Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 18 :: Bon anniversaire Ryô

Pubblicato: 26-03-10 - Ultimo aggiornamento: 26-03-10

Commenti: Voilà enfin le dernier chapitre de cette fic... Je vous remercie tous de m'avoir suivie dans cette histoire mes revieuweurs ainsi que tous les lecteurs anonymes. J'espère que ce dernier chapitre vous plaira... Un grand merci à Hcity pour m'avoir aidée sur cette conclusion jusqu'à une heure indue. Merci aussi à Marzia de traduire cette histoire en italien... enfin merci à 1grisou, Jny, Fankaori, Kaoridu86, Kaori62, Saori, Tenshi, Tennad et M.K. pour leurs commentaires du chapitre 17... Je pense revenir bientôt avec une nouvelle fic un peu dans le même esprit... Bisous...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Le matin du 26 mars, le Professeur fit passer à Ryô une interminable série d'examens afin de s'assurer de son état avant sa sortie... Il évita néanmoins de réitérer son test du mokkori... sans doute par crainte qu’une nouvelle hémorragie ne prolongeât son hospitalisation. Un Ryô immobilisé était encore plus insupportable qu’un Ryô en pleine forme, et le vieux praticien n’était pas mécontent d’être débarrassé de son malade.  

 

Lorsqu’il passa la porte de la résidence du Doc, le nettoyeur fut fort dépité de découvrir Mick.  

 

- Ne fais pas cette tête ! Tu vas la retrouver ta Kaori ! Elle t'attend chez vous !  

 

Ryô grimaça. Il n’était tout de même pas si transparent ! Tout en grommelant de peu crédibles dénégations, il monta dans la voiture. Kaori avait une idée derrière la tête, il en était certain. Son comportement était trop peu naturel pour ne pas cacher quelque chose... mais quoi ? Etait-ce une conséquence de leur échange de corps ? Il lui faudrait en discuter sérieusement avec Kaori... Le visage appuyé contre la vitre, il soupira… Pourquoi était-il si couard dès qu'il était question de sa relation avec sa partenaire ?  

 

- Allez, va la rejoindre ! fit Mick en s'arrêtant devant l'immeuble. Et bon anniversaire !  

 

Tout en pestant sur l'indigne assistante qui ne l'aidait même pas à grimper les escaliers dans son état, Ryô parvint devant l'appartement. Elle n'y était pas. Il ne sentait pas sa présence... Elle n'était pas loin... Devait-il la rejoindre ? Contrairement à lui, elle montait rarement sur le toit. C'était son domaine à lui... Elle l'attendait. S'il aurait préféré rester dans le statut-quo avec elle, il devinait qu'en se dérobant davantage il risquait de la perdre.  

 

Il respira profondément puis ouvrit la porte. Bien que ses gestes fussent assurés, il appréhendait cette confrontation.  

 

 

 

Appuyée contre la rambarde, elle lui tournait le dos. Le soleil de cette fin d'après-midi enflammait ses cheveux offrant un contraste saisissant avec sa longue robe blanche au fin drapé... Un ange à la chevelure de feu... Devant cette apparition, il se figea un instant avant d'avancer jusqu'au garde-fou.  

 

Le temps sembla suspendre son envol. Ils étaient tous deux immobiles fixant l'agitation de la ville sans dire un mot quand Kaori rompit ce silence qui étrangement n'avait rien de pesant.  

 

- Sais-tu pourquoi j'ai choisi cette date pour ton anniversaire ? Te rappelles-tu notre première rencontre ?... notre vraie première rencontre... J'avais dix-sept ans et toi tu prétendais déjà avoir toujours vingt ans... Tu t'en souviens, n'est-ce pas ? Vous protégiez un journaliste d'un riche trafiquant d'armes. Sa fille avait demandé l'aide de City Hunter, et mon frère t'avait forcé à l'accepter. Toi bien sûr, tu préférais déjà travailler pour de jolies femmes... Tu as toujours préféré passer pour un obsédé plutôt que de dévoiler ton humanité. Quand tu fais le bien, c'est soit pour tirer un coup soit parce qu'on t'y a forcé... Tu es un voyeur doublé d'un exhibitionniste et pourtant ta pudeur des sentiments est pire que celle d'Umibozu. Tu n'admettras jamais que même sans mon frère, tu aurais aidé cette gamine.  

 

Elle ne le regardait pas. Elle semblait si perdue dans ses souvenirs qu'on aurait pu croire qu'elle n'avait pas remarqué sa présence... Mais il savait que ces paroles lui étaient destinées et il n'osait en interrompre le flux.  

 

- Quand je t'ai vu ce matin-là, regardant cette enfant disparaître à l'horizon, j'ai su que tu étais comme mon frère, un homme bon, droit et juste... Pourtant tu n'en as pas conscience... Bien au contraire ! Tu n'as pas pris la pièce que te donnait cette enfant... Tu as dit que cet argent était trop pur pour toi... Trop pur pour toi ! répéta la jeune femme d’une voix vibrante. Tu n'as donc aucune conscience de ce que tu es ! Tu n'es pas un tueur ! Tu n'es pas comme les criminels que tu combats ! Tu es le protecteur des innocents ! Tu es le dernier espoir des désespérés !  

 

Elle s’était tournée vers lui... Dieu qu'elle était belle ! Ses yeux flamboyant de passion le transperçaient... Il ne pouvait pas soutenir un tel regard... Elle se trompait... Elle était une femme amoureuse... Elle ignorait la noirceur de son âme... Il s'était toujours appliqué à l'en préserver...  

 

- Pourquoi détournes-tu les yeux ? Pourquoi ne veux-tu pas me regarder ? Est-ce mon amour qui te fait peur ou le tien ?  

 

Il tressaillit et considéra à nouveau sa partenaire. Ses joues s'étaient empourprées et le léger tremblement de ses lèvres trahissait sa gêne. Mais elle ne baissait pas les yeux. Elle restait bien plantée sur ses jambes, droite et fière malgré sa peur et son embarras.  

 

- Oui, je l'ai dit... Tu l'as toujours su d'ailleurs... Mais tu te trompes si tu crois que l'amour rend aveugle. C'est tout le contraire ! L'amour permet de voir au-delà des apparences... Je te vois tel que tu es... Tu es un obsédé, un voyeur exhibitionniste, un fétichiste et un goinfre. Tu n'as aucun savoir-vivre. Tu es fainéant et désordonné. Tu ne rates jamais une occasion d'être désagréable et insultant à mon égard. Je pourrais compter sur les doigts d'une main le nombre de compliments que tu m'as faits en sept ans. Pourtant derrière tes attitudes de rustre pervers, tu es l'homme le plus généreux qu'il m'ait été donné de rencontrer. Je ne connais personne de plus digne d'amour que toi…  

 

Il aurait dû la faire taire. Elle se trompait… Il n’était pas un homme bien… Mais comment aurait-il pu la contredire ? L’amour qui émanait d’elle était grisant. Elle le voyait tel qu’il se rêvait. Elle avait cette bienveillance des êtres purs. La vilenie et la cruauté lui étaient étrangères. Elle était capable de voir de la bonté dans l’âme la plus corrompue… Elle était si lumineuse qu’elle éclairait les ténèbres de sa vie…  

 

- Quand j’étais dans ton corps, j’ai vu des choses, continua-t-elle d’une voix plus hésitante. Je crois qu’une partie de ton âme était restée dans ton corps et je l’ai vue…  

 

Ryô, dont les traits n'avaient jusqu'alors rien dévoilé de son trouble, blêmit et un soubresaut agita sa lèvre inférieure.  

 

- Et cela n'a pas changé mes sentiments. Je savais que ton passé n'était pas très reluisant. Mais tu n'es pas ton passé ! Ce n'est pas parce que tu as vécu en enfer que tu es un démon !... Et j’ai aussi découvert autre chose…  

 

Elle fit un pas vers lui. Ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre... Jamais elle n'avait été si désirable... Il s'était interdit de la toucher... de la souiller... Sa résistance s'amenuisait à chaque mot de la jeune femme... S'il s'abandonnait enfin... Elle n'attendait que ça...  

 

- Tu m'aimes, Ryô, reprit-elle ses joues arborant une jolie teinte coquelicot. Alors pourquoi ne me laisses-tu pas t'aimer ? Je t'aime... Je ne veux qu'être avec toi...  

 

Une main timide enveloppa celle du nettoyeur. Les frémissements qui l'agitaient trahissaient les craintes de la jeune femme... Elle avait peur pourtant elle ne fléchissait pas. Elle lui ouvrait son cœur... Non, elle faisait bien davantage. Elle le lui donnait. Elle le déposait entre ses mains... D'un mot, il pouvait le briser... Avec cette robe vaporeuse qui soulignait l'extrême délicatesse de ce corps de femme, elle semblait si fragile. Jamais elle ne lui avait paru si vulnérable... Pourtant en se livrant ainsi, elle montrait plus de courage qu'il n'en avait jamais eu.  

 

Elle franchit le dernier pas qui la séparait encore de lui et enfouit son visage dans cette large épaule où elle avait si peu l'occasion de se blottir.  

 

- Aujourd'hui c'est ton anniversaire et c'est moi qui vais te demander un cadeau... S'il te plaît, laisse-moi t'aimer... Offre-nous une chance...  

 

Elle posa sa main libre sur la poitrine palpitante du nettoyeur et ajouta :  

 

- Laisse-lui une chance...  

 

Ses doigts délicats le caressaient insufflant cet amour débordant au cœur de l'ancien guérillero... Cet organe meurtri, bâillonné depuis tant d'années, n'attendait peut-être que ce contact ; il se mit à battre plus vigoureusement et ses sages résolutions déjà bien écornées en furent anéanties.  

 

Il ne pouvait plus lui résister... Il ne voulait plus lui résister... Il voulait croire que le bonheur était à portée de main car il l'était... Son bonheur, c'était Kaori... Elle l'aimait de toute son âme... Elle savait ce qu'il était et l'acceptait sans réserve... Il l'enlaça tendrement et respira le parfum de ses cheveux... Il ne voulait plus se torturer... Il n'était pas digne d'elle mais il ferait tout pour la rendre heureuse. Le cœur qu'elle lui offrait était trop pur pour qu'il osât le briser.  

 

- Tu te trompes, murmura-t-il d'une voix qu'il avait peine à reconnaître. Tu m'offres le plus beau des cadeaux…  

 

 

 

Les rayons du soleil levant meurtrissaient ses paupières. Elle n'avait jamais été si fatiguée au réveil. Elle était tellement fourbue qu'elle pouvait sentir chacun de ses muscles... Pourtant, malgré cet inconfort, elle ressentait un étrange bien-être. Même ce poids qui oppressait son buste n'altérait pas cette félicité...  

 

Un poids ? Elle écarquilla ses yeux endormis. Ce qui l'écrasait ainsi n'était autre que Ryô la tête enfouie dans son sein gauche et empaumant le droit dans un geste possessif.  

 

Un hurlement strident retentit dans la pièce. Sans réfléchir, Kaori bondit hors du lit et dans un réflexe conditionné une énorme massue lui apparut dans la main... Elle réalisa alors qu'elle était complètement nue et les images de la nuit défilèrent dans sa mémoire... Ryô et elle... leurs baisers... ses caresses... et surtout... Son visage vira aussitôt au rouge le plus vif... Seigneur, elle était la créature la plus stupide de toute la création !  

 

Assis en tailleur sur les draps défaits, Ryô passa sa main dans ses cheveux en bataille et lui jeta un regard las.  

 

- On ne t'a jamais expliqué ce qu'était un réveil en douceur ?  

 

- Je suis désolée... balbutia la jeune femme en dissimulant maladroitement sa massue derrière son dos avant de prendre conscience que son corps était à présent entièrement offert à la vue de son partenaire.  

 

Dans un mouvement de pudeur assez ridicule après la nuit passée, elle essaya de cacher sa nudité. Elle tentait d'attraper un drap pour se couvrir quand Ryô saisit son poignet et la fit basculer sous lui.  

 

- Pourquoi t'es-tu levée comme une furie ? gronda-t-il. Tu avais déjà oublié cette nuit ?  

 

- Non... Je... Tu comprends... L'habitude...  

 

A demi-allongé sur elle, il la dardait d'un regard de prédateur... Elle était sa proie et il ne la laisserait pas s'échapper.  

 

- L'habitude... Il est temps de corriger tes mauvaises habitudes, Kaori...  

 

Comment avait-elle pu oublier, ne serait-ce qu'une seconde, la nuit qu'ils avaient passée ?... Cette nuit avait été la plus renversante de toute sa vie... En quelques heures, son adorable furie avait effacé des années de débauche... Elle avait tout effacé... Le tueur à gage oublié, l’Ange de la Mort disparu, l'Etalon de Shinjuku anéanti... terrassés par ses baisers... Il n'avait plus été que Ryô Saeba... Pour la première fois de sa vie, il avait aimé une femme... Son corps, son cœur, son âme n'étaient plus qu'une seule entité fusionnant passionnément avec cette femme... Chacun de ses baisers, chacune de ses caresses étaient tatoués sur sa peau... Il ne le lui avouerait jamais mais, à présent, il lui appartenait... Et elle avait osé s'éveiller sans ressentir aussitôt l'extase qu'elle avait suscitée ! C'était inacceptable ! Un tel affront méritait une implacable punition ! Il en allait de son honneur !  

 

Ses doigts s'enroulant entre les siens pour les maintenir sur le matelas, il emprisonna ce corps qui se moulait si parfaitement au sien et s'appliqua à lui infliger le plus délicieux des châtiments... Pour sa première fois, il avait été délicat, presque hésitant, par crainte de la blesser. Là il s'abandonna totalement à la passion qui sommeillait depuis trop longtemps en lui sans même qu'il en ait conscience.  

 

Le plaisir les laissa pantelants sur les draps déjà bien malmenés ces dernières heures.  

 

- Ryô...  

 

Elle gémissait son nom avec dévotion... Comme ce son était doux à ses oreilles ! S'appuyant sur son bras, il la contempla avec un bonheur mêlé de fierté... ces yeux chargés d'étoiles, ces lèvres gonflées de volupté, ce corps encore frissonnant de plaisir, cette douce poitrine se soulevant au rythme endiablé des battements d'un cœur qui n'était qu'à lui... Il ne se lasserait jamais de ce spectacle… Elle était si belle dans l'amour... Elle était faite pour ça... Elle était faite pour lui... A cet instant, son esprit troublé mais comblé comprit que le Professeur avait vu juste. Leurs âmes ne faisaient qu’une…  

Un léger sourire étira ses lèvres. Depuis quand était-il si sentimental ? Qu’avait-elle donc fait de lui ?... Il caressa tendrement sa joue et reprit possession de cette bouche exquise… Leurs souffles se mêlèrent dans un bouquet de sensations… Au-delà du plaisir, une émotion profonde bouleversait le nettoyeur. Il l’avait embrassée maintes fois depuis la veille, mais ce ne fut qu’à cet instant qu’il comprit qu’une partie de son âme resterait à jamais captive de cette femme tout comme elle demeurerait gravée en lui pour toujours… Peut-être était-ce cela qu’il avait attendu si longtemps sans jamais oser l’espérer… ce supplément d’âme qu’elle lui avait donné… pour enfin tout oser… Sur cette pensée, il murmura les trois petits mots qu'elle attendait depuis toujours.  

 

 

 

FIN  

 

 


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