Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: patatra

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 23 chapitres

Publiée: 02-03-11

Mise à jour: 19-07-22

 

Commentaires: 159 reviews

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GeneralDrame

 

Résumé: City Hunter n’existe plus. Après avoir accepté une mission, Kaori rencontre un homme qui veut détruire City Hunter et qui y réussit. Qui est cet homme ? Que veut-il à Ryo ? Comment réagit Kaori ? Pourquoi Ryo perd-il son ange ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le vent", excepté celui de Keiji, sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Le personnage de Keiji m'appartient exclusivement.

 

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   Fanfiction :: Le vent

 

Chapitre 5 :: avant la tempête

Publiée: 09-03-11 - Mise à jour: 09-03-11

Commentaires: Bonjour et merci pour vos revews, j'avoue que c'est ce qui me motive à majer vite. T'as vu Hcity, j'ai corrigé le dernier Saeko! Merci de la remarque^^! Et tu m'as aussi inspiré le titre de ce chapitre. J'espère qu'il vous ravira toujours autant, il me semble assez abouti pour que je puisse vous le soumettre. J'ai adoré l'écrire car il m'a donné plus de mal que les autres. Pas facile de transcrire la relation compliquée de nos deux héros et de laisser deviner ce que va être Keiji. BISES à tous et à bientôt pour la suite!

 


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Kaori s’était douchée et habillée en vitesse, elle ne voulait pas laisser son dépravé de partenaire seul avec leur jolie cliente, et elle ne fut pas étonnée de le retrouver tout baveux, le nez dans le décolleté de Chizu. Il reprit vite forme humaine en percevant la jalousie meurtrière de la nettoyeuse. Elle le détailla …. le fourbe s’était mis en valeur, un simple jean bleu stone et un tee-shirt blanc laissaient deviner son corps musclé. Oh !!!!!!! Elle le détestait !!! Chizu, quant à elle, avait enfilé une légère robe rouge qui, en plus de faire pigeonner une poitrine déjà alarmante, dévoilait un dos des plus capiteux. Ryo ne tiendrait pas, Kaori en était convaincue et les yeux brillants de son partenaire ne laissaient place à aucun doute. Et ce n’est pas avec son petit short beige, sa chemisette ample et ses genoux abîmés qu’elle réussirait à détourner l’attention sur elle. Elle soupira… Qu’y pouvait-elle après tout ?  

 

 

- Je tiens vraiment à vous remercier tous les deux, commença Chizu en se tournant vers Kaori avec un sourire. J’ai l’impression de revivre depuis que je suis ici. C’est un vrai soulagement.  

- Ne nous remerciez pas encore, Chizu, lui répondit la nettoyeuse, pour l’instant rien n’est réglé.  

- C’est que je me sens tellement en sécurité, souffla-t-elle, légèrement intimidée sous le regard de Ryo. Il semblerait que mon agresseur ait été impressionné par vous lui aussi et qu’il n’ose plus m’approcher tant que je suis ici … il doit regretter ses conseils à l’heure qu’il est.  

 

- Comment ça ? Intervinrent simultanément les nettoyeurs.  

 

- Quand il m’a rendu visite dans cet appartement la nuit d’avant, se pressa de répondre l’institutrice, il s’est vertement moqué des gardes qui étaient censés me protéger et il m’a dit qu’il était temps que je demande au lieutenant Nogami de me trouver LE garde du corps digne de ce nom.  

 

- Quoi ? Réagit Kaori. Pour qui se prend-il ce type ?  

 

Ryo restait silencieux, les motivations de cet homme étaient obscures, il fallait tirer ça au clair, rapidement et l’obliger à se dévoiler.  

 

- Allez, on sort ! proposa-t-il gaiement. Profitons de ce que vous ne travailliez pas aujourd’hui pour faire du shopping.  

 

Il prit Chizu par le bras et kaori leur emboîta le pas, non sans avoir remarqué l’air contrarié de son partenaire.  

 

La journée était ensoleillée et il faisait très chaud pour une fin de mois de mai. Les rues grouillaient de monde et il régnait un joyeux brouhaha dans les boutiques, signe d’une journée plus que satisfaisante pour les commerçants. Le nettoyeur numéro un du Japon était comme un coq en pâte, il était aux anges, partout où il regardait il n’y avait que jambes dénudées, regards enjôleurs, poitrines tendues sous des vêtements échancrés, épaules nues se balançant au rythme des conversations et gorges explosant de rires féminins en cascade. Qui plus est, la plus adorable des femmes se tenait à ses côtés, légèrement rougissante de ses initiatives balourdes. Derrière eux, Kaori se trainait, la mine maussade ; comme elle l’avait pressenti, cette matinée s’avérait des plus désagréables, elle suivait néanmoins le couple car elle se devait de corriger la libido débordante de Ryo. Chizu se retournait régulièrement vers elle et l’invitait à se rapprocher mais Kaori n’avait aucune envie de jouer les faire-valoir et tentait de se concentrer sur les vitrines.  

 

 

De loin, il observait la scène. Il avait d’abord réservé toute son attention à Saeba, qu’il voyait pour la première fois. Il s’était préparé à cette rencontre et avait maîtrisé la sourde colère qui grondait en lui afin de ne pas trop trahir sa présence mais le nettoyeur l’avait tout de suite repérée, sans pour autant identifier l’individu dans toute cette foule. Keiji avait chaussé des lunettes noires et, vêtu d’un pantalon de toile et d’une chemise noire, se fondait parfaitement dans la masse informe des badauds qui se pressaient dans les rues. Profitant de la liesse générale et des pitreries du grand nettoyeur, il avait détaillé le visage lubrique avec stupeur. C’était ça CITY HUNTER ? Un rictus immonde, une démarche dégingandée, des yeux ruisselants de désir vicelard et des mains baladeuses sans aucune limite. Il avait vite été assommé par quelques massues sortant de nulle-part qui le surprenaient toujours au plus mauvais moment : une main sur un sein, sur une jambe, sous une jupe, une langue sur une épaule. Il s’écrasait alors avec fracas sur le sol, la rue avait d’ailleurs subi un cataclysme inédit de mémoire d’homme et la municipalité devrait envisager des travaux de réhabilitation de grande envergure. Keiji était stupéfait et observait toujours avec méfiance cet homme qui avait fini par se calmer, tout absorbé qu’il était par sa discussion avec Chizu. Ignorant la discrétion, il faisait profiter toute l’assemblée de ses remarques :  

- Vous comprenez Chizu, une vraie femme comme vous, qui avez la chance d’avoir de belles jambes, ce qui n’est pas donné à tout le monde entre nous, doit s’habiller un peu plus court, comme ça par exemple.  

Il avait remonté la robe de Chizu jusqu’à la limite de la décence et chaque pas laissait apparaître une petite dentelle rose du plus grand effet.  

 

- Arrêtez Monsieur Saeba, se fâcha-t-elle en rabaissant sa robe et ne sachant plus où se mettre. Vous êtes insupportable !  

- Que vous êtes belle lorsque vous vous mettez en colère, ça fait ressortir le grain de beauté que vous avez là…  

 

Du doigt, il pointait un grain de beauté invisible sur la poitrine de la jeune femme. Son doigt s’enfonça comme dans un coussin gonflable et des gouttes de bave coulèrent immédiatement de sa langue incroyablement longue à ce moment et un baobab poussa à une vitesse prodigieuse dans son boxer.  

 

- TROP C’EST TROP !!!!! Hurla la jeune femme qu’il ignorait depuis leur départ. L’HEURE DE LA SENTENCE A SONNE !!!!!!!!!!  

 

Elle avait sorti des cisailles géantes et courrait derrière le lubrique dégénéré bien décidée à le priver de ses attributs masculins hypertrophiés. Ryo, quant à lui, pleurait toutes les larmes de son corps et blâmait Dieu de lui avoir mis dans les pattes ce garde-chiourme asexué, tout en tentant de lui échapper.  

 

Keiji écarquilla ses beaux yeux dorés devant le visage défiguré par la rage de Kaori. Où cachait-elle toutes ses massues et comment pouvait-elle être si différente de celle qu’il avait rencontrée la veille ? Il ne reconnaissait ni l’aura apaisante, ni la douceur du regard qui l’avait troublé, la jolie jeune femme se révélait être une furie avec son partenaire. Nul doute que ce couple entretenait des relations étranges ! Mais Keiji était inquiet, une bonne partie de son plan reposait sur l’attachement de Ryo pour Kaori, s’il s’était trompé il faudrait tout reprendre de zéro.  

 

A son grand soulagement, il fut rassuré quelques minutes plus tard.  

 

Le trio avait fait demi-tour dans le but de regagner l’immeuble de City Hunter. Kaori, toujours à l’arrière, était songeuse et paraissait triste, son acolyte avait retrouvé sa bonne humeur et comptait fleurette à sa jolie cliente excédée par son empressement. En descendant l’escalier qui menait au parking, Kaori, perdue dans ses pensées, rata une marche, et, perdant l’équilibre, elle s’apprêta à encaisser le choc d’une chute douloureuse. Ryo réagit alors de manière instinctive, il rattrapa Kaori par la taille avec une infinie douceur et la ramenant à lui, lui colla le dos contre son torse. La maintenant dans cette position, il lui susurra à l’oreille :  

 

- Prends garde à toi Sugar, tu vas te faire mal.  

 

Kaori rougit immédiatement et le visage de son partenaire, incroyablement sérieux, vint caresser sa chevelure, humant avec délice le parfum frais et naturel qui émanait d’elle.  

 

A ce spectacle, Keiji fut satisfait, il pouvait maintenant mettre son plan à exécution. Une petite lueur de jalousie avait allumé son regard mais il décida de ne pas y prêter attention et se dirigea à son tour vers l’immeuble des nettoyeurs.  

 

 

 

Chizu, Kaori et Ryo se garèrent et sortirent de la voiture dans la bonne humeur. La faim commençait à tracasser les ventres et Kaori s’était proposée de faire du poisson frit accompagné de riz parfumé. Ils marchaient donc avec hâte vers l’immeuble quand un déclic lointain attira l’attention du nettoyeur. Sans même y réfléchir, il se précipita sur Chizu alors qu’une détonation sifflait à ses oreilles. Kaori, qui suivait, réagît immédiatement en se jetant au sol et se protégea derrière un véhicule. D’autres détonations suivirent, faisant crépiter le mur derrière Chizu, celle-ci était terrorisée.  

Keiji, sans ciller, le bras tendu, visait délibérément à côté des trois têtes. Plus d’une fois, il avait eu Ryo dans sa ligne de mire et son ventre s’était contracté, mais il s’était repris et avait évité la tête brune. Il fut soudain surpris, une balle venait de se loger à quelques centimètres de sa joue, dans le mur.  

 

- Ah Saeba ! tu ne faillis pas à ta réputation.  

 

Ryo avait dégainé et tirait en direction de l’agresseur. Sous le feu nourri de son ennemi, il ne pouvait prendre son temps pour viser mais son instinct de tueur reprenait vite le dessus et il savait comment déstabiliser l’homme qui semblait être posté très loin.  

Mick Angel, alerté par la fusillade, arriva en courant et se jeta derrière le même véhicule que Kaori.  

 

- Tout va bien ? Lui demanda-t-il.  

- Oui, répondit-elle simplement.  

 

Angel avait sorti son arme et joignait ses tirs à ceux de Ryo mais Keiji semblait avoir un avantage : il embrassait la scène du regard et savait exactement où étaient ses cibles.  

 

- Protège mieux ta cliente Saeba !  

 

Il avait rechargé et s’appliquait à tirer autour de Chizu et de Ryo sans discontinuer, son aura se développait, il ne tentait plus de la maîtriser et tous purent ainsi ressentir la haine et la colère.  

 

Ryo savait maintenant parfaitement où le tireur se situait, il prit le temps de viser. Deux balles vinrent se loger tout près de Keiji et celui-ci comprit qu’il ne pouvait plus gagner la partie. Il se ressaisit et s’éloigna rapidement …  

Sentant qu’ils étaient hors de danger, Ryo se tourna vers Chizu :  

 

- Comment allez-vous ?  

 

Cette dernière semblait tétanisée, les yeux rivés sur le mur. Ryo se retourna et vit, sans trop y croire, écrits en impacts de balles sur le mur, les lettres CH. Il souffla d’étonnement, il pensait que le tireur était trop loin pour pouvoir les atteindre précisément mais ces deux lettres étaient parfaitement formées et seul un grand professionnel pouvait faire cela….. Quel genre d’ennemi était-il ?  

 

Ils montèrent tous les quatre dans l’appartement des city hunter, Chizu était accablée :  

 

- Pourquoi a-t-il essayé de me tuer ? s’enquit-elle faiblement.  

- Je l’ignore, lui répondit le nettoyeur. Mais nous savons au moins maintenant de quoi il est capable. On va vous surveiller de près, vous ne serez plus jamais seule, ne vous inquiétez pas.  

- Tu as vu Ryo, intervint Kaori, il a commencé à écrire CHIZU sur le mur, ses intentions sont claires. C’est une menace !  

 

Mick Angel fronça les sourcils. Il est vrai qu’en voyant les initiales CH sur le mur, il avait pensé à tout autre chose, mais maintenant qu’il connaissait le nom de la jeune cliente, tout prenait forme dans son esprit.  

 

- Ce qui me surprend c’est qu’aucun de nous ne soit blessé, remarqua Ryo, seul un tireur d’élite pouvait, à cette distance, inscrire les lettres sur le mur avec cette précision. Et vu l’effet de surprise il aurait pu nous toucher sans aucun problème.  

Ryo échangea un regard inquiet avec l’américain, cet homme était terriblement dangereux et Kaori et lui devraient être sur leurs gardes pour protéger au mieux leur cliente. C’est à ce moment qu’apparût Saeko, elle avait été prévenue de l’échauffourée et s’était précipité sur les lieux pour proposer son aide. Elle fut soulagée de voir que personne n’était blessé.  

 

- Je vais faire analyser les balles qui se sont logées dans le mur, dit-elle. Peut-être que cette arme a déjà fait parler d’elle et nous donnera des informations sur son propriétaire.  

 

- C’est étrange car, en ville, aucun indic n’a entendu parler de cette affaire, poursuivit Mick. Falcon et moi avons fait le tour de nos connaissances et même malmener quelques yakusas mais absolument aucune information n’a filtré.  

 

- Ce mec est très fort, ajouta simplement Ryo en fixant Chizu. Je me demande bien ce qu’il vous veut.  

 

- J’ai continué mes recherches sur votre frère mais, hélas, rien de vraiment probant, il semble qu’il n’y ait aucun rapport, précisa l’inspectrice.  

 

- Cela ne doit pas nous empêcher de manger, déclama Kaori en faisant une entrée triomphale dans la pièce. Il y en aura pour tout le monde.  

 

L’ambiance se fit immédiatement plus légère et Chizu remercia intérieurement son hôte pour toute la gentillesse et la délicatesse dont elle faisait preuve envers elle. Puis, les cinq amis prirent place à table et dégustèrent les mets succulents préparés par la maîtresse de maison.  

 

L’après-midi se déroula normalement, Saeko avait pris congé après le repas, les filles s’étaient installées pour une partie de jeu de go et les deux anciens partenaires s’étaient assis, côte à côte, dans le canapé à les regarder silencieusement, le rouge aux joues. A chaque mouvement, la robe de Chizu s’entrouvrait laissant apercevoir la naissance de sa poitrine, et à chaque fois, des halètements canins s’échappaient de la gorge des deux pervers. Ils s’étaient couvert l’entrejambe de coussins qu’il maintenait maintenant avec difficulté. Kaori n’était pas dupe, les deux énormes mokkoris faisant régulièrement sauter les coussins d’une paire de genoux à l’autre, mais elle avait décidé de laisser ses deux amis apprécier le spectacle. Après tout, s’ils se tenaient tranquilles ! ………. Elle n’avait pas remarqué que, pendant la fusillade, deux boutons de sa chemisette avaient lâché et que lorsqu’elle se penchait, on pouvait apercevoir une jolie bretelle blanche et un pli délicieux.  

 

Le lendemain c’était dimanche, et le nettoyeur passa une bonne partie de son temps à s’entraîner au tir au sous-sol, il était songeur et même un peu inquiet, mais il ne voulait pas communiquer ses craintes aux deux femmes qui vivaient avec lui. Sa partenaire le rejoignit un peu avant midi, Chizu étant en grande conversation au téléphone avec sa mère.  

- Saeko a appelé… L’arme n’est bien entendu dans aucun fichier… C’est un KORTH, calibre 357 magnum.  

 

- C’est une arme de professionnel mais on n’est pas plus avancé. Il regardait Kaori.  

 

- Tu es inquiet Ryo ? Lui demanda-t-elle, connaissant trop bien son air sombre.  

 

- J’ai la désagréable intuition que ce qui nous attend ne va pas être simple. Et je déteste ne pas mener le jeu, or cet homme nous mène par le bout du nez depuis le début, rien n’avance. On ne sait pas qui il est ni ce qu’il veut à Chizu.  

 

- On sait tout de même qu’il est capable du pire, il nous l’a prouvé hier.  

 

- Mouais……………… je crois que le pire est devant nous Kaori !  

 

Leurs yeux se croisèrent et il fit un sourire pour la rassurer, il ne fallait pas qu’elle s’inquiète, il serait toujours là pour la protéger. Rien ni personne ne l’atteindrait jamais… Non… Jamais…  

 

Elle était toute proche de lui, il dégageait cette odeur de poudre qu’elle aimait tant et ses yeux étaient étincelants, elle aurait voulu passer ses mains dans sa chevelure pour y remettre bon ordre mais se retint de tout geste, sachant par avance l’accueil glacial qui lui serait réservé. Il croisa à nouveau son regard, et comprît, au voile sur ses yeux quelles étaient ses intentions.  

 

- Tu veux tirer, lui demanda-t-il en lui tendant son arme.  

- Quoi ?  

- Je déteste toujours te voir une arme à la main mais je dois rectifier certaines de tes attitudes, ça peut toujours servir, mentit-il  

 

Elle accepta avec gratitude l’arme et se plaça face à la cible. Ryo, lui, s’approcha tout doucement d’elle par derrière, posa la main gauche sur sa hanche et leva le bras droit de Kaori en direction de la silhouette lointaine. Leurs deux corps étaient collés l’un à l’autre………….  

 

- Ecarte un peu plus les jambes, lui murmura-t-il.  

 

Il savait très bien l’ambigüité de ces paroles et les battements de son cœur résonnèrent dans ses oreilles.  

Rouge comme une pivoine, elle s’exécuta, le souffle chaud de Ryo dans son cou la faisait frissonner.  

 

- Tu as froid ? Il souriait, pleinement conscient de ce qu’il lui faisait subir et il introduit légèrement une jambe entre celles de Kaori, les corps s’épousant un peu plus.  

 

- Je suis bien placée là ? Demanda-t-elle dans un souffle.  

 

- C’est plutôt pas mal.  

Il fit légèrement pivoter le bassin de la jeune femme afin qu’elle se collât davantage à lui et augmenta la pression de son torse. Sans le vouloir sa main posée sur la hanche rencontra la peau veloutée de Kaori, juste là où le T-shirt était censé retrouver la ceinture du pantalon. Il resserra ses doigts qui s’enfoncèrent doucement dans un petit bourrelet. Il se mordit les lèvres en sentant des picotements caractéristiques dans ses reins.  

 

- Tire maintenant.  

 

Elle s’exécuta sans prêter grande attention à la cible, trop troublée par le corps qui la serrait. Le recul du tir la plaqua davantage contre le torse de son partenaire, ce coup fit l’effet d’une bombe qui explosa dans le ventre du nettoyeur.  

 

- Encore, lui murmura-t-il à l’oreille.  

Il n’avait qu’une envie c’était de faire remonter sa main sous le T-shirt.  

 

Le second coup partit et la pression augmenta encore, Kaori avait senti que le pantalon de son partenaire réagissait et elle devint écrevisse en réalisant que c’était elle la responsable de ce mokkori.  

 

A ce moment, Ryo aurait voulu la retourner, la croquer, la dévorer, la savourer, la sucer, la déchiqueter, enfin se repaître tout entier de ce corps qu’il désirait ardemment.  

 

- Je meurs de faim Sugar, prononça-t-il d’une voix rauque.  

 

La réaction de kaori ne fut pas celle attendue, elle se défit immédiatement de son étreinte et se précipita dans les escaliers sans même se retourner en lui lançant :  

 

- Je vais préparer le repas, c’est prêt dans une dizaine de minutes.  

 

Eberlué, Ryo en resta coi. Si maintenant elle se mettait aussi à le fuir, ils n’y arriveraient jamais. Il regarda alors son fidèle compagnon dont la raideur commençait à lui faire mal :  

 

- Et nous, on fait quoi maintenant ?  

 

Le repas se passa dans une ambiance tendue, les deux nettoyeurs évitant de se regarder. Passé le temps de l’excitation, Ryo avait secrètement remercié Kaori d’avoir retrouvé ses esprits avant lui, avant qu’il ne soit trop tard. Il devait vraiment se surveiller et éviter de prendre des risques avec des tentations trop fortes. Ce qu’il avait fait n’était pas raisonnable et il était le seul responsable de ce qui s’était passé au sous-sol. Ca ne devait plus se reproduire !  

 

 

La nuit avait été incroyablement calme et aucun chacal en rut n’avait pointé le bout de son nez dans la chambre de Chizu et c’est de bonne humeur que tout le monde se retrouva devant un appétissant petit déjeuner le moment venu.  

 

- Kaori, je vais avec Mick faire la tournée des indics. La fusillade d’hier aura peut-être délié les langues. Je vais donc vous accompagner toutes les deux à l’école de Chizu et je serai de retour avant la fin de la classe à midi, exposa-t-il en s’empiffrant.  

 

- Pas de souci Ryo, je veillerai sur elle ce matin.  

 

Elle était heureuse de passer sa matinée avec une ribambelle de garnements, elle adorait les enfants qui le lui rendaient bien. Elle se doutait aussi que son partenaire, allergique aux couches et autres peluches, préférait échapper à la corvée que représentait une journée d’école.  

 

Rapidement douchés et habillés, Kaori, Ryo et Chizu retrouvèrent Mick devant la voiture pour se rendre à l’école où travaillait l’institutrice. Des enfants commençaient à se masser devant les grilles avec leurs parents et c’est dans un joyeux babillage que nos deux jeunes femmes prirent congé de l’ancien couple City Hunter.  

 

Non loin de là, dans une camionnette, deux prunelles dorées suivaient la scène avec intérêt et c’est avec un petit rictus sur les lèvres que Keiji se permit un conseil à Ryo :  

 

- Ttttttt ! Saeba, à ta place, je mettrai les formes pour les adieux.  

 

 

 


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