Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: saoria

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 01-05-07

Ultimo aggiornamento: 25-04-10

 

Commenti: 492 reviews

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General

 

Riassunto: Et si le passé de Kaori la rattrapait? Se confierait-elle à Ryo ou bien surmonterait-elle seule cette épreuve? De plus si une personne du passé de Kaori refaisait surface et l'aidait à surmonter cette épreuve,qu'elle serait la réaction de Ryo? Pour le savoir il va vous falloir me lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "De l'un à l'autre" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: De l'un à l'autre

 

Capitolo 4 :: Eloigner Ryo

Pubblicato: 08-05-07 - Ultimo aggiornamento: 26-11-08

 


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Le lendemain matin Kaori reprit sa vie comme si rien ne s’était passé. Le déjeuner se déroula dans le plus grand calme. Ryo n’avait pas voulu l’assaillir de questions, il pensait que lorsqu’elle se sentirait prête ça viendrait d’elle même, mais elle ne fit aucune allusion à ses cauchemars, ni à la nuit passé avec lui. De temps à autre, il dépassait la tête de son journal afin de lui jeter des regards du coin de l’œil, mais Kaori semblait fidèle à elle même. Il aurait voulu lui envoyer une boutade afin de la faire réagir pour briser ce silence et son mutisme afin de retrouver ce lien si particulier qui les unissait, mais il s'abstient. Avec la nuit qu’elle avait passé, il préférait l’épargner.  

 

Les jours se succédèrent et Kaori retrouva enfin son entrain habituel au plus grand soulagement de Ryo qui ne connaissait toujours pas les raisons qui l’avaient mises dans cet état. Préférant rester sur ses gardes et avoir un œil sur elle, il l’espionna durant les jours qui suivirent cette fameuse nuit à son insu. Il avait pris l’habitude de l’accompagner au travail et d’aller la chercher le soir au plus grand bonheur de Kaori.  

 

Elle avait remarqué certains changements dans le comportement de son partenaire ce qui n’était pas fait pour lui déplaire. Il sortait moins les soirs et passait ses soirées avec elle, de plus il était beaucoup plus attentionné à son égard et moins bourru dans ses propos. Elle savait parfaitement ce qui en était la cause. Plus il passait de temps avec elle, et plus il pouvait l’observer et l’épier mais elle ne laissait rien transparaître. La journée aux yeux de tous elle était cette chère Kaori que tous appréciaient souriante, d’une infinie gentillesse et d’une grande timidité, mais une fois la nuit tombée et seule dans sa chambre, elle devenait une jeune femme angoissée et amoindrie par un passé de plus en plus présent, un présent de plus en plus destructeur et un futur imminent dont elle ne voulait pas voir le bout. Une femme meurtrie et seule, seule face à sa conscience et à ses peurs. Elle avait l’impression de jouer la comédie du bonheur, chaque jour était un représentation théâtrale où elle se donnait à fond. Elle devenait une autre aux yeux de ses amis qui se complaisaient à la voir ainsi alors pourquoi les décevoir?  

 

Elle avait enfin pris sa décision, elle irait témoigner, et ce n’est que lorsqu’elle s’entendit prononcer à son avocat " vous pouvez compter sur moi" qu’elle perçut la porté réelle de ses paroles. Sur le coup, cela la figea sur place, elle acceptait volontairement de s’ouvrir à une bande d’inconnu alors qu’elle refusait de se confier à quiconque de son entourage. Comme on dit : ce qui est fait n’est plus à faire, et elle savait qu’une fois cette tâche accomplie, du moins elle tentait de se persuader qu’une fois cela fait, la boucle serait bouclée une fois pour toute. Elle terminerait avec ce témoignage le dernier chapitre de ce livre resté trop longtemps ouvert pour passer à autre chose.  

 

Ce matin là, elle se réveilla d’excellente humeur. Les rayons du soleil caressaient son visage lui annonçant les prémisses d’une belle journée. Elle se leva, prit une douche rapide puis alla se préparer. Elle opta pour un pantacourt noir et une petit pull rose en v, c’était une tenue très simple mais qui lui allait à ravir. Elle se rendit dans la cuisine, mit de la musique et prépara le petit déjeuner. Une fois celui-ci préparé, elle monta à l’étage afin de réveiller son partenaire. Elle ouvrit la porte et le regarda dormir, de longues secondes s’écoulèrent avant qu’elle ne se décide à entrer dans sa chambre. Bien que ses cheveux cachaient une bonne partie de son visage, elle constata qu’il avait l’air détendu et apaisé. C’était un de ces rares moments où elle pouvait voir sur son visage cette expression qu’elle ne lui connaissait que rarement, celle d’un enfant.  

 

De sa main, elle dégagea ses mèches, il était si beau endormi sans cet air de pervers sur le visage et son dos magnifiquement dénudé laissait entrevoir la perfection de son corps. A cet instant précis, il avait le visage d’un ange sur le corps d'une de ces statuts grec. Ryo comme à chaque matin ne dormait pas. C’était son moment privilégié avec son ange où il se savait observé avec tendresse et amour par sa belle. Il ne l’aurait manqué pour rien au monde. Lorsqu’il avait senti sa main caresser sa joue, il avait dû prendre sur lui afin de se contrôler et de ne pas laisser transparaître cet agréable frisson qui lui avait parcouru tout le corps.  

 

_Ryo lève-toi, il est l’heure lui susurra-t-elle à l’oreille après s’être baissée . Il ne semblait pas vouloir lâcher son oreiller qu’il pressait tout contre lui amoureusement. C’est pas vrai chaque matin c’est la même chose fit Kaori.  

 

A cette phrase Ryo jubila intérieurement ? « Et tu n’as encore rien vu ma belle » se dit-il à lui même. « Je vais pousser le vice encore plus loin ».  

 

De la position latérale, il passa à une position sur le dos et caché par son oreiller il ouvrit légèrement les yeux afin de la contempler. Comme elle était belle ce matin, la couleur de son pull ré -haussait le teint de ses joues. Depuis six années, pas une seule fois il ne s’était lassé de ce spectacle. Kaori était toujours penchée sur lui et la vue qu’elle lui offrit ne fit qu’attiser son désir. Il avait un accès direct à son décolleté qui lui laissait entrevoir la naissance de sa généreuse poitrine ainsi que la dentelle de son soutient gorge rose. Lui qui avait voulu pousser le vice plus loin se retrouvait pris à son propre piège. Son meilleur ami se réveilla au souvenir de cette douce naissance qui ne demandait qu’à être caressée. Il devait agir rapidement avant qu’elle ne remarque sa protubérance qui se dressait au garde à vous.  

 

_Ryo, allez debout.  

 

Elle n’eut pas le temps d’ajouter le moindre mot, elle sentit deux bras l’attirer et se refermaient sur elle. Avant de comprendre ce qui se passait, elle se retrouva allongée sur le lit de Ryo tout contre lui. Celui-ci resserra son étreinte afin de la sentir tout contre lui. Il pouvait sentir sa poitrine tout contre son torse et humer le doux parfum de ses cheveux. Kaori resta interdite, elle n’osait pas bouger. Combien de fois avait-elle rêvé de se retrouver dans cette situation et dans cette position et même si elle savait que c’était à une autre qu’il pensait à cet instant elle savait s’en satisfaire. Il la fit alors basculer sur le côté afin de se retrouver sur elle, et là il commença ce qu’en temps normal jamais il n’aurait osé faire, ses mains s’égarèrent sous son pull. A ces caresses Kaori se sentit défaillir, elle tenta de se dégager de Ryo mais il était bien trop lourd et il comptait aller jusqu’au bout de son supplice.  

 

Sa tête reposait tout contre sa poitrine, il la sentait se soulever à chacune de ses respirations et il était ravi de constater l’effet qu’il lui faisait. Là, tout contre elle, il percevait son trouble par chacun des battements de son cœur qui semblaient soulever son cœur dans sa poitrine. Il se sentait lâche de profiter ainsi de la situation mais comment y résister, comment lui résister? C’est alors qu’il se mit à l’embrasser sur le cou puis il remonta lentement jusqu’à sa joue et déposa un suave baiser à la commissure de ses lèvres. Même si Kaori savait se satisfaire de ces instants volés, elle aussi avait ses limites, et là, Ryo avait atteint son seuil de tolérance.  

 

_Oh, Saeko ta peau est si douce, encore un baiser. Il s’apprêta à l’embrasser sur les lèvres lorsque Kaori détourna la tête sur le côté. Ryo se retrouva à embrasser son matelas.  

 

_Désolée de briser ce doux rêve, mais ce n’est pas Saeko, ni Miki, ni même cette belle Reika. C’est cette bonne vielle Kaori, la planche à repasser, tu te rappelles ce garçon manqué.  

 

_Mais tu aurais pu te manifester plutôt lui dit-il en se dégageant d’elle l'air outré. Kaori n’avait toujours pas bougé, elle se trouvait toujours allongée sur son lit à fixer le plafond.  

 

_Oh, ne joue pas les offusqués lui dit-elle en se relevant sur ses coudes. Elle voulut se dégager du drap dans lequel Ryo avait réussi à l’enrouler. Celui-ci s’était réfugié à l’autre bout de son lit lui tournant à demi le dos.  

 

_Tu avais pourtant l’air de t’en donner à cœur joie.  

 

_J’étais endormi sans cela tu ne m’aurais jamais leurré.  

 

_Ta peau est si douce encore un baiser lui dit-elle en minaudant devant lui. Si tu ne sais plus faire la différence entre le splendide corps bien en chair de Saeko et la vulgaire planche à repasser que je suis, tu ferais bien de consulter.  

 

_ « Mais c’est qu’elle prend de l’assurance la petite se dit Ryo. Il ne manquerait plus qu’elle prenne les commandes de la situation »  

 

En lui disant cela elle vient à bout du drap, d’un coup sec elle tira dessus et s’en trouva dégagée à sa plus grande joie mais aussi à sa plus grande gène. Ce geste un peu trop brusque dévoila la nudité de Ryo ce qui la fit rougir jusqu’aux oreilles. Une massue se matérialisa alors entre ses mains et elle frappa Ryo avec.  

 

_Je t’ai déjà dit de porter un caleçon lorsque tu dors, et ça c’est pour m’avoir confondu avec Saeko.  

 

Elle lui tourna le dos furieuse et sortit de la chambre en claquant la porte violemment. Après s’être extirpé de la massue, un sourire d’entière satisfaction illumina tout son visage. Il avait repris les commandes et était pleinement satisfait de son effet sur son ange. Il repensa à sa gène lorsqu’elle avait vu ses fesses et à sa timidité ainsi qu’à sa maladresse qui la rendait encore plus belle et plus attirante. Il s’était délecté de la voir réagir ainsi, mais ce qu’il avait surtout apprécié, s’était de la sentir se mouvoir sous lui afin d’échapper à son emprise. Son corps avait réagi à chacune de ses caresses, lui non plus n’avait pas été insensible à ses charmes pour preuve son mokkori ne s’en était pas encore remis. Il se rallongea et s’étendit de tout son long. Elle n’avait pourtant rien fait pour le provoquer, elle s’était contentée d’être elle même et de rester immobile tout contre lui.Son corps avait parfaitement bien épousé le sien. Immobile elle avait eu un effet virulent sur lui, alors en plein ébats amoureux il serait certainement un volcan en pleine éruption. S’en était trop sa libido qui venait d’être mise à rude épreuve et son désir d’elle ne semblait pas vouloir se tarire. Ce qui lui fallait à présent c’était une bonne douche bien froide même glaciale.  

 

_Regarde dans quel état tu me mets Kaori. Il jeta le drap aux pieds du lit et nu il se dirigea dans la salle de bain afin de prendre une douche.  

 

 

Après être sortie de l’appartement, une violente colère émanait de Kaori, elle marchait dans les rues sans prêter attention aux autres passants qui s’écartaient sur son chemin afin de lui laisser le passage.  

 

_Comment peut-il me confondre avec Saeko après six années de vie commune? Une planche à pain mais je n’ai rien d’une planche à pain.  

 

Elle joignit le geste à la parole en posant ses deux mains sur sa poitrine. C’est alors qu’elle s’arrêta devant une vitrine interpellée par son propre reflet. Elle se regarda et ce qu’elle vit ne lui fit en rien voir une planche à pain. Machinalement sa main vient se poser sur son ventre à l’endroit même où Ryo l'avait caressé. A ce souvenir, elle rougit violemment et se mit à sourire. Comment une simple caresse avait-elle pu la retourner à ce point. Elle reprit alors sa marche de meilleure humeur en repensant à ce doux moment et arriva enfin au Cat’s.  

 

_Bonjour Miki, bonjour Falcon lança t-elle joyeusement.  

 

_Bonjour Kaori reprirent en cœur Falcon et Miki.  

 

_Je te sers un café.  

 

_S’il te plaît Falcon .  

 

_Tu as l’air d’excellente humeur ce matin.  

 

_C’est vrai.  

 

_Vous avez un nouveau client.  

 

_Non pas de client, et j’espère qu’on en aura pas.  

 

_Il s’est passé quelque chose avec Ryo dont tu voudrais me parler alors.  

 

_Rien du tout Miki, nada, niet. Le calme plat. Merci Falcon, lui dit-elle en lui adressant un magnifique sourire qui le fit rougir. De la fumée s’échappa de ses oreilles ce qui fit rire de plus belle Kaori qui lança un regard complice à Miki.  

 

_Nounours tu nous gènes lui dit celle-ci en le fixant amoureusement. Si tu restes Kaori va faire sa timide et elle ne me dira rien.  

 

Falcon face à cette marque de tendresse de sa femme se sentit virer au rouge carmin, il préféra ne pas traîner dans le coin, il savait qu’elles allaient avoir une discussion de femme et il préférait leur laisser un peu d’intimité.  

 

_Miki il n’y a rien à dire.  

 

_Je te connais et pour que tu aies une mine aussi enjouée c’est que quelque chose s’est passé avec Ryo. Vous n’avez pas eu de client depuis deux mois alors si ce n’est pas le travail la seule raison de cette bonne humeur ne peut être que ton partenaire. Il s’est enfin décidé.  

 

_Tu sais avec ce que me paie Eriko, on peut se passer de client pendant encore trois mois. Quant à Ryo même s’il fait preuve d’attention cela ne dure jamais très longtemps. Il reste égale à lui même.  

 

_Qu’est ce qu’il t’a encore fait ?  

 

_Rien d’autre que ce qu’il me fait d’habitude. Et puis changeons de sujet veux-tu, je ne veux pas qu’il entache ma bonne humeur.  

 

_Tu as raison ma belle. Raconte, ton travail ça se passe bien ?  

 

_C’est tout bonnement super et la collection d’Eriko est divine. Elle l’a enfin terminée. Les dessins sont partis à l’atelier pour la confection des robes. Tu devrais passer et essayer quelques modèles, je suis certaine qu’ils plairont beaucoup à Falcon.  

 

_Tu crois.  

 

_Oui.  

 

_Tu défiles toujours pour elle ?  

 

_Oui.  

 

_Que préfères-tu défiler ou t’occuper de tout ce qui tourne de prés ou de loin au défilé ?  

 

_Je préfère m’occuper de l’organisation, le marketing, les contrats clients, je me trouve assez douée. Finalement je crois que je pourrais apprécier ce style de vie.  

 

_Que veux-tu dire lui demanda Miki perplexe?  

 

_Et bien avoir une vie normale, avec des horaires réguliers, un salaire fixe mensuel et régulier… tout ce que constitue le quotidien des gens normaux.  

 

_Qu’est ce qui t’en empêche ?  

 

A cette question Kaori détourna son regard.  

 

_Ou plutôt devrais-je dire qui t’en empêche? Si tu lui en parlais peut-être que….  

 

Kaori l’interrompit, elle ne voulait en aucun cas entamer un longue discussion à ce sujet qui ne les mènerait nulle part.  

 

_Ca à peut-être marché avec Falcon mais Ryo n’est pas comme lui. Une vie normale le lasserait vite. Il ne le fera jamais pas même pour moi.  

 

_Et bien fais le sans lui, fais le pour toi.  

 

_Tout ça sans Ryo ça ne m’intéresse pas.  

 

Leur discussion fut interrompu par l’arrivée de Mick qui se jeta sur les deux jeunes femmes.  

 

_Miki d’amour cria-t-il en se précipitant sur elle mais Kaori le stoppa en plein vol avec sa massue.  

 

_Je ne t’ai pas oubliée Kaori chérie, ne sois pas jalouse. J’ai assez d’amour pour vous deux. A cette remarque elle l’aplatit de nouveau avec sa massue sur laquelle était écrit » pervers irrécupérable ».  Alerté par le boucan Falcon fit son apparition dans le café et à la vue de l’américain il n’émit qu’un hum.  

 

_Je vois que vous maîtrisez la situation mesdames. Encore un verre de terre au carreau.  

 

_Qui tu traites de verre de terre ?  

 

_Chaque fois que je te vois dans ce café tu rampes au sol comme ton homologue le verre de terre.  

 

_Je vais me le faire celui-là fit Mick en retroussant ses manches.  

 

_C’est quand tu veux. Il remonta à son tour ses manches et à la vue de ses bras Mick avala difficilement sa salive.  

 

_Tu disais.  

 

_Je ne veux pas briser le cœur de ma chère Miki, alors pour cette fois je laisse passer.  

 

_C’est bien ce que j’avais cru comprendre.  

 

_Un café s’il te plaît Miki chérie. Il avait repris son air sérieux, qui disparut au fur et à mesure qu’il se rapprochait de Kaori.  

 

_Tu es de plus en plus belle Kaori lui chuchota-t-il au creux de l’oreille.  

 

_Je te remercie Mick, mais ôtes tes mains de sur ma cuisse lui répondit-elle en le pinçant violemment.  

 

_Aille cria-t-il en la retirant illico, ça fait rudement mal.  

 

_C’était le but.  

 

_Comment je vais faire moi pour caresser ton corps de déesse si tu abîmes mon outil de travail. Son visage s’était peu à peu transformé aux dires de ses paroles.  

 

_Je croyais que te concernant ton outil de travail se situait à un autre niveau.  

 

_Mais c’est qu’elle se dévergonde notre petite kaori . Il se tourna vers elle avec un sourire hilare sur les lèvres. Kaori s’était sentie gênée et par la réflexion de Mick et à cause des mots qu’elle venait de prononcer. Miki qui observa la scène du coin de l’œil sourit à son tour. C’était vrai que Kaori depuis qu’elle travaillait avec Eriko elle s’exprimait plus librement.  

 

_Bonjour tout le monde.  

 

_Bonjour Saeko.  

 

Mick fut une nouvelle fois mit kao.  

 

_Tu n’en as pas assez Mick de te faire ramasser lui lança Saeko en l’enjambant.  

 

_Pas lorsque cela est fait avec l’art et la manière et surtout pas lorsque les jeunes femmes sont aussi belles que vous trois.  

 

_Qu’est ce que je te sers Saeko.  

 

_Un café Miki. Kaori ça tombe bien que tu sois là je voulais te parler.  

 

_Laisse-moi deviner, tu as un boulot pour City Hunter, et tu vas tenter de m’amadouer pour que j’accepte.  

 

_Mais c’est officiel, vous serez bien rémunérés.  

 

_Je t’écoute mais je n’ai pas dit que j’acceptais.  

 

_Voilà, j’aurais besoin de vos service durant un mois. C’est une affaire de drogue. J’ai remonté tout un réseau et pour arriver au gros poisson j’ai besoin de vos services car la personne qui devait nous mener au cerveau de ce réseau est morte.  

 

_Et en quoi nous pouvons t’aider.  

 

_Je voudrais que Ryo se fasse passer pour ce commanditaire. Je t’avoue que c’est dangereux.  

 

_Pas plus que toutes les affaires sur lesquelles tu nous as fait travailler.  

 

La porte retentit laissant passer une fusée humaine en direction de Saeko car elle était la plus proche de la porte d’entrée du café. Elle stoppa le projectile d’un magistral coup de pied au visage.  

 

_Inspectrice de mon cœur parvient-il à dire en s’écroulant à ses pieds.  

 

_Tu tombes bien Ryo je voulais te parler. J’ai une affaire pour toi, j’en parlais justement à Kaori.  

 

_Je parie qu’elle a refusé comme d’habitude.  

 

_Pas du tout, elle ne m’a donné encore aucune réponse.  

 

_Je ne vois pas pourquoi je m’y opposerais. Moi je ne vais pas pouvoir vous aider, je me suis déjà engagée auprès d’Eriko pour le défilé, mais je suis sûre que si tu le demandes gentiment à Ryo et à Mick ils accepteront et à eux deux tu devrais voir le bout de ton affaire.  

 

_Si je comprends, bien tu me donnes ton accord.  

 

_Je ne te donne rien du tout Saeko pour ça il faut que tu vois avec Ryo c’est lui le principal concerné.  

 

Ryo se tourna alors vers Kaori et lui lança un regard interrogateur. En temps normale, elle n’aurait même pas pris la peine d’écouter Saeko et encore moins le laisser se charger seul d’une affaire sans elle.  

 

_Bon je dois y aller. Elle se leva de son siège et s’apprêta à partir lorsque Miki et Mick la retinrent par le bras.  

 

_Tu as entendu ce qu’à dit Saeko lui demanda Miki en la fixant longuement.  

 

_Oui.  

 

_Il sera seul avec Saeko durant tout un mois.  

 

_Oui et alors lui fit-elle sans comprendre où elle voulait en venir.  

 

_Et alors reprit Mick décontenancé par son manque de réactivité.  

 

_Il s’agit de Ryo, du pervers n°1 du Japon de celui qui saute sur tout ce qui porte une jupe.  

 

_Ce que veux te faire comprendre Miki c’est que Ryo sans ta surveillance va être intenable et en plus il sera seul avec Saeko.  

 

_Vous vous en faites pour ça.  

 

_Oui pas toi .  

 

_Non.  

 

Miki contourna le comptoir et vient se mettre devant elle. Elle posa sa main sur son front afin de s'assurer si celle-ci n’avait pas de la fièvre.  

 

_Je peux savoir ce que tu fait Miki.  

 

_Je regarde si tu n’es pas malade.  

 

_Arrête enfin.  

 

_Pourquoi cela ne t’inquiète pas dis moi.  

 

_Et bien je connais Saeko depuis six ans, et en six ans combien de dettes à t-elle régler à Ryo.  

 

Son regard alla de Mick à Miki, elle attendait une réponse qui ne venait pas.  

 

_Zéro pas une fois elle ne s’est acquittée de ses dettes, jamais elle n’a soldé son compte alors pourquoi est ce qu’elle commencerait aujourd’hui. Et quant à ce qu’il lui saute dessus elle est une des rares femmes à savoir le remettre à sa place. Je n’ai aucun soucis à me faire, je reste sereine. C’est plutôt Saeko qui doit être inquiète si elle doit vous gérer tous les deux.  

 

_Elle n’a pas tord Miki.  

 

_C’est vrai reprit celle-ci en arborant un sourire de soulagement sur le visage. Son amie venait de calmer toutes ses inquiétudes.  

 

_Alors Ryo tu es d’accord Kaori ne s’y oppose pas.  

 

_Tu devrais accepter Ryo. De ce que j’ai pu voir ce matin tu as pris de l’embonpoint. C’est normale à ne rien faire de la journée. Un peu d’exercice ne te fera pas de mal. Là, j’y vais ou je vais vraiment être en retard.  

 

Tout le monde était resté figé par la réplique de Kaori. Ryo sentit tous les regards se poser sur lui, des regards interrogateurs pleins de sous entendus.  

 

_Qu’est ce que vous avez à me regarder comme ça ?  

 

_Qu’est ce qui s’est passé ce matin lui demanda Mick qui s’était dangereusement rapproché de lui en arborant un regard menaçant.  

 

_Oui Ryo raconte nous ce qui s’est passé avec Kaori ce matin renchérit Miki avec un large sourire aux lèvres. Je savais bien que quelque chose s’était produit, elle ne pouvait pas être d’aussi bonne humeur sans aucune raison.  

 

_Alors comme ça tu as pris de l’embonpoint lui fit Saeko en le pinçant au niveau des hanches.  

 

_Où voulez-vous en venir tous dit-il en se dégageant de Saeko..  

 

_Ne fais pas semblant de ne pas comprendre lui fit Falcon. Si lui aussi s’en mêlait il allait être difficile à Ryo de se dépatouiller de cette histoire.  

 

_De ne pas comprendre quoi ?  

 

_Et bien Kaori et toi lui fit Miki d’un sourire complice.  

 

_Pardon fit-il en recrachant son café qu’il venait d'avaler. Mais vous êtes tous fous, moi avec ce garçon manqué, vous m’avez bien regardé. Par contre avec une de vous deux là.  

 

_Moi ça ne m’aurait pas déplu d’autant plus qu’après avoir tâté la marchandise je peux t’assurer qu’elle a tout ce qu’il faut où il faut lui fit Mick.  

 

_Je connais Kaori elle n’aurait pas lâché cela si rien ne s’était passé.  

 

_Je ne vois même pas pourquoi j’essaie de me justifier.  

 

_Je veux savoir ce que tu as fait à ma douce Kaori. Comment saurait-elle que tu as pris de l’embonpoint, à moins que tous les deux vous n’aillez…. Je n’arrive même pas à le dire tellement c’est horrible.  

 

_Tu as raison c’est horrible rien que dit penser. Pour qu’il se passe quelque chose entre nous deux encore faudrait-il qu’elle parvienne à me faire bander, ce qui n’est pas le cas.  

 

_Tu es écœurant Ryo, parler de Kaori en ces termes, tu devrais avoir honte Saeba.  

 

_Revenons à nos moutons même si cette discussion est passionnante. Tu ne m’a toujours pas donné de réponse Ryo.  

 

_Je ne sais pas.  

 

_Tu es malade, en temps normale tu aurais sauté sur l’occasion, seul avec moi tout un mois.  

 

_Ce n’est pas le problème, si j’accepte Kaori restera seule ici tout un mois, elle sera une cible facile. Elle sera plus vulnérable que jamais.  

 

_Et bien il ne nous reste plus qu’à la convaincre de nous accompagner, j’aurai besoin d’elle aussi.  

 

_Non s’empressa de répondre Miki presque violemment.  

 

_Et pourquoi non lui demanda Ryo en faisant tourner son tabouret afin de lui faire face.  

 

_Pour la première fois de sa vie depuis la mort de son frère elle mène une vie normale comme n’importe qu’elle jeune femme de son âge et elle adore ce qu’elle fait. La laisser travailler avec Eriko était vraiment une très bonne idée, laisse là mener cette expérience jusqu’au bout. Elle se sent enfin douée pour quelque chose et utile.  

 

_Et puis si c’est pour sa sécurité Ryo je me ferai une joie de la protéger, ce qui veut dire que je ne pourrai pas vous accompagner. Je serai son garde du corps personnel. Ne te fais aucun soucis je le surveillerai de très prés son corps.  

 

_Ce que tu viens de dire n’est pas fait pour me rassurer Mick.  

 

_Je sais.  

 

_Alors Ryo, tu m’aides sur cette affaire.  

 

_Je ne crois pas.  

 

_On a trouvé une solution pour Kaori alors pourquoi refuser.  

 

_Tu oses me le demander, tu as la mémoire courte Saeko, dans ton métier ce n‘est vraiment pas bon. Après le sale tour que tu m’as joué la dernière fois.  

 

_Ah ça !s’exclama-t-elle.  

 

_Ca y est cela te revient. Personne n’est irremplaçable Ryo, c’est bien ce que tu m’as dit.  

 

_Tu as la rancœur tenace Ryo. Quel est ton prix ?  

 

_Je ne suis pas à vendre.  

 

_Tout le monde à un prix Ryo même toi.  

 

_Si tu me laisses fixer le prix c’est que tu as désespérément besoin de moi. Se sera 15 coups.  

 

_Huit.  

 

_Treize.  

 

_Dix  

 

_Entendu. Un mois entier sans Kaori et ses massues. Que dirais-tu de commencer tout de suite?  

 

_Minute papillon.  

 

_Mais non pas ça. Je ne vais pas gâcher bêtement un coup, je les réserve pour ce mois dans un grand lit. Parle –moi de l’affaire.  

 

_Il s’agit d’une affaire de drogue. Tu devras te faire passer pour un acheteur qui a été tué durant une de nos perquisitions. Tu m’accompagnes je te raconterai le reste en route je suis en retard à mon rendez-vous avec Mr le préfet. Au revoir tout le monde.  

 

_Si j’étais à la place de Kaori jamais je ne le laisserais partir seul sans moi pour passer tout un mois avec Saeko fit Miki à l’attention de son époux.  

 

A l’extérieur du café.  

 

_Saeko, un mois ce n’est pas excessif pour attraper des trafiquants de drogue. Que ma caches-tu ?  

 

_Pas ceux-là, un mois ça risque d’être juste. Et en effet je te cache quelque chose, il va me falloir une autre personne sur cette mission. Je comptais sur Kaori.  

 

_Tu n’as qu’à prendre sa place.  

 

_Impossible je ne vais pas pouvoir et t’aider et coordonner les opérations. Je n’ai plus qu’à demander à Reika de tenir le rôle de ton assistante à moins que tu ne changes d’avis et parvienne à convaincre Kaori.  

 

_Tu oublies, je ne veux pas la mêler à cette affaire.  

 

_Si tu crois que trois petits mois passés dans la peau d’une femme normale vont réussir à la détourner de votre vie actuelle et de toi c’est que tu la connais mal. C’est vrai que cela lui donne un avant goût de ce que sa vie pourrait être mais sans toi ça n’a pas l’ombre d’une chance de marcher.  

 

_Reika sera parfaite. Quand commençons-nous ?  

 

_Le plus tôt possible. Le temps de mettre ma sœur au courant de l’affaire. Que dirais tu de partir lundi, cela te laisse deux jours pour faire tes dernières recommandations à Mick et mettre en garde ton entourage contre toute éventuelle attaque sur Kaori.  

 

_C’est ok pour lundi. Il se détourna d’elle prés à partir lorsqu’il s’arrêta subitement. Saeko ne parle de Reika à personne.  

 

_Tu veux dire à Kaori.  

 

_Au revoir.  

 

Sans ajouter le moindre mot il s’éloigna d’elle les mains dans les poches, et le regard dur. Il avait beau se triturer le cerveau il ne parvenait pas à comprendre le réaction de Kaori. Comment avait-elle pu accepter de le laisser partir un mois entier avec Saeko? Au lieu de voir le bon côté des choses à savoir pas de surveillance, pas de coups de massue, autant de visites nocturnes qu’il y a de nuits dans un mois, lui ne voyait qu’un mois passé loin de son ange, de ses excès de colère et de ses crises de jalousies. Elle avait accepté trop facilement sans batailler c’est ça qui le gênait plus que tout. De son côté, Kaori avait saisi l’opportunité qui s’était présentée à elle. Certes, elle allait devoir se séparer de Ryo qui allait s’en donner à cœur joie auprès de Saeko, mais cette occasion était inespérée. Elle pourrait ainsi se rendre à Yokohama incognito sans dévoiler à personne les réelles raisons de son déplacement. Sur ce point elle se félicita pour sa vivacité d’esprit, quant à Ryo il serait le problème de Saeko pour tout un mois. Se serait à elle de le tenir. 

 


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