.  

- Euh n’importe quelle heure peut-être pas. Evite le soir quand je m’occupe de certaines choses…, s’interposa Ryo en jetant un regard libidineux sur sa partenaire.  

- Ouais… sauf que si je tiens compte de tes occupations, je ne pourrais appeler qu’au moment des repas et que, si je te fais sauter un repas, tu vas m’en vouloir à mort., répondit Sasha, le regard sévère.  

 

Ryo se gratta la tête en ricanant bêtement alors que Kaori avait viré au rouge cramoisi. Depuis qu’ils étaient ensemble et que la situation s’était rétablie, ils avaient été plutôt fusionnels. Ils n’en étaient même pas à se chercher mais la situation dérapait souvent quand ils se retrouvaient seuls, très souvent même.  

 

- En fait, je ferais mieux de vous fixer des rendez-vous téléphoniques au Cat’s. Au moins, vous vous tenez bien là-bas.  

- Ah ah très drôle., maugréa Ryo en lui faisant une grimace.  

- Qu’est-ce que t’es gamin quand tu t’y mets… Je ne sais pas comment elle a fait pour te supporter tout ce temps.  

- De quoi j’me mêle d’abord ?, répondit Ryo.  

 

Ils commencèrent à se chamailler comme deux gamins. Kaori soupira, dépitée. Au début, ils avaient agi comme deux enfants intimidés : Ryo était impressionné par la volonté de sa sœur de le connaître et de l’aimer, son envie de l’inclure à sa vie tout en respectant son choix d’être une partie cachée, Sasha restait en admiration devant ce grand frère apparu du néant, fort, courageux et téméraire. Son côté mystérieux l’interpelait en même temps qu’il l’apeurait mais son envie était plus forte. Quand ils allaient la voir à l’hôpital, Kaori trouvait toujours un prétexte quelconque pour les laisser un peu seuls. Elle ne voulait pas risquer d’interférer en tentant d’arrondir les angles. Ils devaient apprendre à se connaître tels qu’ils étaient.  

 

Lorsque Sasha put enfin sortir de l’hôpital, elle n’eut même pas à se poser la question de savoir où loger : Kaori avait déjà préparé la chambre et Ryo accepta bien vite de prendre sa sœur sous leur toit… Si la menace d’une massue ne l’avait pas effrayé le moins du monde, une semaine de privation de mokkori avait été suffisante pour réduire ses réticences qui ne tenaient qu’au fait de vouloir profiter de sa compagne le plus possible. La cohabitation leur avait fait beaucoup de bien. Sans le danger, comme la première fois, l’ambiance n’était pas la même. Sans les sentiments confus qui les avaient agités, la communication put s’établir, doucement, lentement.  

 

C’était connu et Sasha s’en aperçut rapidement : l’homme n’était pas un beau parleur, sauf quand il s’agissait de draguer éhontément une femme dans la rue. Elle ne comprenait pas son besoin impérieux de courir après tout ce qui portait un jupon alors que tout allait bien avec Kaori. Celle-ci ne se lassait-elle donc jamais de lui balancer une massue sur la tête en ayant l’air d’une furie ? Quoiqu’elle admit que le procédé était efficace et prit quelques leçons auprès de la spécialiste. Elle lui fit part de son étonnement un soir alors qu’elles faisaient la vaisselle à deux.  

 

- Pourquoi tu le laisses faire le guignol dehors ?  

- Ca, c’est pour l’apparat. Avant, c’était tous les jours. Maintenant, ce n’est plus systématique. Il y a des jours où on peut même se balader ensemble même si on ne peut pas se tenir la main ou s’embrasser à l’extérieur., répondit-elle avec un léger sourire.  

- Mais pourquoi vous faites cela ? Je ne comprends pas.  

- Je suis le point faible de Ryo. Je le sais et il le sait. Je suis celle que les méchants attaquent ou enlèvent pour le pousser à la faute. On essaie de brouiller les pistes autant que possible pour ne pas montrer que notre attachement est fort.  

- Pourquoi ?  

- Parce que s’il subsiste un doute…, commença à expliquer Kaori.  

- On pourra toujours jouer dessus et reprendre l’avantage, n’est-ce pas, partenaire ?, acheva Ryo, pénétrant dans la pièce.  

- Oui. Tu veux un café ?, lui proposa-t-elle.  

- Ben, j’attends que ça depuis tout à l’heure mais vous n’arrêtez pas de jacasser…, se plaignit-il.  

- T’as qu’à lever tes fesses et le faire toi-même ton café !, rétorqua Sasha, l’air sévère.  

- Ca y est, Mademoiselle l’américaine va souffler un vent d’indépendance dans ma maison. Ah ça non alors ! N’écoute pas ce démon, ma Kaori. Tu me fais un café, s’il te plaît ? S’te plaît, s’te plaît, s’te plaît., la supplia-t-il en prenant un air angélique.  

 

Elle le regarda un sourcil levé, l’air de dire « que ne faut-il pas entendre ?», et abdiqua :  

 

- Sors d’ici. Si je te laisse faire, de toute façon, je vais être quitte à tout nettoyer derrière toi.  

- Merci !, cria-t-il, faisant une grimace à sa sœur avant de déguerpir.  

 

Celle-ci, n’entendant pas se laisser ainsi moquer, le suivit au pas de charge et alla lui dire ses quatre vérités et l’histoire se répéta au cours des semaines qui suivirent… Parfois au contraire, ils savaient rester l’un à côté de l’autre sans rien dire, partageant l’espace dans un silence confortable. C’en était attendrissant mais elle ne s’était pas risquée à le leur dire pour ne pas les gêner.  

 

Elle sourit en se remémorant les adieux qu’ils avaient échangés à l’appartement. Sasha et elle s’étaient étreintes en s’encourageant l’une l’autre de s’appeler, de garder le contact, de ne pas se perdre de vue puis elles s’étaient lâchées et elles s’étaient tournées vers Ryo.  

 

- On peut y aller maintenant., avait-il bougonné, mal à l’aise.  

- J’ai oublié mon portefeuille en haut. Je reviens., s’était-elle écriée, partant en courant.  

- Ah les femmes…, avait-il râlé.  

- Ryo…, l’avait interpelé Sasha.  

 

Elle ne sut pas ce qu’ils s’étaient dits le temps qu’elle était partie mais quand elle revint, Sasha était dans les bras de son frère qui avait l’air passablement ému. Quand il avait senti sa présence, il avait levé les yeux. Elle l’avait vu commencer à froncer les sourcils. Ryo n’aimait pas être surpris dans des moments de tendresse. Elle lui avait souri et, après deux secondes, il s’était détendu.  

 

- Prends soin de toi là-bas. Et pas un mot sur moi, compris ?  

- Oui, promis. Toi aussi fais attention à toi… et à elle aussi. D’accord ?  

- Compte sur moi. J’ai plutôt intérêt à prendre soin d’elle : elle m’assure des nuits mokkori., plaisanta-t-il.  

 

Sasha rit. Ryo lança un regard tendre à sa compagne, un regard si chargé d’amour qu’elle sut qu’elle comptait plus pour lui que pour les nuits et lui sourit en retour, sereine. Ils partirent juste après et arrivèrent à l’aéroport où ils s’apprêtaient à se séparer.  

 

Un rappel résonna dans le hall et Sasha tourna la tête.  

 

- Il faut vraiment que j’y aille maintenant., murmura-t-elle puis lâcha un gros soupir.  

- Je n’aurais jamais pensé que ce serait si difficile., avoua-t-elle.  

- Ca va aller. On se téléphone en fin de semaine, d’accord ?, lui proposa Kaori.  

- Oui. Au revoir Kaori., lui dit-elle en l’étreignant.  

- Au revoir Ryo., murmura-t-elle en se tournant vers lui.  

- Au revoir, ma belle.  

 

Il s’approcha d’elle et déposa un baiser sur sa tempe. Essuyant d’un geste une larme qui coulait sur sa joue, elle ramassa son sac à dos et les quitta. Après quelques pas, elle se retourna.  

 

- On se revoit bientôt, n’est-ce pas ?  

 

Les nettoyeurs la regardèrent et acquiescèrent, un grand sourire aux lèvres.  

 

- Quand tu veux, la porte est ouverte., lui répondit Ryo.  

 

Il sentit le regard de sa compagne sur lui et se sentit réconforté. Il était ému de voir sa sœur s’en aller. Ca lui faisait étrange : c’était comme si elle lui manquait déjà alors qu’il y a encore un mois, elle n’était qu’une connaissance pour lui. Sasha hocha la tête, satisfaite de la réponse, et reprit son chemin. Elle disparut rapidement par la porte d’embarquement et ils regardèrent son avion décoller.  

 

- Si on rentrait ?, proposa Kaori à Ryo qui regardait encore l’avion, qui n’était déjà plus qu’un petit point, s’éloigner dans le ciel.  

 

Il se tourna et ils partirent, sa main posée sur l’épaule de sa compagne. Ils rentrèrent dans le plus grand silence. Ryo devait apprivoiser ces nouveaux sentiments qui l’animaient. Il devait lutter contre le sentiment de perte suite au départ de sa sœur. Il savait qu’il la reverrait. Enfin, il le souhaitait tout du moins car rien ne pouvait lui assurer qu’il serait encore vivant demain ou dans quelques mois.  

 

Tout à ses pensées, il sentit la main de Kaori sur sa cuisse et posa la sienne dessus instinctivement. Sans la regarder, il sourit : il n’était plus seul. Il avait une sœur au loin mais là, juste à ses côtés, il avait la femme qu’il aimait et qui l’aimait et ils pouvaient enfin vivre leurs sentiments. Il porta sa main à ses lèvres et y déposa un baiser.  

 

- Je commence à comprendre un peu mieux ce qu’Hide ressentait., dit-il soudain.  

- Vraiment ? Tu vas lui demander des comptes sur ses sorties ?, le taquina-t-elle.  

- Idiote. Non, j’ai envie de la protéger tout en sachant que je dois la laisser vivre sa vie. J’ai peur pour elle, qu’elle fasse les mauvais choix.  

- Il faut que tu la laisses faire. Elle s’est bien débrouillée jusqu’à maintenant, non ?, le rassura Kaori.  

- Oui., soupira-t-il.  

- Je n’ai pas dit que c’était rationnel., ajouta-t-il.  

- Les sentiments le sont rarement, sinon toi et moi ne serions pas ensemble., répondit-elle.  

 

Ils étaient arrivés et grimpaient les escaliers. Il l’arrêta soudain et la prit dans ses bras.  

 

- Je ne sais pas ce qui t’a amenée à m’aimer mais n’arrête jamais., souffla-t-il, la voix tendue.  

- Toi et moi, c’est pour la vie., le rassura-t-elle, passant les bras autour de son cou.  

- Je… j’ai besoin de toi, Kaori., murmura-t-il, caressant son visage.  

- Je suis là pour toi., murmura-t-elle avant de l’embrasser.  

 

Ils montèrent main dans la main et se rendirent directement dans leur chambre où ils s’aimèrent tendrement. Ils reposèrent un moment dans les bras l’un de l’autre avant de se lever et de se rendre au Cat’s.  

 

- Bonjour vous deux. Ca y est ? Elle est partie ?, demanda Miki.  

- Oui. Ca va faire tout drôle de se retrouver à deux., soupira Kaori, légèrement triste.  

- La belle affaire. Enfin libres, je vais pouvoir profiter du corps de ma déesse où et quand je le souhaite., lança Ryo, prenant son air libidineux, avançant des doigts frétillants vers les fesses de Kaori.  

 

Une massue se matérialisa dans sa main et il recula rapidement. Elle savait que ce n’était qu’une façade, que jamais il n’admettrait devant d’autres que sa sœur allait lui manquer, alors elle joua le jeu. Ils discutèrent un long moment avec Miki et Falcon puis Mick et Kazue. L’ambiance était détendue. Ca n’empêcha pas quelques massues de voler mais ça n’entama pas la bonne humeur de chacun et redonna même un vrai sourire à Ryo.  

 

- Ca va mieux que tout à l’heure, toi., constata Kaori alors qu’ils rentraient.  

- Oui, ils m’ont changé les idées., avoua Ryo.  

- Ah, je ne suis pas encore assez douée apparemment si je ne t’ai pas suffi…, se plaignit-elle, déçue.  

 

Elle n’en pensait pas un mot mais aimait le taquiner. Il attrapa son bras et l’arrêta, la regardant très sérieusement.  

 

- Ne te sous-estimes pas. Sans toi, je n’en serais pas là, Kaori. Sans toi, je n’aurais pas ce sentiment désagréable parce que je n’aurais pas pris la peine de connaître Sasha et j’aurais certainement raté plein de choses. Alors oui, je suis un peu maussade mais ça va passer et j’ai plein de souvenirs et l’espoir de la revoir pour découvrir d’autres choses.  

- Tu ne regrettes pas alors de t’être lancé ?  

- Non. Je ne peux que te remercier pour cela et pour m’avoir donné une énième chance. Je… Je crois que, pour la première fois de ma vie, je peux dire que je suis heureux, vraiment heureux., avoua-t-il.  

 

Elle prit son bras et l’entraîna. Il la regarda interrogatif et elle lui sourit.  

 

- Je préférerai être à la maison pour te répondre., dit-elle, une lueur malicieuse brillant dans ses yeux.  

- Je vais apprécier, tu crois ?, la taquina-t-il.  

- Je pense., répondit-elle, les joues rosies.  

- Mais avant j’ai quelque chose à faire. Tu voudras bien patienter ?, lui demanda-t-elle, légèrement anxieuse.  

- Tout dépend de ce que c’est.  

- Je… Je voudrais appeler ma sœur. J’ai envie de parler à Sayuri.  

- J’attendrai. Prends ton temps.  

 

Elle n’avait pas eu l’occasion d’appeler sa sœur depuis longtemps et il se doutait que la conversation durerait un peu trop à son goût mais Kaori en avait besoin. Il fut étonné de la voir arriver après seulement une heure de conversation.  

 

- Tu me manquais., dit-elle simplement, se glissant à ses côtés.  

 

Il passa un bras autour de ses épaules et resserra son étreinte sur elle. Kaori attrapa une des photos et sourit.  

 

- Vous avez le même sourire.  

- Fais voir. C’est vrai. Et quel sourire., se vanta-t-il.  

- C’est ce sourire-là qui t’a rendue dingue de moi, n’est-ce pas ?  

- Je ne sais pas. Par contre, celui de ta sœur est craquant. Je ressens un je ne sais quoi…, dit la nettoyeuse feignant d’être en pâmoison devant la chanteuse.  

- Eh pas touche à ma sœur, t’es ma femme !, s’indigna-t-il.  

- Ta femme, Ryo ?, s’étonna-t-elle.  

 

Il détourna un peu les yeux puis revint sur elle, les yeux brillant d’une forte émotion.  

 

- Oui, ma femme.  

 

Il vit une larme rouler le long de sa joue et l’arrêta d’un baiser.  

 

- Je t’aime, Ryo., murmura-t-elle.  

- Moi aussi Kaori. Moi aussi.  

 

Ils s’embrassèrent tendrement. Soudain Ryo se mit à rire.  

 

- Me faire croire que tu tombes amoureuse de ma sœur. Je vais me méfier si elle revient., murmura-t-il contre sa bouche.  

- Mais elle reviendra, Ryo. Elle reviendra. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de