Capitolo 9 :: Cela remonte à si longtemps

Pubblicato: 29-10-08 - Ultimo aggiornamento: 31-10-08

Commenti: Je dois vous faire un aveu, cet fic m'intrigue moi-même car je ne sais pas où je vais quand je tape sur mon clavier. Donc j'espère que vous aussi vous prenez autant de plaisir que moi à la suivre. Dîtes moi ce que vous espérez pour la suite car je tiens compte de vos avis. D'ailleurs je remercie tout le monde pour les encouragements. A bientôt au chapitre suivant.

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Ervins, tendu à l’extrême, d’une voix froide se saisit de son téléphone. Sans quitter son complice du regard, il ordonne à l’un de ses subordonnés :  

- Oui, c’est moi. Je veux qu’au moment où vous apercevrez la voiture du Ministre, vous me préveniez. Et vous le ferez patienter en bas près de l’entrée, termine-t-il avant de raccrocher.  

- Je me rends compte maintenant qu’au final, je suis comme tous ceux qui en ont après toi, je ne connais quasiment rien sur ton passé.  

- Et c’est ce qui m’a gardé en vie jusqu’à présent.  

- Le jour où tu es venu me trouver dans cette clinique, après mon réveil du coma, tu m’as dit ce que je voulais entendre pour que je te suive, il est temps de m’en donner plus car en plus des services secrets, on a City Hunter aussi sur le dos.  

- Oui, je sais. Soupire Ervins. Je ne te raconterai pas tout sur ma vie mais ce dont tu as besoin pour continuer à me faire confiance.  

- Qui se cache derrière ce nom Ervins ?  

- Un homme simple à qui la vie n’a pas beaucoup souri depuis le jour de sa naissance. Ca remonte à si longtemps maintenant que me raconter ne fera qu’attiser ma vengeance, c’est pour cela que tu vas en avoir le doux privilège. Mais comme tout dans la vie, il y a un prix à payer, et je le fais payer très cher à chaque fois que ma liberté s’en est retrouvée menacée. T’en sens-tu capable, Hernandez ?  

- Je t’écoute.  

- Si un jour, tu me trahis je te le ferai payer de ta vie.  

- Je n’ai rien à perdre de toute manière on est dans le même bateau alors pourquoi je te trahirais ? Tout ce que je veux c’est tuer de mes propres mains, l’auteur de ma défiguration, rien de plus.  

- Bien alors écoute moi bien je ne me répèterai pas. Laisse-moi parler sans aucune question. Compris ?  

- Limpide, aller parle, s’impatiente Hernandez.  

- Voilà j’ai passé une enfance heureuse avec un père que j’adorais. Il était mon meilleur ami, c’est l’être que j’idolâtrais le plus. Pour moi, il était une sorte d’agent secret, qui parcourrait le monde pour défendre la démocratie pays, la très grande Amérique Mais le jour où, en rentrant de l’école, j’ai trouvé ma mère en larme avec à ses côtés des hommes en costume. Et l’un d’eux s’est avancé vers moi pour dire qu’ils faisaient parti du gouvernement soit disant en passant membre du FBI et qu’ils sont venus chez nous car ils avaient trouvé le corps sans vie de mon père et qu’ils aimeraient me poser des questions sur le métier qu’il faisait. Je leur avais répondu qu’il travaillait pour des hommes d’affaires et qu’il faisait un métier dangereux dont il ne pouvait en parler à personne. J’avais à peine 12 ans. Ma mère s’est suicidée peu après l’enterrement. J’ai été livré à moi-même car voyant que les services sociaux voulaient me confier à une famille d’accueil, je me suis échappé, changer mon identité en entrant dans la clandestinité où j’ai connu le milieu. J’ai d’abord travaillé avec les italiens, ensuite les blacks, les russes puis un tout le monde. Après m’être construit une petite fortune, une réputation auprès des plus grands truands…  

- En les arnaquant, tu peux le dire ! rit Hernandez, qui stoppe net quand Ervins lui lance un regard noir.  

- Le jour de mes 18 ans, j’avais la réputation de l’homme invisible dont personne ne connaissait pas vraiment le vrai visage mais à qui on pouvait confier des contrats en tous genres en échange d’une grosse somme d’argent.  

- Mais si tu es si riche que ça pourquoi…  

- Je courre plus après l’argent depuis longtemps. Je veux la tête de tous ceux qui sont responsable de la mort de mon père car tiens-toi bien, mon père était lui aussi un tueur à gage professionnel. C’est au cours d’un contrat pour un certain Kaïbara que je l’ai appris. Il m’a appris que mon père avait coulé avec toute son équipe de l’organisation, et que les responsables étaient un petit groupe de nettoyeur qui lui menait la vie dur depuis quelques temps déjà. Alors j’ai essayé de savoir qui, ils étaient et deux noms revenaient sans cesse : City Hunter et Makimura un flic de Tokyo. Pendant près de 8 ans j’ai récolté un peu partout un maximum de renseignements. Mais sur ma route, j’ai fait la connaissance d’une petite rousse qui a bien failli m’avoir mis c’est mon meilleur compagnon qui a passé l’arme à gauche. Tex était muet mais il maniait les armes comme peu d’hommes que j’ai rencontrés. Il avait lui aussi vécu une vie très difficile, et il est mort en me sauvant la vie. Il a, avant de rendre son dernier souffle, tiré sur ce type Sully Danes et cette fille, Kaori Makimura, m’a tiré dessus quand elle a vu son ami étendu par terre au moment j’allais l’achever. Je ne l’ai pas senti approcher. C’est une pro et je sais qu’elle est ici au Japon.  

- C’est pour cela que tu es venu à moi, dit Hernandez.  

- Oui. Je sais que toi aussi tu as des comptes à régler avec elle, en plus de vouloir te refaire après qu’elle t’ait mise sur la paille.  

- Je sais ce que je te dois. Mais tout comme toi, je suis intraitable avec les traitres, je t’en ai déjà fait la démonstration.  

- C’est pour ça que je peux te considérer comme un allier. Je vais te révéler mon nom, pour preuve de ma franchise, Je suis né sous le nom D’ Adam Stanton.  

- Tu es le fils Nelson Stanton, le pus grand tueur à gage des USA.  

- Lui-même, lui confirme-t-il. 9a fait très longtemps que je ne l’ai plus prononcé.  

- C’est City Hunter, il parait qui l’aurait eu, lors d’un duel. Ce duel qui l’a rendu encore plus célèbre qu’il ne l’était déjà !  

- Oui, crache-t-il avec haine. J’ai juré sur sa tombe de lui faire payer à lui, à la sœur de Makimura et toute cette bande qui contrôle pour le moment le Japon.  

- C’est un sacré défi que tu t’es imposé là, souffle Hernandez admiratif.  

- Oui, affirme Adam déterminé. Je viens de te révéler mes projets, donc maintenant tu n’as plus le choix que de me suivre ou alors je vais devoir te liquider par précaution.  

- Je te l’ai dit et je me répète encore. Je veux cette fille pour ce qu’elle m’a fait et après ça, je souhaite revenir dans les affaires en restant ton associé bien évidemment.  

Les deux hommes se serrent la main pour conclure leur entente quand le téléphone d’Adam sonne. Il décroche :  

- J’écoute….  

- Monsieur, le Ministre vient d’arriver, je le fais monter ? Lui demande un de ses hommes respectueusement.  

- Faites le monter, finit-il avant de raccrocher. Il est là dit-il Hernandez dont la mâchoire se contracte instinctivement.  

- Je ne le supporte plus celui-là, grogne-t-il froidement.  

- Je sais mais on a encore besoin de lui pour l’instant, alors pas de vague c’est compris ?  

- Oui, c’est bon j’ai compris, marmonne Hernandez en lui tournant le dos.  

- Bien, je suis là, Alors je veux tout savoir sur ce qui s’est passé et qui est le responsable de tout ce merdier, lance le Ministre en les rejoignant.  

Dans un loft abandonné près d’un love hôtel très mal famé, un petit groupe qui les avait mis sous surveillance suivait leur conversation :  

- Ils sont rapides tes copains, dit l’un d’entre eux en souriant.  

- Je vous l’ai dit ils ne sont pas de petits joueurs, répond une femme pas du tout surprise.  

- Et qui sont-ils ?  

- Tu le sauras dans pas longtemps, puisque l’on doit les retrouver d’ici peut de temps.  

- Mais pourquoi…  

- Chuuttt, écoutez au lieu de blablater pour rien, les interrompt le premier.  

- De toute façon tu enregistres alors,… commence le deuxième.  

- Va préparer le fourgon Cal, on s’en va tout de suite, lui demande la femme. Et toi Ethan prends ton bébé, puisqu’on sait que les émetteurs fonctionnent on a plus rien à faire ici.  

- Et on va où ?  

- Tu le verras. Aller, on bouge, les presse-t-elle.  

Ils chargent les dernières caisses dans le fourgon, avant de quitter le loft, et s’en aller dans les rues de la ville vers une destination inconnue par les deux hommes. Ethan au volant suit les indications de la jeune femme confiant.  

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