Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me.

 

 

   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 5 :: Elucubrations

Pubblicato: 15-11-09 - Ultimo aggiornamento: 24-11-09

Commenti: Me revoilà avec un nouveau chapitre... Je ne suis pas très satisfaite de la chute mais je n'ai pas réussi à faire mieux. Merci à Shamane, Grifter, Scrapinette44, M.K., Kaori62, Saoria, Clo, Tenshi, Nodino-hcity, Tennad et Kaoridu86 pour vos gentilles reviews. J'espère que la suite va vous plaire. Bises...

 


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Elle parcourait les rues de Shinjuku en fulminant. Où diable ce pervers était-il allé donner libre-cours à sa lubricité ? Elle avait essayé de fouiller les bains publics et s’était faite expulser manu-militari dès qu’elle avait fait un pas vers le vestiaire des femmes. Elle avait eu beau répéter qu’elle cherchait sa partenaire, la réputation de Ryô lui ôtait toute crédibilité. Elle n’avait pas pu entrer à la piscine. Reconnaissant le fameux Etalon de Shinjuku, deux gorilles lui en avaient interdit l’entrée… Elle savait qu’avec le corps de Ryô, elle viendrait facilement à bout de ces molosses mais malgré sa colère, elle était incapable d’agresser ces hommes qui accomplissaient honnêtement leur travail. Elle s’était faite insultée par deux gérantes de boutiques de lingerie fine et avait reçu une facture faramineuse d’une troisième pour rembourser le vol d’un carton entier de petites culottes. Pour ne rien arranger, elle s’était faite alpaguer par trois cabaretiers auprès desquels Ryô avait une ardoise longue comme le bras… A chaque nouvelle humiliation, sa fureur grandissait. Ce type était la lie de l'humanité, le plus infâme rebut que la terre ait porté... Elle allait le massacrer.  

 

Soudain, une tension parcourut son corps, si violente qu’elle annihila toute colère. L'air était chargé de haine. Aussitôt son corps s'élança dans une ruelle... Un instant plus tard, un homme gisait sur le sol, englouti sous une monstrueuse massue qui en plus de ses os avait fracturé le trottoir.  

 

Kaori fixait ses mains avec stupeur en essayant de mettre de l'ordre dans ses pensées. Jamais elle n'avait réagi si rapidement face à une menace, son esprit n'avait même pas entrevu le danger que son corps l'avait déjà paré... Non, c'était le corps de Ryô qui avait réagi... avec une massue, songea-t-elle avec un sourire amusé. C'était bien la première fois qu'elle parvenait à terrasser un ennemi avec cette arme. Ce corps était une arme à lui tout seul, réalisait-elle avec fascination... Comment de tels incapables osaient encore s'en prendre à lui ? se dit-elle en considérant l'homme inconscient à ses pieds.  

 

Elle s'accroupit pour ramasser son revolver. Dans son emportement, elle n'avait même pas pensé à en prendre un dans la réserve... Elle manquait vraiment de discernement ! Alors qu'elle le glissait dans sa ceinture, une impression fugitive la traversa... Il lui avait semblé qu'on l'observait. Ses sourcils se froncèrent. Peut-être n'était-ce qu'un effet de son imagination néanmoins mieux elle valait en parler à Ryô... Mais où était cet imbécile ?  

 

 

 

- Je t'assure que c'était un accident ! J'ai trébuché et je me suis accrochée à la première chose que j'ai pu attraper.  

 

- Et comme par hasard, c'était le rideau de la cabine d'essayage ! gronda Reika qui marchait à grandes enjambées suivie par un Ryô faisant effectuer aux membres de Kaori les gesticulations les plus grotesques.  

 

Elle était à bout de nerfs. C'était la dernière fois qu'elle se laissait embarquer dans une virée shopping avec Kaori ! Après les propositions indécentes à la vendeuse de sous-vêtements, elle l'avait harcelée pour essayer des bikinis en plein mois de mars. Elle avait paru se calmer mais alors que Reika essayait tranquillement une petite robe noire, cette excitée était tombée sur le rideau de la cabine soi-disant par accident. Dans la chute, la tringle s'était décrochée, entraînant dans sa chute les rideaux des autres cabines... Même si Kaori se montrait souvent maladroite, la détective était certaine qu'elle l'avait fait exprès. Ses yeux avaient eu un éclat lubrique devant toutes les clientes en petite tenue.  

 

- Enfin pourquoi aurais-je fait exprès de tomber ?  

 

- Je ne sais pas ! Mais il est hors de question que je remette les pieds dans une boutique avec toi !  

 

- Bon d'accord... fit Kaori avec une petite moue peinée. Pour me faire pardonner, laisse-moi au moins t'offrir un café !  

 

- Si tu veux mais on va au Cat's Eye, répondit la jeune femme en espérant que devant ses amies, elle aurait un comportement moins extravagant.  

 

Ryô était aux anges. Si Kaori avait vent de ses frasques de ce matin, elle l'anéantirait mais le spectacle auquel il avait assisté dans les vestiaires valait tous les coups de massue du monde. Toutes ces jolies demoiselles des plus dévêtues... sans oublier la plus désirable de toutes ! Reika portait un string en dentelle noire qui mettait merveilleusement bien en valeur ses fesses de rêve... Son mokkori en aurait été fou, songea-t-il avec une pointe de mélancolie.  

 

Il poussa la porte du Cat's Eye. Miki était seule derrière le comptoir et comme toujours en l'absence d'Umibozu, le café était plus rempli que de coutume. Dans un réflexe conditionné, Ryô s'élança sur l'ancienne mercenaire en poussa un « Miki, mon amour ! » retentissant.  

 

Habituellement, il s'écrasait sur un plateau ou était arrêté dans son vol par une massue, aussi fut-il des plus ravis quand il atterrit sur la jeune femme médusée.  

 

Sur le seuil, Reika s'était figée devant ce singulier tableau. Telle une moule sur un rocher, Kaori était collée à Miki, ses bras entourant ses épaules, ses jambes arrimées à ses hanches, son visage reposant contre sa poitrine avec un sourire béat. La détective entrouvrit la bouche et étouffant un cri d'horreur s'enfuit à toutes jambes.  

 

Il avait fait une bêtise de trop, se disait-il, mais le corps de Miki était trop confortable pour qu’il s’en détachât.  

 

- Qu'est-ce qui t'arrive, Kaori ? Et pourquoi Reika s'est-elle enfuie ainsi ?  

 

 

 

La jeune femme reprenait son souffle. Elle avait été ridicule de fuir de la sorte, cela ne lui ressemblait pas mais en voyant Kaori se lover avec une telle volupté contre le corps de Miki, toutes ses bizarreries matinales avaient pris une toute autre perspective… C’était invraisemblable ! Kaori était follement éprise de son partenaire. Chaque parcelle de son être exhalait son amour pour Ryô… Elle ne pouvait pas préférer les femmes… Pourtant toute la matinée, elle s’était conduite comme une lesbienne lubrique. Ryô qui était un maître en matière de perversion n’aurait pas été plus dévergondé ! S’étaient-ils tous leurrés sur les sentiments unissant le couple City Hunter ? Cette découverte éclairait d’un jour nouveau leur partenariat. Ce n’était peut-être pas à cause de Ryô que leur relation demeurait toujours platonique… A moins que ce fût la vie quotidienne avec cet obsédé du mokkori qui l’ait définitivement dégoûtée de la gente masculine.  

 

- Ça va Reika ?  

 

Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué que le nettoyeur venait d’arriver devant elle.  

 

- Tu n’aurais pas vu Kaori ? Je la cherche depuis plus de deux heures.  

 

A l’énoncé de ce prénom, une sourde colère fit vibrer la belle détective.  

 

- Parlons-en de Kaori ! s’écria-t-elle. Je te préviens, elle n’a pas intérêt à s’approcher de moi à nouveau !  

 

- Tu l’as vue… Qu’est-ce qu’elle a fait ?  

 

Au trouble qui vrillait la voix de Ryô, Reika sut qu’il n’ignorait rien de la nature de son associée. Elle ne cacha donc rien de sa désastreuse matinée de shopping… Quand elle acheva son récit, ce n’était plus un homme qui lui faisait face mais un volcan prêt à entrer en éruption. Jamais elle n’avait vu une telle rage s'émaner du nettoyeur. Il était comme un bloc de fureur pure… et étrangement, cette fureur avait quelque chose de familier. Elle ne put guère pousser plus loin ses réflexions, Ryô était parti en hurlant : « Je vais l’exterminer ! »  

 

Il avait presque disparu quand elle remarqua l’outil incongru qu’il tenait… Il n’aurait jamais imaginé voir ça entre les mains de Ryô.  

 

Quelque chose ne tournait pas rond entre ces deux là !  

 

 

 

En sirotant son café d'un air innocent, Ryô sentait sur lui le regard insistant de Miki. Il n'aurait pas dû bondir sur elle en arrivant. Un instant, il avait oublié le corps dans lequel il était et ses habitudes avaient pris le dessus... En plus, il avait effrayé Reika. Cependant il n'arrivait pas à regretter son geste. Il avait eu le bonheur de presser son visage contre la douce poitrine de Miki et sans recevoir de coup de massue en représailles... La porte d'entrée se brisa dans un grand fracas et il sut aussitôt qu'il avait parlé un peu vite.  

 

Elle se tenait sur le seuil une massue colossale à la main. Il lui semblait que des flammes enragées se dégageaient de son corps. En cet instant, elle était au delà de la colère, elle le haïssait avec une telle violence qu'il en fut pétrifié... Cette fois, sa dernière heure était venue. Rien ne l'arrêterait.  

 

- Comment as-tu osé ? tonna-t-elle. Ça t'amuse de m'humilier ainsi ! Tu ne penses qu'à toi et à tes plaisirs pervers ! Cela aurait été illusoire d'espérer que tu fasses preuve d'un minimum de respect pour moi ! Tu n'as aucun égard pour rien ni pour personne !  

 

Il devait fuir. S'il voulait avoir une infime chance de survivre, il lui fallait s'échapper au plus vite mais à ces mots, son sang s'était glacé dans ses veines. Il voulait croire que ces paroles n'exprimaient que son exaspération. Elle ne pouvait pas les penser sincèrement ! S'il se montrait souvent inconséquent, s'il cachait le plus souvent ses sentiments derrière un écran d'inepties, il la respectait plus que quiconque... de cela, elle ne pouvait douter !  

 

Elle fondit sur lui prête à le massacrer quand une autre massue la faucha si brutalement qu'elle s'écroula à moitié sonnée aux pieds de Ryô.  

 

Reposant la massue que Kaori lui avait offerte le mois précédent, Miki se pinça le bras afin de s'assurer qu'elle était éveillée. Qu'arrivait-il au couple de nettoyeurs aujourd'hui ? Kaori se montrait si débordante d'affection que ses mains en étaient limite baladeuses et Ryô s'était transformé en buffle enragé prêt à charger Kaori... Il leur arrivait souvent de se bagarrer comme des enfants cependant il n'aurait jamais fait le moindre mal à sa partenaire... ni à aucune autre femme d'ailleurs. Or là, Miki avait vraiment craint qu'il ne blesse Kaori. Comment sa partenaire avait-elle éveillé une telle animosité ? C'était d'autant plus étonnant que loin de s'en offenser, la jeune femme toujours prête à brutaliser Ryô s'était accroupie à ses côtés et le relevait avec délicatesse.  

 

- Je vais te tuer…  

 

Ses membres broyés étaient affreusement douloureux et le plus petit geste lui était insupportable pourtant elle ne songeait qu’à une chose : faire payer à Ryô ses affronts.  

 

En évitant de la blesser davantage, il la poussa à l’écart, ce qui fut d'autant plus facile que le café s'était mystérieusement vidé de ses clients à l'arrivée remarquée de Kaori.  

 

- Calme-moi, Kaori, lui souffla-t-il.  

 

- Me calmer ! Tu as foutu en l'air ma réputation, espèce de dégénéré ! J'ai vu Reika, tu sais ce qu'elle pense maintenant...  

 

- D'accord, murmura-t-il en bâillonnant sa bouche de sa paume. J'ai un peu abusé... beaucoup même et je te promets que quand cette situation sera résolue, il aura le droit de me torturer autant que tu voudras mais en attendant, nous avons un vrai problème...  

 

- Un problème qui ne t'a pas empêché de faire les boutiques ! gronda Kaori en prenant à présent garde qu'on ne l'entendît pas.  

 

- Je voulais tester mes réflexes en milieu urbain...  

 

- Tu vas arrêter de te foutre de moi !  

 

- Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? s'inquiéta Miki en se rapprochant du couple. Vous n'êtes pas dans votre assiette tous les deux.  

 

- J'ai tout compris !  

 

Tenant encore la poignée de la porte dont les vitres s'étaient brisées à l'entrée retentissante de Kaori, Reika les considérait avec froideur.  

 

- Comment ai-je pu ne pas m'en rendre compte plus tôt ? Toute la matinée, j'ai eu l'impression d'être avec un clone féminin de Ryô. Et tout à l'heure avec Ryô, on aurait dit à s'y méprendre la colère de Kaori... Et quand je t'ai vu avec une massue, j'ai compris !  

 

Les nettoyeurs déglutirent simultanément et une goutte de sueur perla sur le front de Ryô… Bientôt Kaori ne serait plus la seule à vouloir sa peau.  

 

- Vous avez entamé une thérapie de couple ! s’écria-t-elle. J’ai lu dans un article là-dessus. Quand un couple n’arrive plus à communiquer, on leur conseille un jeu de rôle où chacun prend la place de l’autre. C’est ce que vous avez fait ! Toi Kaori, tu joues les voyeuses perverses pour montrer à Ryô à quel point il peut être grotesque et toi Ryô, tu fais semblant d’être aussi colérique que Kaori et tu parcours les rues avec sa massue !  

 

Interloqués par un raisonnement aussi loufoque, les deux partenaires songèrent tout d’abord à nier mais d’un regard, ils surent qu’il était sage de n’en rien faire. Si l’idée de Reika était absurde, leur situation réelle était encore plus invraisemblable. Pourtant ils auraient préféré se faire arracher la langue que de confirmer une chose si ridicule. Il n’y avait donc qu’une échappatoire : la fuite.  

 

Ils se relevèrent tel un seul homme.  

 

- Il faut qu’on y aille ! dirent-ils de concert.  

 

Ils disparurent aussitôt laissant les deux femmes éberluées.  

 

- Ça confirme ce que je pensais, déclara Reika en haussant les épaules.  

 

- Il y a pourtant une façon plus simple de résoudre leurs problèmes ! soupira Miki la mine dépitée.  

 

 


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