Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 15 :: Une vigueur retrouvée

Pubblicato: 26-02-10 - Ultimo aggiornamento: 03-03-10

Commenti: Me revoilà pour dissiper le suspense (insoutenable j'en suis sûre ;-)) laissé par mon dernier chapitre. J'espère que celui-là vous plaira plus et me voudra moins de massues. Merci à Hcity-nodino, Kaori62, Thalia, Fankaori, Tokra, Macema, Tennad, Clo, Tenshi, 1grisou, Kaoridu86, Rowane, Saoria et Shamane pour leurs messages (et leurs massues) pour mon derniers chapitres... Bisous à toutes

 


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Ses yeux rougis fixaient son corps inanimé. Elle avait versé tant de larmes que même ses joues en avaient gardé les stigmates... Elle avait voulu lui sauver la vie et elle l'avait mené à l'antichambre de la mort. Par une cruelle ironie du destin, elle avait réintégré son corps au moment où celui de Ryô sombrait dans l'inconscience... Il n'avait eu que le temps de lui souffler des mots de réconfort avant de s'évanouir... Des mots qui alors n'étaient pas parvenus jusqu'à sa conscience... Comme elle n'avait pas vu revenir Falcon... Elle était demeurée prostrée tout le long de la route les conduisant chez le Professeur.  

 

Tandis que le Doc opérait Ryô, Miki les avait rejoints. Bien des heures plus tard Kaori avait réalisé que son amie l'avait trainée dans la salle de bain, lui avait ôté ses vêtements couverts de sang, l'avait savonnée consciencieusement avant de l'habiller de vêtements propres. Elle était comme dans un état catatonique. Tout son être avait été figé prêt à revivre si Ryô survivait ou à le suivre dans le trépas.  

 

Elle n'était sortie de son mutisme que quand le Professeur était revenu de la salle d'opération... Ryô était vivant. Bien que la balle se fût logée tout près du poumon gauche, aucun organe vital n'avait été touché. Néanmoins, il avait perdu beaucoup de sang et il n'avait toujours pas repris connaissance. « Je ne peux jurer de rien, avait dit le vieux praticien. Il peut se réveiller dans une heure comme dans dix ans, voire... » D'un geste de la main, la jeune femme l'avait sommé de se taire. « Je vais le voir, avait-elle déclaré. » Sans attendre de réponse, elle avait pénétré dans la chambre.  

 

Au milieu de ces machines paraissant tout droit issues d'un film de science-fiction, l'homme de sa vie était allongé, une perfusion reliée à son bras gauche, des électrodes sur sa poitrine dénudée. Il était encore plus pâle que les bandages qui enserraient son buste et son ventre...Jamais elle ne l'avait vu si affaibli... si vulnérable... mais il vivait... Des larmes d'angoisse et de soulagement entremêlés inondèrent ses yeux. Le sol se déroba sous ses pieds et elle serait tombée si un énorme bras ne l'avait retenue.  

 

« Il va s'en sortir... Il en a vu d'autres, avait dit le géant en l'asseyant sur le fauteuil qu'elle n'avait plus quitté. »  

 

Oui, il s'en sortirait... Tout en caressant sa grande main froide, elle se répétait ses dernières paroles pour s'en assurer... « On sera ensemble pour ton anniversaire, lui avait-il juré dans un murmure. » Il tenait toujours ses promesses. Il reviendrait pour elle.  

 

- Tu devrais dormir un peu, Kaori, fit la voix de Kazue l'arrachant à sa contemplation. Cela fait presque vingt-quatre heures que tu n'as pas bougé...  

 

- Je ne le quitterai pas, répliqua-t-elle plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu.  

 

- Veux-tu que je t'installe un matelas dans la chambre ?  

 

- Non merci, répondit la nettoyeuse en embrassant sans même s'en rendre compte de longs doigts agiles.  

 

Elle avait besoin de ce contact physique. Il lui semblait obscurément qu'ainsi elle parvenait à le retenir dans le monde des vivants.  

 

- Tu peux t'étendre ici, reprit la jeune femme en montrant l'espace libre certes exigu dans le lit de Ryô. A droite, tu ne risques pas de débrancher la perfusion.  

 

Le visage jusqu'alors blafard de Kaori vira au rouge magenta. Elle bafouilla des paroles de dénégations aussi peu crédibles qu'incongrues compte tenu de la situation.  

 

Cependant après que son amie eût disparu, elle considéra longuement le matelas avant de se glisser toute rougissante dans le lit. Déposant doucement son front contre l'épaule musclée du blessé, elle ne tarda pas à s'assoupir.  

 

 

Il flottait dans un gros nuage cotonneux. Si cette sensation n'était pas désagréable, il refusait de s'y abandonner. Il ne voulait pas mourir. Il doutait que le paradis lui fût ouvert et quand bien même il n'y serait jamais aussi bien qu'avec son angélique furie... Et surtout il s'était juré de ne jamais lui causer un tel chagrin. Il l'avait fait beaucoup souffrir mais il refusait de la détruire en se laissant mourir... Son visage se dessinait sur les nuages. Il y avait tant d'innocence dans ses yeux noisette... Son paradis était là... Un délicieux parfum chatouilla ses narines... Il l'aurait reconnu entre mille... C'était l'odeur fraîche et délicate des fleurs de cerisier, la douce senteur du printemps qui l'avait vue naître... Il s'était roulé dans bien des lits. Il avait possédé des femmes aux parfums les plus envoûtants et les plus capiteux... et pourtant cette fragrance si pure et si légère était la seule qu'il avait souhaité garder auprès de lui. Il aimait la respirer le matin au réveil... Il aimait que chaque recoin de son appartement en fût embaumé... C'était le parfum du bonheur... On avait dû lui injecter une sacrée dose de morphine pour le rendre si sentimental ! se songea-t-il quand les brumes environnantes commencèrent à s'évaporer.  

 

Ses paupières s'entrouvrirent lentement. Un corps était blotti contre le sien... Bien que les contours des choses demeurassent flous, il reconnut aussitôt la jeune femme endormie à ses côtés. Il huma sa chevelure avec délice... Ce parfum lui avait tant manqué ces deux derniers jours... Ses sensations étaient si différentes maintenant qu’il avait recouvré son corps… Il souleva son bras engourdi et malgré la perfusion qui l’entravait, il atteignait le front de Kaori et caressa du bout des doigts ses mèches indisciplinées. Elle avait les traits tirés et les paupières gonflées... Combien de temps était-il resté inconscient ?  

 

La jeune femme bougea légèrement et un petit gémissement s'échappa de ses lèvres entrouvertes... Ce son des plus innocents éveilla des pensées bien moins chastes dans l'esprit du plus grand pervers du Japon... Il devait arrêter ça tout de suite ! C'était Kaori ! Son travesti préféré ! Son petit frère !... Un frère diablement bien roulé... Non ! Il devait oublier tout ça ! Faire comme si ces derniers jours n'avaient pas existé !  

 

Elle remua dans son sommeil et allongea sa jambe sur celle de Ryô... Non contente de s'installer dans le lit d'un blessé, cette sans-gêne s'étalait sur lui ! grogna-t-il... Et le plus ennuyeux était qu'il appréciait un peu trop cette intrusion. Kaori portait une jupe courte et fluide et la main du pauvre blessé était coincée sous sa cuisse galbée... Sa peau nue était délicieusement veloutée... Il brûlait de laisser ses doigts s'y égarer... Ils n'étaient qu'à quelques centimètres de deux rondeurs adorablement charnues... Il n'en fallut pas davantage pour réveiller son mokkori... Au moins, il avait retrouvé ses érections. Malheureusement c'était sa partenaire qui en était l'objet !  

 

Reprend-toi, Ryô ! s'invectiva-t-il. C'est sûrement l'effet des antidouleurs ! Kaori n'est pas excitante ! Kaori est tout sauf mokkori !  

 

Il essayait de se figurer le visage de son associée défiguré par la colère, de se remémorer toutes les fois où elle l'avait coursé avec les engins de torture les plus divers... Il poussa un cri d'horreur. Il avait certes réussi à la visualiser le pourchassant massue à la main mais son imagination traîtresse avait rajouté un détail à cette fantaisie... Elle avait omis de couvrir sa partenaire du moindre vêtement ! Une Kaori le poursuivant toute nue même avec une massue n'avait pas du tout l'effet escompté sur son mokkori !  

 

- Ryô ? fit une voix ensommeillée.  

 

Il n'eut guère le temps de répondre, elle l'étreignit avec tant de fièvre qu'en dépit des médicaments, il sentit une vive douleur à la poitrine... Si seulement cela pouvait le calmer ! Que nenni ! Un corps chaud aux courbes voluptueuses se pressait contre le sien... Son mokkori était de plus en plus vigoureux. Encore heureux qu'elle ne fût pas en contact avec la partie basse de son anatomie car ça aurait été un véritable feu d'artifice !  

 

Umibozu en string avec des porte-jarretelles et une perruque blonde ! Allez ce n'était pas difficile à imaginer ! Et ça ferait débander un éléphant !  

 

- J'ai eu si peur... sanglotait Kaori dans son cou.  

 

Ça ne marchait pas ! C'était Kaori qu'il voyait dans cette tenue affolante ! Sa libido était devenue incontrôlable ! Elle n'était plus focalisée que sur une seule femme... Kaori...  

 

Au lieu de la repousser comme sa raison le lui conseillait, il plongea dans sa chevelure fauve pour s'imprégner davantage de son arôme et ses lèvres y déposèrent un baiser fugace... A son frémissement, il devina qu'elle l'avait senti.  

 

- Content de te voir éveillé, Baby Face !... Hum, bien éveillé même ! ajouta le Professeur en les toisant avec un sourire facétieux.  

 

Embarrassée d'avoir été surprise dans ses effusions, Kaori s'écarta aussitôt manquant de tomber du lit. Elle remarqua alors que le drap bombait d'une manière qui ne laissait aucun doute sur l'état d'excitation de Ryô. Son teint vira au vermillon.  

 

- Mon mokkori manifeste sa joie d'avoir retrouvé son propriétaire légitime, expliqua le jeune homme avec un ricanement peu convaincant.  

 

- Il est vraiment heureux, s'amusa le Doc. Il n'y a pas à dire, Ryô, tu mérites ton surnom d'Etalon ! C'est la première fois que je vois un blessé si fringuant !  

 

- Si vous appeliez Kazue, Doc... Je ne voudrais pas continuer à m'exciter dans le vide et mon mokkori a besoin d'une femme...  

 

En prononçant ces mots, il sut qu'il faisait un impair. Avant même d'avoir réfléchi à la façon de s'en excuser, le poing serré de sa partenaire s'écrasa sur sa joue. Eu égard à son état, elle n'avait pas usé de massue mais il aurait peut-être préféré plutôt que de la voir se relever de son lit et quitter sa chambre sans un regard.  

 

- Tu es un imbécile, Ryô, déclara le vieil homme la mine assombrie.  

 

Le nettoyeur ne répondit pas. La gorge serrée, il respirait encore ce parfum de fleurs seul vestige de leur douce étreinte.  

 

 


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