Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 25-11-03

Last update: 10-03-04

 

Comments: 57 reviews

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RomanceGeneral

 

Summary: Emeraude est rentrée au Japon, et les fêtes de fin d'années approchent. Une histoire où se développeront les sentiments de chacun.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un voeu pour Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un voeu pour Noël

 

Chapter 4 :: Chapitre 4 : Lecture des runes célestes

Published: 10-12-03 - Last update: 14-12-03

Comments: Hello! Aller, courage, plus que 2 exams! Ouf, les plus gros sont passés. En attendant, pour me détendre un peu, je tapote quelques minutes sur mon ordi et voici un petit chapitre tout mimi, qui m'a bien fait rire. Contrairement au langage des fleures dans "Histoire passée, espoir avenir" où je m'étais renseignée, j'ai tout inventé ici. Donc, pas de blême, c'est juste une histoire. Je promets de répondre à la question que vous vous posez au chap 5, j'expliquerai même en long et en large. En attendant, j'avais besoin de ce chapitre... Aller, bonne lecture!

 


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Une petite heure plus tôt.  

Falcon se bouche les oreilles. Une fois de plus, Ryô et Emeraude se déchaînent dans son pauvre café. Bon, même si au début la conversation s’avérait sérieuse autour du thème du traitement que la jeune fille n’a jamais suivi, voilà qu’à présent les remarques volent basses pour un oui ou pour un non. Et comme toujours, Emeraude parvient à revenir sur la relation de son père avec sa partenaire.  

- Non mais tu te fous de moi ? hurle-t-elle. Je t’avais pourtant demandé d’évoluer un peu, non ? Alors tu vas me dire pourquoi tu restes toujours aussi cinglant avec elle ? Ce n’est pas une bête que je sache !  

- Et moi dans toute cette histoire ? renchérit Ryô. Je ne suis peut-être pas une pauvre bête menacée par tant et tant de coups de massue ?  

- En effet, on devrait te piquer directement. Tu ne la mérites même pas !  

Dans son regard, on découvre facilement qu’elle ne plaisante plus. Miki se tient derrière le comptoir, ébahie par le caractère de la jeune fille. Elle ignore comment, mais Emeraude arrive toujours à parvenir à ses fins quand elle en vraiment a envie. Et même son propre père ne peut l’en empêcher.  

- Oh, tu m’agaces, soupire Ryô. Tu ne devais pas aller te promener avec Toya ?  

- Il est reparti à l’appart’. Sa mère rentre de voyage d’affaire et il doit lui montrer je ne sais quoi qui d’ailleurs ne me regarde pas. On s’est donc donné rendez-vous ici.  

- Pourvu qu’il se dépêche.  

De rage, Emeraude cogne son poing sur la table et renverse un peu du thé de sa tasse.  

- Mais calme toi, enfin ! Je suis désolé, OK ?  

- C’est bon, je me calme ! Mais arrête de balancer des paroles que tu ne penses même pas. Si c’est pour demandé pardon alors que tu n’y songes pas, tais-toi.  

Le nettoyeur soupire encore une fois. Emeraude possède décidément un caractère trop explosif à supporter. Une fois de plus, il se rend compte que l’autorité qu’il peut avoir sur elle n’est pas très imposante.  

Comme si elle lisait dans ses pensées, la jeune fille lui murmure à l’oreille.  

- Cesse un peu de te tracasser. Des disputes, on en a tous besoin. Et malgré elles, on continue à s’aimer et à s’apprécier, non ?  

Ryô sourit et lui ébouriffe les cheveux ; signe indéniable qu’ils ont fini de se chamailler… pour l’instant.  

 

La sonnette du café retentit et un grand jeune homme apparaît.  

- Bonjour à tous ! souhaite-t-il.  

- Bonjour Toya.  

- T’en as mis du temps ! se plaint Emeraude.  

- Je sais, mais plus moyen de remettre la main dessus. Il faut dire qu’avec tous les cahiers que j’avais fourrés dessus, ça m’aurait étonné de la retrouver si facilement.  

- Qu’est-ce que c’est ? demande Miki toujours curieuse.  

- Oh rien de spécial. C’est une lettre que ma mère m’a envoyée durant son voyage. Comme je vais la voir cette après-midi, je la prends avec.  

- Dans quel intérêt ? s’étonne Ryô. Si elle est rentrée, tu n’as plus besoin de ce papier, non ?  

- Normalement oui, soupire Toya. Mais avec une mère hystérique comme la mienne, il vaut mieux lui prouver solennellement que ses nouvelles sont bien arrivées. Et avec ma pauvre mémoire troublée à cause de toutes ces matières, j’ai oublié le quart du tiers de ce qu’elle a écrit.  

Retirant le manuscrit de l’enveloppe, le garçon laisse la surprise aux autres de découvrir une bonne dizaine de pages écrites recto verso.  

- Ben dis donc, c’est une vraie mère poule que tu as là ! rigole Miki.  

- J’en connais une qui ferait mieux de ne pas trop se moquer, murmure Falcon dans sa barbe.  

- Tu disais mon chéri ?  

- Rien… Rien du tout.  

Toya s’installe à côté de son amie et lui tend un petit paquet.  

- Tiens ? Je les cherchais justement hier, s’étonne-t-elle.  

- Je sais. C’est pour ça que je l’ai pris avec. Comme je l’ai retrouvé en fouillant dans toutes les armoires, je me suis dit que je risquerais de moins les perdre de vue si je te les donnais directement.  

- Merci, c’est gentil.  

- Qu’est-ce que c’est, s’enquiert aussitôt Ryô espérant mettre de l’huile sur le feu entre ce petit couple.  

- Justement, viens sur la table à côté, on va essayer.  

Ryô n’a pas le temps de réagir qu’Emeraude l’empoigne de force et l’oblige à s’installer dans un des sofas du café. Le reste de la petite troupe les rejoint aussitôt. Emeraude sort de la boite rectangulaire un jeu de cartes très étranges. Celles-ci sont deux fois plus longues que le format habituel et en plus, les dessins ne correspondent en rien au jeu connu.  

- Je connais pas ce jeu, Emeraude !.  

- T’en fais pas, tu ne fais que piocher.  

- Tu vas me faire perdre mon temps à rien !  

Le regard noir que lui adresse sa fille l’oblige encore une fois à capituler.  

Miki, intéressée, ouvre de grands yeux étonnés.  

- Des runes célestes ? Mais comment se fait-il que tu en aies un ?  

- Héritage de famille.  

- Ah non ! se plaint Ryô aussitôt. Ta mère s’amusait à me foutre les jetons avec ça. J’ai pas envie de recommencer.  

- Tu vas faire ce que je te dis, un point c’est tout.  

- Tu sais au moins comment ça marche ? demande Miki.  

- Evidemment. J’ai déjà prédit beaucoup de mort avec les gars…  

Le sous-entendu se fait pesant. Emeraude en avait presque oublié la présence de Toya.  

- Et c’est quoi au juste, les runs célestes ? s’empresse Falcon toujours le premier à la rescousse.  

- Ce sont des cartes de divinations, l’informe Miki. Certaines personnes ont prétendu lire dans le cœur des gens à l’aide de ces cartes. C’était très en vogue dans les années 60 et 70 aux USA.  

- Exact, sourit la jeune fille.  

- Et pourquoi c’est toujours à moi de jouer les cobayes ?  

- Parce que tu es le gentil papa chéri à sa fi-fille, ironise Emeraude.  

- Bon, de toutes façons, j’ai pas le choix. Ok, vas-y. Mais je te préviens, j’y crois absolument pas.  

- On verra.  

 

Emeraude a mélangé les cartes, fait coupé trois fois son père, et maintenant elle les étales différemment.  

Ryô en choisi parmi les autres, elle met celle-ci au centre. Elle lui demande ensuite de mélanger le reste du paquet avec soin et en fermant les yeux.  

Agacé, le nettoyeur se prête quand même au jeu.  

- C’est bientôt fini, tu crois ? demande-t-il à Toya.  

- Je crois oui. Normalement, elle doit étaler le reste en un cercle autour des cinq cartes centrales.  

- C’est fini, soupire la jeune fille. Tu n’es décidément pas une personne très patiente.  

- Bon, on peut avoir les résultats ? Il va bientôt être onze heures et je n’ai pas encore eu le temps de faire ma petite escapade matinale.  

Emeraude grommelle, Miki passe sa main fine sur son front et Toya ne pige que dalle à la signification de cette phrase. Le pauvre, sa meilleure amie a jugé préférable de ne pas lui révéler la libido un peu trop poussée de son père (on la comprend, je crois). Mais il y a des moments où c’est vraiment dur de laisser les questions en suspend. Surtout avec un Etalon de Shinjuku qui ne fait que se vanter faussement de ses qualités de pervers international.  

- Tu es prêt ?  

- Ca fait une demi-heure que je t’attends je te signale.  

- Un oui me suffit. Alors, voyons voir. Ah, tu veux que je retourne quelle carte en premier ? extrême gauche ou extrême droite ?  

- Droite.  

- Bien, voilà. AH ???  

- Ca signifie quoi ce dessin ? demande le Ryô baveur en désignant une femme à moitié nue et couverte de bijoux.  

- C’est la Dame du destin.  

- Hein ?  

- C'est-à-dire que ce que les cartes qui vont être révélée ont de grandes chances de se réaliser dans la dizaine de jours à venir.  

- Ben voyons.  

- Bon, attaquons-nous au cercle. Dans le sens des aiguilles d’une montre où l’inverse ?  

- Le sens contraire.  

- Ok. Alors : trouble, vent, boussole, source, pluie, étoile…  

- C’est quoi tout ce charabia ?  

- Le trouble, pas besoin de te donner faire un dessin je suppose. Le vent représente les directions confuses, l’incertitude, le hasard. La boussole : soit guide les pas sur le droit chemin, soit elle éloigne vers l’inquiétude. La source trouve plusieurs significations ; elle peut très bien dire début de problème comme début d’un pur bonheur. Tu ne pourras le déterminer qu’à l’instant même où elle se mettra en action. La pluie est souvent synonyme de tristesse et de mélancolie. Et l’étoile…  

- Elle m’apportera gloire et richesse. Je sais, je la pêchais souvent celle-là, ironise Ryô.  

- Pas dans ce cas-ci. Les autres cartes réunies avec l’étoile ne t’apportent pas nécessairement la fortune. Ici, sa signification est tout autre. C’est le choix.  

- Quel choix ?  

- Celle de la carte centrale, celle que tu as choisi au tout début, désigne Emeraude en pointant son doigt vers la carte retournée.  

- Et qu’est-ce qu’on attend pour la retourner ?  

Emeraude soupire. Sa main tremble imperceptiblement au-dessus de cette fameuse carte.  

- Quoi ? s’inquiète Ryô. Je suis possédé ?  

- Avec grand-père, je m’étais déjà amusée à ce petit jeu une fois.  

- Avec Kaïbara ???  

- Hum hum. Etrangement, il avait tiré les mêmes cartes que toi, exactement dans le même ordre.  

- Ah. Et alors ?  

- Alors… j’ai peur que ta carte centrale soit la même que la sienne.  

- Qui était ? demande Ryô en perdant patiente.  

- « La Mort » répond sombrement Emeraude.  

 

Ryô a marché quelques minutes en compagnie des deux ados, puis il est parti de son côté. Il n’a pas vraiment envie de se défouler sur les filles (HEIN ?) ; sans sa partenaire pour lui donner quelques coups de massue, ce petit jeu n’a pas beaucoup d’intérêts... (Ouf, on respire mieux).  

Il longe la plage déserte. Personne n’aurait d’ailleurs l’idée saugrenue de prendre un bain marin à cette température. Lui peut-être, mais bon… personne ne serait là pour l’en féliciter.  

Il atteint une paroi rocheuse qu’il décide d’entreprendre.  

Il est vrai que sa fierté l’empêche de l’avouer, mais les prédictions des runes célestes le font bien flipper un peu. Après tout, avec Aya, ça se réalisait à tous les coups. Bon, d’accord, avouons que plutôt la fortune et la richesse, ils gagnaient quelques dollars et s’offraient un restaurant un peu plus luxueux. Il faut bien admettre ce que c’est : de l’exagération. Mais bon, l’idée que son père ait tiré les mêmes cartes que lui avec « La Mort » au centre n’a rien de réconfortant. Ok, lui n’a pas à se plaindre : sa carte révélatrice est en fait celle de « ? ».  

Voilà une chose des plus intéressantes. Lui qui ne voulait pas qu’on lui révèle quoique ce soit, il avait réussi à pêcher la carte du mystère, celle qui ignore le futur de la personne. Le plus ennuyant, c’est que maintenant qu’on lui a mis l’eau à la bouche, il n’a plus qu’une envie : savoir ce que ça signifie. Comme quoi, la curiosité nous prend plus facilement quand on y résiste trop.  

Ryô regarde encore cette carte. Emeraude la lui a donnée en spécifiant bien qu’il devait résoudre l’énigme des cartes en moins de huit jours, sinon un grand malheur arriverait !  

Ah, mais comment ce fait-il qu’il ait une fille aussi superstitieuse ? Parce que maintenant, il est bien obligé d’admettre que ça lui fout quand même les jetons ce truc. Après tout, Emeraude est une fille très sérieuse, ce qui fait qu’il a confiance en elle.  

A moins que…  

Une libellule passe derrière Ryô.  

A moins qu’elle se soit amusée à jouer ce petit jeu. Ce serait sa vengeance parce qu’il a encore traité Kaori de garçon manqué sans charme.  

Et voilà, une fois de plus, Ryô Saeba, tueur professionnel au même titre que pervers intercontinental, s’est fait berné par une jolie noire aux bijoux étincelants… Il va falloir qu’il se reprenne très rapidement, sinon il n’aura quasiment plus d’influence sur elle et elle le tournera en bourrique.  

- Ah, les femmes ! hurle-t-il.  

- Bien d’accord avec vous, m’sieur.  

Ryô avait rejoint la digue sans même s’en rendre compte. Un jeune garçon qui passait par-là l’a entendu quand il s’est exclamé tout haut. Le nettoyeur, gêné, en rie bêtement tandis que le garçon continue son chemin sur son skate.  

Il fait un froid de canard aujourd’hui, et il ne porte rien d’autre que sa petite veste habituelle. Il ferait mieux de renter, de toutes façons, il n’a rien d’autre à faire que d’ennuyer sa partenaire…  

 

Pendant ce temps, Kaori et Emeraude se sont installées sur un banc gelé. Dans ce petit parc bien tranquille, elles sont seules toutes les deux. Toya les a quitté pour se rendre chez sa mère et elles ont décidé de s’installer là, pour discuter un peu.  

En fait, c’est plus par besoin de parler que Kaori a supplié la jeune fille de ne pas rentrer tout de suite à la maison. Quand Emeraude était de retour d’Amérique, elles avaient toutes les deux fait la promesse de devenir de fidèles confidentes quand l’autre aurait un problème. Car, il y a des fois où l’on ne peut pas tout dire à sa meilleure amie. Et puis, peut-être est-ce parce qu’elle est sa fille, mais Kaori a beaucoup plus de facilité de parler de son coéquipier à Emeraude qu’à Miki.  

Alors, aujourd’hui comme un autre jour, elles se sont installées au calme pour pouvoir engager une conversation qui pourrait soulager le point qui touche la jeune femme en plein cœur.  

Maintenant qu’elle y songe, Emeraude n’a jamais eu besoin de se confier à Kaori depuis six mois. C’est toujours elle qui lui demande ce service ; ce qu’elle essaye de faire le moins possible, seulement quand son cœur est si gros qu’elle ne peut s’empêcher d’en pleurer.  

Et aujourd’hui, encore plus qu’un autre jour, Kaori a besoin de parler. De parler sans que Miki ne l’interrompe, sans qu’elle ne traite son partenaire de tous les noms, sans qu’elle ne cherche encore à l’influencer. Elle a seulement besoin d’être écoutée, sans commentaire. Ce qu’Emeraude fait à la perfection.  

 

 


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