Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 18 capitoli

Pubblicato: 25-10-09

Ultimo aggiornamento: 26-03-10

 

Commenti: 229 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Un matin, Ryo et Kaori se retrouvent dans une bien étrange situation...

 

Disclaimer: Les personnages de "A ma place" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A ma place

 

Capitolo 9 :: De pire en pire

Pubblicato: 20-12-09 - Ultimo aggiornamento: 26-01-10

Commenti: Un nouveau chapitre avant noël, j'espère qu'il vous plaira. Saori, Megami357, Hcity-nodino, Didinebis, Fankaori, Makimura, Tennad, Scrapinette44, Clo, Shamane, Kaori62, Thalia, Kaoridu86 et Tenshi un grand merci pour vos reviews enthousiastes à mon précédents chapitre... Vous semblez toutes avoir apprécié que Kaori force Saeko à payer ses dettes. Elle s'en prenait plein la tête depuis le début, il était temps que ça change... Bises et bonnes fêtes...

 


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Falcon n'était plus qu'à quelques dizaines de mètres de la maison... A exactement vingt-trois pas de l'entrée. Quelqu'un l'attendait sur la terrasse... Cela faisait bien un quart d'heure qu'il avait senti sa présence mais le visiteur ne dégageant aucune agressivité, il ne s'inquiétait guère. A présent, il savait que c'était Ryô. Son aura d'obsédé était reconnaissable entre mille... Pourtant à mesure qu'il se rapprochait, une étrange sensation l'étreignait. Il y avait quelque chose d'inhabituel. C'était l'aura de Ryô mais en dépit d’une légère odeur de poudre et de tabac froid, cette senteur douce et fruitée n’était pas celle l'insupportable étalon... Ce Ryô était enveloppé par le parfum de Kaori... Un court instant, le géant se demanda même si le couple infernal n'était pas attablé sur la terrasse. C'était impossible ! Il n'y avait qu'une seule personne, ses sens ne le trompaient jamais. Puis la solution de ce mystère le frappa de plein fouet. Cet âne bâté s'était enfin décidé à franchir le pas avec sa partenaire... Il avait dû lui faire l'amour des heures durant pour être à ce point imprégné de la fragrance délicate de la jeune femme. A cette idée, Umibozu rougit violemment et de la vapeur s'échappa de ses oreilles.  

 

- Toi, tu as encore eu des pensées obscènes !  

 

L'ancien mercenaire se figea... Cette voix... Si l'intonation railleuse portait la patte de Saeba, c'était sans l'ombre d'un doute la voix de Kaori... Son ouïe le trahissait-elle également ? C'était impossible... Il avait déjà perdu la couleur des choses, il ne pouvait en perdre aussi la mélodie... L'univers lui parut soudain si hostile, si terrifiant que le sol se déroba sous ses pieds.  

 

Et merde ! pesta Ryô en voyant son ami perdre connaissance. Quel émotif ! Un vrai colosse aux pieds d’argile !  

 

Il donnait des claques vigoureuses sur les joues du géant inanimé. Avec les mains de Kaori, il s'en donnait à cœur joie sans crainte de le blesser quand des doigts monstrueux saisirent son poignet gracile.  

 

- Qui es-tu ?  

 

Un léger sourire étira les lèvres de Kaori... Pas étonnant qu'Umibozu fût perturbé ! Il ne savait plus à quel sens se fier.  

 

- A ton avis ?  

 

- Tu as les mêmes bras que Kaori, tu as la voix de Kaori mais à moins que je sois devenu fou, tu n'es pas Kaori.  

 

- Tu es le premier à t'en rendre compte.  

 

C'était ce qu'il avait escompté. Dans son obscurité, Tête de Poulpe était celui qui voyait le plus clairement. Il restait à lui expliquer l'incroyable vérité.  

 

 

 

Finalement il aurait mieux valu ne pas venir, marmonnait Ryô.  

 

Assis en tailleur sur le banc de bois, la mine renfrognée et les bras croisés sur sa poitrine, il regardait l'énorme corps du mercenaire agité depuis dix bonnes minutes par un abominable fou rire. Sa bouche énorme garnies de dents terrifiantes semblait dévorer tout son visage tant il riait.  

 

- Toi... L'étalon de Shinjuku... L'homme mokkori... Dans le corps d'une femme... Et pas n'importe laquelle...  

 

Il aurait dû aller voir Mick… Mick aurait compati... tandis que cette tête de billard ne savait que se moquer... Evidemment, il ne connaissait rien à la fierté du séducteur au mokkori ! Il ne pouvait pas comprendre ! Et puis, il était jaloux de son sex-appeal alors il ne manquait pas une occasion de le dénigrer !  

 

- C’est bon, tu as fini, monsieur je tourne de l’œil ? grinça-t-il.  

 

- Avoue que c’est hilarant !  

 

- Beaucoup moins que de voir ta tête devant une portée de chatons !  

 

Ses sarcasmes étaient sans effet sur l’hilarité d’Umibozu. Il lui restait plus qu’à attendre… Un quart d’heure et deux whiskys plus tard, l’ancien mercenaire s’assit à ses côtés un large sourire défigurant ses traits.  

 

- Alors que me vaut le plaisir de cette visite, mademoiselle ?  

 

- Epargne-moi tes plaisanteries idiotes ! Je te donne une occasion de te rendre utile pour une fois !  

 

- Quel honneur ! Et pourquoi me fatiguerais-je pour un dégénéré comme toi ?  

 

- Je perds mon temps avec toi ! Je vais rentrer à Tokyo et aller à la piscine avec Miki ! Prendre une douche entre copines c’est tellement excitant ! ajouta Ryô en sautillant.  

 

Le géant l’empoigna par le col et le souleva jusqu’à son visage.  

 

- Arrête tes singeries et dis-moi ce que tu attends de moi !  

 

Ses singeries ! C’était un comble ! Tête de poulpe rigolait comme un phoque pendant presque une demi-heure et après il lui faisait la leçon !  

 

- Un tireur a essayé de m’abattre ce matin… Enfin, il a tiré sur mon corps.  

 

- Donc, sur Kaori… Elle a été touchée ? demanda Falcon son grand front plissé d’inquiétude.  

 

- Non… Mon corps a manifestement gardé ses réflexes, il a tout de suite perçu le danger et Kaori a assommé le tireur. Mais je crains que ce type n’ait un commanditaire plus dangereux.  

 

- Je comptais rester encore un peu, grogna le géant, mais ça m’ennuierait qu’il arrive malheur à Kaori à cause d’une des vermines qui veut ta peau. Et toi, tu es encore capable de te battre ?  

 

- J’éviterais de te provoquer en duel mais contre un adversaire ordinaire, ça ira…  

 

- Et Kaori ?  

 

- Elle est encore plus dangereuse que d’habitude ! Déjà qu’elle est du genre bulldozer, avec ma force, elle serait capable de tout détruire… plaisanta le nettoyeur.  

 

- Et de tuer ? l’interrompit son ami avec rudesse. Tu as bien dû y songer, non ? Si elle utilise une arme avec ton corps, elle fera mouche à coup sûr.  

 

- A nous de faire en sorte qu’elle n’ait pas besoin de faire feu, répondit Ryô le regard assombri.  

 

 

 

Sur le chemin du retour, Ryô ne cessait de ressasser les événements de la journée. Tout ceci était un véritable cauchemar. Kaori risquait de mourir. Kaori risquait de tuer… Comment parviendraient-ils à sortir indemnes de cette aventure ? Sans compter que le plus dur restait à faire ! Il ne s’était toujours pas lavé ! Voir le corps de Kaori… Ah ! Il en serait traumatisé, c’était certain ! Le spectacle était sûrement terrifiant !  

 

S’il s’arrêtait aux bains publics avant de rentrer, hésita-t-il tout en appuyant sur l’embrayage. Cela le délasserait… Mais il était tard et l’estomac certes patient de Kaori commençait à crier famine. Demain sans faute ! se jura-t-il.  

 

Bien que ce projet fût des plus réjouissants, il espérait néanmoins avoir réintégré son corps d’étalon dès le lendemain. Il repensa aux folles hypothèses du Professeur... Se pourrait-il que le baiser furtif qu'il avait déposé sur les lèvres de Kaori fût la cause de ce chambardement ? Peut-être devrait-il l'embrasser à nouveau... C'était impensable ! Avouer à Kaori ce baiser même très innocent reviendrait à signer son arrêt de mort. Et surtout il ne pourrait pas embrasser un homme fût-il le superbe Etalon de Shinjuku ! Jamais !... Pourtant c'était peut-être son unique chance de retrouver ses délices mokkoriens... Ce dilemme était cornélien !  

 

Les bonnes odeurs émanant de l'appartement caressèrent voluptueusement ses narines. Un plantureux repas serait un parfait dérivatif et le corps de Kaori n'était plus à un kilo près !  

 

- Je meurs de faim ! s'écria-t-il en pénétrant dans l'appartement.  

 

- Tu devrais être content, lui répondit Kaori d'une voix joyeuse. Il y a de quoi nourrir un régiment !  

 

- J'espère que c'est meilleur que d'habitude !  

 

- Sans aucun doute vu que je n'ai rien cuisiné !  

 

Ryô passa la tête dans l'embrasure de la porte de la cuisine le regard suspicieux. La bonne humeur de Kaori était des plus inquiétantes... Il la connaissait par cœur. Elle préparait un mauvais coup ! Il en mettrait sa main à couper ! Sa méfiance s'évapora instantanément devant les sacs qui trônaient sur la table.  

 

- Tu as été chez le traiteur végétarien ! s'exclama-t-il en bondissant sur les paquets. C'est pas vrai ! Tous mes plats préférés !  

 

- Ne te jette pas dessus ! On a des invités ce soir !  

 

- Tu as perdu la tête ! Notre situation est déjà assez compliquée sans que tu joues les maîtresses de maison mondaines !  

 

- Tu voulais voir Mick, non ? Je l'ai invité avec Kazue !  

 

- Et tu n'as pas été fichue de préparer toi même le repas !  

 

- Arrête de râler ! Mick et toi adorez la nourriture végétarienne et j'ai été trop occupée pour faire à manger.  

 

Elle était décidément beaucoup trop détendue à son goût...  

 

- Occupée à quoi ? demanda-t-il les sourcils froncés. Et je croyais que nous étions à découvert ! Tu m'as engueulé quand j'ai parlé de restaurant cet après-midi et tu achètes du traiteur !  

 

- Depuis nous avons eu des entrées d'argent, tu vas pouvoir te régaler sans remords.  

 

Le rictus triomphant qui étirait ses lèvres lui fit froid dans le dos. Il était annonciateur des pires perfidies.  

 

- Qu'as-tu fait, Kaori ?  

 

Ignorant sa dernière question, elle entreprit de dresser la table.  

 

- Kaori ! Je te parle ! Comment as-tu obtenu cet argent ? répéta-t-il en la talonnant.  

 

- Tu veux du vin ? fit-elle en lui tendant un verre à pied. Il paraît qu'il est délicieux... Si nous trinquions en attendant nos invités.  

 

- A quoi veux-tu trinquer ?  

 

D'un geste infiniment lent, elle versa du vin dans leurs verres. Son sourire s'agrandissait... Elle ressemblait de plus en plus à un carnassier sur le point d'achever sa proie. Si les colères de Kaori étaient impressionnantes, son calme était bien plus terrifiant.  

 

- A la santé de Saeko ! annonça-t-elle enfin.  

 

A cet instant, tout devint limpide. L'entrée d'argent, la mine jubilante de Kaori... Elle avait osé...  

 

- Non... Dis-moi que tu n'as pas fait ça... balbutia-t-il d'une voix frémissante d'angoisse et de colère mélangées.  

 

- Fait quoi, Ryô ?  

 

Elle avait toujours été cruelle, là elle était devenue diabolique.  

 

- Tu n'as pas vu Saeko aujourd'hui...  

 

- Si, pourquoi ? demanda-t-elle en feignant l’innocence. Tu ne voulais pas que j'aille seule au supermarché et Reika avait eu sa dose de pervers pour la journée alors j'y suis allée avec sa sœur. Cela a été l'occasion de solder quelques dettes qu'elle avait contractées à notre encontre.  

 

A ces mots, le ciel sembla s'être abattu sur le redoutable nettoyeur. Il se laissa tomber à genoux et des larmes envahirent ses yeux.  

 

- Mes onze coups... pleurnichait-il en contemplant le carnet où il notait les dettes de Saeko.  

Kaori magnanime le laissa pleurer dix minutes puis lassée de cette rengaine, elle le releva d'une main ferme.  

 

- J'aimerais bien savoir d'où sortent ces onze coups. Quelles affaires douteuses m'as-tu encore cachées ?  

 

- Tu n'as aucune pitié ! grogna-t-il. On ne t'a jamais appris à ne pas tirer sur une ambulance !  

 

- Pauvre Ryô ! Elle n'aurait jamais payé tous ces coups ! Tu devrais plutôt me remercier d'avoir obtenu une compensation financière ! Allez, souris ! On mange végétarien, ce soir !  

 

- Pas question ! Tu vas lui rendre l'argent et en échange...  

 

- Rien du tout, l'interrompit sa partenaire. J'ai déjà utilisé une partie de l'argent pour rembourser nos créanciers et on ne sait pas quand une nouvelle affaire se présentera.  

 

- Combien as-tu obtenu ? grommela Ryô.  

 

- Deux millions, répondit la jeune femme sans dissimuler sa fierté.  

 

- Deux millions, répéta-t-il.  

 

S’il se serait fait couper la langue plutôt que de l’avouer, il ressentait une certaine admiration à l’énoncé de la somme conséquente qu’elle avait soudoyée à Saeko… Kaori était une femme redoutable !  

 

- Déguste ton vin ! Tu l’as bien mérité ! continua-t-elle.  

 

- Tu n’avais pas le droit de faire ça, maugréa-t-il en songeant aux courbes enivrantes de l’inspectrice.  

 

- Et toi, tu avais le droit de tripoter Reika, Miki et Kazue avec mon corps ? tonna-t-elle. On a besoin d’argent, imbécile !  

 

La sonnerie de l’entrée interrompit la tempête de récriminations qui allait s’abattre sur le nettoyeur.  

 

- Mick et Kazue arrivent, reprit-elle. Tu as intérêt à être sage ce soir… Sinon je suis sûre que Mick serait amusé d’apprendre que Saeko préfère débourser deux millions de yens plutôt que de coucher avec l’Etalon de Shinjuku.  

 

Elle était de plus en plus méchante mais c’était probablement de sa faute, songea Ryô en soupirant.  

 

 


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