Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Rosy

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 18-09-08

Ultimo aggiornamento: 03-09-09

 

Commenti: 60 reviews

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General

 

Riassunto: Ryo est contacté par un de ses vieux amis américains pour l'aider sur une affaire. En effet, celui-ci enquête sur un homme dont le nom circule partout dans le monde mais que personne ne semble reconnaître physiquement. Cet Ervins, un homme, sans foi ni loi, trempe dans toutes sortes de trafics: drogues, armes, vols informatiques et industriels, trafics humains. Bref un bon méchant. Sully Danes, en menant son enquête sur lui s'est fait repéré aux USA. Ayant des tueurs à ses trousses, et sachant de sources sûres qu'Ervins serait au japon pendant un certain temps, Sully a envoyé tous les infos qu'il avait à Ryo plus une lettre lui demandant de le récupérer à l'aéroport à son arrivée au japon. Mais voilà il n'est jamais arrivée car son avion s'est craché en pleine mer. Alors Ryo s'est juré de venger son ami et de finir ce qu'il avait commencé.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ça sera toujours TOI et MOI" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why isn't there HTML file of the NC-17 fanfictions?

 

Since it's impossible to check who's reading those fanfictions in the HTML format, the fanfictions NC-17 are only available in php version.

 

 

   Fanfiction :: Ca sera toujours TOI et MOI !

 

Capitolo 2 :: On n'est pas seuls sur cette affaire. Mais foi de SAEBA...

Pubblicato: 19-09-08 - Ultimo aggiornamento: 06-10-08

Commenti: Coucou tout le monde. Je vous remercie tous pour vos reviews qui m'ont touchée et motivée pour une seconde tentative. Je suis en super forme ce soir. J'espère que vous avez passé une bonne journée car voilà un nouveau chapitre pour le début de soirée. A bientôt! Désolée, mais hier, je n’ai pas majé le bon texte. Dîtes-moi ce que vous en pensez, en me laissant une review. Les reviews peuvent diriger l’histoire dans un ou un autre et n’hésitez pas de m’écrire comment vous imaginez lui chapitre suivant. Ca pourrait être drôle ! Merci d’avance.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Alors que Ryo, perturbé par la présence de Kaori à ses côtés, réfléchit au sens à donner à la réponse de la jeune femme. Que devait-il dire à son tour ? Pourquoi est-elle monter ici ? Et maintenant ? Pourquoi est-elle revenue au Japon sans lui en parler ? Que faisait-elle dans ce hangar et surtout pourquoi a-t-elle dit qu’elle ne voulait pas rencontrer Scootyman à ce moment là ? Est-elle sur une affaire ?  

A ses côtés, Kaori, troublée par l’homme à sa droite, se posait elle aussi bons nombres de questions. Son cœur battait si fort qu’elle le pensait sur le point d’exploser. Mais, elle devait faire vite car elle sait très bien comment circule une rumeur et ça mettrait son plan à l’eau. Alors elle se lance :  

- Je sais que nous devons parler et de beaucoup de choses, mais là on manque de temps. On doit couvrir la disparition du type enfermé en bas chez toi.  

- Et c’est qui ? Pourquoi en as-tu ap….  

- Pas maintenant, j’aurais besoin que tu dises à tes indics que ce gars a été enlevé par un autre concurrent à qui il devait beaucoup d’argent ou un truc de ce genre-là, d’accord ?  

- …  

« Dans quoi, t’es-tu fourrée encore mon ange,… moi qui pensait que tu vivais une vie tranquille sans trop de danger… erreur, se dit-il en la regardant avec des gros yeux hallucinés ». Quand Umibozo fait irruption « AAAAH ! Non, ce n’est pas maintenant que je vais pouvoir enfin te parler, se lamente Ryo » :  

- Ryo, il faut que tu saches, qu’elle e… Falcon, faisant irruption sur le toit, s’arrête en ressentant la présence de cette dernière.  

- Bonjour Umibozo. Comment vas-tu ? lui sourit Kaori avant de se jeter dans ses bras. Je suis très heureuse de te revoir.  

- Hummr ! Kaori, moi aussi je suis content de te revoir, répond-il gêné, de sa voix rugueuse et rouge comme une tomate avec de la fumée sortant des oreilles, tout en la reposant au sol.  

« En plus rien que pour ça ! ajoute le nettoyeur»  

- Je suppose que tu allais me dire que Kaori est en ville ? se moque Ryo. Tu te fais vieux Umi-chou ! Le monde tourne plus vite que ton oreille semble-t-il moqueur.  

- Ryo, le gronde cette dernière. Tu tombes bien, j’ai besoin de ton aide pour faire courir le bruit que Scootyman a été enlevé par une tiers personne pour des histoires d’argent ou n’importe quoi d’autre couvrant sa présence entre nos mains.  

- Je vais voir ce que je peux faire. Il est encore tôt. J’y vais tout de suite. Je repasserai cette après-midi.  

Il s’en va sans un mot de plus, si ce n’est qu’un signe d’au revoir de la main à Ryo. Au moment où il allait franchir la porte une tornade le bouscule en hurlant :  

- Ryo ! Hurle une personne arrivant sur le toit.  

- Pas si fort, tu vas réveiller Mick, Saeko, et il va rappliquer armes aux points en plus. Il y des chances qu’il rapplique ici en costume d’Adam, l’arrête le concerné pas plus que ça surpris par son arrivée.  

- Et c’est tout ce que tu as à m…. Oh mon dieu ! Kaori ? la remarque-t-elle en se figeant sur place.  

- Bonjour, Saeko. Ca fait un bail ! Lui sourit Kaori.  

- Mais… ça alors ! Ouah ! Dit-elle estomaquée lui offrant un grand sourire. Je comprends mieux maintenant.  

- Quoi ? S’étonne celle-ci une goutte sur la tempe.  

- Je comprends mieux tout le remue-méninge au Poste ce matin quand je suis arrivée. C’est vous à l’entrepôt, n’est-ce pas ?  

- A voir. De quoi voulais-tu m’accuser au juste ? Demande Ryo l’air narquois.  

- L’entrepôt nord. Il y a eu une fusillade et douze cadavres. Ca ne vous dit rien ?  

- Et pourquoi, ça ne peut qu’être mon œuvre dis-moi, hein ? s’offusque le nettoyeur un brin énervé.  

- Ils sont tous morts. Alors, je me suis dit que tu ne voulais pas qu’ils parlent en survivant à leurs blessures.  

- Comment ça ? Pas un vivant ? Intervient Steven qui les avait rejoints sur le toit.  

- Non personne. C’est pourquoi, je suis ici. Je ne suis pas chargée ce coup si de l’affaire alors je viens aux nouvelles. Au fait qui êtes-vous, vous ?  

- Steven Torrens. Le partenaire de Kaori. Et vous tous qui êtes-vous ? Poussin tu peux m’expliquer ? Je suis largué avec tout ce monde.  

- Je pense que les présentations peuvent attendre. Kaori a besoin de manger et de se repos et nous aussi. Alors je propose qu’on se restaure, puis qu’on se repose avant les explications.  

- Ryo, j’ai mon mot à dire, non ? Et d’abord, ne te sers pas de moi pour te justifier et satisfaire tout gouffre qui te sert de ventre, lui reproche-t-elle en lui abattant une massue sur la tête «morfale de Shinjuku ».  

- Mais tu n’as pas niée, alors j’ai raison, marmonne Ryo édenté en sortant de dessous la massue.  

- Mouais ! c’est d’accord. Au fait, Umi est parti mais je suis sûre qu’il avait des infos pour toi en plus de mon arrivée au Japon. Vous êtes sur une affaire ?  

- Plus tard mon ange. Lui répond-il redevenue sérieux. Pour l’heure, je meure de faim. Avoue-t-il enfin en se tenant le ventre le visage blafard. Alors allons manger chez la belle Miki ! Dit-il en redescendant tout d’un coup plus joyeux et plus vif.  

Il est aussitôt suivi par les autres qui chassaient les corbeaux autours d’eux.  

- Je vois qu’il n’a pas changé toujours aussi gourmand et aussi pervers! déclare Kaori en souriant.  

- Oh si ! Il a beaucoup changé crois-moi. Mais quelque chose me dit que tout va rentrer dans l’ordre. Sourit mystérieusement Saeko. C’est bon de te revoir en tout cas.  

Elle lui pose une main amicale sur l’épaule.  

- Merci. Répond Makimura, émue et les joues rosies.  

- Toujours aussi sensible aux compliments, se moque gentiment Saeko.  

- Je crois Poussin que tu me dois quelques explications ! Tu as plus que vécu avant notre rencontre entourée de professionnels pas n’importe lesquels, je constate dit-il presqu’amer et jaloux.  

- Torrens t’es impossible ! soupire celle-ci. Tout arrive à qui c’est attendre.  

- Oui, je sais c’est comme ça que tu m’aimes, non ? Et puis, je ne suis pas du genre patient, moi !... Poussin attend-moi !  

Kaori lui avait déjà tourné le dos et descendait en rattrapant les autres.  

Plus tard, au Cat’eyes, tous mangeaient les assiettes que Miki leur avait concocté spécialement avec les boissons, dans le plus grand silence. Miki se demandait qui étaient le jeune homme bien gâté par la nature et la jeune femme, mais non moins très jolie assise à la table de Ryo et Saeko. De plus, chose encore plus étrange Ryo se comporte normalement car depuis son arrivée, il n’avait rien tenté envers elle. La cafetière à la curiosité plus qu’exacerbée se lance :  

- Alors, Ryo une nouvelle cliente ?  

- …. Pas de réponse de sa part. Il s’était jeté sur ses plats comme un vrai goinfre. Et en dehors de son assiette, il ne faisait cas de tout le reste.  

- Il ne vous entend surement pas, Madame. Je suis désolée de son comportement. Vous êtes la femme de Falcon ? Je me présent, je m’appelle Kaori Makimura et lui c’est Steven Torrens. Et non on n’est pas les clients de Ryo.  

- Euh… ? Mais comment… ? Puis voyant la main tendue vers elle, la serre. Enchantée de vous connaître. Kaori dégageait, une aura douce, rayonnante et de l’innocence aussi. Miki se dit alors qu’elle ne devait surement pas être du milieu.  

- En effet vous êtes bien renseignée, appelez moi Miki lui sourit-elle en retour, sentant une montée d’affection envers cette inconnue qui, à peine rencontrée, lui donnait envie d’être son amie. De plus, elle semble bien connaître Ryo pour en prendre sa défense mais aussi son mari ainsi que Saeko. Donc elle se dit qu’elle peut lui faire confiance comme eux, l’on fait.  

- Alors pour moi, Kaori suffira. Vous avez un très bel établissement bien décoré et surtout vous offrez de succulents plats. Je me suis régalée en dégustant chaque mets contrairement à ce goinfre amputé de bonnes manières dit-elle en désignant Ryo.  

- Hech ! Ch’ai enchendu, tu chais ? Dit la bouche pleine. (Hey ! J’ai entendu tu sais ?)  

- Et alors ça ne change rien t’es toujours aussi écœurant quand tu manges.  

- Rien ne t’oblige à rester quand je mange ! Dit-il haussant la voix.  

- Oh, mais je te rappelle que c’est toi qui nous a trainé ici. Crie-elle en haussant la voix à son tour.  

- Mais rien ne t’oblige à …. (ça y est elle ne marche pas, elle court, jubile Ryo intérieurement, ravi de la voir enfin énervé) mais à ta place je me mettrai au régime car …. Commence-t-il en s’agenouillant près d’elle en tâtant du bout des doigts ses hanches. Il n’a pas pu terminer son observation que la sanction fait son apparition dans les mains de la jeune femme…  

- Ah, aaaaaaah ! Pas la massue, nonnnn!!!!!!!!BOUM ! Crit-il alors qu’une massue d’une centaine de tonne s’abat sur le crâne de notre nettoyeur ; elle est estampée « Espèce d’aveugle. Je n’ai pas une once de graisse ! »  

- Tu l’as cherché et bien tu es servi … idiot ! Hurle Kaori essoufflée et rouge de colère avant de se rassoir les bras croisés près du corps.  

Dans toute la salle, tous avaient assisté à la dispute, ensuite à la punition de ce petit bout de femme soulevant cet énorme engin et à un Ryo qui ne l’avait pas esquivé à temps. D’ailleurs d’un seul mouvement, il tourne leur tête vers lui afin de voir si, il vivait encore ?  

Ryo, encore à terre se disait que c’est toujours aussi facile de la mettre hors d’elle, hihihi ! Mais qu’est-ce qu’elle est merveilleuse en colère. Bon aller debout il faut donner le change.  

- Ce n’est pas possible ! Mais t’es devenue folle ou quoi ! T’as failli me tuer. Pense à toutes ces femmes que je n’ai pas encore satisfaites ! Vocifère Ryo édenté avec une énorme bosse sur la tête un pansement au milieu du front et un coquard à l’œil gauche. Il s’était relevé le point levé et le torse bombé.  

Tous ceux présents même les clients, en tombent à la renverse alors qu’un corbeau traverse la salle.  

- Ryo tu te calmes tout seul où j’utilise les grands moyens ? La menace Kaori qui n’avait pas du tout envie de rire.  

- Bah, quoi c’est vrai non ? demande-t-il le plus sérieux du monde.  

Sachant d’avance qu’elle allait le regretter :  

- Et on peut savoir quoi au juste ? Lui demande-t-elle en ce tenant le front, lasse.  

- Je suis trop jeune pour mourir si bêtement. Tuer par une folle qui dégaine la massue plus vite que son ombre.  

Et là, on entend un grand BOUM !!! , un petit cri « Aïe ! » et un choc puis un levé de poussière. Kaori venait de l’aplatir au sol avec une massue, avant de l’envoyer contre le mur après une prise de catch. Grand silence dans le café.  

- Bon, maintenant qu’il est calmé, je peux souffler. Désolée Miki mais je vous paierai les dégâts occasionnés et non je ne suis pas toujours comme ça. Mais me faire sortir de mes gongs la toujours amuser. A croire qu’il est maso en plus d’être le plus grand pervers jamais reconnu.  

- Tu n’as pas toujours dit ça, Sugar. Surgit Ryo dans son dos qui s’était fait une nouvelle santé, en le lui murmurant d’une voix sensuelle ces mots à l’oreille.  

- Ryo ! Crit-elle rouge avec de la fumée sortant des oreilles.  

Ryo reprend sa place, rassuré d’avoir toujours autant d’emprise sur elle, autant qu’elle en a sur lui si ce n’est plus. Après qu’un ange soit passé tout revient à la normale. C’est quand les esprits se sont calmés quand Mick et Kazue font leur entrée. Immédiatement, il saute sur la nouvelle femme arrivante; celle-ci encore sur les nerfs l’arrête avec une massue.  

- Bonjour à toi aussi Mick. Dit Kaori en se frottant les mains.  

- Quoi lui aussi tu le connais ? Demande Steven surpris qu’elle connaisse autant de gens du milieu au japon mais aussi deux pervers tels que ce Mick qui vient d’entrée et ce Ryo qui semble la connaitre jusqu’au bout des ongles. Il n’aimait pas du tout ce qui se passait et personne ne veut lui expliquer. A ses yeux, tous dégageaient l’aura des professionnels.  

- En quelque sorte, oui. Alors comme ça Angel, c’est ici que tu te cachais. A vous deux, Ryo et toi, vous devais faire enrager toute la mauvaise graine d’ici. Surtout avec ta douceur légendaire Umi-chou termine-t-elle souriante en se tournant vers lui alors qu’il venait juste de rentrer.  

- Grrr….Arggg ! Comment veux-tu, avec ses deux énergumènes pareils, que l’on puisse être tranquille. Dit-il rougie par le regard insistant de Kaori.  

- Oh, regardez-moi ça, mon petit Umi-chou est tout gêné. Il est tout rouge, commence Ryo en se pendant à son cou, des cœurs dans les yeux. Il est imité par son jumeau blond qui en rajoute une couche.  

- Oh oui, moi je le trouve trop mignon, avec son crâne d’œuf ! S’extase Mick un bisou bien sonore sur la tête.  

- Vous m’énervez tous les deux. Allez voir ailleurs si j’y suis, grince-t-il des dents avant de les attrapant chacun par une cheville et les envoyer contre le mur où ils s’y aplatissent comme deux crêpes avant de retomber au sol les pieds tremblotants nerveusement.  

- Je vois que tout le monde s’amuse ici ! Je me sens moi aussi d’humeur joyeuse aujourd’hui. Où est mon chéri ? Rit Reika qui entrait en cherchant Ryo des yeux.  

- Quand vous aurez fini votre cirque rejoignez-moi en bas faut qu’on parle, termine Umi passablement énervé. Vous autres venez avec moi. Toi aussi Reika.  

- Et mon café ? Réplique celle-ci en faisant une moue boudeuse.  

- Moi je reste fermer la café et je vous rejoints en bas, avec des tasses pour tout le monde, Umi-chou. Dit Miki.  

- Hum. D’accord ! Umi rouge, passant à l’arrière boutique, suivi de Saeko, Kaori, Kazue, Steven et Reika. Elle regardait sans cesse Kaori avec colère, tristesse et mépris, mais aussi de la jalousie. Sa sœur lui avait vaguement parlé d’elle et de l’importance qu’elle avait pour Ryo. Durant la nuit dernière, elle s’est convaincue de l’évincer à tout prix, si elle voulait garder ses chances avec l’homme qu’elle aime.  

- Tout va bien Reika ? lui demande Kaori ayant sentie son regard posé sur elle.  

- Oui, pour le moment, répond- elle sournoise « Attend de voir de quoi je suis capable et je te paraitrai beaucoup moins sympathique, se dit-elle le sourire en coin. »  

- Bien. Je pensais que tu avais quelque chose à me dire. Se contente de dire Kaori avant de se détournée d’elle.  

- Alors tout le monde est là ? Demande Falcon, en scrutant la salle.  

Ils sont tous regroupés dans une grande pièce au sous sol. Saeko et Kaori prennent le canapé, Ryo sur une chaise qu’il met en équilibre contre le mur, les bras croisés sur la poitrine. Reika naturellement prend une chaise et s’assoie près de lui. Mick et Falcon s’appuient chacun à un des piliers de soutien du café.  

- Tu as toute notre attention, Falcon. Lance Ryo.  

- Ryo, tu sais que tu as encore un contrat sur la tête, car notre cher homme invisible vient de lancer à tes trousses ses chiens. Dont un certain Hernandez. Dit-il en tournant la tête vers lui.  

- Il se montre enfin. Au moins j’ai la confirmation, ajoute Ryo, le regard noir le visage sévère.  

- Attends Ryo, c’est le même Hernandez que… ?  

- Dis-moi sur quoi tu travailles en ce moment ? Lui demande ce dernier très sérieux.  

- Et pourquoi je dois te le dire ? Je ne vois pas en quoi…  

- Kaori, je suis sérieux. Cette fois, c’est compliqué ? Alors je n’ai pas le temps de jou….  

- Et blablabla ! Tu ne changeras jamais. Je te rappelle que la dernière fois que tu m’as dit la même chose, c’est moi qui suis venu à ton secours alors que pensant bien faire tu m’as menti ouvertement en plus de me mettre sur la touche. Le fusille-t-elle du regard. Alors trouve une autre rengaine. Et puis non, tu sais quoi ? Je vais vous laisser à votre affaire et nous, on va continuer la notre. Dit-elle en se relevant. Tu viens Steven ? Quand à mon prisonnier, apparemment ça bouge pas mal dans Tokyo. Donc le sortir maintenant serait trop dangereux. Je viendrais le chercher plus tard si tu le permets …  

Kaori guette sa réaction qui ne vient pas, car Ryo reste impassible. Elle réfléchit un instant pour bien manœuvrer. Après ce petit moment de silence, elle reprend la parole :  

- De plus, Umi n’a pas fini, mais c’est très chaud pour toi et tout le monde en ce moment. Dis-moi que tu ignorais qu’Hernandez était toujours vivant. Le connaissant, tu penses sérieusement qu’il peut se servir de moi contre toi, c’est que tu le sous-estimes ainsi que ses complices. Je ne comprends pas ta réaction. Tu crois pourvoir courir plusieurs lièvres à la fois. N’est-ce pas là, une erreur de débutant indigne d’un pro comme tu me l’avais si bien dit une fois. Et d’abord, tu n’as pas répondu à ma question, donc j’en déduis que c’est le même Hernandez qu’il y a trois ans. Bon sang, Ryo qu’est-ce que se passe chez toi ? Lui demande-t-elle surprise. Je ne te reconnais plus.  

« Rien, mon cœur, je ne veux pas que tu te resalisses les mains, encore une fois. Tu ne t’en remettrais pas cette fois. J’en suis sûr. Je ne veux plus être séparé de toi encore une autre fois, se dit-il à lui-même. » Puis plus haut :  

- Et qu’est-ce qui te dit que c’est moi qui ai changé ? Lui renvoie-t-il la colère dans la voix faussement dissimulé, le cœur serré en ce remémorant cette opération.  

- Parce que le pro, que je connaissais, ne se serait pas proposé de vouloir résoudre deux affaires en même temps, voilà ce qui me le dit ou alors c’est que tu me caches quelque chose.  

« En plein dans le mille sourit-il mentalement, fier de son analyse et déduction, pense-t-il en disant autre chose vocalement » :  

- Et toi, pourquoi es-tu revenue sur mon territoire sans me mettre au courant ?  

- Nous y voilà ! soupire-t-elle en levant les bras au ciel. Tu m’en voudras encore longtemps à ce que je vois. Tu veux savoir pourquoi je n’ai pas pris le temps de venir te voir ?  

- Très bonne question Kaori. Répond vite à mon partenaire nous avons tous hâte de le savoir. Il te parle en pro et …, t’es quoi déjà… toi ? Ajoute-t-elle méprisante.  

- Reika, ne te mêle pas de ça. C’est seulement entre Kaori et moi. Lui ordonne-t-il en la fusillant des yeux. J’interdis à qui que ce soit de lui parler sur ce ton.  

Reika en reste abasourdie par les dires de Ryo, foudroie la responsable en se jurant qu’elle lui ferait payer cet affront. Ryo souffle pour se calmer en baissant les yeux, devenus sombres de colère, vers ses chaussures avant de les relever pour se perdre dans ceux marron de la petite sœur de son ex partenaire qui loin de vouloir se calme, attendait, en le défiant visuellement, une réponse en tapotant nerveusement du pied.  

- Quand à toi, Kaori, je …. « Que faire ? … C’est très chaud là et je ne peux pas la laisser partir comme ça… Je sais quoi faire et comment pour calmer le jeu… pense Ryo» :  

- Je suis désolé. Tu as raison, même si….  

- Hahahahhah, hahahahhah ! rit Kaori. Tu renonces aussi facilement, toi ? s’étonne celle-ci riant aux larmes. Tu me caches quelques choses, j’en suis sûre maintenant.  

- Je ne te cache rien. C’est bon tu as gagné, que veux-tu de plus ? Je ne vais pas me prosterner devant toi, ne compte pas la dessus. Dit Ryo en tournant la tête de côté, boudeur.  

- Peu importe, je finis toujours par tout savoir, Saeba, tu le sais très bien, le prévient-elle en le fixant qu’elle n’en restera pas là.  

- Je vous souhaite bien du plaisir, Mlle Makimura. J’ai des années d’expériences maintenant. On ne me surprend qu’une fois. Dit fièrement le nettoyeur, en la défiant à son tour.  

Leur complicité, de plus en plus voyante déjà, saute aux yeux de Steven, qui encore une fois découvrait une autre facette de la Kaori, qu’il ne connait pas si bien que ça afin de compte, comme une évidence. Elle appartient à un autre, pas n’importe lequel en plus l’homme le plus redouté dans le milieu. Mais qu’y a-t-il entre exactement. Mais malgré ça, il refuse désespérément de se l’avouer la réponse plus qu’évidente et espère avoir sa chance. Les autres assistaient silencieux au duel sous leurs yeux, dont va dépendre la suite.  

- Vous avez la mémoire courte, Saeba, lui sourit-elle, malicieusement en lui faisant un clin d’œil.  

Ryo ne lui répond rien, se contente de la regarder fixement, pour ne pas dire la dévorer des yeux, une légère teinte rouge sur les joues. Il s’emporte dans des souvenirs pas très catholiques avant de se reprendre. Il secoue sa tête coupant ainsi le contact visuel avec son ange et faire face à Falcon qui lui aussi souriait à pleine dents.  

- Arrêtes de sourire comme ça tu veux, tu vas faire fuir toute le monde. Tête de poulpe !  

- Ryo se fait mener par le bout du nez et qui plus est par une femme, c’est une première ! Je ne vais pas …  

- Umi-chou, tu peux reprendre là où tu t’étais arrêté, s’il te plaît ? Intervient Kaori sentant un début dispute à voir la tête que faisait Ryo.  

- Hum hum ! Oui tu as raison. Bon je disais qu’Hernandez est en ville. Et …  

- Une minute, Umi. Qui est Hernandez et pourquoi en aurait-il après Ryo. Et toi ma douce Kaori, que viens-tu faire là dedans ? Tu ne m’en as jamais parlé, ni même de Ryo, s’immisce Mick totalement éberlué. Il ne reconnaissait pas, lui aussi, la jeune femme fragile qu’il avait croisé quelques temps aux USA, avant de débarquer au Japon.  

Les autres acquissent tous de la tête sauf Saeko dont le visage se couvre d’un voile de tristesse. Ryo, Kaori et Falcon se regardent silencieux. Le visage de Kaori se ferme.  

- C’est à toi mon ange de parler, si tu veux leur répondre. Ryo la couve d’un regard plein de douceur et de tendresse ce qui surprend tout le monde sauf Saeko et Falcon car ils étaient présents au moment de cette affaire.  

- Merci du cadeau, lui sourit-elle en se triturant les doigts, tendue.  

- Mais je t’en prie, y a pas de quoi. Lui renvoie-t-il avec le sourire pour la détendre.  

Tous les yeux fixent Kaori qui leur sourit avant de commencer son Récit :  

« Tout à commencer après le jour où j’ai quitté la première fois le Japon, suite à la mort…. (Elle se tourne vers Saeko lui adressant un désolé silencieux avant de reprendre)… à la mort de mon frère Hideyuki Makimura assassiné par l’Union Toepe. Bref, je me suis d’abord rendu à Boston chez une vieille amie de mon frère. Là bas j’ai repris mes études en droit social. Puis, après avoir obtenu une bourse, j’ai rejoint New York où j’ai continué mon cursus en me spécialisant dans la psychologie et psychiatrie. Je me noyais dans les études. Encore une année réussie est passée. Voilà, deux ans que j’ai quitté mon pays et je me suis fais des amis filles et garçons bien sûr. Et par un heureux hasard, j’ai rencontré, celle qui plus se révèlera être de mon sang, ma sœur de cœur. Sayuri Hisashi, une jeune journaliste qui commençait à percé. On s’est très vite entendue. J’ai demandé à Ryo de venir pour les présenter et il est venu et même resté plus longtemps car en effet car je me suis rendu compte que ma colocataire ne s’était pas montré depuis une semaine à notre appart ni aux cours. Alors avec Ryo, on s’est mis à sa recherche. Au début, on ne trouvait rien, puis peu à peu on s’est rendu compte que c’est dans un club où elle travaillait que l’on avait vu Murayama pour la dernière fois. Et on a appris qu’elle s’occupait d’un client VIP. Donc on a suivi cette piste. Et plus on creusait, plus l’affaire prenait de l’ampleur. Pour aboutir carrément sur un réseau de trafic de femmes entre Miami et la Colombie, où par la suite, elles étaient envoyées en Europe de l’Est et Le Moyen Orient. Donc avec quelques connaissances de Ryo aux USA, on a réussie à faire échouer le dernier envoie où se trouvait mon amie Mura, en démantelant le réseau. Et pendant notre assaut, les chefs ont tenté de fuir : un certain Allan Cohen, un avocat de la mafia qui s’offrait au plus offrant, bien évidement détesté par ses pères ; un colombien répondant au doux nom de Matador Philipolez, qui lui était branché dans toutes les magouilles possibles : drogues, prostitutions, trafics d’armes, et j’en passe des meilleurs. Il avait Dios Hernandez comme associé et homme à tout faire.  

Avec Ryo et une de ses amis ont les à poursuivit. Ryo coursait Cohen, son amie, Matador et moi Hernandez. Celui-ci m’a semé rapidement avec l’avance qu’il avait sur moi. Je me suis retrouvée à l’endroit où ils enfermaient les filles enlevées pour les mettre en sevrage comme ils disaient ; elles étaient toutes droguées. Alors quand j’ai ouvert leur cellule elles se sont toutes précipitées dehors. Au hasard des filles, pour s’en servir de bouclier, Matador a choisi Murayama. On s’est alors mis en joue mutuellement. Et je ne sais pas, peut-être était-ce un instant de lucidité de sa part, mais Mura m’a hurlé de m’en fuir sans elle. Que pour elle s’en était finie. Matador comprit alors que c’est pour elle que j’étais là. Il m’a regardé en souriant. Un coup de feu retentit. Mura tombe lourdement au sol. J’ai suivi sa chute des yeux presque comme un ralenti, avant de les relever sur son meurtrier qui me souriait fièrement, le canon de son arme pointé vers moi.  

- C’est pour elle que tu as tout foutue par terre. Dommage, c’est la première a payé pour ma perte colossale d’argent. Mais ne pleure pas tu vas…  

PAN ! Un autre coup de feu résonne. Dans un état second, j’ai tiré pendant qu’il parlait, en lui logeant une balle entre les deux yeux. Et un bras m’a agrippé le cou en me disant que j’allais payer la mort de son frère. La rage, qui m’a fait tuer Matador, s’est intensifiée en moi ; elle faisait même bouillir mon sang dans mes veines, dit Kaori la voix froide pleine de haine et les points serrés, revivant complètement la scène. - J’ai attrapé mon couteau, attaché à ma ceinture, et je lui ai planté au ventre l’obligeant à me relâcher. Puis à coup de pieds et de points, et autres enchaînement de taekwondo, … en y repensant dommage que tu es raté ça ! dit-elle fièrement à Ryo, un sourire un coin qui en disait long. Je lui ai entaillé les deux lèvres perpendiculairement. Il a plusieurs fois tenté de se défendre en contre-attaquant ou rattraper son arme, mais je l’en empêché en lui assenant coup sur coup. Dans notre lutte on s’est retrouvé à surplomber la falaise, par laquelle on avait réussi plus tôt à pénétrer dans la grande propriété. Elle donnait sur la mer et les rochers. Et là, je lui demandais de choisir entre mourir en se suicidant ou alors de ma main. Ryo et les autres sont arrivés à ce moment là, ils me hurlaient de ne pas faire ça, mais le bougre a choisi de se jeter dans le vide. Et tout était fini et mon amie retrouvée mais décédée. » Termine Kaori tristement, tant la douleur et l’émotion étaient encore vives.  

Miki, qui sentait sa souffrance, lui offre un verre d’eau et s’assoit sur l’accoudoir du canapé en lui passant son bras autours de ses épaules en signe de soutien, une larme coulant sur la joue. Ryo sourit à la scène en se disant qu’encore une fois l’amour de sa vie a conquis un cœur et plus d’un en regardant tout ceux qui la fixait aussi admiratif que surpris, impressionné que dubitatif mais sur ravie de ne pas être son ennemi mais surement bon ami. Ils émanaient d’eux sauf une, un élan de tendresse pour Kaori. Et encore, elle n’avait pas tout dit. Mais d’autres choses plus importantes devaient se régler. Il reprend la parole :  

- Et après ça, on apprend aujourd’hui qu’il est bel et bien vivant, le bougre. Dit Ryo en se frottant l’arrière de la tête. En plus, il demande un deuxième round.  

- Ryo, il y a plus que derrière tout ça, si Hernandez est non seulement est vivant, qu’en ville il y a des tueurs à nos trousses, alors on doit immédiatement quitter la ville. Tonne la voix dure de Kaori inquiète.  

- Et on peut savoir pourquoi Mlle Rambo nous dit ça ! Raille Reika hautaine. Ce n’est pas à toi de décider. N’est-ce pas mon petit Ryo chérie, ajoute-t-elle en se pendant à son cou.  

- Reika, je commence sérieusement à en avoir marre de te remettre à ta place en plus de me répéter. Dit Ryo en la repoussant. Si tu ne veux pas le faire pour moi, ni pour toi-même, alors fait le au moins pour le respect et l’affection que j’ai pour ta sœur ! La réprimande Ryo, fatigué mais très déterminé à la faire obéir cette fois en lui montrant sa fermeté dans le regard. … (Voyant cette dernière sur le point de répondre à la question de la cadette Nogami). Attends Kaori, tu nous raconteras tout ça plus tard mais j’ai eu cette impression moi aussi d’être sous surveillance à plusieurs reprises sans pouvoir le situer exactement.  

- C’est donc urgent Ryo, faut qu’on se bouge pour ne pas nous faire piéger et subir leurs attaques car il n’y en manquera pas j’en ai l’intime conviction! Affirme-t-elle en se levant, faisant au passage tomber Miki sur le canapé tête première. Cette ordure attendait tout simplement que je te retrouve pour que sa vengeance soit complète et totale. Je viens de le comprendre. Finit-elle en posant une main horrifiée sur sa bouche.  

- Sully ! Intervient Steven, le visage contracté et le regard noir, silencieux depuis le début de la réunion. Il t’avait mise en garde contre les retrouvailles avec une vieille connaissance ! C’est Ryo Saeba qu’il ne fallait pas que tu retrouves. Décidément, il y a quoi entre vous deux ? Demande-t-il perdue. Vous formez un tel mystère autour de vous deux. Plus je me pose des questions, plus je me perds parmi elles. Je suis certain que même les plus grands savants du monde se casseraient les dents dessus.  

- Et pourtant, c’est le plus vieux de tous ! Sourit-il une étincelle dans ses yeux rêveurs, de nombreux flashs de souvenirs lui revenant en mémoire… Mais passons ! Umi-chou autre chose à nous révéler ?  

- Grrr…. ! M’appelle pas comme ça, c’est clair là ? Lui hurle-t-il dans les oreilles faisant hérisser les cheveux de Ryo sur ça tête.  

- Non pas assez, mais tu ne m’as pas répondu, poursuit celui-ci in différent à sa colère.  

- Oui mais il y a autre chose que vous oubliez tous. L’inspecteur a dit ce matin sur le toit, que la Police n’a retrouvé que des cadavres. Alors si je me souviens bien, on ne s’est contenté de les neutraliser même vous Saeba. Une personne est venue après notre passage et avant l’arrivée des flics.  

- Et Ervins qui c’est accoquiné à Hernandez et à deux, ils ont lancé à nos trousses de petites frappes pour nous occuper. Avant sans doute la grande bataille quand ils seront bien près.  

A l’entente de ce nom : ERVINS, des sueurs froides parcoure de dos de Kaori. Ryo l’ayant remarqué regarde Steven qui baisse les yeux, et se demande ce qui se passe dans la tête de Kaori.  

- Et on ne sait toujours pas qui est réellement cet Ervins ? Dit Saeko inquiète. Bon, je retourne au travail. Peut-être que j’apprendrais quelque chose. Tenez-moi au courant si vous avez un plan. Mais à votre place, je prendrais l’intuition et la solution de Kaori au sérieux. C’est la plus sage pour le moment, le temps d’en savoir plus.  

- Et toi sois prudente. On ne sait pas à quelle sauce, on nous attend alors reste bien sur tes gardes. Lui conseille Ryo la regardant droit dans les yeux.  

- Et, toi, prends soin d’elle. Elle va avoir besoin de toi dans les prochains jours.  

Regardant Kaori qui tremblait dans les bras de Miki, soupire, les épaules basses.  

- Je le sens bien. Snif, snif ! Plus de miss mokkori pendant un moment, ni de tournées chez mes petites lapines, la nuit tombée ! Dit-il les larmes coulant le long de ses joues.  

- Pauvres vieux, compatie son jumeau dans le même état que lui en le rejoignant.  

- Je suis sûr que tu apprécieras PLUS, CE MOMENT avec ELLE! Dit-elle en appuyant sur ces derniers mots. (Aux autres) A plus tout le monde, lance-t-elle aux autres avant de sortir. Ryo sourit en secouant la tête « Elle ne changera jamais,…. Oh Hide, mon ami aide-moi, prie-t-il mentalement, prie-t-il en regardant la jeune sœur du défunt. » C’est la voix bourrue de Falcon qui le sort de sa rêverie.  

- En plus notre acolyte semble nerveux, car le bruit de la disparition de Scootyman et de ses hommes a vite fait le tour pour une fois. Je n’ai pas réussi à en savoir plus sur les autres qui courent après notre homme. Il semblerait qu’ils apparaissent et disparaissent sans laisser des traces ni de témoins fiables derrières eux.  

- Ca confirme alors mon mauvais pressentiment ! frissonne Kaori qui va se réfugier dans les bras de Ryo, qui sans hésité l’enlace en lui embrassant le front, lui caresse le dos et les cheveux pour lui prodiguer le réconfort qu’elle est venue trouver dans ses bras.  

- Calme-toi, ma chérie. Je ne laisserai personne te faire du mal, ne t’en fait pas. Tant que je serai là à tes côtés, personne ne pourra te toucher, lui promet Ryo enveloppé d’une douce aura calmant les angoisses de Kaori, mais son regard haineux, glacial et sombre démontrait tout le contraire.  

- On n’est peut-être pas seuls sur cette affaire ! Mais foi de SAEBA, ils vont rencontrer l’Ange de La Mort en personne pour la première fois de toute leur misérable vie et regretter de l’avoir fait revenir.  

Ses paroles retombent dans le sous-sol comme une sentence qui annonce une guerre sans merci dont la seule issue possible sera la victoire absolue de l’Ange De La Mort.  

 

 


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