Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 8 :: Payer ses dettes

Pubblicato: 10-12-09 - Ultimo aggiornamento: 21-01-10

Commenti: Bonjour à tous... Je vous remercie d'être toujours aussi enthousiastes à suivre cette fic surtout mes gentilles revieuweuses : Indiana, Tennad, Fankaori, Tenshi, Thalia, Saoria, Kaori62, Shamane, Kaoridu86, Hcity-nodino, Didinebis et Clo... Me revoici avec un nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaira. Bisous à tous...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18


 

- On aurait dû rester déjeuner ! se plaignait Ryô. Il est tard et Kazue est bien meilleure cuisinière que toi…  

 

- Et bien, tu te feras à manger toi-même ! Après tout, c’est toi l’assistante de City Hunter ! Il n’y a pas de raison pour que tu aies tous les côtés positifs de cette mésaventure !  

 

- Tu es encore fâchée pour cette bêtise ?  

 

- Une bêtise ! Mais tu n’arrêtes pas depuis ce matin ! Et ne me raconte pas que tu avais besoin de te blottir contre les seins de Kazue quand elle te bandait le bras !  

 

- Mais j’avais mal, il me fallait un peu de réconfort…  

 

- Tu as toujours besoin de ce type de réconfort, obsédé !  

 

Elle était ulcérée. Il enchaînait les bévues depuis ce matin et elle était à bout. Ryô commençait à craindre qu’elle ne s’attaquât réellement à son mokkori. Elle devenait terriblement cruelle quand elle était dans cet état.  

 

- J’avoue, Kaori, fit-il avec un air contrit. J’ai été insupportable mais je t’assure que c’est plus fort que moi ! Je veux bien me tenir seulement dès que j’aperçois de jolies formes, je craque. C’est comme si mon corps échappait à tout contrôle…  

 

- Il s’agit de mon corps, crétin ! s’écria-t-elle.  

 

- Oui… Oui… Allez, je t’offre à déjeuner pour me faire pardonner !  

 

- Avec quel argent ? Notre compte est réduit à une peau de chagrin et nous ne pouvons pas espérer de nouvelle affaire pour le moment ! A moins que la dernière affaire de Saeko nous ait enfin rapporté…  

 

Ça sentait le roussi pour son mokkori… Il fallait au plus vite détourner l’attention de Kaori sur un sujet moins hasardeux.  

 

- Arrête de râler ! On a un problème plus important qu'un découvert à la banque. Il faut nous assurer que le gars de ce matin n'était qu'un tireur isolé. Avec cette allure, je ne peux pas faire la tournée de mes indics habituels.  

 

- Si tu me disais à qui...  

 

- Non, on va faire appel à Umi et à Mick.  

 

Quand il employait ce ton sec et autoritaire, il était inutile de discuter. C'était exaspérant ! Il faisait le pitre toute la matinée et il lui suffisait de prendre son air sérieux pour qu'elle se pliât à sa volonté. Elle savait qu'il tenait avant tout à la protéger, cependant il ne perdait rien pour attendre.  

 

- Je n'ai pas vu Tête de Poulpe depuis quelques jours, continua-t-il. Miki prétend qu'il passe quelques jours seul dans sa maison des bois pour achever sa rééducation... A coup sûr, c'est une excuse que ce gros cochon a inventé pour passer du temps avec une autre femme...  

 

- Ryô ! Umibozu n'est pas comme ça !  

 

- Tu parles ! grogna le nettoyeur. Il joue les timides mais c'est un grand pervers ! Et il y a toujours des femmes splendides qui lui tournent autour... Il n'y a pas de justice ! Lui s'il échangeait de corps avec une femme, ce serait un canon !  

 

- Ryô, tu veux retourner chez le Doc les pieds devant ?  

 

- N'empêche, ça ne m'étonnerait pas que Tête de Poulpe ait servi une excuse bidon à Miki parce que la vie de couple lui pesait. A peine marié et déjà infidèle !  

 

- Tu dis n'importe quoi !... Allez, on va le trouver !  

 

- Je vais le trouver, corrigea Ryô. Toi, tu rentres à la maison et tu me prépares un repas gargantuesque pour compenser le déjeuner manqué.  

 

- Umibozu ne va pas s'étonner de voir Kaori venir seule aux renseignements ?  

 

- Aucune importance. Je ne veux plus que tu mettes le pied dehors aujourd'hui. En plus tu dois ranger ta chambre que tu as dévastée.  

 

- Mais...  

 

- Ne discute pas ! Tu rentres !  

 

- Il n'y a plus rien dans le frigo ! répliqua-t-elle excédée d'être ainsi cloîtrée dans leur appartement. Je peux au moins faire les courses ou le supermarché te semble un lieu trop aventureux pour moi.  

 

- Prend ton arme ! Et si tu trouves quelqu'un pour t'accompagner, ce serait mieux ! Demande à Reika ! Elle sera ravie de passer un moment avec l'Etalon de Shinjuku.  

 

- Surtout qu'elle aura l'impression d'être en couple avec lui, ironisa Kaori avec mauvaise humeur.  

 

- En couple avec toi, Kaori... en couple avec toi... se moqua Ryô. Allez, vas-y...  

 

- Dis-moi, demanda la jeune femme le sourcil relevé dans une expression suspicieuse, tu n'essaierais pas de te débarrasser de moi pour être libre de continuer tes bêtises ?  

 

Pour toute réponse, son partenaire leva les yeux au ciel d'un air atterré.  

 

- De quoi as-tu peur ? Que je drague Umi-chou ?  

 

De dispute en dispute, ils parvinrent devant leur immeuble. Kaori se résigna à le laisser partir bien qu'elle fût certaine qu'il serait incapable de se comporter convenablement. Et elle était décidée à lui faire payer ses écarts de conduite. Avec un sourire diabolique, elle décrocha le téléphone.  

 

 

 

Ryô s'arrêta à quelques rues plus loin. Heureusement, Kaori n'avait rien remarqué, se félicita-t-il en sortant de sa veste son précieux paquet. Il porta une blonde à sa bouche et l'alluma avec un soupir de délectation. Il en rêvait depuis des heures mais Kaori l'aurait massacré si elle l'avait vu intoxiquer ses poumons de la sorte. Et l'angoisse que la jeune femme avait éveillée en lui n'avait fait que raviver son envie d'une cigarette. Il aspira voluptueusement la première bouffée... Son plaisir fut de courte durée. Une quinte de toux l'étrangla aussitôt, la trachée de Kaori n'étant guère habituée à cette intrusion tabagique... Il avait besoin de cette cigarette ! Il la fuma du bout des lèvres en maugréant puis l'écrasa rageusement sous son pied. A présent, il était non seulement inquiet mais en plus il avait mal à la tête à la gorge... Il voulait redevenir le fier et superbe Etalon de Shinjuku ! gémissait-il.  

 

 

 

Elle finissait d'accrocher une rangée de grenades dans le revers du pardessus de Ryô quand le vrombissement d'une Porsche retentit dans la rue. Elle se dépêcha de glisser un revolver dans le holster. Son arme habituelle l'aurait dénoncée aussitôt alors elle avait pris un python dans la réserve du sous-sol.  

 

Elle jeta un coup d'œil à la fenêtre. La belle inspectrice ne semblait pas ravie d'être là. La nettoyeuse respira profondément avant d'enfiler le manteau... Elle allait devoir jouer son rôle à la perfection mais si tout se passait sans accroc, elle réglerait à la fois leur problème financier et infligerait à Ryô une punition bien méritée.  

 

Elle rejoignit Saeko qui l’attendait devant sa voiture en faisant claquer ses chaussures de créateur sur le bitume.  

 

- Qu’avais-tu de si urgent à me dire ? demanda-t-elle avec impatience.  

 

- Suis-moi, on parlera en chemin ! répondit Kaori laconique.  

 

 

 

L’humeur de Saeko oscillait entre une irritation croissante et un rire qui menaçait ses lèvres. Ryô l’avait appelée au commissariat en plein milieu d’après-midi en la sommant de venir séance tenante. Il avait été si pressant qu’elle avait lâché ses dossiers en cours pour le retrouver… et au lieu de l’informer d’une affaire d’importance, il la baladait depuis une demi-heure dans les rayons du supermarché. S’il avait tenté de la mener à l’hôtel, elle l’aurait aussitôt remis à sa place mais là elle était par trop déconcertée pour réagir avec humeur. Elle connaissait Ryô, même ses actions les plus étranges avaient toujours un but précis… Elle doutait cependant que ce magasin fût une plaque tournante de la criminalité tokyoïte. Alors pourquoi diable la traîner dans les rayons de fruits et légumes ? Elle ne regrettait pourtant pas d'avoir abandonné sa paperasserie. Voir le grand City Hunter une petite feuille de courses à la main poussant un caddie entre les étals d’un supermarché valait son pesant d'or. Il paraissait complètement perdu dans cet environnement inaccoutumé... A vrai dire, elle même peinait à se repérer. En dehors des rayons traiteur et surgelés, la belle inspectrice ne fréquentait guère les grandes surfaces.  

 

- Dis-moi, Saeko, est-ce qu'il y a un rayon lingerie dans ce magasin ? demanda Ryô d'un ton soucieux.  

 

La policière manqua de tomber à la renverse et heurta le chariot d'une ménagère.  

 

- Que veux-tu à la fin ? s'écria-t-elle. Je travaille normalement à cette heure-ci au cas où tu l'ignorerais ! Tu ne m'as pas dérangée pour acheter des petites culottes dans une supérette ?  

 

- Inutile de t'énerver ! Je m'interrogeais, c'est tout... En fait, je voulais te parler de l'affaire d'hier soir.  

 

- Tu es encore fâché parce que j'ai effacé ce coup de...  

 

- Non, la coupa Ryô d'une voix tranchante, je suis fâché parce que tu te paies ma tête depuis un peu trop longtemps. Ça fait combien d'années que tu me promets une rétribution et que tu t’esquives à chaque fois sous les prétextes les plus fallacieux ? Dix ans ! Tu entends, ça fait dix ans que j'attends de tirer un coup avec toi ! Et hier, c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ! Tu m'as encore une fois berné et Kaori m'a à moitié tué à mon retour. Maintenant ça suffit, soit tu paies tes dettes soit tu m'oublies définitivement !  

 

Saeko s'était figée devant cette tirade. Ryô adoptait toujours une certaine désinvolture quand il évoquait sa dette or là, il était des plus sérieux. Il ne jouait plus à présent et elle ne s'en tirerait pas par de ses esquives habituelles. Une goutte de sueur perla sur son front... Allons ! Elle n'allait pas se laisser impressionner. Elle savait manipuler les hommes et surtout celui-là... Elle écarta d'un geste sensuel une longue mèche de cheveux et d’un geste négligeant écarta légèrement sa jupe pour laisser entrevoir une longue jambe fuselée. Il n’allait pas résister au désir d’y poser les mains et elle aurait une bonne raison pour lui asséner un solide coup de genou.  

 

- Très bien, je n'ai plus le choix. Nous pouvons nous retrouver ce soir...  

 

- Non, répondit « Ryô » sans s’attarder sur les charmes de l’aînée Nogami. Tes ruses ne fonctionnent plus, je te le répète. Si je te laisse partir, tu vas encore te défiler.  

 

- Tu veux y aller après tes achats…  

 

Kaori jubilait intérieurement devant la mine défaite de Saeko. Etre dans la peau d’un autre lui procurait une assurance surprenante. Même si après plus de six ans de vie commune, elle connaissait Ryô sur le bout des doigts que ce fût dans son comportement, ses postures ou ses expressions, elle n’aurait pas cru qu’il lui serait si aisé de le singer. Elle était certaine que Saeko était prête à tout pour éviter de payer sa dette. Il était clair qu’elle cherchait désespérément une échappatoire… Cela rendit Kaori encore plus audacieuse. L'adversaire était de taille et si elle voulait la terrasser, elle devait employer les grands moyens. Elle planta ses yeux sombres dans les iris bleutés de la belle policière.  

 

- J'ai trop attendu... Allons dans l'arrière boutique, nous trouverons bien un coin isolé pour donner libre-cours à notre passion, Saeko.  

 

- Mais enfin... balbutia la jeune femme dont les traits se décomposaient. On ne peut pas... pas ici...  

 

- Arrête ! Ici ou ailleurs, quelle différence ?... A moins que nous ne trouvions une autre solution pour solder tes dettes.  

 

- Quoi ?  

 

L'inspectrice tentait tant bien que mal de conserver son maintien de femme fatale à la fois froide et aguicheuse mais son angoisse était palpable. La voir ainsi pendue à ses lèvres procurait à Kaori un plaisir incommensurable. Si elle était loin de détester Saeko, ses attitudes de séductrice et sa façon de mener Ryô par le bout du mokkori l'avaient trop longtemps humiliée pour qu'elle n'appréciât pas cette modeste vengeance.  

 

- Vois-tu, déclara-t-elle après un long silence, j'ai quelques soucis en ce moment. Il y a longtemps que nous n'avons pas eu d'affaire et mes ardoises auprès des commerçants sont telles que je ne peux plus mettre le pied dans un seul cabaret de Kabukicho sans risquer un lynchage en règle... Donc bien que ça me brise le cœur, je pourrais éventuellement envisager un remboursement de ta dette en espèces sonnantes et trébuchantes.  

 

Saeko écarquilla les yeux de stupeur. Jamais elle n'aurait imaginé que Ryô lui demanderait de l'argent... Il était pourtant des plus sérieux... Il y avait certainement du Kaori là-dessous. La petite Makimura avait dû trouver un moyen de pression des plus efficaces pour obtenir de son partenaire qu'il soldât ainsi ses comptes.  

 

- A combien évaluerais-tu ma dette ?  

 

La nettoyeuse réfléchit rapidement. Au dernier décompte, la dette de Saeko s'élevait à six coups, avec l'affaire de la veille, cela en ferait sept... cependant elle soupçonnait Ryô de lui en avoir dissimulé quelques uns. Il lui fallait prêcher le faux pour avoir le vrai.  

 

- Tu me dois douze coups...  

 

- Quoi ! s'indigna Saeko. Non mais tu dérailles ! Je ne t'en dois qu'onze !  

 

Kaori eut toutes les peines de monde à ne pas s'étouffer de fureur. Onze coups ! Ce faux jeton de Ryô allait l'entendre !  

 

- Nous facturons en moyenne nos clientes 200 000 yens par affaire, donc onze coups, cela ferait 2,2 millions de yens... Comme tu es une amie, j'arrondis la somme à deux millions.  

 

- Je peux te faire un premier versement le...  

 

- Ah non ! Tu ne vas pas me faire encore courir comme avec tes coups impayés ! Je veux l'intégralité de la somme aujourd'hui... Si tu as des difficultés à réunir une telle somme, je pense que j'obtiendrais un bon prix de ta voiture.  

 

- Ma Porsche ! s'écria la jeune femme avec horreur. Mais...  

 

- Tu préfères payer en nature ! Aucun problème !  

 

Avec un enthousiasme habilement feint, Kaori lui saisit le bras et la poussa vers l'arrière-boutique. Il n'était pas question de laisser filer deux millions de yens !  

 

- D'accord ! D'accord ! céda l'inspectrice. Allons à la banque, je vais vous faire un virement.  

 

- Tu pourrais payer mes courses avant... Comme je te l'ai dit, notre compte est à découvert, ajouta la fausse Ryô avec un sourire triomphant.  

 

Saeko lui lança un regard sombre. Elle était au pied du mur... mais à sa prochaine affaire, il lui paierait ça ! 

 


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