Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: cecoola

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 18 chapters

Published: 25-11-03

Last update: 10-03-04

 

Comments: 57 reviews

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RomanceGeneral

 

Summary: Emeraude est rentrée au Japon, et les fêtes de fin d'années approchent. Une histoire où se développeront les sentiments de chacun.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un voeu pour Noël" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un voeu pour Noël

 

Chapter 12 :: Chapitre 12 : Je t'aime !

Published: 25-01-04 - Last update: 25-01-04

Comments: Hello ! Oulala, je crois que je n'ai encore jamais été aussi tardive pour envoyer un nouveau chapitre (J'en suis vraiment désolée mais j'avais un très gros travail de latin à rendre pour l'école). Enfin, voilà. Pour répondre aux questions de beaucoup, je reviens en force à la relation Ryô>

 


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En rentrant dans l’appartement, Emeraude constate aussitôt que la lampe du living brille encore. En effet, en pénétrant dans la pièce, elle peut voir Toya plongé dans une paperasse incroyable.  

- Ah, te voilà ! Tu tombes bien. Je crois que j’ai trouvé un nom super pour notre moto.  

- Fantastique ! Mais tu devrais être au lit à l’heure qu’il est.  

- On croirait entendre parler ma mère.  

La jeune fille rigole calmement en s’approchant de son compagnon.  

- Alors ? C’est quoi ce super nom ?  

- Tu ne le sauras pas.  

- Mais quel boudeur ! se plaint-elle faussement.  

- Et ton père ?  

- Ca ira… mieux à présent.  

- Hein ?  

Emeraude lui sourit et l’entraîne avec elle dans sa chambre.  

- Il est vraiment temps de dormir cette fois, lui murmure-t-elle.  

 

Alors que le chauffeur quitte son siège pour aider Ryô à sortir de sa voiture, celui-ci se lève de lui-même le taxi en le remerciant poliment pour la course. Le chauffeur, surpris, repart en direction du cœur de Shinjuku.  

Ryô soupire devant cette porte. C’est la première, peut-être la moins importante. Pourtant, il craint un peu de la franchir. Tout compte fait, il tourne la poignée et pénètre dans le couloir obscurci. Il grave les marches avec un pas lent et lourd, mais ne s’arrête jamais. Enfin, il arrive au seuil de LA porte. Cette entrée est le dernier rempart entre lui et sa partenaire.  

Combien de temps reste-t-il ainsi ? Debout comme un idiot, la main posée sur la vieille poignée de son appartement.  

- Et bien ! Qu’est-ce que tu attends, IDIOT !  

Le nettoyeur grogne. Décidément, Emeraude a pris un peu trop de place dans sa vie à son goût. Voilà qu’il l’entend le gronder même quand elle est à des kilomètres de lui. Quoique… comment en vouloir à un si bel ange ?  

Un bruit étrange raisonne quelque part dans l’immense bâtiment. Décidé, il entre avec fracas dans l’appartement qu’il partage avec sa partenaire depuis de nombreuses années déjà.  

Etrangement, il ne parvient pas à cerner la présence de Kaori.  

Poignarder par une frayeur indescriptible, Ryô se précipite vers la chambre de celle-ci. Aucune valise à l’horizon, mais ce n’est pas pour cela qu’il se sent rassuré. Il se dirige rapidement vers la garde-robe de sa partenaire et l’ouvre d’un coup sec. Tous ses vêtements sont encore à l’intérieur.  

Le nettoyeur regarde ensuite la table de nuit située à côté du lit. La photo d’une jeune femme et son frère n’y est plus, pas plus que la bague toujours mise à vue à côté.  

- Kaori ! Non, tu n’es tout de même pas partie ? Je t’en supplie… dis-moi que tu te caches, que tu essayes simplement de me faire du mal, tout comme moi je t’en ai fait en te laissant seule ce soir.  

Ce disant, il se rappelle du petit bruit qu’il avait perçu avant d’entrer chez lui. A vrai dire, cela ressemblait plutôt à un pleur.  

Reprenant vite espoir, Ryô sort de l’appartement au pas de course et monte les derniers escaliers. Une porte en fer le bloque encore, mais il la défonce d’un geste brusque.  

 

Elle est là, appuyée sur la rambarde et qui regarde au loin les lumières folles de la ville. Elle tient serré sur son cœur la photo de son frère.  

- Kaori ?  

La jeune femme se retourne brusquement et Ryô peut apercevoir ses deux yeux rougis par les larmes.  

Elle tremble, de froid ou de peur ?  

- Rentre, Kaori. Tu n’as même pas mis ton manteau.  

Il lui tend la main et elle la prend sans dire un mot, par automatisme. Pourtant, elle reste quand même plantée là sans daigner bouger.  

- S’il te plait, ma belle. Viens avec moi. Je ne voudrais pas que tu tombes malade à cause d’un imbécile comme moi.  

Une nouvelle larme glisse le long de la joue de sa partenaire.  

- Ryô…  

- Chut… S’il te plait, viens avec moi.  

 

Dès son retour dans la pièce chaude du salon, Kaori se met à trembler comme une folle. Aussitôt, Ryô pose sa main sur son front et le diagnostique est immédiat : une poussée de fièvre assaille son ange adoré.  

Tandis que la jeune femme essaye de convaincre son coéquipier qu’il se trompe, celui-ci la saisit par la taille et la porte jusque sa chambre.  

Alors que Kaori se déshabille en grelottant, Ryô est descendu dans la cuisine pour lui préparer un thé chaud au miel. Quand il entre à nouveau dans la chambre de sa partenaire, celle-ci s’est déjà enroulée dans les couettes. Pourtant, ses frissons ne cessent pas.  

Ryô s’assied auprès d’elle, l’aide à se relever et à boire la boisson chaude.  

Après cela, il repose sa main sur le visage pâle de la jeune femme et constate avec effroi que la fièvre ne fait qu’empirer. Il se dirige vers sa propre chambre où il arrache rapidement la couette de son lit et retourne auprès de sa partenaire pour la couvrir davantage.  

- Ca va aller mieux comme ça, l’encourage-t-il en l’emmaillotant dans les grosses couvertures.  

- Merci…  

- Pourquoi me remercies-tu ? C’est à cause d’un idiot comme moi que tu es dans un tel état.  

- Arrête… s’il te plait Ryô.  

Une nouvelle larme coule le long de la joue de Kaori et vient se mêler avec la sueur froide de son visage.  

- Je suis… désolé, Kaori, murmure-t-il. Vraiment désolé.  

N’ayant plus vraiment la force de répondre, la jeune femme lui sourit.  

L’homme caresse doucement sa joue frêle du revers de la main et elle n’eut aucun mal à vite se laisser tomber dans les bras de Morphée qui avait l’apparence connue d’un homme ténébreux…  

 

Kaori se réveille durant la nuit, ignorant comment elle est arrivée dans sa chambre. Les derniers événements dont elle se souvient sont ses larmes qui n’ont cessé de couler sur le toit de l’immeuble. Habituellement, c’est ce même endroit qui calme sa douleur, mais là, rien que d’y repenser, la jeune femme sent son cœur se serrer davantage dans sa poitrine.  

Elle tente de se relever quand un gant de toilette humide tombe de son front et s’écrase sur le plancher. C’est en voulant le ramasser que la jeune femme aperçoit alors une grande silhouette assise sur le rebord de la fenêtre.  

- Ryô ? demande-t-elle à mi-voix.  

L’homme, qui somnolait en regardant le jeu des lumières de la ville, tourne soudain la tête et leurs regards se croisent un long moment.  

Puis, il lui sourit généreusement, abandonne sa place inconfortable au bord de la fenêtre et s’approche d’elle très lentement. Plaquant sa main sur le front Kaori, il rigole calmement.  

- Tu as une santé de fer, partenaire, déclare-t-il. Je ne connais personne d’autre que toi capable de descendre du 40 au 37 en quelques heures.  

- 40 au 37 quoi ? s’étonne Kaori qui ne comprend absolument rien à ce charabia.  

- Degrés. Tu as eu une fièvre terrible. Tu m’as fait une de ces peurs.  

- Et que crois-tu m’avoir fait à moi ? s’exclame-t-elle avec colère.  

Si quelques événements étaient restés embrumés il y a peu, à présent la jeune femme se souvient de tout.  

Les yeux ténébreux de Ryô doivent maintenant faire face à un regard indéfinissable. Il peut y lire autant de colère que de peine, autant de férocité que de peur, autant de… larmes ?  

Les nerfs à vifs depuis trop longtemps, Kaori ne contrôle absolument plus ces larmes qui coulent toujours aussi lamentablement. Elle baisse les yeux, trop troublée pour savoir comment regarder cet homme perplexe.  

- De toute façon, qu’est-ce que ça peut te faire à présent ? pleurniche-t-elle. Tu vas encore te barricader dans ta chambre et me laisser seule ici jusqu’à demain. Mon réveil sonnera à 8h et je prendrai ma douche et descendrai préparer le déjeuner. Puis je viendrai dans ta chambre pour te réveiller alors que tu rêves encore à une belle blonde. Quand tu ouvriras enfin tes yeux paresseux, tu emploieras encore ce regard si apeuré qui me fait chavirer et me rend si faible. Je me dirai encore une fois que ce sera la dernière, que plus jamais tu ne me feras un coup pareil. Et puis… quelques jours plus tard, ce sera exactement la même sérénade.  

Pendant qu’elle parlait, les larmes s’étaient séchées pour revenir avec encore plus de force.  

- Alors, dépêche-toi de sortir d’ici, Ryô, conclue-t-elle. Et demain, tout sera comme avant. Tu oublieras tout…  

- Je n’oublierai rien, Kaori, déclare Ryô d’une voix à la fois autoritaire et impuissante. Parce que… ce soir, tu m’as dit, tu m’as révélé des choses que je ne peux pas nier.  

- Mais tu l’as bien fait durant plus de deux mois, Ryô ! Ne me dis pas que tu avais complètement oublié cette nuit où toi et moi…  

Mais les mots ne sortent pas. Tout à l’heure non plus d’ailleurs. Ryô avait du comprendre de lui-même l’acte qu’il avait accompli avec sa partenaire lors d’une nuit du mois de novembre.  

Mais pourquoi ne parvient-elle pas à dire ces mots : « Toi et moi, on a fait l’amour. » ? Peut-être tout simplement parce que cela résulte d’un trop grand rêve.  

- Sors d’ici, s’il te plait. Moi aussi je veux effacer de ma mémoire cette soirée. Alors, va-t-en.  

- Est-ce vraiment ce que tu souhaites, Kaori ?  

La jeune femme relève la tête en direction de son partenaire. Cette question tombe plus que mal car elle n’en sait rien justement. Elle aimerait tant qu’il s’en aille. Mais pourtant, elle voudrait tant qu’il la prenne dans ses bras comme cette nuit-là, qu’il la réconforte et réchauffe son cœur. Qu’il l’aime tout simplement.  

Mais n’est-ce pas trop en demander à l’Etalon de Shinjuku ?  

- Je peux m’asseoir à côté de toi ? ose Ryô.  

Kaori hoche la tête de haut en bas.  

 

Comment ? Comment peut-il faire pour qu’elle l’écoute attentivement, pour qu’elle… pour qu’elle comprenne le vrai sens de ses paroles ?  

Ryô a peur. Il ne compte même plus le nombre de fois où il a taquiné sa partenaire, où il a déclenché volontairement une guérilla entre eux, où… il l’a parfois si durement rabaissée.  

Alors, à présent qu’il se veut sincère, n’est-il pas trop tard pour dévoiler ses sentiments ?  

- « IDIOT »  

La voix d’Emeraude a raisonné une seule fois dans sa tête, mais ce mot lui a fait l’effet d’une gifle. Décidément, sa fille est bien décidée à ne lui laisser aucun répit tant qu’il continuera à se taire.  

Il dévisage Kaori qui s’était mise à pleurer durant son mutisme.  

- Kaori, murmure-t-il d’une voix douce. Kaori, je t’en supplie, cesse de pleurer.  

La jeune femme essuie rapidement cette eau salée qui s’était installée dans ses yeux.  

- Kaori, je… hésite Ryô. Je suis désolé, mais l’idée que tu pleures à cause d’un idiot comme moi me fait mal.  

- Idiot… C’est un mot qui te sieds à merveille, en effet.  

Baissant les yeux comme un gamin pris en faute, le nettoyeur n’arrive pas à répliquer. Il n’en a d’ailleurs pas très envie puisque c’est ce qu’il pense lui-même.  

- Pourtant, poursuit la jeune femme. Pourtant, j’ai mal au cœur rien qu’à l’idée de penser une telle chose de toi.  

- Que veux-tu dire ?  

- Je… Bon sang, Ryô ! Faut-il absolument que les rôles soient inversés dans cette relation fictive qu’il y a entre toi et moi ? Faut-il vraiment que tu sois le pauvre type qui ne voit rien venir ?  

- Fictive ?  

- Oui, c’est la seule impression que tu me laisses, Ryô. Ca fait plus de sept ans que l’on vit ensemble dans ce même appartement, et cependant, tu n’abandonnes sur ta route aucun signe d’espoir qui me serait destiné. Dès que j’ai l’impression que tu vas enfin me dire ces… ces mots que j’attends avec tant d’impatience, tu me ridiculises en public, tu te défiles ou tu adresses cette preuve d’amour à d’autres que moi. Mais moi… mais moi, je t’aime, Ryô Saeba. Tu m’entends ? JE T’AIME !  

En disant cela, Kaori enfouit son visage sur le torse de son partenaire, et frappe violemment les côtes de l’homme.  

Ainsi, elle le lui avait dit. Face à face, sans intermédiaire ou en ignorant sa présence, Kaori vient de déclarer ouvertement son amour pour lui.  

- Va… t’en, hoquette la jeune femme. Je t’en supplie. Si tu as un peu de pitié pour moi, laisse moi seule.  

- Je ne veux pas…  

- Ryô.  

- MON CŒUR NE VEUT PAS, crie-t-il soudain en enlaçant sa partenaire de peur qu’elle s’en aille, elle. Je ne veux pas. Je veux rester auprès de toi. Non, je veux que TU restes éternellement à mes côtés.  

- Ryô ?  

- J’aimerais que toi et moi nous partagions des moments si forts et merveilleux pour qu’un jour je puisse avouer franchement à Emeraude que dans ma vie, il n’y a QUE toi. Il n’y a pas de « Aya et toi », mon cœur te reviens entièrement et uniquement.  

- Ryô… Est-ce que tu… souffle Kaori.  

- Je t’aime ! dit-il en resserrant encore l’étreinte dans laquelle il avait emprisonné sa partenaire.  

Leurs deux corps se laissent lourdement tomber sur le matelas. L’un contre l’autre, aucun des deux ne bouge.  

 

Emeraude ouvre les yeux. Ca ne sert pas à grand-chose à vrai dire, avec la pénombre qui règne dans sa chambre.  

Elle se lève lentement de son lit, très précautionneusement pour ne pas réveiller l’enfant qui dort profondément de l’autre côté du matelas. Un enfant, c’est vraiment le mot adéquat.  

- Tu es adorable quand tu dors, petit prince, souffle-t-elle dans un sourire.  

En dégageant une longue mèche de cheveux de ses yeux, la jeune fille entrouvre le rideau et contemple le ciel.  

- Ce n’est qu’une demi-lune qui s’offre à vous aujourd’hui. J’espère simplement que vous, vous direz tout et pas la moitié de ce qu’il faut pour contenter l’autre.  

En disant cela, elle pense surtout à son père.  

- Tu es étrange, soupire une voix derrière elle.  

- Excuse-moi, je ne voulais pas te réveiller, s’excuse-t-elle en se rapprochant du lit.  

- Ce n’est rien. J’ai juste un peu froid… Ta chaleur s’en va vite de ce lit…  

Toya s’arrête immédiatement. Encore à moitié endormi, il ne s’était pas vraiment rendu compte des sous-entendus de ses dernières paroles.  

Emeraude rigole devant l’air ébahi de son ami.  

- Et pourquoi suis-je étrange ?  

- Tu pousses ton père dans les bras d’une autre femme que ta mère. Moi, je trouve ça assez étrange.  

- Si tu étais à ma place, tu n’éprouverais pas ce genre d’inquiétude.  

Toya est étonné, mais pas pour très longtemps car Emeraude se penche et l'embrasse.  

- Dors, petit prince. Ferme les yeux, te regardez dormir est un spectacle merveilleux.  

Toya se laisse presque aussitôt tombé dans un sommeil sans rêve particulier.  

La jeune fille se réinstalle dans son lit et enlace l’enfant à nouveau paisible par les songes de Morphée. Elle pose sa tête sur le torse du garçon et accorde chaque parcelle de son corps à ce bercement tranquille calqué sur la respiration du jeune homme.  

Un jour, eux aussi s’aimeront comme jamais. Mais en attendant ce moment, Emeraude préfère savourer l’instant présent qui lui est généreusement offert.  

 

 


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