Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 6 :: Chez le Doc

Pubblicato: 22-11-09 - Ultimo aggiornamento: 21-01-10

Commenti: Tout d'abord merci à Kaori62, Nestor, Tennad, M.K., Saoria, Kaoridu86, Zaza, Makimura, Nanou, Scrapinette44, Hcity-nodino, Thalia, Tenshi, Tokra et Indiana... Cela me fait très plaisir de vous voir aussi nombreuses pour me suivre dans mes idées biscornues :-) Me revoilà avec un nouveau chapitre, plus sérieux que les précédents. J'espère qu'il vous plaira même s'il est moins drôle. Bises...

 


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- Tu vas te calmer ! C'est incroyable, même sans mokkori, tu restes le pire des pervers !  

 

A peine furent-ils hors de vue du Cat's Eye que Ryô avait commencé à s'extasier sur la minijupe d'une passante. Kaori l'avait aussitôt empoigné et le secouait comme un prunier dans le vain espoir d'extirper le vice de son corps.  

 

- Arrête de me brutaliser ! Tout le monde nous regarde ! Je suis connu ici ! Je ne veux pas qu'on pense que City Hunter agresse les femmes !  

 

- Parce que tu me considères comme une femme maintenant ! répliqua-t-elle.  

 

- Parle moins fort ! Les gens se posent des questions quand tu dis des choses pareilles !  

 

Elle se pencha vers lui, un éclat diabolique luisant dans ses prunelles grises, et lui murmura :  

 

- C'est sûr. Ils risquent de penser que le grand étalon de Shinjuku est un travelo... Ce serait terrible pour son image.  

 

- Tu n'oserais pas...  

 

- Tu crois ça ! Tu m'as fait passer pour une voyeuse lesbienne et Reika s'imagine que je fais une thérapie pour régler mes problèmes de couple avec un dégénéré comme toi. En une demi-journée, tu as ruiné toutes mes chances de me marier un jour...  

 

- Comme si tu en avais avant... Je n'ai rien dit ! Je n'ai rien dit ! se reprit-il devant le regard assassin de sa partenaire. Il faut qu'on trouve une solution pour sortir de ce cauchemar.  

 

- Mon pauvre Ryô ! grinça-t-elle. Tu reluques les filles dans les boutiques, tu tripotes Miki et c'est moi qui reçois les coups de massue. C'est sûr, tu vis un enfer !  

 

- J'échangerais volontiers tout ça contre le bonheur de sentir mon mokkori se dresser fièrement... Avoue que c'est merveilleux ! fit-il en lui donnant un coup de coude d'un air entendu.  

 

La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre. Son visage vira au rouge magenta tandis qu'une légère fumée s'échappait de ses oreilles.  

 

- Allez, suis-moi ! reprit son partenaire en l’attrapant par le bras.  

 

 

 

- Tu penses vraiment que ce vieil obsédé peut nous aider ? demanda Kaori d'un air sceptique. Notre problème n'est pas d'ordre médical et son aptitude à pirater les réseaux informatiques ne nous sera pas très utile non plus.  

 

- Il pourra au moins t'apprendre à utiliser un mokkori à bon escient... Je plaisante, Kaori ! D'abord seul un étalon jeune et vigoureux pourrait être de bon conseil pour...  

 

- Tu es incapable d'être sérieux deux minutes ! fulmina la jeune femme en l’attrapant rudement par le cou.  

 

- J’essaie juste de te détendre ! protesta-t-il. Et modère tes pulsions meurtrières ! Tu as déjà oublié le coup de massue que ça t’a valu tout à l’heure…  

 

- Vas-y, rigole ! Quand ça sera fini, le châtiment que je t’infligerai te fera regretter la douceur de la massue.  

 

- Moi qui espérais que tu te rendrais compte de la brutalité de cette punition…  

 

- Si tu te conduisais comme un être civilisé, on n’aurait pas besoin de te corriger sans cesse !  

 

- Un être civilisé ! Tu peux parler…  

 

Le battant de la porte s’ouvrit largement laissant apparaître une ravissante jeune femme brune.  

 

- On vous entend vous disputer à l’autre bout de la maison, dit-elle un léger sourire flottant sur ses lèvres. Vous ne changerez jamais tous les deux.  

 

- Oh si ! Il y a eu du changement récemment ! grommela Kaori.  

 

- Kazue ! Tu es superbe comme toujours !  

 

Il allait lui sauter dans les bras quand Kaori l’arrêta dans sa lancée en le saisissant par le col.  

 

- Tu m’étrangles, espèce de brute ! protesta-t-il en battant des jambes dans le vide.  

 

- Ryô, lâche-la ! s’écria Kazue en voyant le visage de Kaori pâlir dangereusement.  

 

- A tes ordres !  

 

Kaori s’exécuta aussitôt, Ryô chut sur les fesses en gémissant.  

 

- Tu m'as fait mal, sauvage ! Heureusement que ce derrière est bien rembourré, sinon je me serais brisé le coccyx !  

 

- Tu m'énerves !  

 

Elle s'élança pour lui administrer une correction bien méritée mais déjà il s'était enfui dans les jardins. Les deux partenaires entamèrent une course poursuite effrénée sous les yeux exorbités de Kazue. Leurs sempiternelles bagarres étaient plus que routinières cependant d'habitude c'était Kaori qui coursait Ryô et non l'inverse... Elle poussa un long soupir. Inutile de chercher à comprendre, ces deux là étaient désespérants !  

 

- Une chose est sûre : ils ne viennent pas pour un souci de santé, fit une voix amusée derrière elle. Ils sont en pleine forme.  

 

Le couple infernal ayant disparu derrière un buisson, le Professeur marcha à leur rencontre. Il s'attendait au pire de la part de ces excités pourtant il ne put contenir un tressaillement de stupeur en les découvrant tous deux. Ryô était assis à califourchon sur Kaori étendue dans l’herbe et ses mains furetaient fiévreusement dans l’encolure de la chemise de sa partenaire.  

 

- Ne vous interrompez pas pour moi !  

 

Les deux nettoyeurs s’étaient figés. Au sourire malicieux du Doc, ils réalisèrent que leur posture était plus qu’équivoque. Ils se relevèrent d’un bond, rouges de honte.  

 

- Ce n’est pas ce que vous pensez ! balbutièrent-ils.  

 

- Oh je ne pense rien ! La prochaine fois, prévenez-moi avant de vous rouler dans l’herbe, ça m’évitera de vous déranger !... A présent, dites-moi ce qui vous amène. Vous n’êtes pas juste venus pour goûter aux charmes de mon jardin...  

 

 

 

- Tes plaisanteries sont hilarantes, Baby Face, mais franchement n'as-tu rien de mieux à faire pour passer le temps que de gâcher celui d'un vieil homme par tes histoires abracadabrantes ?  

 

Ryô s'appuya nonchalamment contre le mur de la bibliothèque. Il ne s'étonnait guère de cette incrédulité. Cet échange paraissait incroyable pourtant à voir Kaori gesticuler dans son corps, le Professeur devait bien sentir que quelque chose clochait.  

 

- Je t'avais dit que ce vieux pervers ne nous écouterait même pas ! vitupérait-elle. Viens, Ryô ! On trouvera un autre moyen !  

 

- Attends... Doc, regardez le troisième globe à gauche sur votre lustre. Je vais le briser sans endommager l'ampoule qu'il recouvre.  

 

D'un geste calme et précis, il dégaina son Python et s'exécuta. Les bris de verre se répandirent sur le sol tandis que l'ampoule demeura intacte.  

 

- Croyez-vous vraiment que Kaori réussirait un tir si précis ?... Ecoutez, Doc ! Même si vous êtes un scientifique, vous avez toujours admis que certaines choses dépassaient les limites de la science. Autrefois, vous ne rechigniez pas à discuter avec les chamanes et les guérisseurs des villages indigènes... Doc, faudra-t-il que je raconte vos frasques dans les bordels de Bogota devant Kaori pour que vous vous rendiez à l'évidence ?  

 

Le Professeur dévisageait « Kaori » avec stupeur. Ses postures ressemblaient à s’y méprendre à celles de Ryô… Et ce regard empreint d’une volonté inébranlable… Cela défiait l’entendement. C’était contraire à toutes les lois de l’univers et cependant…  

 

Il y avait une façon plaisante de chasser ses derniers doutes. Sa main glissa lentement sur le fessier ferme et rebondi de Kaori. Il ne put guère goûter cet agréable contact, la crosse d'un magnum s'abattit sur son crâne... Fort heureusement pour lui, il avait la tête dure et le coup ne lui valut qu'une vilaine bosse. Ryô semblait étonné de sa propre réaction, il tournait le python dans sa paume d'un air dubitatif.  

 

- Fascinant ! nota le Doc. Tu as usé de ton arme comme d'une massue.  

 

- Ce qui est fascinant c'est que vous tripotiez Kaori, répondit-il. Vous avez tous les jours le charmant popotin de Kazue à disposition et vous vous rabattez sur le gros derrière de Kaori...  

 

- Qui a un gros derrière ? tempêta la nettoyeuse.  

 

Une énorme massue apparut instantanément. C'eût été palpitant d'admirer le corps de Ryô exerçant la punition de la massue sur celui de Kaori. Néanmoins, le Professeur craignait que sa bibliothèque n'y survécût pas.  

 

- Arrêtez ! Je vous crois !  

 

- Vous pouvez nous permettre de recouvrir nos corps ? demanda Kaori d'une voix suppliante tandis que sa massue disparaissait aussi rapidement qu'elle était apparue.  

 

Le Professeur soupira d'un air désolé et après une courte hésitation avoua :  

 

- Mes enfants, personne au monde n'est en mesure d’accomplir un tel miracle.  

 

 

 

De longues minutes s'étaient écoulées. Les deux nettoyeurs demeuraient muets quant au Doc, il préférait leur laisser le temps d'assimiler cette révélation. Finalement, Ryô rompit le silence :  

 

- Je ne comprends pas. Si l'échange a pu se faire dans un sens, il doit être réversible.  

 

- A ton avis, comment cela s'est-il produit ?  

 

- Je ne sais pas... Peut-être une bande de yakuzas a-t-elle fait appel à des sorciers pour...  

 

- Je t'arrête tout de suite, Ryô. Tu te souviens que j'ai connu de nombreux chamanes autrefois et je peux t'affirmer qu'aucun sorcier ou magicien ne serait capable de séparer un esprit de son enveloppe corporelle... Il faut que vous compreniez que l'esprit et le corps ne sont pas deux entités séparées, elles sont indissociables...  

 

- La preuve que non, grogna le jeune homme.  

 

- Ce qui vous arrive est totalement inédit et…  

 

- J'ai déjà été possédée par un fantôme, objecta Kaori toujours prostrée contre le mur et les yeux perdus dans le vide.  

 

- C'est très différent ! Il arrive que des esprits errants prennent possession d'un corps mais d'abord, cela se produit généralement quand l'esprit est en sommeil et pendant de courtes périodes. Il s'opère très vite un conflit ! Un corps n'accepte pas un esprit étranger... Or vous êtes tous deux bien vivants et malgré cela, vos esprits ont migré dans le corps de l'autre. Encore plus étrange, vos corps semblent s'en acclimater parfaitement.  

 

- On ne s'en acclimate pas du tout ! protesta Ryô. Je ne veux pas rester dans Kaori !... Vous imaginez, j'ai vu de magnifiques jeunes filles en sous-vêtements dans les cabines d'essayage et je n'ai pas pu faire mokkori ! C'est un cauchemar !  

 

- Ce type de mésaventure m’arrive souvent, répondit Doc tristement.  

 

- Et il n’y aurait pas un moyen pour me faire migrer dans un corps plus sexy ? Quitte à être une femme, je préférerais la plastique d’une Saeko ! Je m’admirerais toute la journée et ferais tourner les hommes en bourrique !  

 

Kaori restait murée dans son mutisme. Elle devait être vraiment mal en point pour ne pas réagir à ses provocations. Il n’était pas à l’aise dans les démonstrations d’affection et devant témoin, cela lui était d’autant plus pénible, mais il sentait que sa partenaire en avait besoin. Il enveloppa timidement ses mains dans les siennes.  

 

- On s’en sortira, Kaori, lui murmura-t-il avec douceur. Je ne sais pas comment mais je te jure qu’on s’en sortira…  

 

La jeune femme se serra contre lui, son visage se réfugiant dans cette épaule accueillante. Les doigts de Ryô caressèrent furtivement ses cheveux… S’il était étrange d’effleurer ainsi sa propre chevelure, pour l’heure, il ne songeait qu’à réconforter Kaori.  

 

Le Professeur contemplait ce couple si singulier. Il était si rare de les voir se laisser aller à des manifestations de tendresse. Même quand ils se disputaient comme des chiffonniers, le lien qui les unissait était transparent… Là leur amour lui sautait littéralement aux yeux. Il était face à des âmes-sœurs. Jamais un couple ne lui avait paru si parfaitement assorti, si totalement complémentaire que ces deux enragés… Une idée folle germa alors dans son esprit… Des âmes si profondément entrelacées qu’elles n’en formaient qu’une… C’était complètement insensé mais leur situation l’était encore davantage.  

 

- Dites-moi, s’est-il passé quelque chose de particulier entre vous avant cet échange ? les interrogea-t-il.  

 

Ryô se raidit et se tourna vers le Professeur.  

 

- C'est-à-dire ?  

 

- Vous n’auriez pas couché ensemble par hasard ?  

 

Les mots du Doc claquèrent comme un coup de fouet. D’un bond, les deux partenaires s’écartèrent l’un de l’autre mettant le plus de distance possible entre eux.  

 

- Moi avec ce travelo ! Vous avez perdu la raison !  

 

- Non mais ça va pas ! Moi avec cet obsédé du mokkori !  

 

- Arrêtez vos simagrées ! gronda le Doc par dessus leurs cris de protestation. Vous vous aimez ! Et personne n’est dupe de cette pitoyable comédie que vous jouez depuis des années, pas même vous ! Alors je vous le redemande : avez-vous fait l’amour la nuit dernière ?  

 

Le duo de nettoyeurs qui avait mis en échec les pires criminels du Japon ressemblait à des enfants pris en faute. Leurs joues avaient pris une jolie teinte coquelicot et ils fixaient piteusement leurs pieds. Ryô frottait machinalement son cuir chevelu et Kaori triturait les doigts nerveusement.  

 

- On n’était même pas ensemble hier soir, dit-elle.  

 

- Vous ne vous êtes pas embrassés ? Vous n’avez pas dormi ensemble ?  

 

- En quoi cela aurait un rapport avec notre problème, espèce de vieux pervers ? s’indigna Ryô avec un peu trop d’ardeur.  

 

- Ce n’est qu’une hypothèse mais je pense que si vos esprits parviennent à cohabiter avec le corps de l’autre, c’est parce que vous êtes chacun la moitié d’un tout, que vos âmes…  

 

- Je ne vous savais pas si romantique, Doc ! le coupa Ryô de plus en plus embarrassé.  

 

- Cesse de m’interrompre, Baby Face ! C’est toi qui es venu réclamer du secours !  

 

- Je suis venu pour que vous trouviez un moyen de nous faire réintégrer nos corps !  

 

- Si vous aviez fait l’amour et que de cette façon, vos esprits s’étaient enchevêtrés, peut-être qu’en recommençant, ils seraient revenus à leur place… Mais puisque vous m’affirmez qu’il n’y a eu aucun contact charnel avant l’échange, je ne sais pas comment arranger les choses. Il va falloir que vous preniez votre mal en patience. Cela s’arrangera peut-être tout seul.  

 

- Et en attendant ? dit Kaori d’une voix blanche. Même avec la force de Ryô, je ne sais pas me défendre aussi bien que lui. Que se passera-t-il si des tueurs essaient une fois de plus de l’éliminer ?... Si je me fais tuer dans ce corps, qui mourra ?  

 

 


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