Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 7 :: Sa raison de vivre

Pubblicato: 02-12-09 - Ultimo aggiornamento: 03-12-09

Commenti: Coucou... Me revoilà avec un nouveau chapitre. J'espère que la deuxième partie ne semble pas trop poussive et que ça reste drôle. En un grand merci à Didinebis, Indiana, Scrapinette44, Helenaick, Fankaori, Saoria, Shamane, Megami357, Hcity-nodino, M.K., Kaoridu86, Kaori62 et Tenshi pour vos encouragements. C'est très motivant !

 


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A l'énoncé de la question de Kaori, le sang de Ryô s'était glacé dans ses veines. Son col lui semblait soudain trop serré. Sa respiration était pénible... On aurait dit que l'oxygène avait déserté cette pièce. Elle paraissait plus exiguë comme si les murs s'étaient rapprochés. Il n'entendait plus rien que les battements désordonnés de son cœur. Il aurait voulu crier... lui hurler de se taire... lui interdire de même envisager une telle éventualité... Il devait garder son calme... Il devait se conduire comme un professionnel... Il était un tueur, la mort était son métier. Il vivait avec elle depuis son plus jeune âge mais quand il s’agissait de Kaori, elle était inconcevable. C’était pour elle qui revenait vivant des combats les plus meurtriers. Elle était son porte-bonheur, son talisman… Elle était sa raison de vivre… Non, elle était la vie même…  

 

A l'exception d'une pâleur inhabituelle, rien extérieurement ne trahissait le trouble qui étreignait son âme... Kaori évitait soigneusement son regard, ses yeux étaient rivés aux lèvres du Professeur attendant sa sentence.  

 

Les minutes passèrent. Le tic-tac de l'horloge résonnait dans le silence.  

 

- Cette situation est totalement inédite, finit par dire le Doc. Je ne peux jurer de rien... Quand un esprit errant possède un corps étranger et que ce dernier meurt, l'esprit s'en échappe avant le dernier souffle. Mais vous n'êtes pas des esprits errants. Vos esprits sont installés dans ces corps même si ce ne sont pas les leurs à l'origine... Pour faire une comparaison, vos esprits sont comme des greffons et la greffe n'a pas subi de rejet... Or si le corps d'un receveur décède, le greffon meurt avec lui... Donc...  

 

Il s'arrêta. Malgré le calme apparent de Ryô, il sentait la tension qui s’émanait de lui. Quand il était question de Kaori, l’inébranlable nettoyeur n’était plus qu’un homme.  

 

- Donc si ce corps meurt, c’est moi qui mourrai, reprit la jeune femme.  

 

C'était plus qu'il ne pouvait en supporter. L'idée qu'elle pût mourir été déjà intolérable, alors l'entendre évoquer si calmement l'éventualité de mourir à sa place balaya ce qui lui restait de sang froid.  

 

- Tais-toi, Kaori ! Il n’y a aucune raison que l’un de nous se fasse tuer !  

 

- Comment ne pas l’envisager ? As-tu oublié qui nous sommes ?... Rien que ce matin, un tireur a essayé de me tirer dessus… ou plutôt de te tirer dessus !  

 

- Quoi ! Et ça ne t’est pas venu à l’esprit de m’en informer ?  

 

- Si tu n'avais pas passé la matinée à courir après les filles, j'aurais eu le temps de t'en parler !  

 

- Tu devrais revoir la liste de tes priorités, crétine !  

 

Confusément, elle comprit qu'il était réellement en colère.  

 

- Ça ne méritait pas qu'on s'y attarde, dit-elle d'une voix timide. Ce type était vraiment nul... seulement...  

 

- Quoi ?  

 

- C'est sans doute insignifiant mais j'ai eu l'impression qu'on m'observait... Je ne sais pas quand cet échange prendra fin et...  

 

Elle se détourna pour fixer un rayonnage de la bibliothèque comme s'il s'agissait d'un paysage fascinant. Son mouvement fut des plus vifs pourtant la larme qui avait perlé au coin de son œil n'avait pas échappé à la sagacité de son partenaire.  

 

- Je suis soulagée de ne risquer que ma vie, murmura-t-elle dans un souffle.  

 

Elle paraissait si sereine... comme si elle s'était résignée à... Il avait envie de la secouer. Il l'aurait volontiers giflée pour oser proférer une telle sottise.  

 

- Tu es une imbécile ! Tu es soulagée de ne risquer que ta vie ! Non mais tu réfléchis avant de parler ? Tu t’imagines que je te laisserai faire ? Tu ne vas pas te faire tuer, tu m’entends ! Tu n’en as pas le droit !  

 

- Ryô… balbutia-t-elle bouleversée.  

 

- Tu crois que je supporterais de vivre sans mon mokkori ? Bon sang Kaori, tu détiens pour le moment mon bien le plus précieux ! Tu te dois de le sauvegarder ! Tu le sais, bander c'est toute ma vie !  

 

Une aura de colère grossissait devant lui. Cette fois, il n'éviterait pas son châtiment... Un coup de massue serait parfait pour briser la tension qui les oppressait depuis que cette terrible question... Quand il s'encastra dans le sol, écrasé par une masse de plus de 100 000 tonnes, cette idée ne lui sembla plus aussi brillante. Il avait pris garde à protéger les zones les plus fragiles de son corps actuel néanmoins aucun coup n'avait encore été si douloureux.  

 

- Tu es irrécupérable ! vitupérait la jeune femme. Tu mériterais que je te coupe ton fichu mokkori !  

 

- Je me demande lequel de vous deux en souffrirait le plus, fit Doc avec un petit rire.  

 

- Allez relève toi ! grondait-elle impitoyable. A cause de toi, une dizaine de rayonnages se sont renversés ! Tu vas remettre ça en place et tout de suite !  

 

- Espèce de brute ! gémit-il. Je ne peux pas me relever !... Je t'ai dit et redit de ne pas utiliser ta massue avec ma force ! C'était trop demander à une tortionnaire comme toi ! Tu m'as sûrement cassé quelque chose !  

 

La jeune femme réalisa alors qu'il souffrait réellement. Quel crétin ! Il connaissait son tempérament impétueux, il savait qu'elle s'emportait souvent sans réfléchir aux conséquences et malgré tout, il ne cessait de la provoquer. Il aurait dit qu'il le faisait exprès... Un sourire flotta sur ses lèvres. Bien sûr, il la connaissait trop bien... Oui, il était un idiot et c'était aussi pour cela qu'elle l'aimait tant.  

 

Elle s’accroupit devant lui et le saisit doucement par l’épaule.  

 

- Arrête de râler. Doc va te soigner…  

 

- A choisir, je préférerais que ce soit Kazue qui s’occupe de moi…  

 

- Moi qui pensais que ta perversité était localisée dans ton corps spongieux, soupira Kaori en posant sa main sur son visage dépité.  

 

- Et on ne peut même plus dire qu’il a le vice chevillé au corps, plaisanta le Professeur.  

 

- Epargnez-moi vos calembours, Doc ! grogna Ryô.  

 

- Tu as fait assez de bêtises ce matin avec Reika et Miki ! Il est hors de question que tu tripotes Kazue !  

 

- Ne t’inquiète pas Kaori ! Je vais l’examiner avec attention !  

 

La lueur lubrique qui étincelait dans les prunelles du Professeur n’échappa pas aux deux partenaires.  

 

- Tu es sûre de vouloir confier ton corps à ce vieil obsédé ? demanda le nettoyeur.  

 

Kaori était en plein cauchemar. Voilà qu'il lui fallait choisir entre laisser Ryô aux bons soins de Kazue sachant que même à l'article de la mort, ses mains étaient toujours baladeuses, ou à ceux d'un vieillard lubrique qui ne manquerait pas d'en profiter pour reluquer sans vergogne son corps de femme. Après tout, Ryô n'avait peut-être pas besoin de soins... Elle le considéra un court instant. Sa bonté la perdrait.  

 

- Tu sauras le rappeler à l'ordre, non ? déclara-t-elle sans conviction.  

 

- Pas sûr... Tu as frappé très fort, je suis très affaibli.  

 

Le scélérat ! Il ne reculait devant aucune excuse foireuse pour avoir son comptant de chair fraîche.  

 

- Je vais chercher, Kazue, capitula-t-elle. Mais attention, un geste déplacé et je te jure que je réduis ton mokkori à l'impuissance ! Et aucun antidote ne le sauvera cette fois !  

 

Sur cette menace, elle quitta la pièce.  

 

 

 

- Tu as tort, Ryô, déclara le Professeur d'un ton boudeur. Kazue sera bien moins attentive à ton bien être...  

 

Tandis qu'il parlait, sa main remontait audacieusement le long de ces cuisses fermes vers les appétissantes rondeurs qu'il avait effleurées trop furtivement un peu plus tôt. Une claque sur les doigts arrêta sa progression.  

 

- L'âge a émoussé vos sens, Doc. Autrefois vous n'auriez jamais confondu un travelo avec une jolie femme.  

 

- Tu parles en connaissance de cause, je suppose, railla le vieil homme. Depuis ton réveil, tu as eu maintes occasions d'examiner ce corps si peu attrayant, alors explique-moi par quel artifice j'aperçois les courbes d'une poitrine opulente sous cette chemise informe ?  

 

- Votre vue est de plus en plus défaillante.  

 

- Si tu le dis... J'espère que la vue de Kaori est aussi mauvaise car sinon tu ne pourras plus nier très longtemps la renversante féminité de ce corps… Et tu le sais aussi bien que moi... Une dernière question, Baby Face, continua-t-il sans se laisser impressionner par le regard sombre du nettoyeur. As-tu osé faire face à ton reflet actuel ?  

 

- Evidemment que non ! Cette aventure est déjà assez effrayante comme ça !  

 

- Tu es vraiment un drôle d'oiseau, Ryô ! Tu as une sublime créature à portée du mokkori et tu préfères subir ses coups de massue que de la couvrir de baisers... Ne prends pas cet air dégouté ! Tu aimes cette femme et tu as même fini par l'admettre. Elle t'a dompté depuis bien longtemps, jeune étalon alors pourquoi te priver de la part la plus agréable d'une relation de couple ?  

 

Ryô contemplait la porte de plus en plus mal à l'aise. Pourquoi Kaori mettait-elle autant de temps à chercher avec Kazue ? Quelle déplorable partenaire ! Jamais là quand il en avait besoin !  

 

- Je ne peux pas, murmura-t-il d'une voix si basse que le Professeur devina plus qu'il n'entendit sa réponse.  

 

- Toujours la même rengaine... Ta situation actuelle devrait pourtant te faire comprendre que ton corps brûle de fusionner avec Kaori, continua-t-il une lueur malicieuse dans le regard. A tel point qu'il l'a fait sans te demander ton accord !  

 

Le Professeur riait sous cape quand les deux jeunes femmes arrivèrent dans la pièce. Les prunelles de Kazue avaient un éclat singulier et à peine se trouva-t-elle face au corps de Kaori qu'elle fondit dans un fou rire.  

 

- Kazue ! fit la vraie Kaori avec un mélange d'embarras et d'exaspération. Vous m'aviez promis...  

 

- Je suis désolée mais c'est trop drôle...  

 

- Tu lui as dit ? s'étonna Ryô le sourcil relevé.  

 

- Oui, elle sait que tu as renversé ta propre massue sur toi, Kaori, mentit la jeune femme.  

 

- C'est vrai que ma maladresse est proverbiale, ironisa-t-il. Je ferais mieux de renoncer à toutes mes massues.  

 

Kazue s’esclaffait. Ce n'était guère charitable mais l'image de Kaori sous une massue était si comique.  

 

- Kazue, ne vois-tu pas que c'est sérieux ? la réprimanda le Doc avec un large sourire. Kaori envisage de détruire ses massues !  

 

- Vous avez raison ! déclara son assistante entre deux éclats de rire. Je vais vérifier qu'il n'y a pas d'hématome sur la tête aussi !  

 

- Tu n’as pas trouvé de mensonge moins ridicule ? chuchota Ryô à l’oreille de sa partenaire.  

 

- Tu aurais préféré que je raconte que tu étais une brute assommant les femmes avec une massue ?  

 

- D’abord elle ne t’aurait pas crue, et puis Kazue sait que tu n’es pas une vraie femme.  

 

- Tu tiens vraiment à faire tomber une deuxième massue sur ta tête ?  

 

Par chance, Kazue interrompit leur dispute silencieuse en mettant « les hommes » à la porte pour examiner Kaori.  

 

- Tiens-toi bien ou il t'en cuira ! souffla la nettoyeuse avant de sortir.  

 

Méfiante, elle demeura devant la porte. Il ne fallut pas plus de cinq minutes avant que Kazue ne poussât un cri. Furieuse, elle s'élança dans la pièce.  

 

Assis devant la jeune femme, Ryô, la chemise baissée à la taille, fixait ses doigts d'un air contrit en balbutiant de plates excuses :  

 

- Pardonnez-moi... Mes mains sont si gauches...  

 

- Ce n'est pas grave, cela peut arriver à... l'excusa Kazue. RYÔ ! Sors d'ici tout de suite, espèce de voyeur !  

 

Ryô ne put contenir un petit sourire quand Kaori évita de justesse son deuxième coup de massue de la journée.  

 

 


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