Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: saoria

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 33 capitoli

Pubblicato: 01-05-07

Ultimo aggiornamento: 25-04-10

 

Commenti: 492 reviews

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General

 

Riassunto: Et si le passé de Kaori la rattrapait? Se confierait-elle à Ryo ou bien surmonterait-elle seule cette épreuve? De plus si une personne du passé de Kaori refaisait surface et l'aidait à surmonter cette épreuve,qu'elle serait la réaction de Ryo? Pour le savoir il va vous falloir me lire.

 

Disclaimer: Les personnages de "De l'un à l'autre" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: De l'un à l'autre

 

Capitolo 5 :: Une nouvelle affaire pou Ryo

Pubblicato: 13-05-07 - Ultimo aggiornamento: 26-11-08

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33


 

Ryo passa le reste de la journée affalé sur son lit à repenser à ce qui s’était passé dans le café ainsi qu’à l’attitude de Kaori. Il alluma une cigarette, tira une bouffée puis passa sa main gauche sous sa nuque. La cigarette ne lui procura aucune satisfaction, il se releva légèrement et l’écrasa dans le cendrier sur son chevet. Il ne tenait plus, il lui fallait connaître les motivations de Kaori. Il quitta son lit et sa chambre puis s’arrêta devant celle de son ange, la porte était ouverte. Il y jeta un coup d’œil puis descendit les marches deux à deux. Il mit sa veste et quitta l’appartement. Quinze minutes plus tard, il gara sa voiture devant la boutique d’Eriko. Il avait une demie heure d’avance. Il sortit de la voiture puis s’adossa à la portière avant. Il croisa ses bras sur sa poitrine et attendit. Il resta ainsi à fixer le devanture de la boutique jusqu’à ce que la porte de celle-ci s’ouvre sur Kaori.  

 

_Je peux savoir ce que tu fais là ?  

 

_Et bien je suis venu te chercher comme tous les soirs depuis une semaine.  

 

_Il n’est que 17H30, tu es en avance.  

 

_Non.  

 

Il regarda sa monstre et afficha une mine confuse.  

 

_Ma montre avance. C’est pas grave je vais tout de même t’attendre.  

 

_C’est anti- professionnel, une montre qui avance pour un nettoyeur. Tu espérais peut-être voir les mannequins de l’autrefois, avoue.  

 

_Je ne vois pas de quoi tu veux parler.  

 

_Mais oui, en plus de ça tu as des trous de mémoire, tu te ramollis mon vieux. Eriko m’a tout raconté.  

 

_Ah, tu parles de ce jour où je suis venu t’inviter à déjeuner.  

 

_C’était juste un prétexte pour te faufiler dans la réserve.  

 

_Ce n’était ni une excuse, ni un prétexte Kaori.  

 

_A d’autre Ryo, tu invites les autres jeunes femmes à déjeuner pas moi.  

 

Elle s’était retournée et marchait en direction de la porte. Il avait perçu dans sa voix une pointe de tristesse qu’elle lui dissimula en lui tournant le dos.  

 

_Entre donc, ne reste pas ici, mais je te préviens il n’y a personne à part Eriko et moi.  

 

_Bonjour Ryo lui fit Eriko en passant à côté de lui.  

 

_Salut Eriko et ces préparatifs.  

 

_Ca avance super vite grâce à ta merveilleuse partenaire. Tu es venu la chercher.  

 

_Comme d’hab.  

 

_Kaori tu peux y aller, je terminerais seule.  

 

_Hors de question. Si je pars maintenant tu es ici jusqu’à 23H00 alors qu’à deux on finira beaucoup plus vite, même à trois lui dit-elle en regardant dans la direction de Ryo.  

 

_Que dois-je faire ?  

 

_Tiens lui fit Kaori en lui tendant un dossier. Assure-toi que chaque personne figurant sur ce dossier à une invitation à son nom. Une fois cela fait, tu mets les cartes dans les enveloppes et tu les ranges dans cette boite.  

 

_Ca m’a pas l’air compliqué. Je m’y mets tout de suite.  

 

_Kaori, les essayages.  

 

_Je passe deux coups de fil et je suis à toi.  

 

_Entendu, le calepin téléphonique est derrière le comptoir.  

 

Kaori passa derrière le comptoir où se trouvait Ryo qui très consciencieusement s’attelait à la tâche. L’espace y était si étroit qu’elle dut presque se coller à lui pour passer. Lorsque leurs deux corps se frôlèrent, elle se sentit rougir.  

 

_Si tu n’étais pas aussi rondouillarde tu arriverais à passer sans problème.  

 

Trop gênée elle ne put soutenir son regard et encore moins répliquer à sa remarque ou plutôt à son insulte, ce qui fit sourire Ryo. La timidité la rendait encore plus belle. En repassant elle ne put cette fois s’y s’empêcher de s’excuser, afin qu’il se pousse pour lui dégager le passage. Elle sentait son regard sur elle et cela la mettait mal à l’aise. Elle prit place derrière le bureau, lui tourna légèrement le dos et se mit au travail. Ryo attachait plus d’attention à Kaori qu’a son travail. C’était la première fois qu’il la voyait ainsi, sûre d’elle, compétente, et intransigeante dans ses propos, il était face à une véritable femme d’affaire. Une fois son premier appel terminé, elle décrocha de nouveau le combiné puis se saisit d’un autre dossier.  

 

_Mr Kenta pour Melle Makimura. Bonjour Mr Kenta ; comment allez-vous ? Très bien merci. J’en suis ravie  

 

Ryo n’entendait pas ce que cet homme lui disait, et cela ne lui plaisait pas car Kaori avait un magnifique sourire aux lèvres et son rire cristallin laissait entendre qu’elle connaissait assez bien cet homme pour se permettre autant de familiarité.  

 

_Je vous rappelais pour m’assurer que vous avez bien reçu la nouvelle collection. En temps et en heure, ne vous l’avais-je pas certifié. J’en suis heureuse, si vite. A ce rythme il va nous falloir revoir nos prix à la hausse. Je branche le haut parleur, allez-y elle vous écoute.  

 

_Bonjour Mr Kenta  

 

_Bonjour melle Kitahara. Vos modèles sont partis comme des petits pains. Il va falloir nous revoir, car j’aimerai passer une nouvelle commande et aussi rediscuter des termes de notre contrat.  

 

_J’en serais ravie.  

 

_Peut-être que Melle Makimura pourrait s’en charger.  

 

Kaori et Eriko se regardèrent. Celle-ci lui fit de grand signe de la main pour refuser mais c’était sans compter sur son amie qui voyait dans cette occasion un moyen d’affirmer Kaori dans son travail et par la même occasion, un moyen de se jouer de Ryo.  

 

_Mais bien sûre, elle est par avance ravie. Je vous laisse terminer votre conversation et fixer un rendez-vous.  

 

Kaori re-débrancha l’interphone, Ryo qui était toujours derrière le comptoir n’avait rien loupé de tout ce qui venait d’être dit, mais il ne comprenait pas le refuse de Kaori. Eriko s’approcha du comptoir afin de récupérer ses aiguilles pour se préparer aux essayages et fut stoppée par la main de Ryo.  

 

_Pourquoi ne veut-elle pas travailler avec lui?  

 

_Il est fou amoureux d’elle, il ne cesse de lui faire des avances.  

 

_Pourquoi la forces-tu alors ?  

 

_Mais par ce qu’elle lui fait signer tout ce qu’elle veut, il est béat d’admiration devant elle, et ça c’est bon pour nos affaires.  

 

_J’ai l’impression d’avoir Saeko devant moi.  

 

_Rassure-toi, elle ne risque rien, je ne suis pas Saeko heureusement pour elle. De plus, cela ne lui fera pas de mal de sortir avec un homme de son âge, d’autant plus que Mr Kenta est un très bel homme, et qui plus est célibataire et consentant contrairement à d’autre.  

 

_Vous ne perdez pas de temps.  

 

Cette phrase de Kaori le sortit de ses pensées, qu’est ce que cet homme venait de lui proposer pour qu’elle réplique ainsi.  

 

_Que diriez-vous du 15 de ce mois. Parfait alors. Je ne mélange jamais le travail et le plaisir. Nous en reparlerons au moment opportun. Au revoir Mr Kenta.  

 

Cette conversation commençait à la mettre mal à l’aise, autant que le regard fixe de Ryo posé sur elle. La tournure qu’avait pris la conversation ne l’aurait pas dérangé si Ryo n’avait pas été juste à côté d’elle. Ryo lui n’avait rien perdu du trouble de Kaori, ni de sa gène. Il ne connaissait pas cet homme mais au son de sa voix, il ne l’appréciait pas, il s’intéressait de trop prés à son ange.  

 

_Alors Kaori un rendez-vous pour le 15 du mois lui fit Eriko toute souriante.  

 

_Je te retiens toi. Discuter les contrats c’est ton travail.  

 

_C’est vrai mais pas avec lui. Lui, il est tout à toi. Tu ne le laisses pas indifférente alors tu en feras ce que tu veux.  

 

_Pardon.  

 

_Oui ce dîner tu devrais accepter, tout le monde doit payer un peu de sa personne pour obtenir ce qu’il veut.  

 

_Ton discours me rappelle étrangement quelqu’un.  

 

_Ne te m’éprends pas sur mes paroles. Il est très séduisant et puis voit ça comme une sortie entre amis.  

 

_Sauf que lui ce n’est pas une amie qu’il recherche, et puis je n’ai aucune envie d’être son amie.  

 

_Tu dis cela par ce que tu ne le connais pas.  

 

_En effet, et à part sur un plan professionnel je n’ai aucune envie de le connaître.  

 

_Kaori, tu es séduisante, jeune et célibataire. Rien ne t’empêche de sortir avec lui et de t’amuser un peu tu en as le droit.  

 

Kaori la tira par la main en direction de la réserve.  

 

_Passons aux essayages, ça ne sert à rien de discuter avec toi, je n’aurai jamais le dernier mot.  

 

_Commence par la robe rose, je veux faire quelques réajustements et on accessoirisera tout ça.  

 

Kaori prit la housse que lui tendit Eriko et disparut derrière la cabine d’essayage. Elle regarda du coin de l’œil Ryo. Son petit laïus avait fait son effet. Le visage tendu de celui-ci montrait qu’il était en train de réfléchir mais pas à n’importe quoi, il réfléchissait à ce qui avait été dit et à Kaori. Eriko lui avait clairement fait comprendre qu’il avait un adversaire, qui lui était très intéressé par Kaori et apparemment très assidu dans ses démarches.  

 

_Tu en mets du temps Kaori pour sortir.  

 

_C’est qu’il y a un petit problème.  

 

_Lequel fit Eriko en passant sa tête derrière le rideau. Ah, je vois ton problème, elle est faite pour ne porter aucun sous vêtements, alors ôtes cette dentelle et sors de là.  

 

_Tu plaisantes.  

 

_J’en ai l’air Kaori.  

 

_Mais il est hors de question que je sorte de cette cabine, elle est transparente, trop transparente.  

 

Eriko face à son refus se saisit de sa main et la fit sortir de force. Kaori se retrouva en plein milieu de la pièce.  

 

_Non Eriko eut-elle juste le temps de crier en ramenant ses mains sur sa poitrine.  

 

_Monte sur la marche, et ne bouge pas.  

 

Kaori s’exécuta sans découvrir sa poitrine de ses mains.  

 

_Ote tes mains, elle n’est pas si transparente que cela. Comme cette robe est en soie, elle est très prés du corps, ce qui fait ressortir à outrance les délicieuses courbes de ta silhouette.  

 

_Tu exagères me faire porter ce genre de chose. Tu aurais du choisir Lana, elle conviendrait mieux et comme elle n’a aucune pudeur, ce problème ne se serait même pas posé.  

 

_C’est non d’avance, je vois où tu veux en venir, c’est toi qui va la porter. Regarde-toi. Elle te va comme une seconde peau. Ose me dire que ça ne te fait rien de te voir ainsi.  

 

_Elle est très belle ce n’est pas le problème, je ne serai pas à l’aise pour défiler. Ce n’est pas moi ça Eriko, tu le sais et tu l’as fait exprès.  

 

_Si tu la portes à ton rendez-vous avec Mr Kenta je suis persuadée qu’il te mangera dans la main lui dit Eriko en rajustant la robe au niveau de la longueur.  

 

_Ca suffit je vais me changer.  

 

Elle s’apprêtait à descendre de la marche lorsqu’ Eriko le retint pas la main et cessa de rire.  

 

_J’arrête de t’embêter promis. Laisse-moi te regarder. Tourne un peu, c’est bon. Que dirais–tu de l’agrémenter d’un collier de perles quelque chose de fin et de simple et pour te faire plaisir tu pourras porter un châle bien que je ne vois pas ce qu’il pourra cacher.  

 

_Si c’était moi, je ne rajouterais rien à cette robe. A elle seule, elle tient le rôle de robe et d’accessoire. Elle est soft, très classe alors restons dans la sobriété sinon les accessoires risquent de l’étouffer.  

 

_Je vois ce que tu veux dire et tu as raison. Cette robe et toi allez faire un malheur. Au niveau de la taille elle ne te sert pas trop.  

 

_Non c’est parfait, faut juste que je ne prenne pas de poids d’ici le défilé.  

 

_Tu bouges aisément.  

 

_Oui, par contre ce qui me gène c’est la profondeur du décolleté et l’échancrure au niveau du bas du dos.  

 

_Mais non c’est très tendance.  

 

_Alors pourquoi tu ne la portes pas toi.  

 

_Tu sais bien que je ne peux pas.  

 

_Ca t’arrange bien. C’est le genre de robe qui conviendrait mieux à Saeko qu’à moi.  

 

_Les filles j’ai terminé leur dit Ryo en pénétrant dans la réserve.  

 

A l’écoute de sa voix Kaori se dépêcha de recouvrir sa poitrine de ses mains. Elle n’osait pas se retourner, elle ne voulait pas croiser son regard. Elle se sentait nue. En posant le regard sur, elle Ryo en eut le souffle coupé. Bien qu’il n’avait qu’une vue de dos mais quelle vue plongeante, il la trouva divinement belle. Son dos mis à nu ne demandait qu’à être caresser et tout ce fin voilage laissait apparaître où plutôt suggérer la perfection de ses courbes. Cela en était peut être même trop explicite à son goût. La coupe de la robe s’arrêtait juste en bas de son dos ce qui laissait place à l’imagination pour en deviner le reste de ces formes. Oui toute la robe était un voyage au pays des rêves où il fallait deviner chaque contours de hanches et de fesses arrondis et harmonieux. Voyant qu’il ne disait rien, Kaori remonta légèrement la robe afin de ne pas s’entraver les pieds dedans puis s’apprêta à descendre de la marche. Son silence elle le perçut comme de l’indifférence mais aussi comme de l’humiliation. Elle ne voulait pas rester une minute de plus ici et subir son regard.  

 

A cet instant, elle se maudit de l’avoir fait entrer dans la boutique. Elle descendit alors la marche mais s’entrava tout de même le pied dans ses escarpins et sans les bras protecteurs de Ryo elle se serait étalée par terre. La tenir dans ses bras vêtue d’une telle robe il en avait rêvé de nombreuses fois mais jamais il n’aurait cru ressentir cela. En l’aidant à se relever sa main entra en contact avec son dos qu’il caressa presque mais sa main et s’arrêta sur sa hanche. Ils se retrouvèrent alors l’un en face de l’autre sous le regard amusé d’Eriko. Ryo pouvait sentir son souffle chaud sur son cou.  

 

_Merci parvient-elle à dire sans relever la tête.  

 

_Viens par là que j’examine la robe lui fit Eriko en la tirant par le bras ce qui l’obligea à baisser une de ses mains laissant apparaître la pointe d’un des seins de Kaori.  

 

_Je vais bien je te remercie Eriko lui cria Kaori aux oreilles, exaspérée par son manque d’intérêt pour elle en se couvrant de nouveau.  

 

_Pardon ma chérie rien de casser. Tourne-toi. Dieu merci la robe n’a rien.  

 

_Quel soulagement c’est vrai j’aurais pu me tordre la cheville mais c’est secondaire, heureusement que la robe est intact. The show must go one comme on dit.  

 

_Tu sais bien que la robe passe après mon mannequin vedette.  

 

_Ne t’enfonce pas plus. Je vais passer l’autre.  

 

_Ryo, qu’en penses-tu ?  

 

_Ca manque de matière, je veux dire sur Kaori, mais elle a presque l’air d’une femme.  

 

De sa cabine elle lui envoya une massue de 10000 tonnes spécial crétin et fit dépasser sa tête.  

 

_Ce qu’il veut dire Eriko c’est que la robe est parfaite ce qui ne va pas c’est qu’il n’y a pas la bonne personne dans cette robe et dans ce cas je suis entièrement d’accord avec lui.  

 

_Comment peux-tu dire une chose pareil Ryo, elle la porte à merveille.  

 

_Je te l’ai dit, tu as fait des merveilles avec elle, car elle a presque l’air d’une femme.  

 

_Presque l’air, c’est que tu n’as pas dû en voir beaucoup ces temps-ci.  

 

_Quoi donc ?  

 

_Des femmes sombre crétin. Va t’asseoir sur cette chaise et je ne veux plus t’entendre.  

 

Kaori choisit cet instant pour sortir de la cabine.  

 

_Elle te va mieux que la dernière fois.  

 

_C’est vrai les retouches lui ont redonné vie fit-elle en tournant sur elle même.  

 

Elle portait une robe courte noire cintrée au niveau de la taille ce qui accentuait son côté svelte et longiligne. Le haut de la robe très décolleté laissait entrevoir la dentelle d’un soutient gorge blanc qui mettait en valeur une poitrine généreuse et ferme.  

 

_Tu veux porter un long châle blanc qui rappelle la couleur du soutient.  

 

_Oui pourquoi pas, j’aurais bien vu aussi une longue chaîne autour du cou qui retombe au niveau du ventre et on devrait me plaquer les cheveux.  

 

_Tu veux faire ressortir ton côte androgyne. Oui c’est pas mal du tout.  

 

Ryo la scruta de la tête aux pieds. Jamais il n’avait vu une paire de jambes aussi longue et aussi bien galbée. Même s’il voyait Kaori tous les jours il ne se doutait pas que celle-ci avait un corps aussi parfait même s’il lui arrivait de se l’imaginer sous ses vêtement extra large et peu féminin.  

 

_Passe la troisième.  

 

_Ok.  

 

_Tu ressembles à un ange Kaori. Le blanc te va décidément trop bien. Tu feras le final avec cette robe. N’est-elle pas divine fit-elle à l’attention de Ryo.  

 

_Ouais fit-il toujours sur sa chaise feignant l’ennui.  

 

_Laisse tomber Eriko tu n’en tireras rien. On a terminé.  

 

_Pour aujourd’hui en tout cas.  

 

_Et bien je vais me changer. Eriko tu peux m’aider à défaire l’attache fit-elle en descendant de la marche mais celle-ci ne se trouvait déjà plus dans la réserve. Elle allait rentrer dans sa cabine lorsqu’elle sentit une présence derrière elle. Il s’agissait de Ryo elle ne l’avait même pas vu se lever.  

 

_Attends je vais t’aider.  

 

Il ne lui laissa pas le temps de lui répondre, il avait déjà ses deux mains sur l’attache de sa robe. Au contact de des doigts de Ryo sur sa peau, Kaori ne put s’empêcher de tressaillir. Ryo prit tout son temps, certainement par ce que troublé de la voir ainsi vêtue devant lui, il eut du mal à défaire cette attache. Il se sentit comme un jeune premier lors de sa première fois. Il pouvait humer son doux parfum et toucher sa peau laiteuse d’une extrême douceur. Ce petit moment d’intimité le grisa au plus au point. Après des gestes maladroits, il parvient enfin à détacher cette attache.   

 

_Voilà c’est fait.  

 

_Merci lui répondit-elle sans se tourner.  

 

_Tu aurais pu être un peu plus enthousiaste Ryo lui fit Eriko en lui lançant un regard réprobateur.  

 

_Si tu me fais un défilé privé en portant ces robes et je te promets de l’être. Je vais t’aider à te déshabiller ça ira plus vite.  

 

Joignant le geste à la parole, il posa sa main sur l'épaule d'Eriko afin de l’aider à retirer son chemisier et se retrouva encastré dans le mur. Dépitée, Eriko le laissa seul. Il put ressentir toute sa colère lorsqu’elle l’enjamba aprés qu’il se soit écrasé sur le sol.  

 

_Je vois que tu as encore fait des tiennes lui dit Kaori les mains sur les hanches.  

 

_Tu pourrais m’aider à me relever. Il lui tendit sa main qui resta dans le vide et elle passa à côté comme si de rien était.  

 

_Tu es un grand garçon, tu t’es mis tout seul dans cette situation alors tu parviendras à te relever tout seul. Allez on y va.  

 

Cette phrase claqua comme un ordre. Il se releva et marcha derrière elle.  

 

_Eriko je prends le dossier de Mr Kenta je vais bouquiner tout ça.  

 

_Très bonne idée. A demain vous deux.  

 

_A demain Eriko.  

 

Une fois dans la voiture aucun des deux ne prononça le moindre mot. Ce silence commençait à peser aux yeux de Ryo qui de temps à autre jetait de brefs regards à sa partenaire qui semblait plongée dans ses pensées. Elle était tellement belle et tellement plus féminine depuis qu’elle travaillait avec Eriko que cela lui devenait de plus en plus difficile de lui résister bien qu’elle ne fasse aucun efforts pour le séduire. Elle avait gagné en beauté mais aussi en assurance bien qu’elle était toujours aussi timide avec lui.  

 

_Quand doit avoir lieu le défilé ?  

 

_Début juin  

.  

Elle lui répondit sans le regarder. Son visage était tourné vers la vitre à regarder le paysage défilé devant ses yeux . Elle avait presque l’air d’une statue, immobile seul le gonflement de sa poitrine à chacune de ses inspirations montrait qu’elle était bien en vie.  

 

_Je serai rentré, je pourrai donc y assister.  

 

_Tu as accepté l’affaire de Saeko.  

 

_Oui ça te dérange. Tu as pourtant dis…  

 

_Non c’est bien que tu aies accepté, c’est juste bizarre.  

 

_Explique-toi ?  

 

_Depuis notre collaboration se sera la première affaire que tu mèneras sans moi.  

 

_Pourtant cela ne change en rien notre tandem, et City Hunter c’est toujours toi et moi.  

 

_Quand pars-tu ?  

 

_Lundi. Il la fixa du regard afin de voir qu’elle serait sa réaction.  

 

_Sitôt fit-elle en se tournant vers lui afin de croiser son regard.  

 

_Plutôt nous serons sur les lieux et mieux nous saurons nous adapter à la situation.  

 

_Comment va-t-on faire pour le tableau ? S’il y a des demandes.  

 

_Mick et Falcon s’en chargeront durant mon absence. Ils sont d’accord pour se charger de nos affaires.  

 

_Je vois que tu as tout prévu.  

 

Il perçut dans sa voix une pointe de tristesse et de regret mêlés à un sentiment de reproche.  

 

_Je peux encore refuser.  

 

_Pourquoi ferais-tu cela.  

 

_Disons que je n’aime pas partir en te sachant seule derrière moi. Dieu sait ce qui peut se passer durant mon absence et dans quel pétrin tu peux te mettre. Tu restes une cible facile.  

 

_Je te remercie pour la confiance que tu m’accordes lui dit-elle en colère. Ils venaient d’arriver dans le garage de l’immeuble. Sans lui laisser le temps de rajouter quoi que ce soit, elle sortit de la voiture et claqua violemment la portière. Ryo n’eut pas le temps de la retenir, elle avait déjà regagné la cage d’escalier lorsqu’il sortit à son tour de la voiture.  

 

_Et merde fit-il à haute voix. Kaori attends –moi.  

 

Il la rattrapa au second étage.  

 

_Je me suis mal exprimé. Il la saisit par le bras l’obligeant à se retourner pour lui faire face.  

 

_Et que voulais-tu me dire alors ?  

 

_J’aimerais que tu me fasses une promesse.  

 

_Laquelle. Elle mit ses mains sur ses hanches ce qui fit sourire Ryo car il aimait la faire rager.  

 

_Ne te mêle pas des affaires de Mick et Falcon durant mon absence.  

 

_Je n’en avais pas l’intention. Elle se tourna alors et monta les marches lorsqu’il l’arrêta de nouveau, mais elle ne se retourna pas.  

 

_Promets le moi, je partirai plus rassurer.  

 

Cette phrase elle l’avait perçu presque comme une supplication.  

 

_Je te le promets.  

 

_Merci.  

 

Sans l’attendre elle monta le reste des marches et pénétra dans l’appartement la première. Ryo lui se trouvait toujours dans la cage des escaliers. Il s’agrippa à la rampe et souffla. Que venait-il de se passer ? Une fois de plus il lui avait dévoilé un peu plus ses sentiments, certes par directement mais elle avait reçu le message. 

 


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