Capitolo 4 :: C'est plus grave qu'un simple trafic

Pubblicato: 23-09-08 - Ultimo aggiornamento: 29-10-08

Commenti: Voilà un nouveau chapitre. Ça y est les choses se découvrent gentiment mais surement. Je suis contente que mon histoire plaise. Merci pour tous vos commentaires. J'ai laissé tomber un peu les "poussins"car même ça commençait à m'énerver. Lol!Je ferais tout mon possible pour poster assez rapidement et régulièrement. Pensez à la review. Bonne anniversaire à tous ceux donc c'est le jour. Rosy

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Ils dinent dans le calme attendant que Ryo commence à parler. Une fois que son assiette est vidée, il commence par révéler ce que Sam lui avait rapporté :  

- Je vais d’abord vous aviser de ce que Sam m’a appris. Il a entendu parler d’une importante cargaison qui est arrivée au nord d’Hokkaido en bateau, via l’Alaska ce matin très tôt. Mais aussi, il m’a confirmé ce que je présentais déjà, qu’un grand nombre de trafiquants se cachent en ce moment en ville pour l’achat de cette même marchandise mise aux enchères par notre homme mystère en personne.  

- Ervins. Dit Kaori d’une étrangement froide mais calme, les yeux rivés sur son assiette.  

- Oui, lui-même. Répond Ryo en la regardant « Mon ange, il faut absolument qu’on parle tous les deux, pense-t-il avant de continuer». Cette info est vrai puisque Saeko vient de me la confirmer tout comme Falcon auparavant. Il y a beaucoup de remues sur notre sol et ça ne plait pas du tout. De plus, le Gala de charité que donne le premier ministre pour les membres du G8 ce soir, va servir à notre type, pour réunir ses acheteurs afin de prendre l’avance qui leur ouvrirait seulement le droit de voir la marchandise et bien sur participer aux enchères.  

- Mais, on ne va tout de même pas débarquer là bas avec toutes les sécurités mise en place, vous allez vous faire repérer, surtout vous Saeba. L’interrompt Steven.  

- Je doute que cela soit ça, le nouveau plan, n’est-ce pas Ryo ? dit Kaori en le regardant droit dans les yeux.  

- A toi de me le dire, Sugar ! Lui sourit Ryo pour la défier en croisant les bras sur la poitrine.  

- Je pense que tu as plus dans l’idée de marquer ton territoire, comme un vrai fauve ! Le taquine-t-elle.  

- Continue, rit-il à la comparaison.  

- Disons que pour pouvoir nous mettre au vert paisiblement le temps de mieux préparer notre contre-attaque, il nous faut un moyen de mettre la pression sur eux, car il faut se l’avouer, ces derniers temps ils nous ont bien baladés. Et surtout tu veux rappeler que City Hunter est le seul patron de Tokyo peut-être même du Japon.  

- Donc …, l’encourage Ryo les yeux pétillants de fierté envers elle.  

- Tout ce que l’on sait c’est que cette cargaison importante à leurs yeux, doit se retrouver dans nos mains. Et je suis sûr vu l’odeur de tes vêtements, qui trainant par terre dans la salle de bain t’attendant pour les mettre dans le panier à linge sale, tu as déjà fait un repérage et mijoter un plan d’attaque digne de City Hunter. Termine Kaori les yeux devenus étincelants par l’excitation, d’avoir bien deviné et le franc sourire qu’affichait Ryo confirmait sa bonne déduction.  

- Et le grand prix de l’intuition est décerné, sans aucune contestation, à Kaori Makimura. Tu as bien deviné le nouveau plan, bravo, déclare Ryo en l’applaudissant.  

- Oui, mais je pense qu’il faut que vous sachiez quelque chose avant, l’arrête-t-elle en baissant la tête pour leur cacher son regard.  

- Kaori non. Tu m’avais promis ! Steven s’était levé pour la dissuader de parler.  

- On n’a plus le choix et j’ai confiance en eux comme tu as eu suffisamment confiance en moi pour me le révéler.  

- Et il s’agit de quoi juste ? Demande Mick piquer par la curiosité.  

- C’est Top Secret, il y a rien à ajouter, se renfrogne celui-ci en se rasseyant.  

- Désolé Torrens. Mais si Kaori décide de rompre une promesse c’est qu’elle estime important de nous mettre au courant, soutien Ryo en sous entendant à Kaori qu’elle peut parler et qu’elle n’avait pas d’autre choix. Celle-ci relève la tête en le remerciant visuellement, lance un regard désolé à son partenaire provisoire.  

Pendant ce temps qu’ils discutaient, devant le Ritz Tokyo Hôtel, les premiers invités sortant de somptueuses limousines ou pour certains de beaux bolides, font leur entrée dans la grande salle de réception de l’hôtel. Tout comme l’intérieur de l’hôtel répond à une harmonie entre la froideur et la douceur alternées de l’architecture et la décoration ; l’extérieur lui correspond à un grand building de haut standing, aux façades en verres entrecoupées de colonnes de compositions florales très colorés le jour et illuminées par des petits lampions les mettant en valeur la nuit tombée.  

Pour cette occasion, par ordre de l’exigent du Premier Ministre Chow Feng, la salle de réception qui offrait déjà une très élégante ornementation en plus d’une architecture très sophistiquée et innovatrice, a été retouchée afin d’éblouir à maximum, les Chefs d’États Étrangers, invités principaux de la soirée. Les buffets des amuse-gueules présentent des petits plats variés de la cuisine japonaise.  

Alors que les invités défilent à l’entrée, vêtus de leurs plus belles tenues, pour s’entasser dedans, avec une coupe de champagne et des petits fours hors de prix à portée de main, et échanger des banalités parce qu’il fallait être là et se montrer.  

Mais du côté de Shinjuku, il se joue aussi des choses et pas de banalités, car quelques vérités tombent enfin.  

- Mais pourquoi, te sens-tu obliger de tout révéler ? On peut se contenter de… Commence Steven.  

- Ca suffit, maintenant. La Coupe Kaori d’une tranchante. Je dirais tout. Y a déjà assez de secrets et de questions sans réponses comme ça. Écoutez-moi bien vous autres. Il se joue autre chose de plus important, c’est pour cela que je n’ai pas eu le temps de te prévenir Ryo. Il fallait tout d’abord que j’en sache d’avantage.  

- Ne dis pas n’importe quoi, c’est un simple trafic soit drogue, soit d’armes point barre, l’interrompt Reika, médisante comme à son habitude.  

- C’est là que tu te trompes, Reika, dit Kaori d’une voix dure et sèche, ce qui surprend tout le monde. Puis en les voyant la fixer avec de gros yeux, elle se lève pour se poster devant la baie vitrée, avant de continuer sa confession. J’ai quitté le Japon après y être revenue quelques temps mais là n’est pas l’histoire. Bref, donc je me suis rendue en Chine pour d’autres raisons non professionnelles, chez un ami qui m’a remis une lettre. Mais à peine ma valise ouverte qu’il me fallait la refermer pour repartir. J’ai pris le premier vol pour Los Angeles car une personne m’a contacté en demandant mon aide.  

- Mais ce n’est pas prudent Kao. Ca aurait pu être un piège, lui reproche Ryo avec de l’inquiétude dans la voix.  

- Je sais mais elle m’a envoyée un dragon blanc, réplique-t-elle en lui faisant face, yeux dans yeux.  

- Non, c’est impossible ! Tu… Il… bégaie Ryo totalement surpris pointant son index sur l’un d’eux.  

- Et si Ryo. Steven Torrens est le fils de Azura Blake et elle lui à donner nos coordonnées. Au cas où après son décès, il puisse se faire aider s’il n’arrivait plus à faire confiance à personne et à craindre pour sa vie. Il pouvait trouver de cette aide en nous contactant par l’intermédiaire de ce dragon. Explique Kaori en le sortant de sa poche et le pose sur la table. Là n’est pas la question. Donc quand je l’ai rejoint, il m’a exposée le pétrin dans lequel sa curiosité l’avait mise. Il s’agissait D’Ervins cet énigmatique personnage qui nargue tous les forces de police. Alors j’ai contacté Sully et d’autres connaissances. Mais voilà, il s’est fait avoir parce qu’il ne nous avait pas tout révélé sur ses découvertes.  

- Il estimait surement que c’était trop dangereux pour toi, pour te protéger, le défend Ryo en se rapprochant d’elle. Mais, cette dernière n’était pas du même avis :  

- Ryo, c’est ce que Hide disait, Sully aussi et même toi, Crit-elle les larmes aux yeux et les points fermés. Le problème est, qu’à force de vouloir à tout prix me protéger, vous finissez toujours par vous mettre en danger vous-même. Rappelles-toi la dernière fois, tu as failli y passer, si je n’étais pas intervenue et après ? Qu’est-ce qui se passerait après, hein ? S’écrit-elle furieuse contre leur comportement surprotecteur à son égard.  

- Oui, je le sais déjà tout ça, merci de me le rappeler. Et c’est pourquoi aujourd’hui encore, je regrette mes choix depuis ce jour-là, soupire Ryo en s’accoudant au mur près de la porte fenêtre près d’elle. Elle se retourne et lui pose une main tendre sur le bras tout en parlant.  

- Bref,… en suivant les différentes pistes, en plus des infos qu’offraient allègrement la CIA,…  

- CIA ? Demande Ryo en se tournant vers Steven. Telle mère, tel fils apparemment, lui-t-il.  

- Il parait que c’est dans les gênes des meilleures, que l’on retrouve les bons agents ! soutient ce dernier.  

- Je me disais aussi que votre visage m’était familier. S’immisce Saeko, souriante fière de sa trouvaille. Je vous ai vu, auprès de votre président, lors de sa dernière visite chez nous, mais vous ne portiez pas ce nom Steven Torrens, mais Mackenzie Storm.  

- Moi qui pensais que je ne vous avais laissé aucun souvenir, se lamente ce dernier. Avoir été insignifiant.  

- Vous ne vous trompez pas, je déteste laisser des questions en suspend. Mais maintenant que je vous ai percé à jour, je n’ai plus d’intérêt pour vous, désolée, dit Saeko en décroisant et recroisant les jambes, faisant jouer son physique avantageux, devant les yeux envieux de Steven.  

- Les enfants on se calme. Je crois que Kaori a plus important à révéler plus intéressant que votre pseudo séduction, intervient Miki, qui était pendue aux lèvres de celle-ci, les fait rougir tous les deux. Vas-y ma belle, on t’écoute !  

- Merci, Miki. On a découvert qu’une vente a eu lieu entre les russes et des mercenaires en Tchétchénie. On parle là de matériels informatiques qui auraient, selon les services secrets anglais, servi à la construction d’un satellite, très spéciale. Et que celui-ci étant fini depuis peu, était en route pour l’Est de l’Asie. On l’a presque réussi à le suivre jusqu’à Hong Kong, mais on a perdu sa trace juste après pour la retrouver à Hokkaido. Je vous en reparlerai d’avantage demain matin à la maison. Mais, vu que le temps passe vite, Ryo à quelle heure penses-tu intervenir ?  

- Le camion doit arriver vers 01h00 du matin, alors de quelle taille pourrait être la caisse, à ton avis pour le transport ?  

- Je n’en sais rien du tout. Mais vaut mieux prévoir un gros camion…  

- Je vais m’en occuper, se propose Falcon. Je vous rejoindrai directement là-bas à l’ancienne usine.  

- Je viens avec toi nounours, dit Mick en se levant.  

- Hum…, grogne Falcon avant de sortir suivant par le blond.  

- Mesdames, il est encore tôt, si vous voulez vous reposer ? propose Ryo.  

- 19h30, en effet ça laisse du temps. Dit Kazue en consultant sa montre.  

- Moi, je ne refuserai pas une heure de repos, dit Kaori en s’étirant.  

- Je me reposerai bien moi aussi ! Tu m’invites ? Lui demande Ryo avec des yeux larmoyants.  

- Tu rêves éveillé là Ryo. Je veux me reposer pas m’énerver.  

- Kao chérie. Je serai très sage, promis ! lui sourit-il en faisant une bouille d’enfant.  

- Moi, je veux bien t’inviter moi ! Viens Ryo, on monte, commence Reika en le tirant par le bras.  

- Non, je préfère aller prendre l’air. Écoutes Reika, demandes à Kaori pourquoi je ne peux pas être avec toi. Je suis désolé, d’avance. Puis se reprenant, rajoute : A réfléchir pas vraiment… Bon, je vais faire un tour au plus tard Belles demoiselles, termine Ryo en prenant la poudre d’escampette, avec une furie qui lui courant après lui :  

- Ryo. Reviens ici tout de suite ou tu es un homme mort ! S’époumone Kaori hors d’elle, jusqu’à ce qu’elle se sente tirer vers l’arrière, une main sur la bouche.  

Réflexe conditionné, Kaori sort une massue et l’abat sur le propriétaire de cette main : BOUM !!!! Les autres sursautent en entendant le bruit suivi d’un silence religieux.  

Pendant ce temps, la soirée battait son plein. Quand à l’entrée, une limousine se présente dans l’illustre établissement. Un homme en sort vêtu d’un costard blanc cassé, un chapeau noir avec une bande blanche et un voile cachant une partie de son visage. Il émane de lui un charisme inquiétant de part son aura, attirant par le mystère derrière ce que l’on ne voit pas. A sa suite, une très belle jeune femme blonde, aux jambes fines et élancées, sort de cette même limousine. Une véritable apparition. L’homme lui propose son bras et s’avance vers le hall.  

Une fois rentrés, Monsieur K arrête un serveur qui passait non loin de lui, se saisit de deux coupes de champagne. Il en tend une à sa compagne :  

- Trinquons à nous, et à notre délicieuse rencontre, commence ce dernier charmeur.  

- A nous alors, sourit-elle.  

- Mais j’ai le regret de devoir vous abandonner un court instant pour affaire. Mais, je reviens très vite et j’espère que je pourrais vous inviter à danser.  

- Mais toutes les danses même si vous le souhaitez. Une chose, ne tardez pas trop !  

- Je serai revenu avant même de sentir mon absence. Je vous laisse.  

- A très vite ! Sourit-elle en le voyant s’éloigner.  

Elle le suit des yeux jusqu’à ce qu’il s’arrête devant un homme pas très grand qui lui tourne le dos. De son oreillette via le mouchard qu’elle avait placé plus tôt sur lui, elle les écoute :  

- Bonsoir, Monsieur. Puis-je vous parler un moment en privée ?  

- Oui bien sur. Puis celui-ci s’excuse auprès de ses interlocuteurs. Une fois à l’écart, reprend. Tu es en retard ! Un problème ? Lui demande-t-il inquiet.  

- Non, tout se déroule comme nous l’avons prévu. La vente pourra se faire après réception du colis.  

- Alors qu’est-ce qui vous a retardé ?  

- Une charmante créature que j’ai hâte de dévorer, fit-il en lui montrant sa nouvelle conquête.  

- Une véritable sirène ! Je comprends mieux alors. Va donc profiter d’elle. Moi il faut que je parle au Premier Ministre.  

- Ne lui en dit pas trop. Ce n’est qu’un pion. Lui rappelle Monsieur K avant de rebrousser chemin. Mais sa conquête avait disparu. Il se met à sa recherche mais c’est peine perdue. Elle e a été payée pour la soirée entière toute de même. Il prend son téléphone, compose un numéro et là son visage se ferme car il entend que le numéro composé n’était pas attribué. « Je me suis fait avoir comme un bleu. Moi, arnaqué par des petits. Ils vont me le payer quand j’aurais fini cette histoire de satellite. Se jure-t-il»  

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