Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: belo

Beta-reader(s): Cdm98, Nanou

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 02-10-04

Ultimo aggiornamento: 22-03-08

 

Commenti: 224 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Je vais tenter de relever le défi de Kelly, qui propose une situation dramatique et douloureuse pour CH.

 

Disclaimer: Les personnages de "Traumatisme" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Traumatisme

 

Capitolo 15 :: Feux d'artifice.

Pubblicato: 14-08-07 - Ultimo aggiornamento: 14-08-07

Commenti: Bonjour à tous, comme toujours c’est un honneur et un plaisir de faire une maje. Vous êtes super, Mess, désolé, j’ai reçu les menaces de Jim donc je vais oublier les massues, leurs maniements et j’irai jusqu’à oublier leurs existences. C’est mon bêta alors tu comprendras que j’ai besoin de rester dans ses bonnes grâces. Merci Gaby pour ton point de vue, il devient de plus en plus intéressant. Sinon, je le dédie à : Alyosha, Billy, Cat, Cecilia, Chanlyr, Clo, Cristina, Debitara, Devdas, Didinebis, Fauve, Grifter, Jimbo, Kairi, Kao des iles, Kelly, Krichou, Lady gaby, Laur_e, Lectrice, Leeloo, Lexine, Life, Lucie, Megami357, Mess, Miyu, Mopsime, My, Nakite, Nanou, Osaka, Ouititi, Phibou, Pleureuse, Phineas, Reika, Ririne, Sabi, Saintoise, Sheena, Sekhmet, Setsuko, Siouf, Sophie, Spot2001, Tennad, Tiza, Zaza, Zoe. A mon amoureuse de moi, celui qui m’offres tellement chaque jour et à qui j’oublie souvent de dire ce que je ressens réellement pour lui. Honte sur moi. A toi mon coeur, Mikaël, le plus doux, le plus attentionné et le plus aimant des hommes. T’es mon amour de moi, je t’aime de tout mon cœur de pauvre petite capricieuse. Merci à tous et bonne lecture à tous. PS : Dans ma maj, j'ai oublier deux personnes qui ont réellement contribué à l'écriture de ce chapitre. le coté humour et une part d'action, je la dois à JIMBO et l'autre partie action à ma chérie de moi NANOU. Donc voilà en lisant les reviews, je me rend compte que c'est pas moi qui faut félicité mais ces deux là, parce qu'ils m'ont beaucoup aider. Ils est à eux ce chapitre. Voilà, petite rectification que je tenais à faire. Bisous

 


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Ils arrivèrent enfin devant la propriété des mandarins. C’était une immense villa, équipée d’un système de sécurité ultra performant, d’hommes de mains armés jusqu’aux dents et de chiens d’attaques entraînés et coriaces. Les nettoyeurs savaient qu’ils devaient agir vite et de manière efficace, parce que ces bêtes là n’étaient pas de simples animaux domestiques. Ils étaient dressés pour arracher un bras ou pour broyer la nuque de tout intrus indésirable.  

 

 

Ça ne risquait pas de décourager Ryô : il était venu pour se faire justice.  

 

Falcon sortit en premier de la boite de conserve qui leur servait de véhicule. Ils avancèrent sereinement vers l’entrée qui ne semblait pas être surveillée.  

 

Tout était calme, comme fixé par le temps. Les arbres étaient figés, même pas un léger frémissement des feuilles… aucun son ne trahissait la présence d’insectes ou d’animaux, aucun bruit de pas, de rire, de vent, rien. Comme si le monde venait de s’arrêter pour permettre à l’ange des ténèbres de commencer son œuvre.  

 

 

Falcon, bazooka à l’épaule, visa les larges portes qui permettaient d’accéder à la demeure. Un éclat sourd s’éleva, brisant ainsi la béatitude des lieux, un souffle chaud vint caresser le visage des nettoyeurs.  

Ryô ne s’attarda pas plus, et avança droit devant lui. Seul son bras droit bougeait dans tout les sens. Des cris de terreur envahirent ce lieu si paisible. Des échos de semblants d’ordres vibraient dans tout ce brouhaha.  

 

-Allez, bande de limaces, ne rêvassez pas et trouvez moi ces fouteurs de troubles. Hurla un homme pas très content de cette invitation surprise.  

 

Les aboiements des chiens enragés retentirent dans la nuit. Affamés, ils se lancèrent en direction de Falcon. Mais ce dernier n’était pas un homme ordinaire. Derrière ses lunettes sombres, il arbora un sourire funeste.  

Le chef du clan canin courait en tête, la bave aux lèvres, les yeux injectés de sang, il avançait toujours. Mais lorsqu’il croisa le sourire de Falcon, il stoppa net sa progression. Ayant prit trop l’élan, il se retrouva sur le postérieur, tentant désespérément de ralentir sa folle course.  

Il fit demi-tour, et repartit, la tête et la queue basse. Aboyant de peur, il alla se mettre à l’abri suivi par toute sa meute.  

 

Falcon reprit son chemin tranquillement.  

 

Les hommes tombaient les uns après les autres. Pourtant une nouvelle formation de guerriers vint resserrer les lignes de défense déjà en place.  

 

Une pluie de balles se fit de plus en plus dense et de plus en plus rapide. Falcon se mit à couvert. Il repéra une petite bande qui semblait être un peu plus courageuse que les autres. Il posa son bazooka et sortit sa mitrailleuse. D’un geste sec, il se redressa et commença sa chasse à l’homme. Les bandits essayèrent bien de répliquer et l’échange dura quelques minutes. Falcon décida alors de changer de tactique et sortit une grenade de son ceinturon. D’un coup de dents rageur il la dégoupilla et d’un geste ample et précis la projeta en direction de ses ennemis.  

 

Ces derniers volèrent dans le décor. Falcon poursuivit son chemin.  

 

 

A l’intérieur de la maison, dans le bureau principal, Kon Mufine, le chef du clan et Kimura Chikawe, le chef de la sécurité, discutaient du prochain chargement qui devait arriver de Séoul. Malheureusement, le tumulte extérieur interrompit leur discussion.  

 

 

Kimura se releva de son fauteuil.  

 

- Que se passe-t-il dehors ?  

 

Au même moment, un homme fit irruption dans le bureau. Il les salua rapidement.  

 

- La propriété est infestée de rats.  

 

- Et alors ?? Eradiquez-moi ça et rapidement.  

 

- A vos ordres.  

 

L’homme ressortit avec hâte.  

 

A l’extérieur, l’avancée des nettoyeurs était nette et précise et surtout inexorable.  

 

Devant une nouvelles vague de combattants, les yeux de Falcon s’illuminèrent et un sourire se dessina sur ses lèvres : C’était à lui de jouer. Il arma son bazooka et tira une première fois, faisant sauter tout ce qui se trouvait devant lui. Les hommes de mains furent éjectés au loin, des hurlements déchirèrent le ciel.  

 

Il s’avança de quelques pas, arma de nouveau, mais cette fois, visa la maison. Un pan entier du mur s’effondra laissant découvrir une baignoire et un lavabo suspendus à leur conduite d’eau.  

 

Kimura regarda par la fenêtre et hocha désespérément la tête.  

 

- Quelle bande d’idiots, incapables de faire quoi que ce soit !  

 

- Mais que se passe-t-il ?  

 

- Ce n’est rien patron, je vais m’en occuper, ne vous inquiétez pas. Attendez-moi ici, je reviens de suite.  

 

 

Ryô appréciait le spectacle et Falcon semblait réellement s’amuser.  

Deux gosses à un feu d’artifice : sauf que là, l’artificier, c’est eux !  

 

Mais le but de leur visite ne se s’arrêtait pas à la destruction des briques mais à l’anéantissement total du clan Mandarin.  

 

Ryo était parvenu à la propriété alors que Falcon nettoyait toujours dehors, assurant à son ami, une jolie couverture.  

L’éléphant semblait se plaire dans cet exercice. Il s’approcha à son tour de la tour d’ivoire. Il sentit une présence mais trop tard : Falcon se vit valdinguer dans le décor par une énorme poutre. Kimura ricana un instant. C’est sûr que peu de personnes pouvaient lui résister, avec un tel gabarit, c’était de la rigolade pour lui.  

 

-C’est ça les petits frappes qui donnent du fil à tordre à mes hommes ?? Incroyable ! Je vais devoir trouver du personnel plus qualifié.  

 

Il s’apprêtait à partir à la rencontre du second trouble fête, mais Falcon se releva.  

 

-Où tu crois aller comme ça moustique ?  

 

Kimura semblait enjoué : c’était peut-être enfin un adversaire à sa taille pour changer.  

 

Falcon se jeta sur l’homme et d’un coup d’épaule l’envoya à son tour embrasser le mur. L’empreinte du corps de Kimura se dessina sur le mur. La lutte commença entre les deux monstres faits de muscles.  

Falcon se battait à la loyale mais son adversaire avait beaucoup moins de scrupules… Ce dernier utilisait tout ce qu’il trouvait pour nuire au géant. Les coups, les armes, même la mitraillette de Falcon furent utilisés dans cet acharnement.  

Au bout de longues minutes, Falcon se trouvait prit au piège, debout dos à la fenêtre, il n’avait plus aucune issue. Du moins, en apparence seulement. Kimura eut un sourire satisfait. Il avait emmené son adversaire là où il voulait. Il prit donc son élan et s’élança violemment sur Falcon. Derrière ses lunettes noires, Falcon avait déjà envisagé toutes les possibilités d’attaque. Il sourit lorsqu’il découvrit que Kimura optait pour la plus simple. En pleine course Kimura sentit le danger arriver mais il était trop tard. Falcon attendit que le choc ne devienne inévitable et l’esquiva habilement. Kimura, surpris, fut projeté à travers la vitre. Il tenta tant bien que mal de se protéger le visage mais trop tard. Il sentit les bris de verre lui lacérer la peau.  

Kimura se retrouva alors dans le vide, son corps lourd entier commençait sa chute.  

 

La peur au ventre, il ferma les yeux, tout en agitant ses bras et ses jambes pour se maintenir en l’air. Son cœur battait la chamade, au bout de quelques secondes, alors qu’il priait pour ne pas trop se faire mal, il se rendit compte qu’il n’avait toujours pas touché le sol.  

Ses membres s’agitaient toujours dans le vide. Surpris par un tel miracle, il se mit à rire bêtement.  

 

-Je vole ! Merci Seigneur d’avoir entendu mes prières. Je suis un homme volant, je vais pouvoir être le meilleur !  

 

-Ha ha ha ha ha.  

 

Il sentit soudain le craquement bizarre de sa chemise. Interdit, il leva la tête vers la fenêtre.  

 

 

 

Son sourire s’effaça. Il venait de comprendre qu’il ne volait pas mais qu’il était suspendu à bout de bras par Falcon. Sentant au sourire et au regard vicieux de ce dernier que la fin était proche, il avala difficilement la salive.  

 

- Et merde.  

 

- C’est clair : quelle merde tu vas faire quand tu seras en bas !  

 

Falcon écarta les doigts et Kimura retomba. Il continua à battre des bras dans l’espoir de s’envoler mais il rêvait : il s’écrasa inexorablement et lourdement au sol.  

 

 

Ryô se mut tel un félin en chasse, traversant l’allée avec facilité et désarmant au passage ceux qu’il rencontrait. Jamais il ne s’arrêta, vidant chargeur sur chargeur, affirmant ainsi sa volonté de faire le ménage une bonne fois pour toutes.  

 

 

Il pénétra enfin dans la bâtisse. Les hommes couraient dans tout les sens, cherchant un moyen de neutraliser la bête qui venait de pénétrer dans leur tanière. Les ouvertures effectuées avec soin par Falcon et son fameux bazooka, offraient à Ryô une vue imprenable sur tout ce qui se passait à l’intérieur de la villa, maintenant grandement aérée…. Ryô rencontra à son tour un peu de résistance, mais cela le rendit encore plus sûr de lui. Il avança prudemment, ayant une connaissance parfaite du nombre de rescapés et de fous. Ryô se mit délibérément sous les feux des projecteurs de manière à obliger les tireurs embusqués à sortir en se démasquant.  

Ce qui ne tarda pas : les hommes tombèrent dans le piège et se levèrent afin d’exécuter le nettoyeur. Mais le magnum 357 fut plus rapide. D’une seule balle, il visa l’attache du lustre qui céda immédiatement sous le choc. Le luminaire, d’une taille plus qu’imposante s’écrasa sur les soldats.  

 

Le rez-de-chaussée était à présent nettoyé, il ne restait plus qu’à monter. Dans un grondement sourd et profond, la maison se mit à vibrer de toutes parts.  

 

Falcon s’amusait toujours autant apparemment.  

 

***************  

 

 

Ryô s’immobilisa, attiré par les sanglots d’un homme qui pleurait.  

 

- S’il vous plait ? J’ai une famille, une femme et un enfant…  

 

-…  

 

- Où est le bâtard qui dirige cette bande de morveuses ?  

 

- Je ne peux pas, il va me tuer !  

 

- Alors rendez-vous en enfer !  

 

Ryô arma son arme et la pointa sur la tempe du pauvre homme.  

 

-Deuxième étage.  

 

Ryô monta prudemment les escaliers, mais les hommes de mains étaient plus nombreux au dessus.  

Sentant qu’il allait être pris pour cible, Ryo fonça et grimpa les escaliers 5 par 5. Les balles fusèrent dans tous les sens, certaines même sifflèrent aux oreilles du nettoyeur. Le mur se trouva parsemé d’impacts de balle sur tout son long. La veste de Ryo ne fut pas épargnée, les projectiles transperçaient le vêtement à mesure qu’il échappait à la mort.  

Son doigt reproduisait toujours le même geste : il pressait inlassablement la détente, se débarrassant sans mal de tous ceux qui tentaient de lui barrer la route.  

Les hommes blessés gisaient au sol, implorant qu’on leur laisse la vie sauve.  

 

Il stoppa en haut des marches.  

 

Ryô sourit… Lentement, il rechargea son magnum. Il savait à présent qu’il était tout près de celui qui l’avait conduit dans cette direction. Il marcha et tira, sans même se retourner ou se mettre à l’abri. Il vida tout son chargeur.  

Il continua ainsi, sans prendre la peine d’analyser la situation. Son instinct de tueur le guidait au travers de cette fumée et de ces cris.  

 

Ryô arriva finalement devant la seule porte gardée par 5 hommes.  

 

Il bloqua en les regardant : pour l’heure, sa haine devenait incontrôlable. Il devait déverser un peu de sa colère pour pouvoir affronter et châtier le véritable coupable. Il rengaina donc son arme, afin d’offrir une chance à ses adversaires, en les affrontant à mains nues.  

 

Ryo s’avança tel un serpent vicieux, et arriva devant les sous-fifres. Un combat, qui aurait pu sembler inégal vu par un œil extérieur, commença, mais les coups de Ryo étaient bien plus efficaces et plus méchants.  

 

Il ne connut qu’une piètre résistante et ses mains suffirent amplement à mettre à terre ces prétentieux censés être l’élite du clan. Pour sa part, il ne déplorait aucune égratignure, aucune écorchure, rien, et il était là, devant LA porte.  

 

Il retira sa veste et recula légèrement. Il leva le pied et donna un coup sec et violent, la porte vibra mais ne céda pas. Ryo ne se découragea pas, il prit donc un peu plus d’élan. La rage aidant, la seconde attaque fut plus concluante. La porte vola en éclats.  

 

Ryô marqua un temps d’arrêt. Ses yeux noirs de rancune brillaient à la vue du spectacle qui s’offrait à lui.  

Le chef du clan Mandarin, le grand Kon Mufine était là. Il transpirait la terreur, il tremblait comme une feuille en plein mois de novembre, ce qui réjouit intérieurement Ryo.  

 

Le nettoyeur s’approcha posément. Il sourit à son « hôte » dont la peur augmentait à mesure que Ryô s’approchait.  

 

 

Il contourna le bureau, agrippa l’homme par le col et d’un geste brutal, l’envoya valser dans un coin. Ryô prit ensuite sa place. Assis sur ce fauteuil en cuir, il se pencha en arrière pour mieux profiter du confort que ce dernier offrait.  

 

Ryô se redressa et prit un cigare. Il le huma puis en coupa le bout avant de l’allumer. Il le porta à sa bouche et reprit sa position confortable.  

 

Kon se releva, reprenant soudainement confiance en lui. Il réajusta sa tenue et se dressa devant Ryo.  

 

- Vous êtes un connaisseur, c’est un véritable cubain.  

 

-… ???  

 

- Je vous offre la boite, mais en échange dites-moi qui vous a payé pour mettre à sac mon organisation ?  

 

Ryô resta silencieux, feignant l’ignorance.  

 

L’homme tenta une nouvelle approche…  

 

-Avec ce que vous venez de me prouver, j’aurai grand besoin d’un homme de votre trempe dans mon équipe : vous aurez beaucoup d’argent, des cigares à gogo, des femmes à ne plus savoir qu’en faire. Alors qu’en pensez-vous Monsieur… ?  

 

D’un geste furtif, Ryô saisit le coupe-papier qui trônait sur le bureau et lui expédia dans le genou. Ce dernier chût lourdement à terre, hurlant à la mort, ce qui excéda d’autant plus Ryo.  

 

- Ferme-la, je n’ai pas encore commencé mes tortures. Alors apprécie cette douce sensation car, crois moi, le reste sera moins agréable.  

 

L’homme recroquevillé au sol, son genou dans les bras, leva la tête. Il ne comprenait pas le discours de Ryô, mais comprit à son regard sans âme que c’était un homme dangereux.  

 

Le front ruisselant de sueur, Kon se releva difficilement.  

 

-Je vois, vous n’êtes pas de ceux qu’on achète facilement. Ce n’est pas grave, tout à un prix dans la vie, donnez-moi juste le vôtre.  

 

Ryo tenta de contenir sa fureur.  

 

-Mon prix sera ta vie et celle des tiens.  

 

Kon n’en revenait pas, il avait en face de lui un homme impitoyable. La crainte le gagna petit à petit. D’une voix qui se voulut rassuré et froide, il lâcha.  

 

- Mais… qui… êtes…vous…à…la…fin ?  

 

 

Ryô sourit de nouveau.  

 

- Tu ne sais pas qui je suis ? Je suis déçu…  

 

- Mais…  

 

Ryô se redressa du fauteuil en cuir et posa ses bras sur le bureau.  

 

- Milo.  

 

L’homme blêmit.  

 

- Milo ? Je ne connais pas…  

 

Ryô sortit son arme et explosa son autre genou de l’homme, lui arrachant ainsi un nouveau cri de douleur.  

 

- Tu es sûr?  

 

- D’accord…. D’accord… Je l’ai contacté.  

 

- Ça, je le sais déjà.  

 

- Que voulez-vous à la fin ?  

 

- Je le veux lui.  

 

- Je ne sais pas…  

 

-Je te conseille de bien réfléchir à ce que tu vas me dire, parce que tu serais étonné de voir combien de balles un corps peut encaisser sans mourir.  

 

La situation devenait réellement alarmante pour Kon. Aussi choisit-il de coopérer.  

 

- J’ai un numéro de téléphone.  

 

- Et bien voilà, t’es moins bête qu’il n’en parait.  

 

- Mais qui êtes vous ?  

 

- Le messager de la mort qui a reprit forme humaine pour rendre justice à un ange bafoué.  

 

De toute sa vie Kon n’avait craint personne. Toujours protégé par son père d’abord, puis par son oncle, personne n’avait jamais tenté quoi que ce soit contre lui. Et aujourd’hui, lui, le chef de tout un réseau, avait peur. Parce que c’était bien ça, dans ses veines coulaient la terreur et l’angoisse. La mort se présentait à lui de manière violente et douloureuse. Voulant gagner quelques minutes afin de permettre à quelques hommes braves et loyaux de son clan de venir le tirer de là, il rampa et s’empara de son agenda.  

 

Il désigna à Ryô les chiffres griffonnés en bas d’un page.  

 

- Laissez-moi tranquille à présent, vous avez ce que vous voulez.  

 

- Pas encore.  

 

- Mais pourquoi ?  

 

Ryô ne put contenir plus sa colère, c’était la phrase de trop, celle qui fit tomber la dernière barrière de lucidité de l’ange de la mort. Il s’abaissa et posa sa main sur le genou de l’homme. D’un coup sec, il retira le coupe-papier et lui planta dans l’épaule.  

 

- Pourquoi ?!!! Mais tu devais bien te douter qu’en défiant City Hunter, tu te mettrais dans une situation mortelle !  

 

Kon venait de réaliser : il n’avait pas affaire à un simple mercenaire venu le mettre hors jeu pour assurer à un clan la prospérité. C’était Ryo Saeba en personne qui était venu se rendre justice. Plus rien ne le sauvera, il le savait. C’est pour cela qu’il tenta une fuite. Mais le bras de Ryo le plaqua fermement au sol.  

 

- City… Hunter ????? S’il vous plait, laissez-moi vivre, je réparerai mes erreurs, je vous le jure !  

 

- Eh oui, espèce d’enfant de … Le jour où tu as engagé Milo, tu as signé son arrêt de mort !  

 

- Je suis désolé pour votre partenaire. Je ne savais pas qu’il irait aussi loin.  

 

- Tu l’ignorais? Tu me prends vraiment pour un novice. Avant que je ne t’envoie rejoindre ton père, dis-moi ce qu’il lui a fait ?  

 

- Je ne sais pas, je vous le jure devant Dieu, je n’en ai aucune idée.  

 

- Dans ce cas là, tu ne m’es plus d’aucune utilité.  

 

- S’il vous plait !  

 

Ryô se leva, prit l’homme par le col et le redressa afin de l’avoir à sa hauteur. Il l’observa un instant puis sans même sans rendre compte, il se déchaîna.  

 

Ryô frappait aussi fort qu’il pouvait, mais s’arrêta tout de même avant que ce chacal ne perde connaissance.  

 

- Tu sais ce qui va se passer à présent ?  

 

L’homme était si amoché qu’il ne pouvait même pas répondre.  

 

- Je vais sortir d’ici et je vais allumer un grand feu de joie. Histoire de rappeler à tous que Ryô Saeba n’est pas une légende ou un conte pour enfant. Je suis bien réel et quiconque s’en prendra à ma partenaire, périra dans d’affreuses souffrances.  

 

Il jeta l’homme à terre et sortit de la pièce. Il s’appuya à la rambarde et contempla tous ceux qui avaient été blessés par ses soins.  

 

- Que ceux qui veulent vivre quittent les lieux maintenant. Mais le premier qui tente de sauver cette espèce de bâtard, le payera de sa vie. Allez dire autour de vous que l’Ange de la Mort est de retour.  

 

Aucun n’hésita, les rats quittèrent le navire sans se retourner.  

 

Ryô savait que s’il voulait faire frissonner le Milieu, il devait garder des hommes vivants qui perpétueraient la légende.  

 

Il descendit les marches et fit signe à Falcon. Ce dernier sourit et d’une simple pression de son doigt, actionna ses charges. Les détonations s’enchaînèrent, générant un magnifique feu d’artifice.  

 

 

 

 

 


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