Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 16 :: La résolution de Kaori

Pubblicato: 07-03-10 - Ultimo aggiornamento: 08-03-10

Commenti: Bonsoir tout le monde ! Me revoilà avec un nouveau chapitre. Normalement c'est l'avant-dernier de cette fic et j'espère qu'il me vaudra moins de massues que les deux précédents (quelles brutes ces lectrices !) Encore merci à mes revieweuses habituelles ou moins habituelles : Shamane, 1grisou, Tennad, Kaoridu86, Kaori62, Scrapinette44, Clo, Hcity-nodino, Tenshi et Macema... et bisous à toutes...

 


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Si elle était demeurée digne face à lui, sitôt la porte refermée, elle se laissa aller à son amertume. Les poings serrés, une larme au bord des cils, elle courut dans le jardin du Professeur. Elle se figurait naïvement que ce décor bucolique apaiserait un peu son désarroi... Elle se sentait si bête. Durant ces dernières vingt-quatre heures alors qu'elle veillait son partenaire inconscient, elle avait secrètement espéré qu'ils sortiraient de cette épreuve plus unis que jamais... Quelle idiote ! Ryô serait toujours Ryô ! Un obsédé prompt à la rabaisser ! Même après avoir vécu presque deux jours dans son corps, il ne la considérait pas comme une vraie femme... Pourtant elle n'avait pas rêvé l'expression de son regard en la voyant si gravement blessée. On aurait dit que son âme se brisait... Quand il l'avait suppliée de ne pas abandonner, de ne pas l'abandonner sa voix avait des accents de désespoir... Et ce baiser... Un frisson la parcourut à ce souvenir et une boule de chaleur gonfla son ventre réchauffant son cœur meurtri. A cet instant, Ryô n'avait pas menti. L'angoisse de la perdre avait balayé provisoirement les mensonges et les faux-semblants qu'il avait dressés entre eux. Il l'avait embrassée avec passion... avec amour... Si elle était novice sur les choses de l'amour, elle n'était ni folle ni sotte. Quand leurs bouches s'étaient mélangées avec fureur, Ryô était vrai... C'était un de ces moments trop rares où il laissait entrevoir le fond de son âme et ce qu'elle y avait lu était sans équivoque. Il l'aimait... Les images de son rêve lui revinrent en mémoire. Sa bouche s'entrouvrit sous le coup de la compréhension... Ryô pouvait dire toutes les âneries du monde, maintenant ses sentiments étaient limpides. Il avait peur... peur de lui faire du mal... peur de la briser... peur de l'aimer...  

 

Un sourire étira ses lèvres. Elle possédait la clef du cœur de Ryô et même si la serrure était solide, en agissant avec circonspection, elle parviendrait à l’ouvrir. Son caractère impulsif ne la poussait pas à la ruse mais elle était prête à tout pour cet homme… Elle ne serait pas une partenaire digne de lui si elle laissait leurs craintes annihiler leurs chances de bonheur.  

 

Son esprit fonctionnait à un rythme effréné. C’en était trop pour son corps épuisé par le manque de sommeil et de nourriture. Elle s’allongea sur l’herbe et s’endormit aussitôt.  

 

 

 

Il jeta un regard attendri sur la jeune femme. Assoupie dans l’herbe fraîche, elle ressemblait à une nymphe des bois. Elle était délicieuse d’innocence et de sensualité… Pourquoi diable cet abruti de Ryô négligeait-il cette créature enchanteresse ? Cet âne bâté n’avait qu’un geste à faire pour que cette déesse lui tombe dans les bras… S’il avait possédé un tel trésor, il n’aurait pas eu l’once d’une hésitation… Il ne devait plus penser ainsi à Kaori ! se rabroua le bel Américain. Il avait une femme merveilleuse et il l’aimait de tout son cœur… pourtant il conservait toujours des sentiments un peu trop tendres pour la première femme qui avait fait battre son cœur.  

 

Et puis, seul un eunuque serait resté insensible face à un tel tableau ! lui soufflèrent ses instincts pervers. Son visage était si serein dans le sommeil, elle semblait la douceur incarnée. Le soleil jouait dans ses mèches indisciplinées dont les reflets flamboyants rappelaient son tempérament impétueux… Douceur et passion, à l'image de la belle Kaori... Et elle portait une petite jupe si affriolante ! Le vent la soulevait légèrement… Ses jambes nues dans l'étendue verte étaient superbes… Un appel au péché… Oui, elle était une nymphe… une nymphe offerte à un satyre…  

 

Pris d’une pulsion irrépressible, il releva cette jupe coquine pour apercevoir une petite culotte de dentelle bleue qui moulait le plus adorable des fessiers. Malheureusement, il ne put guère savourer sa découverte. Contrairement aux ondines de la mythologie, Kaori possédait un radar anti-satyre… et une arme des plus redoutables. En un instant, Mick fut englouti sous une massue.  

 

- Qu’est-ce que tu voulais me faire, obsédé congénital ? hurla-t-elle en tirant sur sa jupe comme si ainsi elle pouvait effacer l’image dont s’était repu ce dépravé.  

 

- Pardon Kaori ! supplia-t-il en s’agenouillant avec dévotion devant ces jambes corruptrices. Je n’ai pas pu résister ! Tu étais si belle alanguie de la sorte…  

 

- J’étais endormie, espèce de dégénéré !  

 

- Pardon ! Pardon ! Pardon !... Je t’en supplie ! Ne dis rien à Kazue…  

 

Quel incroyable culot ! Il méritait une solide correction. Un nouveau châtiment divin allait s’abattre sur l’ancien nettoyeur quand la massue disparut miraculeusement des mains de la jolie furie. La façon dont elle le considérait était bien plus inquiétante que ses armes barbares… Mais il n’avait d’autre choix que de se plier à sa volonté.  

 

 

 

Pour la sixième fois en moins de deux minutes, Ryô fixa la porte close. Elle n’était pas revenue… Il l’avait blessée une fois de plus. Alors qu’elle se remettait à peine de l’angoisse de le perdre, il lui avait asséné des mots grossiers raillant la féminité d’un corps qu’il avait lui-même habité… Il jouait si bien le rôle du goujat qu’il lui était devenu naturel… Une sourde crainte vrillait ses entrailles… Si cela avait été l’injure de trop ? A trop tirer sur la corde, avait-elle fini par se rompre ? Kaori envisagerait-elle de… Non ! Il ne pouvait même pas y songer ! Même dans les pires moments, elle n’avait cessé de lui marteler qu’ils étaient « partenaires à la vie à la mort. » Ils s’étaient juré de passer leurs anniversaires ensemble et comme lui, elle tenait toujours ses promesses.  

 

Malgré sa peur, il ne regrettait pas ses paroles assassines. Qu’aurait-il donc pu dire d’autre ? Qu’il la désirait comme un fou ? Qu’il n’avait eu à cet instant qu’une envie, celle de lui arracher ses vêtements ? Qu’en dépit de sa blessure, il lui aurait volontiers fait l’amour sur ce lit d’hôpital ? Si cette mésaventure avait fait voler en éclats les barrières qu’il avait érigées entre Kaori et ses désirs, il n’avait pas changé pour autant. Il était toujours Ryô Saeba, un homme de l’ombre, un tueur à gage… un criminel… Comment oserait-il même poser ses mains salies du sang de tant d’hommes sur cette créature céleste… sur ce joyau de pureté… sur Kaori Makimura… Il n’en avait pas le droit… Mais comment lui résister maintenant qu’il avait entrevu sa beauté ? Il le fallait… Il n’était pas digne d’elle…  

 

Décidément, quand il s’agissait de Kaori, il n’était qu’un lâche doublé d’un égoïste. Il se refusait à l’aimer mais la seule pensée qu’elle appartînt à un autre lui était insupportable. Il la gardait jalousement auprès de lui, lui interdisant toute chance de bonheur dans la vie normale. Il se torturait à son sujet depuis des années pourtant il était incapable de se séparer d’elle. Quand on possédait un tel trésor, on ne le lâchait pas. Lui qui n’avait jamais rien eu à lui était riche de tant d’amour depuis qu’elle avait élu domicile dans son appartement… C’était insoluble ! Elle était trop pure pour qu’il l’approchât et trop précieuse pour qu’il s’en séparât.  

 

Il tressaillit de joie quand la porte s’entrouvrit pour n’être que plus désappointé en voyant le Professeur.  

 

- Désolé, ce n’est que moi ! déclara le vieil homme qui lisait en lui comme en un livre ouvert.  

 

- Effectivement j’aurais préféré Kazue !  

 

- Elle viendra plus tard… Ah oui, ajouta-t-il d’un ton détaché, Kaori ne reviendra pas aujourd’hui… Elle était fatiguée, elle est partie dormir chez Mick.  

 

- Qu’est-ce qu’elle fait là-bas ? demanda Ryô sans réussir à contenir une grimace.  

 

- Elle n’est pas complètement inconsciente cette petite ! Il y a peut-être encore des tueurs à vos trousses. Elle est plus en sécurité avec Mick…  

 

Le vieux était gâteux ! Quelle femme serait en sécurité avec Mick ? Cet obsédé américain allait poursuivre Kaori de ses assiduités de jour comme de nuit ! Elle n’aurait pas un instant de tranquillité ! Il n’avait aucune morale ! Même en couple avec Kazue, Mick essaierait de mettre Kaori dans son lit… et en plus, il lui plaisait ! Sa réaction mokkorienne quand elle était dans son corps était sans équivoque ! Bon sang, pourquoi n’avait-elle pas trouvé refuge chez Umi et Miki ? Etait-elle désespérée au point de rechercher les attentions d’un pervers immoral et… Pourquoi était-il si énervé ? se rabroua Ryô. Sa partenaire n’était pas femme à se jeter dans le lit d’un homme par dépit. Surtout si celui-ci était en couple ! Contrairement à Mick, elle avait des principes, et s’il tentait ses approches habituelles avec elle, elle le massacrerait…  

 

Pourtant Ryô n’était pas rassuré. Même si sa partenaire n’avait probablement agi de la sorte que pour le faire enrager, cela prouvait qu’elle était excédée par son comportement.  

 

Le Professeur souriait intérieurement. Ryô était au supplice, c’était manifeste… Et en dépit de sa profonde amitié pour lui, le praticien n’avait aucunement l’intention de lui révéler que Kazue avait remis à Kaori l’arme fatale pour brider les ardeurs de son fiancé Américain. A la moindre incartade, Kaori lui injecterait une dose du terrible sérum rendant n’importe quel mokkori aussi flasque que celui du vieil homme… La petite était résolue à faire bouger les choses avec son bourricot de partenaire. Les tergiversations du nettoyeur n’avaient que trop duré et le Doc était tout disposé à l’aider dans son entreprise. C’était du gâchis de ne pas cueillir une si belle fleur !  

 

- Après les premiers examens, je pense que tu auras besoin d’une dizaine de jours de convalescence, reprit-il comme si de rien n’était. Je te déconseille vivement d’essayer de te lever avant deux jours ! Il faut un repos absolu pour que ta blessure cicatrise… Mick et Falcon surveillent ma résidence à tour de rôle. Tu es en sécurité pour le moment…  

 

- Si Kaori ne s’attire pas encore des ennuis, grogna Ryô qui ne songeait pas tant aux yakuzas qu'à un pervers blond.  

 

- Sinon, il semble que tu as pleinement repris possession de ton corps. Toutefois, je préférerais effectuer un dernier petit test… Rien de bien méchant, ne t’inquiète pas !  

 

Sur ces entrefaites, le Professeur ouvrit la grosse chemise cartonnée qu’il tenait sous le bras et en sortit la photo d’une pin-up tout juste vêtue d'un string minuscule. La réaction de l’Etalon fut immédiate, il empoigna la photo tandis qu’entre ses jambes son mokkori se dressait fièrement.  

 

- Bien… fit le Doc en lui en tendant une deuxième encore plus suggestive.  

 

Ce manège dura ainsi quelques minutes. Des femmes nues dans des postures aguicheuses passaient sous les yeux du nettoyeur.  

 

- Ton mokkori m’a l’air tout à fait opérationnel, déclara le médecin en sortant la dernière de la pile.  

 

Ryô se figea en découvrant ce que le savant perfide lui avait donné. Il connaissait cette photo, le Professeur l’avait prise des années auparavant lorsqu’il avait eu des soucis avec son mokkori… C’était une photo de Kaori… Une Kaori se couvrant maladroitement d’une serviette pour se cacher de ce vieux voyeur… Son expression furieuse était aussi érotique que celle d’une harengère acariâtre pourtant Ryô savait ce que dissimulait la serviette… L’image de deux seins parfaitement moulés pour ses paumes l’assaillit avec une telle violence qu’il lui sembla que son sexe éclatait… Un claquement se fit entendre… Le tissu du caleçon avait cédé… Après avoir été docile pendant sept ans, son membre ne lui obéissait plus. Il voulait Kaori et entendait bien le lui faire comprendre… Un geyser de sang jaillit du nez du nettoyeur inondant la pièce et le Professeur.  

 

Ce dernier courut aussitôt chercher deux poches de sang afin de lui faire une transfusion. Il n’avait pas anticipé une telle hémorragie… Cependant son test était plus que concluant. Ryô était fou de désir pour sa partenaire.  

 

 


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