Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 3 :: De l'embarras d'être (en) Ryô

Pubblicato: 03-11-09 - Ultimo aggiornamento: 03-11-09

Commenti: Merci à Saori, M.K., Thalia, Scrapinette44, Zaza, Didinebis, Kaoridu86, Gifter, Somomo, Nodino-hcity, Tennad, Tenshi, et Kaori62... ainsi qu'à tous mes autres lecteurs. Votre enthousiasme me fait très plaisir. J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira autant que le précédent.

 


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Depuis combien de temps fixait-elle ainsi le mur des toilettes ? Une éternité sans doute… Jamais le visage de Ryô n'avait pris une teinte aussi rouge, la gêne de Kaori lui donnait l'air d'une tomate trop mûre. Elle n'osait même pas baisser les yeux vers cette chose qui faisait la fierté de son partenaire... Elle l'avait déjà assez vue à son réveil ! Il lui sembla que de la fumée sortait de son crâne au souvenir de ce tubercule monstrueux dressé entre ses jambes... Il était énorme... Comment les femmes acceptaient-elles qu'il les approche avec ce...  

 

.- Kaori, décide-toi, bon sang ! Je ne veux pas que mon mokkori soit abîmé parce que mademoiselle a chopé une infection urinaire à force de se retenir !  

 

De l'autre côté de la porte, le nettoyeur se mordait les lèvres contenir son fou rire. Certes il serait bien embarrassé quand il devrait faire de même mais la pudeur de Kaori était si drôle.  

 

- Pourquoi ça n'arrive qu'à moi, ces choses-là ? gémissait-elle  

 

- Dis-toi que tu connais une expérience unique ! Peu de femmes peuvent se vanter d'avoir fait pipi debout !  

 

- Je croyais que je n'étais pas une femme ! l'interrompit-elle avec hargne.  

 

- Alors ça ne devrait pas être difficile pour toi !  

 

- La ferme, Ryô !  

 

- Allez ! Tu te sentiras mieux après !  

 

- Je me sentirai mieux quand tu te tairas !  

 

- J'essaie juste de t'encourager !  

 

Excédée, elle ouvrit la porte à toute volée.  

 

- Fiche le camp ou je t'étripe !  

 

Ryô s'enfuit à toutes jambes.  

 

- D'accord, je vais prendre une douche en t’attendant ! déclara-t-il quand il fut hors d'atteinte.  

 

- NON ! s'écria Kaori dont le teint passa aussitôt du cramoisi au blanc le plus livide.  

 

- Enfin, Kaori ! Tu es une personne très propre, je me dois de maintenir...  

 

- J'ai pris ma douche hier soir ! Tu ne t'en souviens pas, Ryô ?  

 

Le jeune homme déglutit. Malgré cette matinée catastrophique, elle n'avait pas oublié ce regrettable épisode. Il valait mieux qu’il se calmât un peu finalement.  

 

- Je te laisse tranquille ! maugréa-t-il en s'asseyant dans l'escalier.  

 

La journée risquait d’être longue si chaque passage aux W.C. était aussi laborieux, soupira-t-il… Et que feraient-ils si cette situation se prolongeait ? Il serait forcé de se laver ! Il n’avait évoqué cela que pour embêter Kaori mais cette idée ne le ravissait guère. Pendant des années, il s’était efforcé de lui dénier toute féminité. Il savait qu’il ne pourrait maintenir une telle posture s’il découvrait son corps dans son plus simple appareil. Il faudrait quelque chose pour détourner son attention… Bon sang ! Comment n’y avait-il pas pensé plus tôt ? Le bain public ! Il pouvait rentrer sans difficulté du côté des femmes ! Le filet de bave coula de ses lèvres en imaginant les créatures dénuées qu’il allait admirer à loisir. En fin de compte, ce petit échange n’était pas si terrible.  

 

La chasse d’eau s’enclencha et Kaori apparut les joues en feu. Sans un mot, elle attrapa une serpillière et retourna dans les toilettes.  

 

Un rire tonitruant résonna dans le salon. Si la jeune femme avait pu disparaître par l'évacuation d'eau, elle l'aurait fait. Elle n'avait jamais été si mortifiée de toute sa vie.  

 

- Tu n'es vraiment pas douée pour viser avec des armes de précision, railla son partenaire en s'appuyant nonchalamment contre le mur.  

 

- Ne t'aventure pas sur ce terrain, Ryô ! Sinon je te jure que je trouverai un moyen de dérégler le viseur de ton précieux mokkori !  

 

Elle sortit de cette maudite pièce aussi dignement que possible avec un caleçon pour seul vêtement et une serpillière sous le bras, non sans lui avoir asséné un coup sur la tête avec le manche… Ses massues lui manquaient.  

 

 

 

- Quand est-ce qu'on mange ? demanda le nettoyeur en baillant à gorge déployée.  

 

- Je m’habille et je prépare le petit-déjeuner ! répondit Kaori se passant abondamment de l'eau sur la figure.  

 

Debout devant le miroir de la salle de bain, elle ne pouvait s'empêcher d'admirer le visage qui lui faisait face. De fines gouttelettes s'échappaient de ses cheveux en bataille pour caresser délicatement ses joues. Elle aurait pu rester des heures à le contempler mais déjà son partenaire apparaissait dans l'encadrement de la porte. S'il la voyait se pâmer devant sa beauté virile, il se moquerait d'elle des heures durant. Elle attrapa sa brosse à dents d'un geste qu'elle espérait assuré.  

 

- Après j'irai à la gare voir le tableau des messages, fit-elle en étalant le dentifrice.  

 

- Ah ? Et que ferons-nous s'il y a une demande ? l'interrogea-t-il d'un air innocent.  

 

- C'est évident, nous...  

 

Son regard croisa celui de son reflet. Sa bouche s'entrouvrit sous le coup de la compréhension. Sa main gauche s'agrippa à la vasque alors qu'un tremblement gagnait ses lèvres.  

 

- Qu'est-ce qu'on va faire ? balbutia-t-elle. Si on nous attaque... je ne saurai pas... et toi tu...  

 

- Calme-toi ! Nous n'avons pas perdu nos capacités respectives, il faut juste apprendre à les utiliser différemment...  

 

- Quelles capacités respectives ? C'est toi qui nous protèges ! Avec ton corps, je suis juste capable de défoncer les planchers !  

 

- Ça peut toujours servir ! répondit-il avec un léger sourire. Allez, ne panique pas !  

 

Il fit un pas vers elle et planta ses yeux dans les siens.  

 

- Tu as confiance en moi, n'est-ce pas, Kaori ?  

 

Même dans le corps d'une femme, il dégageait ce magnétisme quasi animal qui la faisait se sentir si petite à côté de lui.  

 

- Toujours, murmura-t-elle.  

 

- Très bien ! Donc tu vas commencer par faire à manger et après...  

 

- Espèce de crétin ! cria-t-elle en se dégageant.  

 

Elle fulminait tout en se brossant les dents.  

 

- C'est impossible de discuter sérieusement avec toi !  

 

- Mais la nourriture, c'est très sérieux !  

 

- Tu permets ! gronda-t-elle en agitant la brosse. J'ai la bouche pâteuse parce que monsieur s'est bourré la gueule toute la nuit !  

 

Elle avait retrouvé toute sa fougue. Quand elle gesticulait contre lui, elle oubliait sa peur.  

 

- Et tu devrais te laver les dents plus consciencieusement ! continuait-elle. Tu as de la nourriture coincée...  

 

- Non, Kaori ! N'avale pas...  

 

Trop tard ! Il eut juste le temps de l’accueillir endormie dans ses bras.  

 

- Idiote ! Tu le sais pourtant que j’ai une capsule de somnifère dans une dent !  

 

Il n’était pas près de déjeuner ! soupira-t-il… Sa tête se tourna machinalement vers la salle d’eau. Il pourrait en profiter de son sommeil pour endommager la tuyauterie de la baignoire. Ils seraient alors forcés d’aller aux bains publics… De superbes créatures apparurent sous ses yeux. Il s’imaginait déjà savonner leurs dos nus, frotter leur… Kaori le tuerait. Même si ça la condamnait à rester un homme jusqu’à la fin de ses jours, elle l’anéantirait. Si pour lui les vestiaires des dames étaient le paradis, ceux des hommes seraient pour elle l’antichambre de l’enfer. Kaori au milieu de dizaines d’hommes nus… Non ! Il ne pouvait lui imposer ça.  

 

Il la souleva pour la porter dans son lit. Bigre ! Il n'aurait pas pensé être si lourd ! Comment diable Kaori parvenait-elle à soulever ses titanesques massues avec des bras pareils ? Il l'allongea et fixa ses bras avec inquiétude. Quoi qu'il en ait dit à sa partenaire, il n'était pas rassuré. Il ne s’était jamais senti si vulnérable. Ce corps était si faible ! Avait-il seulement conservé son adresse ? Réussirait-il à tirer aussi bien avec ces mains délicates ? Il brûlait de vider quelques chargeurs pour s'en assurer... Mais avant, il avait une chose urgente à accomplir. D'un pas décidé, il pénétra dans les toilettes.  

 

 

 

Elle se redressa sur le matelas et s'étira ses membres. Son regard flou embrassa la pièce... Une ombre se découpa devant la commode et quand elle aperçut des petites culottes tourbillonner autour de l'intrus, son sang ne fit qu'un tour. Elle bondit du lit massue à la main.  

 

Un instant plus tard, Ryô se réjouissait d'avoir toujours de bons réflexes. Le meuble avait été fracassé et un pan de mur s'était écroulé sous le choc.  

 

- Tu as l'intention de détruire ta chambre ?  

 

- Pourquoi fouillais-tu dans mes dessous, espèce de pervers ? tempêtait Kaori alors que toute sa lingerie virevoltait à présent autour d'eux.  

 

- Je voulais m'habiller, petite sotte ! répliqua-t-il en attrapant un soutien-gorge qui avait d'atterri sur la tête de la jeune femme. Je ne vais pas passer la journée en pyjama !  

 

Les prunelles grises s'ouvrirent démesurément et sa mâchoire s'affaissa comme prise de tremblements. Elle avait été si embarrassée d'être emprisonnée dans le corps de Ryô qu'elle n'avait pas saisi toutes les implications de ce pénible échange. Il allait la voir sous toutes ses coutures... mettre ses dessous... laver les parties les plus intimes... C'était un cauchemar !  

 

- Je vais t'habiller ! s'écria-t-elle.  

 

- Quoi ?  

 

- C'est moi qui t'habillerai ! répéta-t-elle. Tu fermes les yeux et je me charge de tout !  

 

- C'est le seul moyen que tu aies trouvé pour qu'un homme te tripote ?  

 

- Je te signale que c'est moi qui vais tripoter une femme ! répliqua-t-elle les poings serrés. De toute façon, tu n'as pas le choix ! C'est ça ou je t'assomme !  

 

Il poussa un nouveau soupir. Cela frôlait le ridicule. Comptait-elle également le déshabiller ce soir ? Il ne manquerait plus qu’elle lui donnât un bain !  

 

- Tu sais, j’ai déjà vu un homme tout nu !  

 

La massue réapparut instantanément. Ryô songea qu’avec cette arme primitive, il paraissait au moins aussi effrayant qu’avec son magnum… Peut-être n’avait-il pas lieu de craindre une attaque ennemie ? Kaori dans son corps était presque aussi redoutable qu’Umibozu. Ses massues étaient devenues des armes de destruction massive… L’état de cette pauvre pièce en témoignait !  

 

- Je n’ai rien dit, Kaori ! s’exclama-t-il en s’agenouillant à ses pieds. Je t’en prie ! Aie pitié de ta chambre !  

 

Si le nettoyeur ne méritait aucune pitié, le plancher ne résisterait pas à un nouveau coup. Elle rangea donc son objet de torture et attrapa un petit ensemble en lycra.  

 

- Cesse de dire des sottises et ferme les yeux !  

 

Il s'exécuta sans rechigner… Dans le fond, il était soulagé de différer le moment d'affronter la nudité de sa partenaire.  

 

- Relève les bras au dessus de la tête, s'il te plaît, dit la jeune femme en tirant le col du pyjama.  

 

Alors qu'elle retirait la première manche, elle aperçut derrière eux le miroir de la coiffeuse. Ses pupilles s’écarquillèrent devant la vision que renvoyait la psyché… Son fantasme le plus secret se matérialisait sous ses yeux... Les mains de Ryô dénudant son corps... Les doigts de Ryô se posant sur ses épaules... Les paumes de Ryô effleurant ses seins... Une vague de chaleur brûlait ses joues... Tout ceci n'était qu'illusion. Ryô ne la touchait pas. Elle ne faisait que passer un soutien-gorge sur son propre buste. Mais ces images étaient si troublantes qu’elle ne pouvait plus contrôler les battements désordonnés de son cœur. Elle s'accroupit pour ôter le bas... Son corps était presque nu sous les doigts de Ryô. Il lui semblait même que sa peau frissonnait à leur contact... Des gouttes de sueur perlaient sur son front... Elle avait si chaud... Son esprit s'emballait malgré elle… De folles images l'assaillaient... Des peaux qui se mêlaient... Des jambes qui s'entrelaçaient... Des lèvres qui se rejoignaient... Elle imaginait déjà son lit abritant les ébats les plus scandaleux...  

 

- Kaori, tu as bientôt fini ?  

 

- Bientôt...  

 

Ces deux petites syllabes avaient été si difficiles à prononcer. Sa voix était étrangement rauque.  

 

Ryô fronça les sourcils... Il hésitait à ouvrir les yeux... La jeune nettoyeuse remonta vivement la culotte le long de ses jambes et saisit une chemise... Elle avait eu une très mauvaise idée. Elle devait se reprendre. Ne plus regarder ce miroir ! Ni le lit ! Ni son propre corps d'ailleurs ! Ses pieds... C'était très bien ça ! Il n'y avait rien de moins excitant que des pieds ! Elle baissa la tête et se pétrifia sur place... Dans son caleçon, la fierté de l'étalon de Shinjuku la saluait d'un coucou démesuré.  

 

 


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