Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 10 :: Un dîner très excitant

Pubblicato: 26-12-09 - Ultimo aggiornamento: 31-01-10

Commenti: Bonsoir à tous... J'espère que vous avez passé un bon noël et voici un nouveau chapitre presque au pied du sapin. Un grand merci à Hcity-nodino, Sophie, Didinebis, Kaoridu86, Saoria, Tenshi, Tennad, Fankaori, Kaori62 et Shamane pour leurs reviews enthousiastes...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

Ryô réprima difficilement une grimace de dégoût quand avec ses minauderies habituelles Mick saisit sa main pour déposer un baiser sur le bout des doigts de Kaori.  

 

- Tu es radieuse, Kaori, déclara l'Américain.  

 

- Tu trouves ? grommela-t-il. Tu as vraiment mauvais...  

 

- Passons à table, l'interrompit sa partenaire. Je ne voudrais pas que ça refroidisse.  

 

- Ça sent délicieusement bon, fit Kazue en retirant son manteau. Que nous as-tu préparé ?  

 

- Rien du tout, grogna Ryô. Comme je suis une grosse paresseuse, j'ai acheté des plats chez le traiteur.  

 

- A croire que ma fainéantise déteint sur toi, Kaori ! répliqua la nettoyeuse.  

 

- Je l'avoue. Je devrais cesser de te faire la morale à tout bout de champ, je ne vaux pas mieux que toi, mon nettoyeur bien aimé, grinça Ryô.  

 

- Oh, ne t'inquiète pas ! Tu as encore de la marge avant de passer tes journées avachie sur le canapé à mâter des revues cochonnes !  

 

Mick et Kazue échangèrent un regard interloqué. Ces deux-là étaient de plus en plus étranges... La tension sexuelle sans doute ! se dit l'Américain.  

 

- Allons-nous installer ! les arrêta-t-il. Je meurs de faim !  

 

 

 

Ses amis étaient certainement devenus fous cependant Mick n'avait jamais vécu soirée si délicieuse. Il était habitué à voir Ryô et Kaori s'insulter copieusement mais depuis une heure, ils se livraient à des autocritiques des plus cocasses. Avec eux, il était toujours sûr de s'amuser et là le spectacle était hilarant. Il avait néanmoins une impression étrange. Il n'aurait su dire ce qui le gênait... C'était comme si quelque chose n'était pas à sa place... Il en saurait davantage en les interrogeant séparément. Quand ils étaient ensemble, ces deux idiots ne savaient dire que des sottises.  

 

Pour l'heure, il y avait plus intéressant. Tout en dégustant goulûment son tofu, Kaori semblait prise d'une soudaine affection pour Kazue. Elle avait rapproché sa chaise si près de celle de sa fiancée qu'elles étaient presque collées l'une à l'autre.  

 

- Tu as un peu de sauce sur les lèvres, Kazue, lui dit-elle.  

 

Avant même que la jeune femme n'ait esquissé un mouvement, Kaori avait passé un doigt sur le coin de ses lèvres charnues.  

 

- Délicieux ! fit la nettoyeuse en léchant son doigt maculé de sauce.  

 

Mick écarquilla les yeux et un frisson de volupté courut dans son épine dorsale. Si dans son innocence la Japonaise n'avait certainement aucune conscience de tout ce que ce geste pouvait avoir de tendancieux, la seule vision de sa langue polissonne avait suffi à éveiller les images les plus licencieuses dans l'esprit de l'ancien tueur à gage... Il voyait déjà Kaori continuer d'essuyer les lèvres de Kazue non plus avec ses doigts mais avec sa bouche... Kaori et Kazue... Son plus gros fantasme... Les deux amours de sa vie... Les deux femmes les plus excitantes du monde se livrant à un corps-à-corps sensuel et gourmand sous ses yeux... Il commençait à se sentir à l'étroit dans son caleçon et craignait que son mokkori ne tapât ostensiblement sur le dos de la table. Néanmoins il ne parvenait pas à brider son imagination cochonne. Il voyait les langues de ses deux déesses déguster sa peau. Il voulait être une friandise entre leurs mains.  

 

- Kazue sait se servir d’une serviette, lança Ryô à sa partenaire. Inutile de te salir inutilement.  

 

Oh le sagouin ! Il essayait de bousiller son beau fantasme avec sa voix autoritaire !... Mais il en fallait plus pour étouffer son désir face à ces sublimes créatures... D'autant que le comportement de Kaori était assez inhabituel. Il aurait juré que chacun de ses gestes avait pour but d'effleurer sa belle amie.  

 

De son côté, la véritable Kaori sentait sa bonne humeur s'effriter de minute en minute. Si le dégénéré qui lui tenait lieu de partenaire n'avait pas encore fourré ses mains sous la jupe ou dans le décolleté de leur invitée, son attitude envers Kazue était plus qu'équivoque et tout le monde l'avait remarqué. La jeune femme affichait une mine embarrassée, quant à son compagnon, vu le rictus lubrique qui déformait ses traits, elle n'avait malheureusement aucun mal à deviner les idées dégoûtantes qui occupaient son esprit vicieux.  

 

- Assieds-toi correctement ! déclara-t-elle en jetant à Ryô un regard incendiaire. Tu écrases cette pauvre Kazue ! Encore un peu et elle va tomber du banc !  

 

- Je la rattraperai ! répondit ce pervers avec un sourire éblouissant.  

 

Les doigts de Kaori se crispèrent en enserrant son verre de vin. Il ne perdait rien pour attendre !  

 

- Ah Mick, commença-t-elle d'un ton dégagé, j'ai vu Saeko cet après-midi.  

 

Ryô releva immédiatement la tête qui lorgnait la poitrine de sa voisine. La vipère ! Elle n'allait pas oser !  

 

- Je lui ai proposé d'aller à l'hôtel pour une folle chevauchée avec l'étalon de Shinjuku et tu sais ce qu'elle a fait ?  

 

Si ! Après le coup de cet après-midi, elle était capable de tout ! Ryô balança ses jambes sous la table pour faire taire d'un coup de pied cette mauvaise langue. Sa panique était telle qu'il sous-estima la force de ce corps féminin. Le coup fut si violent que Kaori sursauta renversant sa soupe et son verre de vin. En un instant, son maillot ainsi que la chemise de son voisin furent recouvert d'un liquide rougeâtre et poisseux.  

 

- Fais attention, espèce de brute ! hurla-t-elle.  

 

- Ma belle chemise ! se lamenta Mick.  

 

- Tu devrais te changer ! fit Kazue profitant du désordre pour s'éloigner de son hôtesse envahissante. Tu fais la même taille que Ryô, il pourra te prêter des vêtements de rechange.  

 

- Lui ! Il n'a aucun goût vestimentaire ! se plaignit l'Américain.  

 

- Tu ne vas pas passer la soirée avec cette chemise dégoûtante ! Ryô, allez vous changer tous les deux !  

 

Kaori mit quelques secondes à réaliser que Kazue s'adressait à elle. Avec les bêtises de Ryô, ses vêtements étaient en piteux état et elle appréhendait déjà une nouvelle séance d'habillage de ce corps un peu trop attirant.  

 

- Viens ! déclara Mick en l'attrapant par le bras. Ces deux beautés ne souhaitant pas admirer mon corps d'Apollon, je dois mettre une de tes affreuses frusques.  

 

 

 

- Je me demande comment tu réussis à séduire avec de telles nippes ! marmonnait Mick devant la penderie.  

 

- Kazue ne va pas te quitter si exceptionnellement tu portes un tee-shirt, répliqua Kaori en saisissant un jogging.  

 

Elle évitait soigneusement de croiser son reflet dans la glace ainsi que de regarder son ami. Bien qu'elle fût dans un corps masculin, elle était seule avec un homme en train de se dévêtir.  

 

- Même mon pantalon est taché ! Je vais avoir une de ces notes de pressing !  

 

Cette coquetterie à la limite du dandysme était bien le seul trait de caractère qui le distinguait de Ryô songea la jeune femme. Elle était déjà changée alors qu'il était à palabrer sur le manque de goût de Ryô. Elle devrait le présenter à Eriko, ils s'entendraient à merveille pour railler le style déplorable de son partenaire.  

 

- Dépêche-toi ! Les filles nous attendent !  

 

- C'est vrai ! Si ça se trouve, elles sont en train de se faire des câlins ! dit-il d'une voix rêveuse.  

 

Kaori fit volte-face.  

 

- Je ne sais pas si c'est une façon pour Kaori de te rendre jaloux, continuait le nettoyeur américain. Mais moi, j'en suis tout retourné ! Tu imagines Kazue et Kaori en plein câlin...  

 

Non, elle n'imaginait rien. Elle aurait voulu s'indigner mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Plus aucun son ne sortait de ses lèvres entrouvertes et c'était heureux car elle aurait eu toutes les peines du monde à contenir un soupir d'admiration. Tout en fouillant les étagères, Mick avait retiré sa chemise et son pantalon gâtés par le vin et ne portait plus qu'un boxer noir qui moulait un superbe fessier... Si elle s'était accoutumée à l'exhibitionnisme de Ryô, la plastique parfaite de l'Américain lui était jusque alors inconnue. Il était d'une beauté à couper le souffle. Même les quelques brûlures qui marquaient encore ses mains et ses avant-bras ne déparaient pas ce corps athlétique. En vérité, ses yeux ne s'attardèrent guère sur cette partie de son anatomie pour contempler ce dos contre lequel il devait faire bon se blottir, ces jambes solides et surtout ce derrière des plus appétissants... Seigneur ! A quoi pensait-elle ? C'était sûrement la faute de ce corps ! Il devait contenir un peu de la perversité de Ryô !  

 

Le beau blond se tourna et Kaori dût constater que l'avant n'avait rien à envier à l'arrière. Ce torse aux muscles saillants, sans une once d'adiposité semblait taillé dans le marbre et sa peau hâlée paraissait si douce. Il était incontestablement aussi séduisant que Ryô.  

 

- Tu te sens bien, Ryô ? demanda le jeune homme déconcerté par les prunelles assombries de désir qui le toisaient avec appétit.  

 

- Oui ! Oui ! se reprit-elle vivement, laissant échapper un rire forcé tandis que ses joues prenaient une teinte cramoisie. J'imaginais juste ce que tu disais sur Kazue et Kaori...  

 

L'excuse était médiocre néanmoins Mick s'en accommoda. Il connaissait trop bien Ryô pour concevoir qu'il pût être attiré par un homme.  

 

- A ce que je vois, ça te fait de l'effet ! dit-il avec un regard appuyé sur l'entrejambe de son ami.  

 

Kaori baissa la tête. Ça recommençait ! Ce maudit mokkori faisait un salut triomphant à Mick Angel... Si elle ne trouvait pas un moyen de calmer cet animal, c'était la honte et non les yakuzas qui aurait raison d'elle !  

 

- Note bien que je te comprends, elles sont toutes les deux si... hum...  

 

L'Américain allait se lancer dans un panégyrique des deux jeunes femmes quand la porte s'ouvrit brutalement sur l'une d'entre elles.  

 

- Qu'est-ce que vous fichez tous les deux ?  

 

Ryô se figea devant le tableau singulier qui s'offrait à lui. Mick était quasiment nu devant une Kaori rougissante et mortifiée. Soudain ses yeux s'exorbitèrent. Il empoigna la main de sa partenaire et sans la moindre explication la tira dans le couloir.  

 

Mick ne s'en formalisa guère. Il était déjà chanceux que cette ravissante sauvageonne n'ait pas eu vent de son fantasme.  

 

 

 

- Tu peux m'expliquer ce que tu faisais avec Mick ?  

 

Le ton de Ryô était glacial et son visage implacable. Enfermée avec lui dans la salle de bain, Kaori avait adopté une mine contrite.  

 

- On se changeait, c'est tout, murmura-t-elle en se tordant les doigts.  

 

- Et ça, c'est quoi ? gronda-t-il en désignant le mokkori toujours dressé. Mon corps n'a jamais été attiré par celui d'un homme ! Ça vient forcément de toi !  

 

- Je... Je ne l'ai pas fait exprès... balbutia-t-elle.  

 

C'était certain à présent. Elle ne survivrait pas à cette soirée. Elle avait été surprise en flagrant délit de mokkori sur la plastique de Mick par Ryô... Elle était en enfer...  

 

De son côté, Ryô ne décolérait pas. Il n'était pas jaloux, bien sûr, mais tout de même ! Bander pour Mick Angel ! Son mokkori allait en être traumatisé !  

 

- Je m'en fous ! Tu as songé à ma réputation ! Que va penser Mick en me voyant faire mokkori pour son corps chétif ? Il va s'imaginer que je suis excité par les hommes !  

 

- Je lui ai dit que je pensais à Kazue...  

 

- Et il t'a crue ?  

 

- Oui... Il sait que tu fais des mokkoris à tort et à travers...  

 

- Admettons ! Mais tu as intérêt à tenir tranquille maintenant !  

 

Elle aimerait bien ! Mais comment contrôler la bête qu'elle avait entre les jambes ?  

 

- Ryô... souffla-t-elle alors qu'il déverrouillait la porte.  

 

- Oui ?  

 

- Comment je fais pour le calmer ? demanda-t-elle d'une voix si fluette qu'elle en était presque inaudible.  

 

- Moi, je pense à toi ! En général, je débande aussitôt !  

 

Elle était déjà si embarrassée qu'elle ne releva même pas l'insulte.  

 

 

 

A peine furent-ils dans l’escalier que Mick et Kazue poussèrent un long soupir de soulagement. La fin du dîner avait été détestable. La tension entre leurs hôtes était à couper au couteau. Kaori était d’une humeur exécrable et semblait vouloir soulager cet énervement sur son ami blond. Au moindre regard un peu déplacé, elle lui assénait des coups de massue avec une délectation non dissimulée. L’Américain ne se souvenait pas avoir reçu autant de coups de toute son existence de pervers patenté. Kazue allait devoir le masser pendant des heures durant pour soulager son dos meurtri. Quant à Ryô, il n’avait quasiment pas desserré les dents de la soirée.  

 

- Ils étaient vraiment bizarres ce soir, déclara Kazue. Tu crois que c’est parce que Ryô s’est fait attaquer ce matin ?  

 

- Il en faut plus pour les perturber… Non, ils nous cachent quelque chose mais je ne saurais pas dire quoi.  

 

Il soupira. Tout était si compliqué entre ces deux là...  

 

Tandis qu’ils rentraient chez eux, dans l’appartement, Kaori achevait de débarrasser la table, évitant soigneusement le regard de Ryô. Allongé sur le canapé, les mains croisées derrière la tête, celui-ci n’était pas très fier de son attitude. Il devait admettre que de voir Kaori exprimer son désir pour son ami de façon si flagrante l’avait quelque peu contrarié… Si son amour pour lui était évident, sa chaste assistante n’avait jusque alors jamais manifesté de désir pour quiconque. C’était pour le moins vexant que cette première réaction fût pour un autre. Il ne s’agissait pas de jalousie mais simplement de fierté! Bon sang, il était le superbe Etalon de Shinjuku ! Ce n’était cependant pas une raison pour être aussi désagréable. S’il avait été plaisant de martyriser Mick avec l’arme fétiche de sa partenaire, il n’aurait pas dû accabler la jeune femme. Dans ce corps, il devenait colérique.  

 

- Allons-nous coucher, Kaori ! dit-il en signe d’apaisement. La journée a été difficile. Une bonne nuit de sommeil nous fera du bien… Qui sait ? Demain matin, nous aurons peut-être réintégré nos corps respectifs.  

 

 


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