Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 25-11-03

Last update: 10-03-04

 

Comments: 57 reviews

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RomanceGeneral

 

Summary: Emeraude est rentrée au Japon, et les fêtes de fin d'années approchent. Une histoire où se développeront les sentiments de chacun.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un voeu pour Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un voeu pour Noël

 

Chapter 18 :: Chapitre 18 : Une fin qui n'en est pas une

Published: 10-03-04 - Last update: 10-03-04

Comments: Et voilà, on y est. Comme je l'ai annoncé lors du chapitre précédent, mon histoire s'achève ici. Je ne peux que vous remercier infiniment et de bien vouloir répondre à ma question (cfr la fin de ce chapitre). A très bientôt pour une nouvelle histoire j'espère, Cecoola. Bonne lecture !

 


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Dimanche 25 décembre, 9h36.  

« Cher Secrety.  

Je crois que pour mes premières lignes dans tes pages blanches, il faudrait que je commence par te présenter, et puis te dire qui tu auras pour partenaire durant les trois cents pages qui te composent.  

 

Secrety, c’est un nom tout bête que j’ai trouvé en partant du mot anglais « SECRET ». Car ton travail durant les prochains mois sera de garder secret toutes la paroles que je te transmettrais avec un stylo très précieux puisque c’est une excellente amie qui me l’a offert.  

Ton véritable nom est journal intime. Tu es en fait le cadeau de Noël que j’ai reçu de mon père hier.  

Pour l’instant, je n’ai rien à t’apprendre d’autre. C’est à mon tour de me présenter.  

 

Mon nom est Emeraude, fille de Ryô. Je ne peux pas te révéler mon nom de famille si facilement, secret défense dirons-nous, même si ton rôle est de garder secret tout ce que je te dis. Mais si tu tiens absolument à ce que je rentre dans les détails, laisse-moi simplement t’apprendre qu’il se plait à se faire appeler « Le pervers n°1 du Japon », et que ce titre ne lui est pas volé… ^^ ;  

Ma mère est morte il y a déjà neuf ans à présent, et mon père est la seule famille qu’il me reste. Mais je ne suis auprès de lui que depuis une demi année.  

Je n’ai aucunement l’envie de te décrire tout mon passé dans les moindres détails. De un je ne vois pas l’intérêt de toujours se répéter une histoire parfois sombre et lourde, et de deux des personnes malintentionnées pourraient facilement te trouver et te lire sans scrupule. Sache simplement que tu as la chance – ou le malheur, à toi de savoir – d’avoir pour auteur une jeune fille de 16 ans, fille d’un tueur à gage et d’une femme mercenaire, petite fille du plus grand trafiquant de drogue que la terre ait porté durant les vingt dernières années et capitaine de la légion étrangère, l’armée de la dernière chance. C’est suffisant pour comprendre que je porte déjà sur mes mains le plus lourd péché du monde : le meurtre. Je me console parfois, quand ma peine alourdi trop cœur, en me disant que je n’ai éliminé que des gros porcs qui s’enrichissaient de la pauvreté de milliers de personnes impuissantes. Bien sûr, je ne suis pas Dieu ; je ne peux donc pas jugé de la lourdeur de mes péchés. Quoiqu’il en soit, j’assume.  

 

Maintenant, passons à mon présent.  

Je suis lycéenne dans le plus prestigieux lycée de Tokyo. Ce n’est pas pour m’en vanter, c’est simplement pour te situer. A vrai dire, c’était la seule école qui acceptait de me prendre pour élève malgré toutes les restreintes que j’imposais. En bref, je fais des semaines de 43 heures en moyenne, plus le travail à la maison. Mais je dois t’avouer que je n’ai aucun problème à l’école. Mon esprit n’a que trop été habitué à encaisser des coups gros comme une montagne et durs comme l’acier.  

Je n’ai pas un caractère très ouvert, si bien que je n’ai jamais qu’un seul compagnon de classe ; son nom est Toya Saïonji, fils d’une couturière de grande renommée. Toya et moi vivons dans un petit appart sympa un peu éloigné du centre de la ville et à proximité d’un grand parc et d’un temple bouddhiste. Nous logeons ensemble depuis août dernier, et je dois avouer que la vie que nous menons est d’une tranquillité parfois inquiétante. Toya est un garçon très sage et sérieux, qui modère souvent mon caractère bien trempé. Je ne le laisse pas trop paraître devant mon père, mais mes pulsions se sont fortement calmées depuis que je suis avec lui.  

 

Je parle, je parle, et tu dois te demander ce qu’il y a entre ce garçon et moi, n’est-ce pas Secrety ? Je te répondrais facilement que c’est l’être qui compte le plus pour mon cœur si tu pouvais parler. Car oui, je l’aime. Jusqu’à hier, certaines questions restaient encore en suspend dans ma tête, mais depuis 3h59 j’affirme mon amour haut et fort.  

Pourquoi ? Ah, c’est là qu’arrive le début de mon histoire, le début de mon présent qui sera très bientôt mon avenir.  

 

Commençons par le commencement, veux-tu ? Mon père est tueur à gage, ça n’a pas trop changé. Seulement voilà, il n’est pas le seul dans cette ville qu’est Tokyo. Pour les mêmes raisons qu’il m’est impossible de te dévoiler leurs noms, sache seulement que nous formons une sacrée bande, composée de mercenaires – tueurs à gage, scientifiques, inspecteurs de police et un bon mélange de bonne humeur. Nous nous retrouvons très souvent, et je pense que personne ne pourrait se douter que derrière notre amitié se cache un monde des plus sombres. Pour l’instant, il y a déjà deux couples, un autre qui butine, le mien et celui qui va nous intéressé pour les lignes prochaines : Ryô et Kaori.  

Comme je te l’ai déjà signaler auparavant, Ryô est mon père et Kaori celle qu’il aime. Un amour des plus complexes, je te préviens que ça va être dur à suivre… En bref, mon père a travaillé en équipe avec un homme qui est mort il y a de cela huit ans. A la mort de cet homme, Kaori, sa sœur, a pris la relève et est devenue la partenaire de papa. Dès lors, un amour des plus fous s’est installé entre eux. Un amour des plus fascinants devrait-on dire. Car la pure Kaori, encore gamine à cette époque puisqu’elle n’avait que vingt ans, a appris très rapidement que le boulot de son partenaire ne se résume pas à sauter sur toutes les femmes qui croisent son chemin. Ainsi, comprenant que le métier de Ryô est des plus importants pour « nettoyer la ville de toutes ses ordures », elle s’est complètement engagée dans le monde du tueur. Et puis, Cupidon est descendu de son ciel, son arc et deux flèches à la main. Les deux cœurs ont été pris, mais le Dieu n’avait très certainement pas tenu compte de la détermination du nettoyeur. Car aimer une femme aussi pure que Kaori signifie automatiquement la plonger dans un monde où seules la tristesses et la mort croisent leur chemin. L’amour est une chose merveilleuse, je suis la première à le reconnaître, pourtant il peut parfois devenir la plus cruelle des tortures.  

Dans ce silencieux amour, les deux coéquipiers ont donc poursuivi la vie qu’il menait de façon très monotone, répondant aux appels rares des gens qui demandaient des services spéciaux à XYZ. (Je ne peux pas t’expliquer non plus ce que j’entends par-là, je suis désolée.) Mais le temps passe et le cœur n’oublie pas. Oh, bien sûr parfois l’homme a tenté d’entamer le premier pas, mais il s’est automatique retiré et mutilé dans un silence pesant. Je crois qu’il est impossible de compter les litres de larmes que du verser Kaori, et les coups de points dans le mur que Ryô a creusés à force de se renfermer sur lui-même.  

 

Et puis, j’ai débarqué. Avec une mission de la légion. Je n’étais pas ennemie de la bande, mais je n’étais pas une véritable alliée non plus. L’histoire s’est terminée à l’hôpital pour moi, je dois l’avouer. Mais grâce à cette histoire, j’ai découvert le seul membre de ma famille qu’il me restait et une amie des plus sincères. Par peur, j’ai fuit quelque temps cette nouveauté, mais je suis cependant revenue. Ca fait six mois à présent.  

 

Ensuite, je me suis mise en charge de faire débloquer le mur qu’il restait entre mon père et celle qu’il aimait. J’admets volontiers que j’avais déjà pas mal travaillé, mais le plus dur devait encore arriver. Mais… en six mois, les choses ont bien évolué. Et paradoxalement, bien plus vite que je ne l’aurais cru, même si je commençais à perdre patience en voyant mes efforts réduis à néant. Quoiqu’il en soit, ma joie est des plus grandes à présent pour ces deux êtres que j’admire, que je respecte et que j’adore.  

Début novembre, ils se sont aimés pour la première fois, même s’ils étaient complètement bourrés… Des suites à cette nuit de folie, qui fut éliminée de leur mémoire dès le lendemain, il en est pourtant resté un cadeau des plus précieux : une vie. Kaori est enceinte.  

Il y a quelques jours à peine que je l’ai appris. Même si j’ai pleuré ce jour-là, je réalise depuis le bonheur que cette petite vie fera venir.  

Le plus dur pour Kaori fut de l’apprendre à papa.  

Mais avec un peu de courage et de bonne volonté, les choses peuvent parfois s’arranger encore plus facilement qu’on ose y croire.  

 

En tout cas, maintenant, le pas est franchi de tous les côtés, et le meilleur est arrivé hier. La demande en mariage. Huit ans pour ces trois mots, fallait surtout pas être pressé, ça n’aurait rien arrangé. Mais en tous cas, je peux te dire ce qui va se passer les prochains jours. Papa et Kaori vont se marier le mercredi 4 janvier et ils vont pouvoir faire vivre leur enfant dans une famille tout ce qu’il y a plus de normal.  

Tant mieux pour le futur bout de choux, il mérite vraiment la chance que je n’ai pas nécessairement eue.  

 

Et moi dans l’histoire ? Il me semble t’avoir déjà dit que j’ai suffisamment pleuré pour ça. La naissance d’une vie nouvelle ne peut être que bénéfique pour chacun.  

 

D’ailleurs, laissons cette histoire de côté à présent, tu as vu le topo de ma vie.  

Passons à ton véritable boulot : m’écouter ramager ma vie des journées entières.  

Bon d’accord, j’avoue que c’est ce que je fais depuis une demi heure. Mais je peux te jurer que la prochaine fois que je t’ouvrirais, je ferais vraiment comme tous les ados qui tiennent un journal ; c’est-à-dire oublier le passé et te raconter mon pur présent. Ma vie à moi aussi, car je me suis un peu égarée dans celle de mon père…  

 

Voyons voir, il est 10h03. Toya dort encore et je m’effraie déjà devant sa gueule de bois quand il se réveillera… On a pas mal picolé hier…  

Pendant que j’écris, Savane se repose elle aussi sur mes genoux. Ce petit labrador est tout simplement adorable. C’est mon troisième cadeau de Noël : celui que m’a offert celui que j’aime.  

Désormais, nous serons comme tous les couples, pas vrai ? Nous nous aimons mutuellement, et nous avons un petit être tout innocent à qui donner toute notre affection.  

Un couple… Hum…  

 

Bon, désolée, mais ma vie, tu la connaîtras un autre jour. J’entends que le beau au bois dormant se remue sur le lit.  

 

Passe une bonne journée, Secrety.  

Emeraude. »  

 

 

Toya ouvre péniblement les yeux. Les soirées matinales et arrosées n’ont jamais été son fort, et c’est avec un haut le cœur qu’il se redresse péniblement. Dans toutes ses idées tournoyantes, il repère néanmoins un rire moqueur qu’il connaît parfaitement bien. Sur le pas de la porte, Emeraude se tient adossée au chambrant blanc et rie plein son nez.  

- C’est ça, moque-toi ! soupire-t-il en se massant les tempes.  

- Bonjour, toi, fait Emeraude en l’embrassant.  

- Bonjour, mon ange. Ho, qu’est-ce qui sent comme ça ?  

- Ce que tu es prié d’avaler sur le champ.  

Le garçon prend en main le verre que sa compagne lui donne. Il jette un coup d’œil à une mixture des plus douteuses dont l’odeur aurait plutôt tendance à lui rappeler qu’il a la gueule de bois.  

- Tu veux que je boive CA ?  

- Oui, il n’y a rien de mieux pour éliminer l’alcool, sourit Emeraude. Recette de professionnelle. Bois-le cul sec, ça passera mieux.  

- Et qu’est-ce qu’il y a dans ce… cette… enfin, qu’est-ce qu’il y a là-dedans ?  

- Vaut mieux pas que tu le saches.  

Loin d’être rassuré par cette réponse Toya avale cependant tout le verre et se dirige en quatrième vitesse vers les toilettes.  

- Oups, je l’avais peut-être fait un peu trop fort. Boh, au moins ça agira directement…  

Le téléphone se met à sonner et la jeune fille se dirige rapidement dans la cuisine pour y répondre. C’est Miki à l’appareil pour savoir si elle et Toya seraient prêts pour un petit dîner chez elle et Falcon ce midi. Pour Emeraude, il n’y a aucun problème. Mais pour Toya… Enfin, il a encore plus d’une heure trente pour s’en remettre. Espérons que ce sera suffisant. (Le pauvre, ce que je lui fais subir tout de même ^^ ;)  

- Emeraude ? Je peux te poser une question qui pourrait te paraître stupide ? demande timidement Miki à l’autre bout du fil.  

- Je t’écoute, répond la jeune fille même si elle connaît parfaitement la question.  

- Voilà… Est-ce que… Ryô a bel et bien demandé Kaori en mariage ?  

- Oui.  

- Et est-ce que Kaori est belle et bien enceinte ?  

- Oui.  

- Entendu, j’ai pas rêvé, soupire Miki.  

Emeraude éclate de rire au téléphone. Il n’y a pas que Miki qui devra s’en remettre. Le troisième couple officiel est en marche !  

 

 

Midi moins quart, Emeraude et Toya quitte définitivement leur appartement. Définitivement parce que ça fait un bon quart d’heure qu’ils essaient de sortir. Le pauvre garçon en a pour la journée avec ses nausées. Mais il doit quand même avouer que la « préparation maison » d’Emeraude a été très efficace.  

- Et maintenant ? demande-t-il.  

- Maintenant ?  

- Et bien, tu m’as promis une réponse hier soir… Il était 3h59 à ton réveil…  

Emeraude sourit.  

- Repose-moi ta question, et j’y répondrai sans détour.  

- Tu triches là ! J’ai déjà eu du mal à la dire.  

- De toute façon, je la connais, ça ne sert plus à rien de rougir. Alors, vas-y. Personne ne nous interrompra cette fois-ci.  

- Emeraude… Je… Est-ce que tu crois que tu pourrais envisager une vie plus longue avec moi que ce que nous avions initialement prévu. Je veux dire… Est-ce que, quand nous aurons terminé nos études, tu pourrais envisager de devenir ma femme ?  

La jeune fille s’approche de l’oreille de son camarade.  

- Je n’ai qu’une chose à dire : J’attends avec impatience la fin de nos études.  

Et main dans la main, Savane gambadant gaiement entre leurs jambes, les deux adolescents se dirigent vers le Cat’s Eye.  

 

 

Dimanche 25 décembre, 23h08.  

« Cher Secrety,  

Me voilà déjà de retour.  

 

Je n’ai pas grand-chose à écrire, contrairement à ce matin. Je tenais seulement à t’écrire quelques mots.  

 

JOIE… BONHEUR… AMITIE… AMOUR… FIDELITE… CONFIANCE… SIMPLICITE… SOURIRE…  

 

Je sais que séparément, ils ne veulent absolument rien dire. Je t’ai écrit ainsi tous les mots comme ils me sont venus à l’esprit. Et c’est tout simplement que j’aimerais que ces mots nous guident tous, moi, mon amour, mon père, Kaori… et tous les autres. C’est injuste de ne pas les citer, mais c’est parce que je serais incapable de donner le nom des milliards d’individus qui peuplent cette planète. Car tous autant que nous sommes, nous avons droit à une vie heureuse.  

 

Hier, j’ai fêté pour la première fois le réveillon de Noël, priant de toutes mes forces pour que cette soirée soit une parfaite réussite. Et elle l’a été, en tous points de vue.  

Autant où j’ai été malheureuse dans mon passé, autant où la vie me comble aujourd’hui. J’ai une famille, un père, une mère et bientôt un petit frère ou une petite sœur. J’aime un homme et aujourd’hui, je me suis laissé emprisonnée dans son cœur. J’ai la chance de vivre avec lui dans un appartement loin des autres, en compagnie d’un adorable petit chiot qui fera office de bébé dans notre couple. Je ne compte même pas les instants de joie qui sont déjà venus et qui reviendront sûrement en compagnie de la bande.  

A présent que je t’écris tous ces sentiments, toutes ces émotions, je me rends à présent compte que mon vœu a été réalisé. Car, je suis heureuse… tout simplement. »  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi s’achève cette deuxième histoire « Un vœu pour Noël ». Merci à tous ceux qui ont suivi ces 18 chapitres en même temps que moi.  

Mes projets ? Encore une fois, c’est à vous de me le dire. Vais-je faire comme la tendance actuelle et rajouter un trilogie ? Personnellement, j’aimerais développer beaucoup plus encore le couple City Hunter… en compagnie de leur enfant. Je voudrais aussi continuer la relation qui s’est renforcée entre un père et sa fille. Et puis, n’oublions pas l’amour qui est apparu entre deux adolescents.  

Voilà. Mais je comprends parfaitement qu’une troisième histoire avec encore les mêmes personnages pourrait commencer à vous ennuyer. C’est pourquoi je souhaiterais que vous faisiez savoir votre avis sur mon projet avant que je ne m’y lance. Et puis, si jamais vous n’aimez pas mon idée, il ne tiens qu’à vous de vous imaginer la fin… la vraie…  

Quoiqu’il en soit, encore un tout grand merci à tous !  

Cecoola.  

 

 


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