Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 2 :: Un effrayant réveil

Pubblicato: 29-10-09 - Ultimo aggiornamento: 29-10-09

Commenti: Merci à vous pour votre accueil... tout particulièrement à Saoria, Somomo, Nodino-hcity, Kaoridu86, Kaori62, Tenshi, Tennad, Grifter, Thalia, Didinebis et M.K. pour vos gentilles reviews. J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira... Certaines ont je pense deviné pourquoi Kaori était dans le lit de Ryô...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Etendu sur un transat au bord d'une piscine, Ryô était au paradis. De magnifiques créatures vêtues de maillots de bain microscopiques batifolaient autour de lui. Ils y en avaient des dizaines, des blondes, des brunes, des rousses toutes plus sexys les unes que les autres. Deux de ces naïades massaient langoureusement son dos. Une troisième s'approchait de... Un hurlement retentit si empli de terreur qu'il l'arracha aussitôt à cette merveilleuse fantaisie. Sans même ouvrir l'œil, il glissa la main sous l'oreiller afin de saisir son Python 357. Ses doigts tâtèrent en vain le matelas... Jamais au grand jamais, il ne dormait sans son arme ! Totalement réveillé, le corps tendu à l'extrême, ses yeux s'écarquillèrent. Sur la table de nuit, une jeune femme lui souriait étranglant un homme contre son bras... Il tressaillit si violemment qu'il dégringola sur le sol.  

 

Il était dans la chambre de Kaori ! Il venait de tomber du lit de Kaori !... Donc il avait dormi dans le lit de Kaori... Avait-il seulement dormi ?... Il n'avait pas pu... avec Kaori... Non ! C'était impossible ! Il n'aurait jamais...  

 

Le sang-froid du nettoyeur était proverbial, les plus grands criminels n'avaient réussi à entailler son imperturbable aplomb mais à l'idée qu'il ait pu commettre l'irréparable avec sa partenaire, il était complètement paniqué. Il avait toutes les peines du monde à remettre de l'ordre dans ses pensées. Il se donna de gros coups sur la tête pour se calmer... Que s'était-il passé la veille ? Il se rappelait être venu dans la chambre de Kaori en rentrant. Il l'avait couchée dans son lit... Certes il l'avait presque embrassée mais il se souvenait bien être allé se coucher dans sa chambre. S'il avait fait la tournée des bars hier soir, il n'était pas ivre au point d'oublier des événements de la nuit. D’ailleurs il n’avait même pas la gueule de bois !... En outre après le mauvais tour de la veille, s’il s’était aventuré dans le lit de Kaori, elle l’aurait massacré à coups de massue ! Pourtant...  

 

- RYÔ !!!!!!!!!!!!  

 

Tel un diable jaillissant de sa boîte, Ryô bondit aussitôt sur ses jambes.  

 

- Pardon, Kaori ! s'écria-t-il agitant ses bras en tous sens en signe de contrition. Je t'assure que...  

 

Le lit était vide. Passé le premier mouvement de panique, il réalisa que le cri était trop loin pour provenir de la chambre… La voix de Kaori lui avait paru étrangement rauque. Il amorça un mouvement pour la rechercher quand la porte s'ouvrit à toute volée et il vit apparaître la chose la plus effrayante qu'il lui ait été donnée de contempler.  

 

Son corps venait de pénétrer dans la pièce. Son propre corps totalement nu lui faisait face... C'était incroyable. Il aurait voulu croire à une manigance d'un yakuza amateur de chirurgie esthétique mais même le chirurgien le plus habile n'aurait obtenu résultat si parfait. Ce corps était absolument identique au sien, le même grain de peau, les mêmes cicatrices… et le plus extraordinaire, l’essence même de son être, son merveilleux mokkori était reproduit fidèlement.  

 

- Ryô, dis-moi que c'est toi ! fit la bouche de son double avec angoisse.  

 

Des prunelles d'un gris sombre accrochèrent les siennes. Bien que ces yeux fussent différents, il reconnut aussitôt ce regard.  

 

- Kaori...  

 

Il remarqua alors ses propres mains, longues et fines... des mains de femme... Comme au ralenti, son regard remonta le long de ses bras... Il était en pyjama... Il dormait en général nu ou tout au mieux avec un caleçon. Et il connaissait ce vêtement... Il baissa les yeux. Les courbes qui tendaient le tissu ne laissaient plus aucun doute : il était dans le corps d'une femme... Pire il était dans le corps de Kaori...  

 

Le temps semblait s'être figé. Les deux nettoyeurs étaient pétrifiés. Ils s'examinèrent longuement à la fois incrédules et terrifiés devant ce reflet d'eux-mêmes qu'ils voyaient dans l'autre.  

 

Quand Ryô rompit le silence, il leur avait paru que des heures s'étaient écoulées.  

 

- Bon, je crois que nous sommes en train de faire un cauchemar, déclara-t-il, passant la main dans ses cheveux avec un rire niais. On va se recoucher et je suis sûr qu'à notre réveil tout sera rentré dans l'ordre.  

 

Il n’en croyait rien mais la situation était par trop déconcertante. Comme à chaque fois qu'il était déstabilisé, il essayait de s'en tirer par une pirouette. Cette piètre esquive eut au moins le mérite de tirer Kaori de son mutisme qui bondit sur lui et l'empoigna par le col.  

 

- Qu'est-ce que tu as encore fait comme bêtise ? hurla-t-elle en le secouant comme un prunier. Tu as attaqué un sorcier vaudou ! Je suis sûre que Saeko t'a forcé à profaner un temple et ça me retombe dessus ! Tout ça parce que tu es incapable de contrôler ta libido, espèce de pervers !  

 

Ryô avait l'impression d'être une poupée de chiffon. Ses membres se balançaient d'avant en arrière comme désarticulés... Kaori avait déjà une sacrée poigne mais avec les bras du nettoyeur, elle risquait de lui arracher la tête.  

 

- J'ai rien fait, Kaori, bafouilla-t-il à demi étranglé. Je te jure...  

 

Quand son visage commença à prendre une teinte bleuâtre, elle relâcha son étreinte et se laissa tomber sur le sol.  

 

- Tu crois qu'on va rester ainsi pour toujours ? fit-elle d'une voix rendue sourde par trop d'angoisse.  

 

A ces mots, elle vit son propre visage se décomposer. Comme frappé par la foudre, Ryô tomba à genoux à côté d'elle. De grosses larmes envahirent ses yeux et une plainte déchirante jaillit de sa bouche :  

 

- Mon mokkori !  

 

 

 

Les sourcils froncés, Kaori se demandait si sa figure avait jamais eu une expression aussi niaise que celle que lui imposait Ryô depuis un bon quart d’heure. Il pleurnichait sans discontinuer comme un enfant auquel on aurait arraché son jouet préféré.  

 

- Je veux retrouver mon mokkori ! sanglotait-il.  

 

- C'est bon, tu as fini ton caprice ?  

 

- Tais-toi, voleuse de mokkori !  

 

- Voleuse de... s'étouffa la jeune femme. Non mais tu rêves ! Pourquoi j'envierais un machin pareil ?  

 

- Un machin ? s’emporta Ryô. Mon fidèle compagnon, mon superbe partenaire d'amour entre les mains de cette ignare ! C’est pire que donner des perles aux cochons ! Te rends-tu compte malheureuse que tu as maintenant entre les jambes le plus merveilleux outil de volupté que...  

 

- Merde, Ryô, tais-toi ! l'interrompit Kaori, rouge de honte.  

 

Au regard insistant du nettoyeur, elle réalisait qu'elle avait été si choquée de s'éveiller dans le corps d'un homme qu'elle n'avait même pas songé à se vêtir ne serait-ce que d'un caleçon.  

 

- Et arrête de le fixer comme ça ! Ça ne te le rendra pas ! l’invectiva-t-elle en tirant maladroitement le drap pour s'en recouvrir.  

 

- Je suis sûr que tu ne sauras même pas t'en occuper !... Quelle misère ! Tu hérites du corps superbe de l'étalon de Shinjuku et moi je me retrouve dans celui de Kaori... Il n'y a pas de justice !  

 

- Qu'est-ce que tu veux dire ? fulmina la jeune femme.  

 

- Si au moins, j'étais à l'intérieur d'une jolie fille, j'en profiterais pour admirer à loisir la plastique d'un canon, se lamentait-il. Mais non ! Non seulement je perds mon mokkori, mais je suis enfermé dans le corps d'un travelo ! Pourquoi je n'ai pas échangé de corps avec Saeko ? J’aurais passé ma journée dans un bain à…  

 

Il ne put en dire davantage. Bouillonnante de rage, Kaori se dressait face à lui avec une monumentale massue à la main. Après le tour de la veille, évoquer la belle inspectrice était des plus malavisés.  

 

Si d'ordinaire il se soumettait plutôt docilement aux punitions de sa partenaire, cette fois, cela aurait été du suicide. Les colères de Kaori lui conféraient déjà une force hors du commun et là elle frappait avec les bras du nettoyeur. Il s'écarta vivement évitant de peu le coup qu'elle lui destinait. La massue s'abattit si violemment sur le sol que le plancher n'y résista pas. Une seconde plus tard, Kaori, la massue ainsi que quelques gravats s'écrasèrent dans l'appartement du dessous... Heureusement que tous les voisins avaient fui l'immeuble, se dit Ryô en considérant le trou béant à ses pieds.  

 

Après une courte hésitation, il sauta la rejoindre.  

 

- Je vais te tuer ! dit-elle en se relevant.  

 

- Arrête, Kaori ! gronda-t-il en saisissant ses poignets.  

 

Il planta ses yeux dans les siens, espérant que la fermeté de son regard suffirait à calmer l'emportement de cette furie.  

 

- Tu aurais vraiment pu me tuer, est-ce que tu t'en rends compte ?  

 

Devant le sérieux du nettoyeur, la jeune femme tressaillit. Elle fixa alors le trou au plafond avec ahurissement.  

 

- C'est moi qui... balbutia-t-elle l'index tendu.  

 

- Regarde tes mains et tes bras, Kaori ! Tu es dans mon corps ! Si tu t'amuses à utiliser ta massue avec ta vigueur habituelle, tu risques d'assassiner quelqu'un ! Et n'oublie pas que je suis à l'intérieur de ton corps, ajouta-t-il avec un sourire sardonique. Si tu me tues, tu resteras à jamais un homme.  

 

A la grimace qui déforma ses lèvres, Ryô sut qu'elle avait saisi l'étendue du problème. Son visage si grave se détendit dans un de ces rictus idiots dont il avait le secret.  

 

- Tu as compris : si je ne peux plus faire mokkori, toi tu n'as plus le droit d'utiliser ta massue !  

 

Il était stupéfiant ! Il était incapable d'être sérieux plus de deux minutes ! En fait, ces pitreries étaient plutôt rassurantes. S'il était capable de débiter des âneries, la situation n'était pas désespérée.  

 

- Qu'est-ce qu'on va faire ? fit-elle d'une petite voix.  

 

- Et bien, tu vas essayer de te comporter comme une personne civilisée pour changer.  

 

- Je ne parle pas de ça, crétin ! Comment va-t-on retrouver nos corps respectifs ?  

 

- Il faudrait déjà comprendre ce qui nous est arrivé... Tu ne t'es pas amusée à lancer des maléfices pour te venger de moi hier soir ?  

 

- Tu m'imagines faire une chose aussi stupide ? s'indigna-t-elle.  

 

Kaori avait une aversion phobique pour tout ce qui avait trait au surnaturel. Elle n'aurait même jamais planté une aiguille dans le corps de sa poupée Ryô de crainte de lancer une malédiction vaudou... Le nettoyeur songea aux paroles décousues qu'elle avait prononcées dans son sommeil. Elle avait souhaité qu'il se mît à sa place, elle était servie... Pourquoi racontait-elle de telles sottises en dormant ? Quelles calamités s'abattraient sur eux si le Ciel avait la fantaisie d'accomplir toutes les divagations nocturnes de sa partenaire ! Pourquoi la magie n'opérait-elle pas plutôt sur ses rêves érotiques ? Il n'y avait aucune justice dans ce bas monde !  

 

- Tu as une idée, Ryô ? demanda-t-elle devant sa mine pensive.  

 

- Euh... non...  

 

Il n'osait pas évoquer son passage dans sa chambre la veille. Le souvenir du presque baiser qu'il lui avait volé le mettait mal à l'aise.  

 

Il remarqua tout un coup que la jeune femme était étrangement fébrile. Le mouvement de ses jambes était... Un immense sourire se dessina sur ses lèvres et il se pencha vers elle avec un air démoniaque.  

 

- Dis-moi, Kaori, as-tu pensé à aller aux toilettes en te levant ?  

 

 


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