Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 18-12-20

Ultimo aggiornamento: 14-01-21

 

Commenti: 29 reviews

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Romance

 

Riassunto: A l'approche des fêtes de Noël, une nouvelle mission attend les City Hunter? Une mission peut-elle en cacher une autre?

 

Disclaimer: Les personnages de "Couches et culottes" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Couches et culottes

 

Capitolo 14 :: Chapitre 14

Pubblicato: 31-12-20 - Ultimo aggiornamento: 31-12-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Joyeux réveillon de Nouvel An à tous. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Chapitre 14  

 

Kaori poussa un long soupir de frustration en regardant à l’intérieur du frigo puis par la fenêtre de la cuisine. Le réfrigérateur était vide et il pleuvait des cordes. Il fallait donc aller faire les courses sous un temps pourri. Elle tourna et retourna la question dans sa tête et ne vit qu’une solution.  

 

- Ryo, tu peux garder Mari pendant que je vais faire les courses ?, lui demanda-t-elle alors qu’il étudiait les plans d’un nouveau centre commercial qui se construisait sur Tokyo.  

- Tu devrais aller y faire un tour quand il sera fini. Il y a des magasins qui devraient te plaire., lui affirma-t-il.  

 

Curieuse, elle regarda par dessus son épaule et lut les noms des enseignes qu’il avait entourées. Elle se mit à rire doucement, le reconnaissant bien là.  

 

- C’est étrange. C’est un centre commercial dédié aux sous-vêtements ?, l’interrogea-t-elle.  

- Bon d’accord, c’est peut-être moi qui adorerais les visiter mais seulement avec toi et pour te donner un avis de professionnel., suggéra-t-il.  

- On verra ça quand il sera construit. Il y en a encore pour six mois de mémoire., répondit-elle.  

- Compte sept. Ils ont eu un problème avec les câbles électriques fournis., lui apprit-il.  

- Au courant de tout comme toujours. Sinon, pour répondre à la question que je t’avais posée, tu peux garder Mari ? Je dois aller faire des courses et il pleut averse. Je n’ai pas envie de l’exposer inutilement., lui expliqua-t-elle.  

- En effet., comprit-il en regardant les vitres où la pluie s’écoulait en ruisseaux continus.  

- Je m’en occupe., affirma-t-il.  

- Merci., souffla-t-elle, déposant un baiser sur sa joue.  

 

Il retint sa tête et se tourna pour l’embrasser. Ils étaient seuls depuis deux jours maintenant. Aucun d’eux n’avait encore osé bouger le statu quo de leur relation et la pousser un peu plus loin. Ils s’ajustaient, profitaient de ces moments de découverte, des petits changements qui s’opéraient doucement. Se séparant d’elle, il baissa les yeux et plongea dans son décolleté sans le vouloir.  

 

- J’adore la vue et, si tu ne m’en prives pas de suite, je crains de ne pouvoir me retenir de te retenir d’aller faire les courses., lui dit-il.  

- Ca serait plus facile de ne pas te retenir de me retenir d’aller faire les courses si tu te retenais de retenir ma main., lui fit-elle savoir, malicieuse.  

- Quelle drôle d’idée… Tous ces mélanges de négation et affirmation, moi, j’en perds mon latin., se moqua-t-il.  

- Tu es loin d’être bête, Ryo, très loin d’être bête mais, si tu ne me laisses pas partir, Mari va se réveiller pour son biberon avant mon retour., lui rappela-t-elle.  

- Tu as raison. Dépêche-toi sinon tu auras deux morts de faim sur la conscience quand tu rentreras., lui enjoignit-il.  

- Une seule. Le repas de midi est déjà prêt., lui apprit-elle, allant mettre sa veste.  

- Tu passes par le Cat’s ?, l’interrogea-t-il.  

 

Kaori réfléchit une seconde. Elle devait voir Miki et Kazue pour la préparation du repas de Noël et régler les derniers détails.  

 

- J’irai cette après-midi quand tu partiras faire ta tournée des indics., lui dit-elle, prenant son sac à main et les clefs de la panda.  

- Je suis partie. A tout à l’heure., le salua-t-elle.  

 

Il regarda la porte se fermer et se replongea dans l’examen des plans fournis par Saeko pendant un long moment. Il ne se rendit compte du temps qui venait de passer que quand il entendit Mari se réveiller. Doucement, il monta et entra dans la chambre de Kaori. Il se pencha sur le lit et attrapa la petite qui lui fit la fête.  

 

- Du calme, mini-pouce. Tu es bien énervée. Allez, viens, on va aller faire un peu de décoration dans ma chambre., lui dit-il, l’emmenant avec lui.  

 

Il la posa sur son lit, bien au centre, et l’entoura de coussins malgré tout. Se tournant de l’autre côté, il regarda un long moment la jeune femme qui lui avait tenu compagnie pendant la nuit de très longues années. Sans aucun regret, il la détacha du mur et l’enroula, entourée d’élastiques. Elle termina près de la porte, prête à prendre de très longues, voire éternelles, vacances. Plusieurs autres posters trouvèrent le même sort. Il n’en garda que deux, affichant des paysages qui lui plaisaient.  

 

Satisfait, il décida de changer les draps de son lit. Il ne savait pas s’il aurait le courage d’aller au bout de son idée mais il voulait être prêt au cas où. Il sortit une couverture de l’armoire et la posa par terre pour accueillir Mari qui l’écoutait parler. Il ne savait pas vraiment ce qu’il racontait. Ca avait tourné un moment autour de ses souvenirs liés aux posters puis ça avait dérivé sur ceux qu’ils avaient en commun avec Kaori. Il espérait qu’ils s’en créeraient encore beaucoup d’autres à deux et tous plus heureux les uns que les autres.  

 

- J’ai fini., annonça-t-il soudain, regardant l’heure.  

- Kaori n’est pas encore… rentrée., remarqua-t-il, regardant par la fenêtre.  

- Encore ?, lâcha-t-il, voyant les flocons de neige tomber abondamment.  

- Il ne devait pas neiger aujourd’hui., se rappela-t-il d’avoir entendu à la radio le matin même.  

 

Il tourna la tête en entendant les premiers sanglots de Mari. Anxieux, il sut que c’était le moment de son repas et il approcha de la petite, la prenant à bras.  

 

- Patiente encore un peu, mini-pouce. Kaori va bientôt rentrer., lui demanda-t-il, lui tapotant le dos.  

 

Ca la calma un peu et ils regardèrent tous deux par la fenêtre comme si Kaori allait apparaître.  

 

A quelques pâtés de maison de là, la nettoyeuse grimpa dans la panda après avoir mis les sacs de course dans le coffre. Elle inséra la clef dans le contact et la tourna. La voiture fit un léger bruit puis plus rien.  

 

- Non, c’est une blague… La batterie est neuve., soupira-t-elle.  

 

Elle retenta malgré tout sa chance, une première, deuxième, troisième fois… A la dixième, elle lâcha un hurlement de rage. La neige qui arrivait inopinément, la batterie qui tombait en panne, à quoi allait-elle avoir droit maintenant ? Et Ryo qui était seul avec Mari alors que c’était l’heure de son repas. Il était plus franc avec elle mais serait-ce suffisant pour qu’il ait le courage de la nourrir ? Il avait peur de mal faire avec elle. Pourtant, elle était persuadée qu’il saurait se débrouiller mais, lui donner à manger, c’était un peu plus que la tenir et jouer avec elle. Il fallait la changer puis lui donner les quelques cuillères de petit pot qu’elle acceptait avec plaisir avant d’ingurgiter son biberon goulûment. Prenant son courage à deux mains, elle sortit de la voiture et ouvrit le capot pour trouver la source de ses problèmes.  

 

A l’appartement, Ryo n’eut que quelques minutes de répit avant que Mari recommence à s’agiter. Grognant, il sentit l’odeur suspecte venant de sa couche. Elle ne pouvait pas lui faire cela, pas alors que Kaori n’était pas là et allait certainement être en retard. Il avait donc le choix entre laisser Mari dans son inconfort ou alors se dépasser et faire ce que Kaori faisait dans ces cas-là.  

 

- Tu vas démarrer, saleté de voiture !, cria Kaori, tapant sur le moteur avec une clef à molettes.  

 

Au même moment, un camion passa et une couche de neige tomba de son toit sur elle. Elle se retrouva frigorifiée, la poudreuse glissant dans son col, sur son dos, se transformant immédiatement en eau glacée au contact de sa chaleur corporelle. Elle frissonna et se secoua énergiquement pour enlever le maximum. Frustrée, pensant à Ryo et Mari, se demandant comment ça se passait, elle referma sèchement le capot et donna un coup de pied dans la calandre.  

 

- Bordel ! Ca fait mal., gémit-elle, claudiquant jusqu’au siège conducteur.  

 

Elle sortit son téléphone portable pour prévenir Ryo et, avec désillusion, trouva un écran noir.  

 

- Non, non, non et non ! Je suis maudite !, hurla-t-elle dans la voiture, frappant le volant de rage.  

 

Elle fit sursauter les passants, actionnant par mégarde le klaxon.  

 

- Désolée !, s’excusa-t-elle, se faisant toute petite.  

- Bon, Mari, on va le faire tous les deux mais je compte sur toi pour coopérer., lui annonça-t-il, la posant sur le matelas à langer.  

- Ba !, s’exclama Mari, ravie.  

- Bon, on y va. Pas de mauvaise blague, compris ? Pas de pipi inopiné ni de petite livraison supplémentaire et on se laisse faire., lui ordonna-t-il, anxieux.  

- Areuh…, gloussa-t-elle.  

- Quand faut y aller, faut y aller., soupira-t-il.  

- Oh pu… naise. La prochaine fois, c’est moi qui vais faire les courses., pesta-t-il, après avoir enlevé son pantalon et retiré sa couche.  

 

Il la nettoya soigneusement comme il avait vu Kaori faire à plusieurs reprises, enregistrant les mouvements sans vraiment y prêter attention. Assez satisfait de lui, il lui remit une couche puis son pantalon.  

 

- Bon, voilà, c’est fait. Allons voir si Kaori est de retour., lui dit-il.  

- Excusez-moi, je peux emprunter votre téléphone ?, demanda-t-elle à l’épicier, soufflant sur ses mains pour les réchauffer.  

- Je suis désolé. Nous fermons. Regardez, coupure générale. Le téléphone ne marche pas., s’excusa-t-il, fermant la porte.  

 

Kaori retourna dans sa voiture et tenta de nouveau de la mettre en route, en vain. Elle laissa sa tête reposer sur le volant, envisageant de repartir à pied, mais, en voyant le vent forcir, elle abandonna.  

 

- Bon, en place, mini-pouce. Alors le petit pot est chauffé, la cuillère est là… le bavoir ! Je reviens, patiente deux minutes., lui demanda-t-il.  

 

Il partit en entendant Mari babiller gaiement. Il revint rapidement et attacha le bavoir autour de son cou. Après avoir pris de la mixture, il tendit la cuillère vers Mari mais la retira au dernier moment, la faisant pleurer.  

 

- Désolé, désolé, Mari. Je dois d’abord voir si ce n’est pas trop chaud., fit-il, testant la purée de légume en grimaçant.  

- Chaud, trop chaud, mini-pouce., fit-il légèrement.  

 

En son for intérieur, il n’en menait pas large. Il avait failli brûler la petite et il se sentait fébrile, de peur de mal faire. Il tourna la cuillère dans le pot pour faire tomber la température avant d’en reprendre et de souffler dessus. Mari se calma en voyant la cuillère revenir. Satisfait, il lui donna la mixture et la vit avaler avec plaisir. Il ramassa doucement ce qui avait débordé sur ses lèvres, comme il avait vu Kaori faire. Il lui donna quatre cuillères et, à la cinquième, elle tourna la tête, lui faisant comprendre qu’elle en avait assez.  

 

- On passe au biberon ?, lui proposa-t-il, plus en confiance.  

- Ba !, s’exclama Mari, ravie.  

- Miracle !, s’écria Kaori, entendant enfin le moteur se mettre en marche.  

 

Elle n’avait aucune idée de ce qui avait bloqué jusque là mais elle s’engagea dans la circulation, pressée de regagner l’appartement, alors que la neige cessait progressivement de tomber. Que cette année était étrange, se dit-elle.  

 

Prudemment, Ryo prit Mari contre lui en position semi-assise. Il ajusta le bavoir autour du cou de la petite et lui présenta la tétine sans forcer. Fronçant les sourcils de concentration, Mari se mit à téter furieusement et il vit le liquide descendre à une vitesse phénoménale. Un moment tenté de lui retirer la bouteille de la bouche pour la faire respirer, il hésita et ce fut le temps qu’il fallut à Mari pour finir et recracher la tétine puisqu’elle n’avait plus rien à lui donner.  

 

Repue, elle plongea son regard dans le sien comme pour lui passer un message et il se sentit fier d’avoir réussi à s’occuper d’elle sans paniquer ni faire de grave erreur. Elle avait bien eu quelques larmes mais il apprenait et elle ne semblait pas lui en vouloir alors ça devait aller, se félicita-t-il. Doucement, il essuya le coin de ses lèvres et la redressa doucement pour la mettre sur son épaule, toujours comme Kaori faisait. Il tapota légèrement son dos et un énorme rot sortit de sa petite bouche, ce qui le fit rire.  

 

- Kaori arrive. On va pouvoir lui dire qu’on s’est débrouillés comme des chefs., lui dit-il, sentant la présence familière approcher.  

- Ba !, cria Mari avec un grand sourire avant de lâcher un énorme bâillement.  

- Je suis désolée…, furent les premiers mots de Kaori quand elle rentra dans l’appartement, les bras chargés.  

 

Elle fut accueillie par un grand sourire et un bébé paisible contrairement à ce qu’elle s’attendait. Mari était assez intransigeante sur l’heure des repas et elle pensait qu’elle serait en larmes parce que Ryo ne voulait pas lui donner le biberon.  

 

- Je suis sûr que tu as fait ce que tu as pu et nous aussi. Mari est changée et nourrie. Elle n’attend plus qu’un gros câlin pour aller faire sa sieste., lui apprit-il, lui laissant la place pour poser les sacs.  

- Tu l’as changée et nourrie ?, répéta Kaori, époustouflée.  

- Oui, Madame, et pas une petite commission. Elle avait fait le plein mais on s’est bien débrouillés et je pense même que j’ai réussi à mettre la couche à l’endroit., se vanta-t-il.  

- Elle a mangé quatre cuillères de carottes. Bon, j’avoue, j’ai failli la brûler mais je m’en suis aperçu à temps., fit-il, s’en voulant encore d’avoir commis cet impair.  

- C’est le principal. Tu as bien fait, Ryo. Tu te rends compte que tu t’en es occupé comme il fallait et qu’elle s’en porte plus que bien., lui dit-elle, sentant sa tension.  

- J’ai juste voulu bien faire., lui répondit-il.  

- Regarde., indiqua-t-elle, faisant un signe vers Mari.  

 

Elle s’était endormie dans ses bras, sa menotte agrippant le tee-shirt du nettoyeur qui s’en sentit bouleversé.  

 

- Va la coucher. Je réchauffe le repas., lui conseilla-t-elle, attendrie.  

 

Il acquiesça et monta à l’étage mettre Mari au lit. Il l’observa un long moment dormir avant de redescendre, assimilant les nouveaux liens qui s’étaient tissés entre eux et les sentiments qui l’habitaient. Comment un si petit bout pouvait changer autant de choses dans une vie bien réglée ? Est-ce que ce qu’il ressentait pour elle perdurerait ou ce n’était que le fruit du moment, le fait que les choses changeaient entre Kaori et lui qui lui faisait miroiter d’autres possibilités ? Il poussa un long soupir et tenta de reprendre une allure plus détendue.  

 

- Alors que t’est-il arrivé pour que tu sois si longue ?, la taquina-t-il.  

- Panne de batterie. La panda ne voulait plus démarrer. J’ai voulu appeler mais mon téléphone était déchargé également. Puis il y a eu une coupure de courant du quartier où j’étais donc impossible de t’appeler. Pour finir, je n’ai pas pu revenir à pied à cause de la neige qui tombait à flots et maintenant…, fit-elle, désignant la fenêtre par où le soleil rentrait chaudement.  

- Oui, j’ai vu. C’est à n’y rien comprendre., admit Ryo.  

- Complètement. C’est déjà la deuxième fois qu’il neige ainsi sans que c’était prévu., soupira-t-elle.  

- Tu sais ce qu’on dit, ce ne sont que des prévisions…, pipa-t-il.  

- Ce qui est sûr, c’est que j’ai faim., lui annonça-t-il.  

- Alors à table., fit-elle, prenant le plat.  

 

Ils s’installèrent en tête-à-tête comme avant mais, pour tous les deux, les choses avaient évolué. Les regards se faisaient plus doux ou sensuels et il n’était pas rare que leurs doigts se frôlent. Ce midi-là, Ryo hésita un long moment avant de se lancer. Il savait ce qu’il voulait mais il ne savait pas où en était Kaori par rapport à eux. S’était-elle avancée juste pour lui faire plaisir ou se sentait-elle réellement prête à ce qu’ils aillent plus loin tous les deux ? Leur badinage actuel ne lui déplaisait pas mais il avait envie de plus avec elle.  

 

- C’est tellement plus calme sans Yume…, lâcha soudain Kaori.  

- Oui. Elle ne monopolise pas la conversation., admit Ryo.  

 

Il devait se lancer, oser, lui poser la question. Comment faire sans la vexer ou l’apeurer ?, se demanda-t-il. « Kaori, je veux coucher avec toi. » était moche, beaucoup trop moche pour ce qu’il attendait de leur relation. « Kaori, veux-tu faire l’amour avec moi ce soir ? » manquait de spontanéité à son goût. D’un autre côté, il ne voulait pas lui sauter dessus comme un affamé si ce n’était pas encore le bon moment pour elle. Nerveux, il passa une main dans ses cheveux.  

 

Kaori le regarda faire, se demandant à quoi il pensait, mais, quand elle le vit à plusieurs reprises la regarder puis fuir son regard, elle se douta que la question était délicate et, entre eux, depuis quelques temps, il restait peu de sujets délicats. Quand il s’installa dans le canapé et qu’elle le rejoignit avec deux tasses de café, elle prit place juste à ses côtés. Rapidement, un bras passa par dessus ses épaules et elle se retrouva lovée contre lui pour son plus grand plaisir.  

 

Se sentant d’humeur câline et souhaitant le rassurer, elle se tourna un peu plus vers lui et posa la main sur son abdomen, le caressant doucement. Elle mit la tête sur son épaule et sentit ses lèvres se poser sur ses cheveux. Elle remonta la main en même temps qu’elle leva le visage, l’invitant d’un regard à l’embrasser. Il ne se fit pas prier et prit ses lèvres avec douceur. Elle y répondit avec tout son cœur, caressant sa nuque tendrement.  

 

- J’adore quand tu fais ça., lui dit-il, souriant légèrement.  

- Je peux faire bien plus, tu sais., répondit-elle, mutine.  

 

Elle se mit prestement à califourchon sur ses genoux et l’embrassa un peu plus sauvagement. Elle noua les bras autour de son cou pour se sentir encore plus proche de lui alors qu’il entourait sa taille, l’incitant à venir encore plus près. Elle ne se fit pas prier et sentit ses formes épouser les siennes, l’électrisant. Leurs langues se mêlant avidement, les mains fermes et viriles passèrent sous son haut et allèrent caresser la peau nue de son dos.  

 

- Doucement, Sugar… Je ne suis pas sûr de me maîtriser si tu continues ainsi., murmura-t-il, s’écartant.  

 

Ils avaient tous les deux le souffle court et le cœur qui s’affolait. Kaori l’observa un instant et se leva.  

 

- Si on montait ?, lui proposa-t-elle, lui tendant la main.  

- Kaori, je…, hésita-t-il.  

- Je suis prête, Ryo. Si tu ne l’es pas, ce n’est pas grave mais, si tu hésites à cause de moi, ne le fais plus., lui assura-t-elle.  

 

Il faillit rire quand elle suggéra qu’il n’était pas prêt à faire l’amour avec elle. Il était l’Etalon de Shinjuku après tout. Cependant, quand il plongea dans son regard, il sut qu’elle ne lui mentait pas. Elle était prête et avait envie de passer ce cap avec lui. Il attrapa sa main et se leva et ils montèrent à deux calmement dans sa chambre. Ils se retrouvèrent rapidement une fois la porte fermée et s’embrassèrent un long moment avant de commencer à se déshabiller. La douceur était de mise dans leurs caresses, le feu embrasait leurs regards et l’envie et le désir guidaient leurs découvertes. Les mains explorèrent les corps habillés puis dénudés avant d’être suivies par les lèvres gourmandes des deux partenaires.  

 

Doucement, Ryo mena sa compagne jusqu’au lit et l’y allongea, s’assurant de ne pas l’écraser sous son poids alors qu’il refusait de cesser de l’embrasser. L’exploration de son corps se poursuivit dans cette position qui lui offrait d’autres possibilités et il ne se priva pas d’en profiter. Il écouta ses gémissements monter en puissance, s’en abreuvant, découvrit les réactions de son corps à ses caresses et baisers puis se laissa faire quand elle décida d’en faire de même. Il aimait le contact de ses doigts fins et chauds sur son corps, la guida quand elle entreprit de longs mouvements sur sa virilité d’une main hésitante, plongé dans son regard pour l’assurer que ce qu’elle faisait lui plaisait… et ça lui plaisait énormément.  

 

Au bord de l’explosion, il reprit les rênes et la retourna, reprenant ses attouchements jusqu’à ce qu’elle passe une main dans ses cheveux alors qu’elle ondulait sur ses doigts plongés dans son intimité, le forçant à la regarder. Il n’eut pas besoin de mots pour comprendre ce qu’elle attendait de lui, la même chose qu’il attendait depuis quelques temps, et, paré, s’immisça entre ses cuisses. Elle ferma les yeux aux sensations qui naquirent et ne les rouvrit qu’au moment où il s’immobilisa devant la preuve de son innocence.  

 

- Tu es sûre ?, lui demanda-t-il.  

- Je t’aime, Ryo., lui affirma-t-elle, caressant sa joue.  

 

Il se pencha sur elle et l’embrassa, juste avant de s’avancer un peu plus et sentir sa légère crispation alors que le passage s’ouvrait de nouveau. Leur étreinte se fit douce et tendre. Les caresses, regards et baisers ne cessèrent pas dans cette danse lente et sensuelle, les plongeant au bord du supplice. C’était une découverte pour les deux, un moment inédit qu’ils partageraient jusqu’à la fin de leurs jours. Le désir montant, les mouvements s’accélérèrent mais ne perdirent rien en tendresse et ils finirent serrés l’un contre l’autre, le cœur battant.  

 

Ils restèrent longtemps enlacés, prenant le temps de redescendre de ce pur moment de partage, se caressant oisivement, s’embrassant légèrement.  

 

- Je me demandais si tu voudrais dormir avec moi à compter de ce soir., lâcha soudain Ryo, contemplant le plafond, ses doigts allant et venant sur son bras.  

- C’est pour ça que tu as enlevé tes posters ?, lui demanda-t-elle, sentant son cœur battre sous sa main.  

- Oui et surtout parce que je n’ai plus besoin de fantasmer puisque mon rêve est devenu réalité., répondit-il.  

 

Elle se souleva et plongea dans son regard.  

 

- Le mien aussi… et oui, j’ai envie de dormir avec toi., répliqua-t-elle, heureuse.  

 

Ils s’embrassèrent tendrement et les choses auraient pu à nouveau dériver si un léger cri ne s’était fait entendre.  

 

- On a encore une mission. Il faudra composer., fit Kaori, se levant.  

- Ca ne me dérange pas puisque je sais que, ce soir et tous les autres, je pourrai te tenir dans mes bras., répondit-il, l’imitant.  

- Tu ne m’avais pas habituée à être si romantique., plaisanta-t-elle.  

- Il y a beaucoup de choses auxquelles tu devras t’habituer., lui promit-il. 

 


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