Capitolo 10 :: Le parfait petit couple

Pubblicato: 06-06-07 - Ultimo aggiornamento: 28-11-09

Commenti: Bonjour, voilà la suite. J'espère qu'elle vous plaira. On avance doucement mais surement. Merci pour vos reviews qui me font chaque fois super plaisir. Bisous.

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A Osaka cela faisait maintenant 2 semaines que Ryo et Reika jouaient au parfait petit couple sans que rien ne se passe. Aux yeux de tous, il passait pour un époux très épris de sa femme, même si de temps à autre il s'oubliait et sautait sur les jolies jeunes femmes de l'hôtel. Reika se complaisait dans le rôle de sa femme, elle ne manquait pas une occasion de le prendre par la main, ou de se blottir tout contre lui. Elle allait même jusqu'à l'embrasser en publique à pleine bouche. Ces démonstrations d'affection ne gênaient pas Ryo tant que cela ne dépassait pas le cadre de leur mission, mais Reika se faisait au fil des jours plus entreprenante et plus aguicheuse et il craignait qu'elle ne confonde la réalité avec le but réel de toute cette mascarade. Faisait-elle réellement la différence? Elle avait tout ce qu'elle avait toujours désiré, être la partenaire de Ryo et l'avoir pour elle toute seule sans pour autant être parvenue à le faire craquer et cela n'était pas faute d'avoir essayer.  

Chaque soir, c'était devenu un rituel, elle portait une nuisette sexy avec de la dentelle qui servait plus de tissu décoratif que de vêtement, elle ne cachait rien, et chaque soir Ryo y avait droit . Elle sortait de la salle de bain, vêtue d'une petite nuisette et passait juste à côté de lui en le frôlant de tout son corps, tout en lui jetant un regard ardent plein de désir laissant sur son passage des effluves de parfum qui emplissaient et enivraient ses narines. Elle était plus que désirable et d'une telle sensualité que chaque nuit était pour lui un véritable supplice car il n'avait qu'une envie goûter à ce fruit qui ne demandait qu'à être croqué, et qu'il s'interdisait de toucher. La savoir juste à côté de lui, presque nue ne rendait ses nuits et ce séjour plus que tortueux car il se voulait fidèle à Kaori. La tentation était faite femme dans ce corps si sublime dont-il n'avait aucun mal à imaginer les courbes et à ses pensées son mokkori se manifesta poussé à l'extrême par un flot de désir qu'il avait de plus en plus de mal à contenir.  

Chaque soir il quittait la chambre frustré mettant le plus de distance entre cette tentatrice, cette diablesse du désir et de la séduction et lui. Pourtant il lui suffisait de penser à son ange pour que cette tension accumulée le quitte. Plus il pensait à cette mission et plus il se disait que Kaori pourrait très bien s'adapter à cette nouvelle vie qu'Eriko lui offrait. Sur cette pensée il se rendit au bar et commanda un whisky.  

_Un whisky, un double.  

Il prit le verre et le but d'un trait.  

_Un autre.  

_Seule une femme peut mettre un homme dans cet état. Elle est si belle que ça.  

_A en faire pâlir la lune. C'était la première fois qu'il admettait publiquement que Kaori était belle, mais le barman était un inconnu, à qui irait-il le répéter?  

_C'est votre femme, vous vous êtes disputés?  

_Si on veut.  

_Un cadeau, des fleurs et des excuses. Elle vous pardonnera quoi que vous ayez fait au creux de l'oreiller.  

_C'est plus compliqué que cela.  

_Lorsqu'il s'agit d'amour c'est toujours compliqué.  

_Bonsoir beau brun, je peux peut-être te tenir compagnie.  

Cette voix n'appartenait qu'à une seule femme, il ne se tourna même pas pour s'en assurer.  

_Pourquoi pas.  

_Tu m'offres un verre.  

_Barman 2 autres.  

_Et si on se trouvait un coin tranquille. Elle s'était rapprochée de lui et lui avait susurré cela à l'oreille, mais suffisamment fort pour que le barman entende.  

_Je te suis beauté.  

Sans bouger, il la suivit du regard, ou plutôt la déshabilla du regard de la tête aux pieds. Elle portait une robe qui laissait entrevoir une bonne partie de son corps. Le regard vif et brillant, Ryo ne put s'empêcher de déglutir tout en souriant. Il prit les 2 verres et la rejoint. Son attitude et la position dans laquelle elle était assise était plus que provocante. En 2 semaines, jamais il n'avait été autant éprouvé. En tant normal il aurait béni la vie de lui offrir de telles occasions, mais ça devenait difficile même au dessus de ses forces même pour lui.  

_Reika te mène la vie dure. La vie maritale ne te réussit pas. Tout en lui souriant elle porta le verre à ses lèvres. Son regard pétillait et le défiait en même temps.  

_Qu'est ce qui te fait dire ça Saeko?  

_Tu as la chance et l'opportunité d'être seule dans une chambre d'hôtel avec une femme plus que désirable qui n'attend qu'un geste de ta part, et toi tu noies ton chagrin dans un verre de whisky, seul, attablé à un bar comme un chien battu.  

_Peut-être par ce que des 2 soeurs Nagomi je n'ai épousé la bonne! Il se rapproche dangereusement d'elle.  

_Je dirais plutôt que Kaori t'a bien dressé. De Tokyo elle est capable de freiner tes ardeurs, qui l'eut cru!  

_Prenons une chambre et je vais te montrer si mes ardeurs sont freinées. Avec sa main, il lui caressa la jambe en remontant jusqu'à sa cuisse.  

_Arrête ça tout de suite dit-elle en serrant les dents et en lui souriant faussement.  

_Sinon quoi. Son regard brillant et vif la défiait.  

_Je fais un rapport détaillé à Kaori sur tes virées nocturnes, et tes activités extra conjugale.  

_Pourquoi es-tu ici?  

_Nous avons repéré un groupe d'homme en ville, ils font partie du réseau. Ils devraient passer à l'action très bientôt.  

_C'est temps, je commençais à m'encrasser.  

_Comment ça se passe avec Reika?  

_Si tu veux le savoir accorde-moi une nuit et je te ferai vivre exactement ce que je lui fais vivre. Cette situation te plaît.  

_Je l'avoue. C'est pour cela que je ne voulais pas tenir ce rôle, tu te serais un peu trop intéressé à mon corps alors qu'avec Reika j'ai eu exactement ce que je voulais.  

_Tu vas jusqu'à utiliser ta propre soeur.  

_Elle ne risque rien elle est avec toi, si ce n'est sur le plan émotionnel, alors évite de la faire souffrir.  

_Pour le moment c'est moi qui souffre le plus se dit-il à lui même.  

_Comment?  

_Non rien.  

_Reste sur tes gardes, une fois renseignés sur vous, ils prendront contact. Tiens- toi tranquille et plus vite cette affaire sera terminée et plus vite tu pourras retrouver Kaori. A présent tu devrais aller rejoindre ta femme.  

Elle se leva puis lui déposa un léger baiser sur la joue. Il resta de longues minutes après le départ de Saeko à réfléchir à ses paroles. C'est vrai qu'il était plus que mordu de Kaori sans cela jamais il n'aurait déserté la chambre conjugale.  

Il devait être 19H00, lorsqu'ils quittèrent leur suite pour aller dîner. Ryo portait un smoking alors que Reika avait opté pour une robe sophistiquée et fendue sur les 2 côtés. Son dos était entièrement nu et la robe tenait par une sorte de collier qu'elle avait autour du cou et qui donnait l'impression qu'il allait rompre à tout moment dévoilant ainsi sa poitrine généreuse, qui par le biais d'un décolleté plongeant était mise en valeur.  

_Tu es ravissante Reika.  

_Merci, tu n'es pas mal non plus.  

_Il est temps d'entrer en scène.  

_Tu penses que c'est pour ce soir?  

_Oui. Il lui tendit son bras qu'elle prit sans se faire prier, se collant ainsi à lui. En pénétrant dans la salle du restaurant tous les regards se dirigèrent vers eux. Reika se sentait heureuse d'être dans ses bras, même fière de pouvoir exhiber un tel homme à son bras, alors que lui sentait le regard des autres mâles couler sur lui comme de l'huile.  

_Mr et Mme Saeba votre table est prête. Mme Saeba me ferez-vous l'honneur d'une danse? lui demanda Mr Hizoriki le directeur de l'hôtel  

_J'en serai ravie. Elle lança un regard amusé à Ryo puis prit place sur la chaise que Ryo lui tendit. Il en profita pour jeter un regard circulaire dans la salle.  

_Nous avons un succès fou, tu as vu comme ils nous regardent. Faut dire qu'on est bien assortis, nous faisons un beau couple.  

_Ce qu'il regarde c'est surtout toi et ta robe lui fit remarquer celui-ci.  

_Que dois-je comprendre. Qu'est-ce qu'elle a ma robe? Elle ne te plaît pas?  

_Ce n'est pas ça, elle est un brin trop aguicheuse.Ryo aurait voulu dire vulgaire mais il craignait et de la blesser et qu'elle ne lui fasse une scène. Le regard qu'elle lui lança le mortifia.  

_En temps normal tu ne fais pas trop le difficile. Et puis j'assume très bien contrairement à certaine.  

Ryo avait parfaitement compris l'allusion à Kaori, ce qui le fit sourire.  

_Tu m'as mal compris. Cette robe est superbe et elle te va divinement bien c'est juste que c'est le genre de robe qu'une femme porte pour une occasion particulière et juste pour son homme. Tu es ravissante.  

Il saisit sa main et y posa un furtif baiser afin de calmer la tension naissante . Dans la chambre elle avait bien vu son regard pétiller et cette flamme de désir qui dansait juste pour elle et là, il venait de la déstabiliser. Elle ne comprenait plus. Le dîner se passa dans le plus grand calme entre oeillades et sourires tendres et pour se faire pardonner Ryo l'invita même à danser. Sur la piste tous n'avaient d'yeux que pour eux, pour ces 2 corps en parfaites osmoses qui exprimaient sensualité et désir. Reika aimait sentir les mains de Ryo sur elle, elle se sentait si bien pressée tout contre lui, s'abandonnant totalement. Ryo lui avait du s'écarter légèrement afin d'endiguer son désir, il en profita pour lui relever le menton afin de croiser son regard.  

_Pardon pour tout à l'heure j'ai été maladroit.  

_C'est oublié.  

Elle vivait un des plus beaux instants de sa vie de femme, il remit ses bras autour de sa taille lorsqu'elle s'écarta de lui légèrement.  

_Ryo.  

_J'ai vu. Ils nous observent depuis tout à l'heure. Ils sont trois.  

_Tu les as remarqués, tu aurais dû me le dire?  

_Ce n'était pas le bon moment. Et si nous retournions à notre place. Après toi chérie.  

Ils prirent la direction de leur table lorsque Mr Hizoriki les interpella.  

_Mme Saeba me feriez-vous l'honneur.  

Elle lança un regard interrogatif à Ryo qui pour toute réponse se contenta de lui sourire en lui donnant son assentiment. Il regagna sa table et les regarda évoluer sur la piste. C'est alors qu'un homme prit place à sa table très vite suivit par un autre.  

_C'est vraiment une trés belle femme que vous avez. A votre place je crois que je n'aimerais pas voir un autre homme poser ses mains sur elle. Ryo reposa sa flûte de champagne puis regarda les 2 hommes. Chacun jaugeait l'autre afin de sonder son esprit.  

_Qui êtes vous messieurs?  

_Vous êtes un homme difficile à cerner Mr Saeba, tendre amoureux avec votre femme et pervers invétéré auprès de la gente féminine.  

_Que voulez-vous je ne sais pas résister à une belle femme. Sa voix était calme et nette, elle ne laissait transparaître ni nervosité, ni peur.  

_Vous ne paraissez pas intimidé?  

_Pourquoi le serais-je?  

_C'est vrai pourquoi le seriez-vous?  

Ryo croisa le regard de Reika et il y lut de l'inquiétude. Il lui sourit alors afin de la rassurer, puis posa de nouveau son regard sur son interlocuteur.  

_Je réitère ma question, qui êtes-vous?  

_Il me semble que nous sommes en affaire.  

_Je ne crois pas, je suis ici en vacances. J'ai laissé le travail derrière moi il y a 2 semaines.  

_Ne jouez pas au plus malin avec moi Mr Saeba ou devrais-je dire Mr Tanaka. Vous êtes très difficile à trouver.  

_Nous ne sommes pas en affaire Mr....  

_Appelez-moi Yuri. Que faisons nous alors à cet instant? Il commençait à perdre patience ce qui plut à Ryo.  

_Nous discutons simplement lui répondit-il en le défiant du regard.  

_Je n'ai pas fait 9 heures d'avion pour une simple discussion.  

_Vous n'avez pas respecté les consignes .  

_Vu votre réputation, j'ai préféré prendre les devants. Ce lieu est public et très convivial. Revenons aux choses sérieuses. Je crois que vous avez quelque chose pour moi.  

_Je ne crois pas Mr Yuri, pas temps que je n'aurai pas vu la marchandise , au moins un échantillon.  

_Il fallait le dire plutôt. Je vais organiser cela pour demain 14H00 et j'espère que vous apporterez l'argent avec vous.  

_Je ne me ballade pas avec une telle somme d'argent dans mes bagages.  

_Ne tentez pas de me rouler sans cela votre jolie petite femme pourrait bien en payer les frais et son joli petit visage pourrait subir quelques transformations si vous voyez ce que je veux dire.  

_Vous me menacez. Ryo détourna la tête vers lui et posa son regard directement vers le sien.  

_Non, je ne menace jamais mes associés, prenez cela comme de la prévention. Toutefois il y a un de mes hommes qui tient votre femme en joug au moment même où je vous parle. Un geste de ma part, et elle s'écroule sur la piste de danse.  

Ryo regarda alors dans la même direction que Yuri ce qui l'obligea l'espace de quelques secondes à lui tourner le dos ne surveillant plus ses arrières. Cette situation ne l'inquiéta pas, il connaissait très bien ce genre d'homme. Jamais il ne se risquerait à agir à la va vite et prendre le risque de faire échouer cette affaire. Tout cela n'était que de la mise en scène pour l'intimider et lui faire comprendre qu'en aucun cas il n'avait intérêt à la doubler.  

_J'espère m'être bien fait comprendre.  

_Limpide. Il prit sa flûte et but sans le quitter du regard.  

_Demain à 14H00 dans le hall de l'hôtel, j'aurai un échantillon. Passez avec votre femme une excellente fin de soirée. Il lui dit cela avec un immense sourire énigmatique sur le visage, sourire qui intrigua Ryo car son regard méfiant, noir et dur devient subitement moins hostile et plus luisant. Il brillait d'une lueur pleine de satisfaction. Sans bouger Ryo les regarda s'éloigner, il vit l'homme qui surveillait Reika partir à son tour. Tout ce qui venait de se jouer devant ses yeux le laissa perplexe. Il prit sa flûte à champagne et la porta à ses lèvres, sans quitter Reika du regard qui ne perçut aucune tension, aucune inquiétude juste des interrogations. Une fois la danse terminée, elle regagna sa table. Elle ouvrit son sac à main puis en sortit un rouge à lèvres qu'elle déposa sur la table après y avoir exercer une petite pression afin d'enclencher le brouilleur au cas ou un mouchard aurait été placé à leur table.  

_Que s'est-il passé?  

_Nous avons rendez-vous demain à 14H00 dans le hall, ils apporteront un échantillon. Ryo parla avec détachement.  

_Est ce qu'ils se doutent.  

_Non.  

_Ca avait l'air tendu pourtant ici, sans compter celui qui me visait.  

_Tu l'avais remarqué.  

_Tu oublies à qui tu as affaire. A cette réplique il lui sourit.Pourquoi n'ont-ils pas suivi la procédure?  

_Pour nous tester et voir de leurs yeux si nous valions notre réputation. Ils se sont assurés qu'ils avaient bien affaires aux bonnes personnes.  

_Il faut prévenir Saeko.  

_Oui, s'ils ont pris le risque de déroger au plan initial, ils vont certainement nous réserver d'autres surprises.  

_Tu crois qu'ils vont essayer de nous doubler?  

_Va savoir, mais je peux te dire que je n'ai aucune confiance en ce Yuri. Il faut rester sur nos gardes et être encore plus vigilants.  

_Et bien trinquons à ce premier triomphe.  

_Ne crie pas victoire trop vite. Quelque chose m'échappe mais je ne sais pas quoi.  

_Dans quel sens?  

_Je ne sais pas, je n'ai pas aimé le sourire de ce type au moment de partir. Il y a ce quelque chose d'indéfinissable qui met mes sens et mon instinct de chasseur aux aguets.  

_Nous n'avons plus qu'à patienter jusqu'à demain et profiter de la fin de cette soirée. Elle porta la flûte à sa bouche et y trempa le bout de ses lèvres. Elle passa alors sa langue sur celles-ci afin de goûter à ce doux nectar.Ryo posa alors un regard ardent et brûlant sur elle. Ce simple effleurement des lèvres avec sa langue il le perçut comme une invitation, cela avait suffit à l'émoustiller et à faire naître en lui un désir brûlant et torride pour sa partenaire.  

_On devrait monter et essayer de joindre Saeko.  

_Allons-y!  

Ryo savait qu'il devait briser ce charme qui opérait, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il avait terriblement chaud et son corps était tendu à l'extrême car il résistait à son envie, il résistait à Reika. Il vida son verre d'un trait et suivit Reika sans quitter le bas de son dos du regard. Ce qu'il n'avait pas pensé c'est qu'il allait se retrouver seul dans leur chambre et là plus aucune barrière ne l'empêcherait d'assouvir son désir. Il entra le premier dans l'ascenseur et s'adossa tout contre la paroie. Reika y entra à son tour et elle se mit devant lui afin d'appuyer sur le bouton du second étage, elle lui tournait le dos. Il la déshabillait littéralement du regard. Il desserra son noeud qui lui coupait la respiration et défit le premier bouton de sa chemise d'un geste plein de frustration, il avait chaud. Son regard luisant exprimait son trouble. Il avait l'impression que tout son corps était en feu et que s'il ne lui donnait pas ce qu'il lui réclamait celui-ci allait exploser.  

Son tempérament d'obsédé le poussait à aller au devant de ses désirs ou plutôt de ses pulsions charnelles qu'il avait du mal à contenir, alors que sa raison lui dictait de ne pas céder à ses bas instincts et de mettre le plus de distance entre elle et lui. Il dévora du regard chacune de ses courbes puis s'arrêta sur le bas de son dos qui ne demandait qu'à être caressé. Ce fut plus fort que lui, il passa son bras autour de sa taille et l'attira à lui violemment. Surprise Reika ne bougea pas. Avec sa main libre il dégagea ses cheveux de son cou afin de pouvoir y déposer des baisers, puis descendit le long de sa hanche en suivant un chemin imaginaire qui le conduisit jusqu'à la limite du tissu de sa robe au bas de son dos. La surprise de Reika se transforma très vite en petits gémissements de plaisir et petit à petit elle fut parcourue par un frisson brûlant répondant à chacune des caresses de Ryo. Il la tourna et la plaqua tout contre la paroie de l'ascenseur. Il plongea son regard dans le sien et y lut le même désir fiévreux qui l'animait. Il la souleva légèrement et posa un baiser brûlant presque animal sur ses lèvres. Il avait beau se raisonner il ne pouvait s'empêcher de caresser, de humer et d'embrasser chaque parcelle de peau de ce corps.  

Ce fut l'ouverture des portes qui stoppa leur fougue. Ryo se saisit de sa main et sans la quitter du regard l'entraîna jusqu'à leur suite. Celle-ci eut un mal fou à faire entrer la clé dans la serrure. Tout en l'embrassant Ryo se saisit de la clé, ouvrit la porte et la poussa dans la chambre sans lui laisser le temps de refermer la porte et de reprendre ses esprits. Une fois à l'intérieur il la plaqua de nouveau violemment contre la porte ce qui lui fit pousser un léger cri de douleur qui mourut sur les lèvres de Ryo qui ne s'en préoccupa pas. Ses mains se firent de plus en plus pressantes et de plus en plus audacieuses. Il fit glisser sa cuisse entre ses jambes, la souleva et ramena ses jambes derrière lui afin de s'assurer un prise. Elle ne pouvait presque plus bouger, elle était à sa merci. Il posa ses mains sur ses jambes et remonta jusqu'à ses cuisses pour s'arrêter sur ses fesses fermes qu'il caressa ardemment à pleine mains. Ses lèvres se firent alors plus gourmandes, le ballet auxquels leurs langues se livraient se fit plus audacieux et plus poussé. Ils ne s'embrassaient plus, ils se dévoraient littéralement l'un l'autre les lèvres. Il n'arrivait pas à tarir cette envie de baiser qu'il prodiguait à Reika avec une certaine rage.  

L'air commença à manquer à leur poumon, ce fut à bout de souffle qu'ils se détachèrent l'un de l'autre. Ryo avec sa langue traça un sillon brûlant tout le long de son cou jusqu'à la naissance de sa poitrine. Il se saisit de ses mains afin de garder le contôle de la situation et de leurs ébats. D'un geste vif, il lui arrache l'attache autour de son cou ce qui fit glisser le haut de sa robe dévoilant ainsi sa poitrine au grand jour. Il fut fasciné par cette vision qui ne fit qu'attiser son désir et son envie de la prendre la tout de suite contre la porte. Il les caressa encore et encore arrachant à Reika des gémissements de plaisir. Elle se pressa tout contre lui, elle était dans le même état de désir que lui, elle avait besoin de le sentir tout contre elle. Elle ouvrit sa veste et la fit glisser le long de ses épaules. Elle dégagea la chemise de son pantalon puis ôta les boutons un à un avant de la lui arracher. Ses mains s'aventurèrent sur le large torse de Ryo qui frémissait à chacune de ses caresses. Elle lui faisait autant d'effet qu'il lui en faisait. Elle pouvait sentir la virilité de Ryo tout contre elle ainsi que tout le désir qu'elle avait fait naître en lui. Ryo tel un animal en rut dévorait la sulfureuse créature qui se tenait tout contre lui.  

Reika s'attela à défaire la ceinture de son pantalon ce qui fit naître chez Ryo un sourire pervers et un regard lubrique. Il ne supportait plus ce tissu qui était une barrière entre leurs deux corps en feu et presque en fusion. Avec des gestes brusques, il lui arracha sa robe et la vue de ce spectacle qui s'offrait à lui le rendit encore plus fou de désir. Il poussa un gémissement rauque passa ses mains sur ses fesses afin de la tenir tout contre lui et prit la direction de leur chambre. Il l'allongea sans ménagement sur le lit puis s'allongea à ses côtés. Il avait un regard plus que sulfureux à son encontre, comment pouvait-elle susciter un tel désir, une telle envie en lui. Il se colla tout contre elle jusqu'à la recouvrir de tout son corps, puis fit lentement glisser sa main sur elle jusqu'à parvenir à son string qu'il n'eut aucun mal à ôter. Elle était à présent nue devant lui s'offrant dans toute sa splendeur. N'y tenant plus il ôta les derniers vêtements qui jalonnaient les chemins des plaisirs charnels auxquels tous deux voulaient s'adonner.  

Ryo ne parvenait plus à penser, il savait juste qu'il devait assouvir ce désir bestial et cela sans attendre une seconde de plus. Dans chacun de ses gestes la douceur du début avait laissé place à l'impatience. Il était plus brusque, plus direct et bien plus bestial, c'était comme une poussée de fièvre et ce corps si docile et si réceptif le poussait à franchir toutes les limites. C'était comme s'il ne cherchait dans ce corps que le moyen de se soulager, d'assouvir ses plus bas instincts. Il ne voyait en Reika qu'un corps, un corps de femme capable de répondre à ses attentes. Il en était à un stade où n'importe qu'elle femme aurait fait l'affaire. Il la fit sienne sans ménagement avec empressement et bestialité. Il commença son exploration en Reika qui ne cessait de gémir de plaisir. De sa vie, jamais elle n'avait ressenti autant d'intensité et de fougue, autant de plaisir et d'abandon de soi. A chaque coups de reins de Ryo elle sentait son plaisir s'accroître et ses gémissements avaient un goût de dernier souffle de vie, car à chaque fois elle pensait ne pas pouvoir subir un nouvel assaut de son amant tellement elle se sentait à bout de force, mais c'était sans compter sur les capacités physiques, athlétiques et d'endurance de Ryo. Il la soustrait à toutes sortes de tortures physiques qui lui parurent toutes plus douces les unes que les autres, toutes plus érotiques les unes que les autres et toutes plus bestiales les unes que les autres. Reika n'éprouvait aucune pudeur face aux caresses, aux baisers, aux regards fiévreux et aux besoins presque animal de Ryo qu'elle combla sans aucune retenue.  

C'est ainsi enlacés l'un contre l'autre en gémissants à l'unisson qu'ils atteignirent l'orgasme. Ryo n'éprouva aucun sentiment de culpabilité, juste un besoin physique qu'elle sut satisfaire. Ce fut à bout de souffle qu'il se retira, repu et satisfait, puis s'allongea tout contre elle en reposant sa tête sur sa poitrine. Leurs deux corps brûlants et en sueur malgré la fatigue ne semblaient en rien rassasiés. Leur lit complètement chamboulé était la preuve irréfutable de la bataille qu'ils s'étaient livrés. Cette nuit là, Ryo revient à la charge encore et encore laissant une Reika au petit matin à bout de force.  

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