Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 24 chapitres

Publiée: 24-11-20

Mise à jour: 17-12-20

 

Commentaires: 31 reviews

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SongficRomance

 

Résumé: Une voix dans la nuit, un nouveau chemin, un nouveau regard...

 

Disclaimer: Les personnages de "[vwa]" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: [vwa]

 

Chapitre 15 :: Chapitre 15

Publiée: 08-12-20 - Mise à jour: 08-12-20

Commentaires: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Alors que va donner cette soirée dansante? On baisse les chauffages ou on se met sous la couette? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24


 

Chapitre 15  

 

La musique les frappa de plein fouet dès qu’ils entrèrent dans la discothèque, un son fort et rythmé qui les entraîna directement sur la piste de danse. Peu importait le monde qui les entourait, il n’existait pas. Sans se tenir, ils dansaient l’un avec l’autre, jouant un petit jeu du chat et de la souris, et, même si la souris se faisait souvent attraper, n’était pas le meneur de jeu celui qu’on aurait pu croire. Plongé dans le regard noisette où brillait une flamme de plus en plus ardente, la chaleur gagnait le corps du nettoyeur. Tout devenait possible, même oublier ses peurs. Tout semblait facile et à portée de main.  

 

Common love isn't for us  

L’amour normal n’est pas pour nous  

 

Tous deux reconnurent les premières paroles de la chanson de Dua Lipa qui passait en boucle à la radio et se sourirent en sachant ô combien c’était vrai pour eux. Ils savaient que leur relation ne serait pas simple ni normale. Les choses seraient peut-être moins éprouvantes et chaotiques qu’elles l’avaient été mais ils ne vivraient pas une longue vie tranquille.  

 

We created something phenomenal  

Nous avons créé quelque chose de phénoménal  

Don't you agree?  

Don't you agree?  

N’es-tu pas d’accord ?  

 

Ca pouvait être vrai. Ils le sentaient au plus profond d’eux. S’ils parvenaient à gérer le tournant de leur partenariat, ils ne seraient pas simplement plus forts, ils seraient explosifs sur beaucoup de niveaux. Les doutes balayés, la complicité exacerbée, l’envie de vivre encore plus forte qu’avant, la passion déchaînée, ils frôlaient l’invincibilité. C’était comme si plus rien ne pouvait les arrêter.  

 

Ils dansaient, se rapprochant un peu plus de l’autre, se moquant des personnes qui s’écartaient puis s’immobilisaient pour les regarder, subjuguées par cette aura particulière qui se dégageait d’eux, quelque chose de chaud, sensuel, puissant. Leurs mains se posèrent sur l’autre, l’entourèrent, collant leurs corps l’un à l’autre, leurs regards verrouillés.  

 

You got me feeling diamond rich  

Tu me fais me sentir brillante  

Nothing on this planet compares to it  

Rien sur cette planète ne me donne cette impression  

Don't you agree?  

Don't you agree?  

N’es-tu pas d’accord ?  

 

Là, dans ses bras, enveloppée par son regard, elle se sentait effectivement belle et désirable. Elle avait l’impression qu’une énergie puissante naissait en eux, les entourait et il était le seul à pouvoir éveiller cela en elle. Elle avait envie de lui rendre ce sentiment. Ses bras glissèrent le long de ses bras et remontèrent derrière sa nuque.  

 

Who needs to go to sleep, when I got you next to me?  

Qui a besoin d’aller dormir quand je t’ai à mes côtés ?  

 

Glissant une jambe entre les siennes, une main dans le bas de son dos, l’autre remontant vers le haut, Ryo se pencha, la forçant à se courber. Toujours aussi impressionné par la confiance qu’elle avait en lui, il la vit se laisser aller, ses yeux se fermant. Ne tenant pas face à la vue qu’elle lui offrait, il posa les lèvres sur son menton et les laissa glisser jusqu’à son décolleté, la redressant ensuite pour aller chercher ses lèvres. Avec un léger sourire et un regard pétillant, elle posa les doigts sur les siennes, lui faisant un signe négatif de la tête.  

 

- On est là pour danser. Fais-moi danser., lui murmura-t-elle à l’oreille, nouant de nouveau les mains derrière son cou.  

 

All night I'll riot with you  

Toute la nuit, je me battrai avec toi  

I know you got my back and you know I got you  

Je sais que tu veilles sur moi et tu sais que moi aussi  

So come on, come on, come on  

Donc allez, allez, allez  

Let's get physical  

Soyons physiques  

 

Légèrement frustré, il prit sur lui et se mit à balancer les hanches au rythme de la musique, la serrant contre lui. Il balançait, ondulait, sentant sa partenaire suivre chacun de ses mouvements alors que ses mains glissaient sur ses épaules. La température montait entre eux. Leurs torses se frôlaient, les mains caressaient doucement les zones sur lesquelles elles étaient posées, leurs lèvres erraient non loin les unes des autres et, s’il sentait l’intimité de Kaori frotter contre sa jambe, il se doutait qu’elle devait sentir sa virilité s’éveiller contre elle. Il commençait à sentir les fourmillements familiers parcourir son corps. Ils avaient la nuit voire la vie devant eux pour aller plus loin en toute confiance.  

 

Lights out, follow the noise  

Lumières éteintes, suis le bruit  

Baby keep on dancing like you ain't got a choice  

Bébé continue de danser comme si tu n’avais pas le choix  

So come on, come on, come on  

Donc allez, allez, allez  

Let's get physical  

Soyons physiques  

 

Malgré toutes ses bonnes résolutions, il savait qu’il lui faudrait fournir un gros effort pour ne pas céder à la tentation et l’aimer physiquement dès aujourd’hui. L’envie de l’embrasser devenait encore plus pressante et il ne pouvait plus détacher les yeux de sa bouche. Pour résister, il la fit tournoyer sur elle-même et plaqua son dos contre lui, une main posée sur son ventre. Grave erreur, pensa-t-il, son mokkori entrant en contact direct avec deux surfaces rebondies qui se trémoussaient en rythme. Malgré tout, il ne put bouger de là.  

 

Adrenaline keeps on rushing in  

L’adrénaline continue de pulser  

Love the simulation we're dreaming in  

L’amour est la simulation dans laquelle nous rêvons  

Don't you agree?  

Don't you agree?  

N’es-tu pas d’accord ?  

 

Kaori posa les mains sur celles de son partenaire. Fermant les yeux, elle se laissa aller contre lui, sentant son désir d’elle s’amplifier. Elle savait que toute cette journée n’avait été qu’une escalade de désir qu’ils avaient tenté de réprimer, contrôler. Elle ne voulait pas brusquer Ryo mais elle crevait de concrétiser ce qu’ils étaient devenus. Elle ne voulait pas d’un simulacre. Elle voulait la totale et c’était assez difficile de se contenir quand elle sentait qu’il voulait la même chose qu’elle.  

 

Prenant ses mains entre les siennes, elle les fit glisser sur son corps sensuellement, entendant le souffle de son homme se saccader par moments, quand son bassin partait en arrière et appuyait contre le sien. Elle ne s’était jamais crue si audacieuse mais elle se sentait pousser des ailes avec lui. Elle se sentait femme et avait envie de le devenir entre ses bras.  

 

I don't wanna live another life  

Je ne veux pas vivre une autre vie  

Cuz this one's pretty nice  

Car celle-ci me plaît assez  

Living it up  

à vivre  

 

« J’approuve », pensa Ryo en entendant les paroles au moment même où sa compagne se retourna dans ses bras et écrasa ses lèvres sur les siennes. Ne pas vivre une autre vie, s’arrêter à ce moment précis où il sentait l’électricité qui le traversait, ses terminaisons nerveuses en surcharge, ses mains agissant de leur propre chef, où il se sentait plus que vivant. Il aurait dû l’arrêter comme elle l’avait fait avant. Ils étaient en public, ils devaient se montrer plus discrets mais il s’en fichait et ouvrit les lèvres lorsqu’elle vint tenter sa chance. Il glissa les doigts dans ses cheveux et pressa sur sa tête pour approfondir encore leur échange.  

 

Who needs to go to sleep, when I got you next to me?  

Qui a besoin d’aller dormir quand je t’ai à mes côtés ?  

 

Il n’avait aucune envie d’arrêter. Elle l’enivrait, lui donnait envie de toujours plus. Il avait une faim insatiable d’elle, de ses lèvres, de ses mains et de bien d’autres choses.  

 

All night I'll riot with you  

Toute la nuit, je me battrai avec toi  

I know you got my back and you know I got you  

Je sais que tu veilles sur moi et tu sais que moi aussi  

So come on, come on, come on  

Donc allez, allez, allez  

Let's get physical  

Soyons physiques  

 

- Rentrons., lui souffla-t-elle.  

 

S’il n’avait pas compris le sens profond de ses mots, son regard enfiévré était plus qu’éloquent et il se ressaisit, réalisant ce qui venait de se passer. Il valait peut-être mieux rentrer en effet. l’air frais calmerait leurs esprits et leurs corps et tout rentrerait dans l’ordre.  

 

Lights out, follow the noise  

Lumières éteintes, suis le bruit  

Baby keep on dancing like you ain't got a choice  

Bébé continue de danser comme si tu n’avais pas le choix  

So come on, come on, come on  

Donc allez, allez, allez  

Let's get physical  

Soyons physiques  

 

Il prit sa main et l’emmena vers la sortie, la lâchant dans la rue.  

 

- On a été un peu emportés par la vague, non ?, pipa-t-elle au bout d’un moment, les joues rouges.  

- Un peu ?, la taquina-t-il.  

- Rien n’a été raisonnable entre nous aujourd’hui., ajouta-t-il, contrarié.  

- C’est vrai. Tu… Tu regrettes ?, lui demanda-t-elle, anxieuse.  

 

Il se tourna légèrement vers elle, sentant sa crainte. Il aurait pu fuir et reculer mais la vérité était qu’il se sentait bien, ce qui n’était pas arrivé depuis… depuis jamais en fait. Il s’était senti de mieux en mieux depuis qu’il était sorti de la poussière d’ange mais il ne s’était jamais vraiment senti bien.  

 

- Non., affirma-t-il.  

 

Comme pour le lui démontrer, il prit sa main dans la sienne, savamment cachée par la veste qu’elle n’avait pas remise.  

 

Hold on just a little tighter  

Tiens juste un petit peu plus serré  

Come on  

Allez  

Hold on, tell me if you're ready  

Tiens, dis-moi si tu es prêt.  

Come on  

Allez  

Baby keep on dancing  

Bébé, continue de danser  

Let's get physical  

Soyons physiques  

 

Soudain, une goutte d’eau tomba sur Kaori qui s’immobilisa puis une deuxième et ce fut le déluge. Ils se regardèrent incrédules avant de se mettre à courir, main dans la main. Ils n’avaient pas besoin de se parler pour savoir le chemin qu’ils emprunteraient. Quand Kaori glissa sur un passage piéton, Ryo sentit la crispation de ses doigts sur les siens et la rattrapa. Quand le vent se leva leur faisant face, il se mit légèrement devant elle pour la protéger. Soudain, une poubelle tomba devant eux. Dans un même réflexe, ils ne ralentirent pas et Kaori accéléra pour se retrouver au même niveau que son partenaire et ils sautèrent au dessus ensemble dans un seul mouvement. Aucun besoin de se parler, de se regarder, ils se connaissaient par cœur.  

 

Hold on just a little tighter  

Tiens juste un petit peu plus serré  

Come on  

Allez  

Hold on, tell me if you're ready  

Tiens, dis-moi si tu es prêt.  

Come on  

Allez  

Baby keep on dancing  

Bébé, continue de danser  

Let's get physical  

Soyons physiques  

 

Finalement, ils arrivèrent à l’immeuble, le souffle court, et se précipitèrent dans le hall, trempés. Ils retirèrent leurs chaussures noyées puis montèrent les escaliers calmement. L’air frais et la pluie avaient calmé leurs ardeurs. Ils se sentaient bien même si un peu frigorifiés et ce fut le cœur léger qu’ils pénétrèrent dans l’appartement. Ils se retrouvèrent à deux face au placard, rangeant leurs chaussures avant d’enlever leurs vestes percées.  

 

- Un café ou un chocolat chaud pour te réchauffer ?, proposa Kaori.  

 

All night I'll riot with you  

Toute la nuit, je me battrai avec toi  

I know you got my back and you know I got you  

Je sais que tu veilles sur moi et tu sais que moi aussi  

So come on, come on, come on  

Donc allez, allez, allez  

Let's get physical  

Soyons physiques  

 

Ryo se tourna vers elle et ne put s’empêcher de détailler sa silhouette. Son haut mouillé collait à sa poitrine et soulignait les motifs de son soutien-gorge, ses seins fermes, déglutissant en voyant les pointes érigées sous le tissu à cause du froid. Il ne pouvait rien manquer de sa taille fine, de ses hanches bien dessinées et moulées dans son jean. Il passa le bout de sa langue sur ses lèvres, sentant le désir remonter en flèche. Il vit ensuite les yeux de sa partenaire en faire de même sur sa personne, lui donnant encore plus chaud. Il sourit même lorsque ses pommettes prirent deux teintes en s’attardant sur une certaine partie de son anatomie qui avait déjà récupéré du contact de l’eau froide et se sentait très serrée dans son jean trempé qui lui collait au corps.  

 

Kaori se sentit enveloppée dans une bulle sensuelle dès qu’il posa les yeux sur elle. Son désir qui s’était calmé sur la route remonta en flèche en observant son compagnon et son regard chaud qui la déshabillait du regard. Elle frissonna mais ça n’avait rien à voir avec le froid. Elle sentait la chaleur envahir son bas-ventre, son intimité frémir à l’envie d’être sienne, la pointe de ses seins durcir alors que son regard se faisait de braise.  

 

- Ton arme n’a pas souffert de l’eau froide ?, lui demanda-t-elle, le regard rivé non sur son arme mais sur un autre calibre bien en forme.  

- Mon arme ne craint rien, ni le froid… ni le chaud et encore moins les recoins humides., répondit-il avec un sourire en coin, retirant son holster et le rangeant dans le placard.  

 

Elle releva les yeux vers lui et soutint son regard mutin.  

 

- Ca tombe bien. Je trouve l’endroit humide… très humide., lui affirma-t-elle d’une voix sensuelle.  

 

Elle sourit, satisfaite de son petit air surpris mais ça ne dura qu’un court, très court instant.  

 

Lights out, follow the noise  

Lumières éteintes, suis le bruit  

Baby keep on dancing like you ain't got a choice  

Bébé continue de danser comme si tu n’avais pas le choix  

So come on, come on, come on  

Donc allez, allez, allez  

Let's get physical  

Soyons physiques  

 

Ryo la saisit par la taille et la plaqua contre le mur, sa bouche s’écrasant sur la sienne. Ses bras entourèrent son cou et elle répondit à son baiser sans faillir. L’échange était avide, sensuel, sauvage, le fruit d’une envie très longtemps contenue. Les mains commencèrent à voyager sur les corps, d’abord timidement, puis de manière plus appuyée. Bientôt, les hauts furent sortis des ceintures et les doigts se glissèrent sous les tissus encore humides. Ils restèrent un moment dans la zone découverte avant de remonter. Bloqués dans leur progression, les deux amoureux se séparèrent un instant, se demandant comment continuer.  

 

- On devrait arrêter…, souffla Ryo, haletant.  

- Oui, on devrait…, admit Kaori, caressant la peau de son dos juste au dessus de la ceinture.  

- On devrait…, répéta-t-il, les yeux fixés sur ses lèvres.  

- Oui…, souffla-t-elle, observant le mouvement de ses lèvres qui s’entrouvraient.  

 

Sans réfléchir, elle glissa un doigt sur sa bouche en traçant le contour avant de le glisser à l’intérieur. Hypnotisée, elle regarda son doigt se faire légèrement aspirer, imaginant sa langue qui le léchait à l’intérieur, ses dents qui le mordillaient, se sentant frémir jusqu’au plus profond d’elle-même.  

 

- Ryo…, gémit-elle, arrachant son doigt de là pour y glisser sa langue.  

 

Elle l’entendit gémir à son tour, ce qui lui donna des ailes. De manière désordonnée, elle agrippa le bas de son tee-shirt mouillé et le fit remonter, étant obligée de se séparer de lui pour le passer au dessus de sa tête avant de le jeter négligemment. Elle commença à tirer sur son propre haut, souhaitant absolument sentir sa peau contre la sienne, et fut rapidement aidée par son compagnon qui fit valser également l’infortuné vêtement sans considération aucune. Sans aucun temps de pause, leurs bouches se retrouvèrent, humides, chaudes, goulues, avides de ces sensations qui naissaient et les faisaient vibrer, alors que les mains arpentaient les zones découvertes.  

 

- C’est encore plus sexy de pouvoir te toucher…, murmura Kaori alors que Ryo avait quitté ses lèvres pour explorer son visage puis son cou alors qu’elle caressait son dos.  

- Tu trouves mes cicatrices sexy ?, grogna-t-il contre sa gorge.  

- C’est toi que je trouve sexy., répliqua-t-elle, lâchant un gémissement alors qu’il traçait la ligne de son soutien-gorge du bout de la langue.  

- J’approuve… et je n’aurais jamais cru entendre ce mot sortir de ta bouche., s’amusa-t-il, remontant jusqu’à ses lèvres en une ligne de baisers.  

- Tu pourrais voir d’autres choses sortir de ma bouche., chuchota-t-elle, se sentant rougir.  

 

Il glissa les mains sur son sous-vêtement et alla titiller ses pointes érigées au travers de la dentelle.  

 

- Toi aussi mais je pense qu’on ne se battra pour savoir qui en aura le plus en bouche., répliqua-t-il, son regard s’assombrissant.  

- Tant que ce que tu as entre tes mains te convient… oooh..., souffla-t-elle, alors qu’il pinçait ses tétons.  

- Tu n’imagines même pas à quel point., répondit-il, posant les lèvres dans le creux de son cou avant d’y poser le front prenant une profonde inspiration.  

- Kaori, si tu veux arrêter, c’est maintenant., lui dit-il d’une voix sourde.  

- Après… Je n’aurai plus la force., ajouta-t-il, relevant la tête et plongeant dans son regard.  

 

Elle vit à quel point c’était dur pour lui, à quel point il avait envie d’elle, d’assouvir son désir et fut admirative de sa considération pour elle.  

 

- Je n’en ai pas envie. J’ai envie de ce moment avec toi… si tu en as envie aussi., lui répondit-elle.  

 

Il se mit à rire cyniquement et la regarda quand il se calma, caressant son visage.  

 

- Ca fait sept ans que j’en ai envie… mais à cette époque-là, ça n’aurait peut-être duré qu’une nuit., admit-il.  

 

Elle comprit son propos et acquiesça. Leurs liens n’étaient pas aussi forts à l’époque que maintenant et, s’ils avaient couché ensemble et qu’il s’était éloigné d’elle après, leur partenariat n’aurait pas duré longtemps.  

 

(Physical, Physical)  

(Physique, physique)  

Let's get physical  

Soyons physiques  

(Physical, Physical)  

(Physique, physique)  

Physical  

Physique  

 

- Alors pourquoi attendre plus ?, lui retourna-t-elle.  

 

Son souffle fut coupé par le nouveau baiser qu’il lui infligea. Sans plus attendre, il déboutonna leurs jeans, baissa les fermetures éclairs et, s’écartant, attrapa la ceinture de celui de Kaori, le faisant difficilement glisser le long de ses jambes fuselées tellement il était mouillé. Il remonta en caressant ses mollets, ses cuisses, ses lèvres remontant un peu plus vite, s’attardant sur son aine, approchant de plus en plus de son intimité.  

 

- Ryo…, l’entendit-il l’appeler.  

 

Il releva les yeux et se retrouva avec son soutien-gorge sur le visage. N’en croyant pas ses yeux, il passa de son petit air narquois à son sous-vêtement puis posa les yeux sur ses deux collines maintenant dénudées. Il se retint de grogner, sentant son mokkori encore plus serré dans son jean humide, et, pour une raison inconnue, il avait comme l’impression qu’elle l’avait fait exprès. Se retenant de sourire, il posa une main sur la ceinture de son pantalon et commença à le baisser mais lorsque sa bouche fut au niveau de sa poitrine, il attrapa l’une de deux pointes entre ses lèvres et se mit à la mordiller puis sucer langoureusement, sa langue venant la caresser de concert. Il vit le ventre de sa belle s’arquer sous les relents de désir qui montait et ne la lâcha que pour finir de retirer son jean, entraînant son caleçon par la même occasion. Il se retrouva donc entièrement nu, sa virilité fièrement affichée, face à sa compagne.  

 

Kaori se sentit rougir en voyant ce corps masculin dans toute sa splendeur. Sans se mentir, il l’impressionnait et elle était un peu anxieuse mais, avant tout, elle l’aimait et avait confiance en lui. Elle voulait être à lui comme elle le voulait, lui, ce soir. Elle approcha et l’enlaça, l’embrassant suavement tout en le faisant reculer jusqu’au divan.  

 

- Pas la chambre ?, lui demanda-t-il, surpris.  

- Non, ici., répondit-elle alors qu’il tombait sur les coussins.  

 

Elle se mit à califourchon sur son corps et partit à la découverte de toute sa surface du bout des lèvres. Elle sentait sous elle le membre dur de son homme et les soubresauts qu’il avait à chaque fois qu’elle le frôlait involontairement… au départ. Descendant un peu plus, elle parcourut la peau de son ventre et se risqua à le caresser intimement, timidement au départ puis, ses râles de plaisir l’encourageant, de plus en plus activement. Elle découvrait chaque particularité de cette surface qui disparaîtrait bientôt en elle pour l’amener au comble du désir. Lorsque son visage fut au même niveau, elle se demanda quoi faire, un peu gênée mais aussi terriblement tentée tant elle avait envie de le rendre fou. Elle souffla sur sa longueur, la voyant sursauter, avant d’y poser les lèvres et de la parcourir. Elle refit la même chose avec la langue entendant les gémissements augmenter en décibels et, arrivée au sommet, se risqua à le prendre en bouche.  

 

Ryo se demanda un moment comment il avait pu ne pas exploser en sentant son membre pénétrer cette première cavité chaude et humide. Il avait senti toutes ses connexions nerveuses vibrer comme prélude à un court-circuit. Il n’avait pas imaginé cela pour leur premier soir, pour leur première fois. Il pensait faire face à une jeune femme timorée mais elle explorait ses envies et il appréciait… énormément. Manquant son contact, il glissa une main dans ses cheveux, sentant le mouvement de sa tête sur lui alors que sa langue glissait contre lui, mêlant son mouvement à celui de sa bouche. Il sentait sa jouissance monter et doucement, la força à quitter l’endroit avant qu’il ne soit trop tard, l’amenant à sa bouche qu’il envahit avidement de sa langue sans plus attendre.  

 

La tenant contre lui, il la mit sur le dos et partit en exploration. Il trouva sa poitrine, douce, chaude et accueillante. Il en explora les moindres contours, tortura les sommets éhontément, la sentant onduler contre lui de plus en plus vite, gémissant lascivement à son tour. Ainsi prise dans cette expérience, elle ne remarqua pas de suite que ses doigts avaient migré plus au sud et la touchaient intimement à travers le tissu. Quand elle le sentit, elle resserra instinctivement les cuisses mais, il s’interposa et les écarta délicatement, revenant l’embrasser brièvement, son regard dans le sien. Il ne revint à son occupation précédente qu’en la voyant fermer les yeux, le souffle court, la tête penchée en arrière. Peu après, il glissa les doigts sous le tissu humide et trouva sans problème son bouton d’amour, déjà très sensible. Il l’entendit inspirer de surprise et les gémissements devinrent de légers cris puis supplications alors qu’il accélérait à la fois le mouvement de ses doigts et de ses lèvres jusqu’à la sentir se tendre contre lui, les lèvres ouvertes sur un cri muet.  

 

- Tout va bien., la cajola-t-il, lâchant son sein et descendant sur son ventre, déposant une pluie de baisers légers.  

 

Il trouva alors les rebords de sa culotte et la fit descendre le long de ses jambes. Il remonta en embrassant l’intérieur de ses cuisses jusqu’à arrivée à son intimité. Guettant sa réaction, il posa les lèvres et l’embrassa intimement. Il sentit tout son corps se tendre mais continua malgré tout, se donnant quelques secondes pour juger de sa réaction. Sa langue parcourut la zone lentement jusqu’à tournoyer autour de son point érogène et elle tressaillit avant de se détendre complètement s’abandonnant à la caresse buccale. Les mains tenant ses cuisses, il explora l’endroit dans ses moindres recoins, s’enivrant de ses effluves, de son goût, de son chant de sirène. Il sut qu’il lui faisait atteindre des sommets lorsqu’elle attrapa sa main et la pressa violemment et juste après, son corps se crispa à nouveau alors qu’elle soufflait son prénom.  

 

Kaori planait encore quand Ryo revint à sa hauteur et posa les lèvres sur les siennes en un baiser tendre et sensuel, loin, bien loin du brasier qui les animait. Elle eut soudain froid lorsqu’il se leva pour aller chercher un préservatif dans sa veste. Alanguie, elle le regarda déchirer l’emballage et enfiler la protection avant de revenir vers elle. Leurs regards se soutinrent un moment, cherchant en l’autre l’assurance de ce qu’il voulait, puis il revint vers elle et se plaça entre ses jambes, caressant ses hanches, ses flancs, embrassant la ligne médiane de son corps jusqu’à ses lèvres. Elle suivit son mouvement lorsqu’il remonta une de ses cuisses, relevant l’autre également et le sentit contre elle, tout contre elle. Elle était impatiente, anxieuse, terrifiée et excitée. C’était le moment où tout devenait vrai, où leur relation se concrétisait physiquement.  

 

- Regarde-moi., lui murmura-t-il, descendant le long de ses bras pour entrelacer leurs doigts.  

 

Elle plongea dans son regard et y lut tout l’amour, la tendresse, le désir et le respect qu’il avait pour elle alors qu’il pénétrait son intimité. Elle ne lui cacha en retour rien de ce qu’elle ressentait pour lui alors que son regard s’assombrissait face aux sensations qu’il ressentait en s’immisçant en elle. Le sentant s’arrêter, elle l’observa, vit un dernier doute traverser ses prunelles puis ressentit une légère douleur alors qu’il déchirait d’un coup de rein l’emmenant au plus profond d’elle la preuve de son innocence.  

 

Ryo resta un moment immobile, lui laissant le temps de s’adapter à son intrusion. Ca faisait longtemps qu’il n’avait plus eu de relation avec une jeune femme quasiment novice et les sensations étaient physiquement exquises. Le regard toujours verrouillé sur celui de sa partenaire, il tenta de calmer les battements erratiques de son cœur qui, lui, était totalement dans l’inconnu d’une telle expérience. Il se sentait si proche d’elle à ce moment-là, si proche et ce n’était pas lié qu’au contact physique. C’était plus… grand, plus profond, plus… il n’aurait su l’expliquer exactement. Quand il se retira doucement avant de revenir, cherchant le moindre signe d’inconfort sur son visage, il trouva : c’était du domaine du sublime. Tout prenait une autre dimension avec elle. Ils n’assouvissaient pas qu’un besoin physique primaire, ils s’aimaient. Ils ne partageaient pas qu’un plaisir charnel, ils fusionnaient de corps et de cœur. C’était simplement beau.  

 

Il se mouvait doucement en elle pour la laisser s’habituer et s’habituer à ce corps, à ces sensations intenses, à ce déferlement de sentiments qui envahissaient son corps, son cœur, son esprit mais, quand elle commença à l’accompagner, trouvant rapidement leur osmose, il oublia tout et se laissa aller, cherchant juste à ne pas la blesser. Il se retint une fois de partir alors qu’elle se serrait contre lui mais ne put rien faire contre la deuxième vague qui le prit et l’emporta. Sa seule réaction fut de prendre ses lèvres, étouffant leurs cris, comme s’il s’agissait d’une bouée de sauvetage.  

 

Quand ils se séparèrent, le souffle court, le corps couvert de sueur, frissonnant des restes de cette intense stimulation, fruit d’une journée toute aussi intense, ils retrouvèrent le regard de l’autre, se parlant de tout ce qu’ils avaient ressenti sans un seul mot échangé, et un sourire étira leurs lèvres.  

 

(Physical, Physical)  

(Physique, physique)  

Let's get physical  

Soyons physiques  

(Physical, Physical)  

(Physique, physique)  

Come on  

Allez  

Phy-phy-phy-physical  

Phy-phy-phy-physique 

 


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