Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 18-12-20

Ultimo aggiornamento: 14-01-21

 

Commenti: 29 reviews

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Romance

 

Riassunto: A l'approche des fêtes de Noël, une nouvelle mission attend les City Hunter? Une mission peut-elle en cacher une autre?

 

Disclaimer: Les personnages de "Couches et culottes" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Couches et culottes

 

Capitolo 16 :: Chapitre 16

Pubblicato: 10-01-21 - Ultimo aggiornamento: 10-01-21

Commenti: Bonjour, voici la suite. Bon dimanche, bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Chapitre 16  

 

Kaori sortit, dépitée, du dernier magasin qu’elle avait visité et retrouva Ryo dehors, l’attendant avec Mari à bras.  

 

- Il n’a plus de cadeau à offrir en réserve. C’était le dernier magasin que je pouvais faire. Il va falloir que je les achète., soupira-t-elle.  

- Retournons-y et achetons., lui proposa Ryo, magnanime.  

- Il va falloir retourner au centre commercial. Le rayon garçon est décimé ici., lui apprit-elle.  

- Allons-y. Tu veux prendre Mari ?, lui demanda-t-il.  

 

Kaori regarda la petite fille endormie sur son garde du corps et sourit, attendrie, levant les yeux vers Ryo qui semblait bien également. C’était une image qui lui plaisait beaucoup, une image qu’elle aurait aimé voir refléter une réalité.  

 

- Sauf si c’est un problème pour toi, tu peux la garder. Elle a l’air bien., répondit-elle, le déchargeant du sac à langer.  

- Un vrai poids plume. Elle n’a rien à t’envier., répliqua-t-il, malicieux.  

 

La nettoyeuse laissa échapper un léger rire à ce compliment, brisant des années de chamailleries sur son poids. Ils fendirent la foule des passants, dont certains très pressés, vers le centre commercial.  

 

- Il y a quatre magasins de jouets ici. On devrait trouver notre bonheur., espéra-t-elle.  

- Mon bonheur est à côté de moi, alors on peut rentrer, non ?, lui dit-il à l’oreille.  

 

Elle se sentit rosir de plaisir et lui retourna un sourire lumineux.  

 

- Si ce n’était que pour moi, on ne serait même pas ici. Ta seule présence me suffit., lui affirma-t-elle.  

- Je doute néanmoins que tes attentions à mon égard soient le meilleur cadeau pour deux petits garçons., lui dit-elle, malicieuse.  

- J’adore te faire l’amour mais c’est vrai que ce n’est pas un spectacle pour les petits., chuchota-t-il à son oreille, les mains sur celles de Mari.  

- Fais attention, je pourrais croire qu’un autre s’est glissé dans ta peau quand tu me dis des choses comme celles-là., le taquina-t-elle.  

 

Il lui sourit, complice, crevant d’envie de l’embrasser pour lui montrer que c’était lui et seulement lui mais ils étaient en public et ils ne pouvaient ainsi s’exposer ou relâcher la garde une seule seconde.  

 

- Moi aussi, Ryo., lui confia-t-elle à voix basse, touchant son avant-bras du bout des doigts et plongeant dans son regard.  

- Alors dépêchons-nous d’acheter ces deux jouets et rentrons., lui suggéra-t-il, avançant vers le premier magasin au bord de la galerie.  

 

Ils pénétrèrent dans l’enseigne et errèrent parmi les rayons en quête du bon.  

 

- Bon sang, je n’imaginais pas qu’il pouvait y avoir autant de choix., soupira Ryo, soufflé.  

- Si et tu n’imagines pas le casse-tête pour choisir., acquiesça Kaori, détaillant les rayons.  

- Et on ne peut pas prendre les deux mêmes cadeaux ?, proposa-t-il pour gagner du temps.  

- J’avais une liste de souhaits des enfants. J’ai réussi à avoir ceux qu’ils voulaient sauf pour Toshio et Kenji. Toshio adore les sciences et Kenji le dessin. Ca ne devrait pas être compliqué à trouver. Le tout, c’est que ça ne soit pas un risque pour l’orphelinat. Et ne me propose pas une boîte de feutres…, le taquina-t-elle.  

- Je suppose que le kit du petit chimiste est exclus alors ?, répliqua-t-il.  

- Oui, c’est une demande du directeur de l’orphelinat suite à une expérience malheureuse., répondit-elle, amusée.  

 

Ils se mirent tous deux en quête des jouets, observant toutes les boîtes présentées.  

 

- Regarde, là, une boîte pour des expériences sur l’électricité. Ca pourrait être bien, non ?, suggéra le nettoyeur, désignant une boîte en hauteur.  

 

Il passa Mari à Kaori et attrapa le jouet pour le lui montrer. Ils lurent tous deux la description et Kaori approuva.  

 

- Pas de produits chimiques et il pourra expérimenter avec des choses courantes. Ca ira. Reste à trouver pour Kenji. Peut-être plus au rayon arts plastiques., suggéra-t-elle.  

- Ils font des rayons puériculture aussi ?, s’étonna Ryo, passant devant.  

- Oui, dans certains magasins. C’est par…  

 

Elle ne put terminer sa phrase, un coup de feu résonnant dans le magasin. Comme d’autres enfants, Mari se réveilla en hurlant. Sans réfléchir, Kaori se laissa guider par Ryo qui les mit toutes deux à l’abri dans le premier rayon avant de se tourner vers l’origine de la déflagration.  

 

- Reste là et occupe-toi de mini-pouce., lui ordonna-t-il.  

 

Bien que désireuse de ne pas le quitter, elle connaissait les priorités et la sienne était de garder Mari hors de danger. La berçant doucement, elle parvint à la calmer et la serra contre elle, regrettant de ne pas avoir la poussette pour avoir les mains libres. Vu la foule qu’ils s’attendaient à rencontrer, ils avaient préféré la laisser à la maison et tenir Mari à bras leur permettait aussi de profiter encore d’elle un peu sachant que le jour de son départ approchait.  

 

Ryo approcha des caisses discrètement et vit un homme cagoulé et armé tenir en joue le gérant du magasin.  

 

- File-moi la caisse !, lui ordonna-t-il, lançant un sac sur le comptoir.  

- Nous… Nous n’avons pas grand-chose., objecta le gérant.  

- Ouais, c’est ça ! Grouille-toi ou mon pote bute quelqu’un !, fit-il.  

 

Le gérant acquiesça et sortit la maigre recette en espèces qu’il avait.  

 

- Quoi ? C’est tout ? Tu te fous de ma gueule ?, hurla le malfaiteur.  

- N… Non… La plupart des clients payent par carte bancaire., bredouilla le commerçant.  

- Je suis sûre qu’il a un coffre., cria une troisième voix, féminine celle-là.  

 

Ryo était enfin sûr que les faits concordaient avec ses sensations et il avait réussi à localiser les trois personnes… noyées parmi une vingtaine de clients et quelques enfants en pleurs.  

 

- Dites, vous êtes juste abrutis ou un peu sourds ? Les deux peut-être ?, intervint-il, sortant de sa cachette.  

- La ferme, toi ! Bouge pas ou je tire !, hurla le premier.  

- Ouais, ouais, pas la peine de crier, je t’entends, tu sais. Ta mère t’a jamais dit de ne pas mettre si fort le son dans tes écouteurs ? Tu vas avoir l’audition d’un vieux de soixante ans à vingt-cinq…, lui fit-il remarquer ironiquement.  

- Ta gueule du con !, répondit l’autre.  

- Eh ! Sois poli, il y a des enfants ici., le tança Ryo.  

 

Kaori écoutait la conversation anxieusement, tenant une Mari calme contre elle. Elle devait trouver une solution pour se libérer les mains. Si ce n’était pour aider Ryo, que trois petites frappes ne devaient pas effrayer, c’était pour être plus apte à protéger le bébé en regagnant la mobilité de ses mains. Elle pourrait ainsi se rattraper si elle tombait, mettre des obstacles sur le passage si elle devait courir ou les écarter du sien, sortir son arme de son sac à main en dernier recours… oui en dernier recours, pensa-t-elle, sentant le petit corps contre elle. Elle examina donc le rayon et tomba presque nez-à-nez avec des écharpes de portage.  

 

- Bon, j’espère que ce n’est pas aussi compliqué à mettre que j’en ai eu l’impression lors de ce reportage…, soupira-t-elle.  

 

Elle posa Mari à terre, retira sa veste et défit l’écharpe du sachet avant de sortir la notice.  

 

- Bon, ça a l’air plutôt simple., pipa-t-elle, suivant les indications.  

 

En quelques minutes, Mari se trouvait de nouveau contre elle, maintenue dans l’écharpe, et Kaori avait regagné l’usage de ses mains. Elle sortit son arme de son sac à main et la glissa dans la ceinture de son jean avant de se relever et de se rendre à l’arrière du magasin et faire sortir les clients par la sortie de secours en silence.  

 

- Reste sage. Tout va bien se passer., demanda-t-elle au bébé, refermant la porte et se dirigeant vers l’entrée.  

- T’es qui toi ? Un flic ou juste un mec qui se prend pour un héros ?, ricana le malfaiteur.  

- Je ne suis pas un policier. Juste Ryo Saeba., répondit le nettoyeur posément.  

- Ca me dit quelque chose., pipa le deuxième homme du trio.  

- Cherche un peu, tu trouveras., ironisa Ryo.  

- Toujours pas ? Une piste peut-être ?, ajouta-t-il, le voyant perdu dans ses pensées.  

- Tu peux me dire que tu es le Père Noël, je m’en carre., se moqua l’autre.  

 

Ryo lâcha un petit rire ironique et regarda les trois énergumènes en s’appuyant nonchalamment au rayon à côté duquel il était comme s’il s’ennuyait, ce qui était un peu le cas en fait. S’il n’y avait eu autant de monde et surtout d’enfants, l’affaire serait déjà bouclée.  

 

- En fait, je serais plutôt le Père Fouettard., fit-il, se redressant et se déplaçant vers l’intérieur du magasin, attirant leur attention pour la détourner de la zone des caisses.  

 

Dans son dos, Kaori traversa l’allée et alla se cacher derrière une caisse. Elle passa de l’autre côté et fit signe aux clients d’avancer doucement baissés en commençant par l’enfant devant elle à qui elle fit signe de se taire tout en lui adressant un sourire rassurant.  

 

- Reste baissé et sors comme si tu étais un commando., lui chuchota-t-elle.  

 

La peur s’effaça légèrement de son regard pour laisser place à l’amusement et il s’appliqua à la tâche. Elle les faisait sortir au compte-gouttes pour éviter trop de mouvement suspect. Quand elle vit le regard d’un des malfaiteurs se diriger vers eux, elle intima au client suivant de rester immobile. Par chance, il l’écouta et, quelques secondes après, Ryo avança un peu plus vers le fond du magasin et détourna l’attention de celui qui observait dans sa direction. Elle put faire sortir encore quelques clients, minimisant ainsi les risques de dommage collatéral.  

 

- Il y a du mouvement là-bas !, lança soudain la femme.  

- Sortez vite !, ordonna Kaori aux deux enfants devant elle.  

- Viens là, toi !, lui ordonna la voleuse, pointant son arme sur elle.  

- Tes mains !, cria-t-elle.  

- Je resserre juste le nœud de l’écharpe de mon bébé., mentit Kaori, cachant son arme derrière le nœud avant de relever ses paumes pour qu’elles soient bien visibles.  

 

Elle avança et s’immobilisa à quelques mètres de Ryo, suffisamment près pour veiller le moindre signal mais suffisamment loin de lui pour qu’il ne s’inquiète pas d’elles au cas où il devrait sortir son arme.  

 

- Sexy… Je pourrais avoir votre numéro, Mademoiselle ?, la siffla Ryo.  

- Je n’ai pas l’habitude de parler avec des inconnus., minauda Kaori.  

- On vous dérange pas trop ?, s’irrita l’un des malfaiteurs.  

- Ben si, un peu mais la politesse ne court plus les rues de nos jours., se plaignit le nettoyeur.  

- Vous avez un beau cul, Mademoiselle !, complimenta-t-il sa partenaire.  

- Et votre poitrine… est très mokkori…, susurra-t-il, la faisant rougir.  

- Je vous prierai d’être un peu plus respectueux de ma personne, Monsieur., le tança la nettoyeuse, les sourcils froncés.  

- Un petit tour au love hotel, ça vous tente ?, l’interrogea-t-il, le séducteur virant doucement au pervers.  

 

Kaori vit rouge et serra les poings.  

 

- Et puis quoi encore ?, se fâcha-t-elle.  

- Un restaurant végétarien peut-être ? Pour votre beauté et une nuit avec vous, je peux aller jusque là., lui offrit son partenaire, concupiscent.  

 

La rouquine sentit une énorme massue naître dans ses mains, massue qui attira le regard effaré des trois malfaiteurs. Au moment où elle la lança, Ryo dégaina son arme, y installa en un quart de seconde le silencieux et désarma les deux hommes avant de ranger son magnum. La femme finit écrasée sous l’objet qui le torturait autrefois pendant que ses deux complices hurlaient de douleur en tenant leur main.  

 

- Bien joué, partenaire., la félicita-t-il.  

- Tu le pensais vraiment ?, lui demanda-t-elle, les joues légèrement teintées.  

- Quoi ?, l’interrogea-t-il, se demandant de quoi elle parlait.  

- Que je suis sexy, que j’ai de belles fesses et une belle poitrine…, expliqua-t-elle timidement.  

 

Il l’observa un instant et un léger sourire naquit sur ses lèvres.  

 

- Après le plaisir que j’ai eu à les caresser et embrasser, tu en doutes encore ?, lui retourna-t-il.  

- Tu es hyper sexy, Kaori, et je me ferai un point d’honneur à te rassurer sur le sujet dès que Mari sera couchée., lui affirma-t-il, un regard de braise posé sur elle.  

- Elle a l’air bien comme ça., remarqua-t-il, tirant un peu sur le tissu de l’écharpe pour voir le visage du bébé qui suçait son pouce calmement.  

- Oui. Je vais aller rechercher mes affaires et on peut rentrer si tu veux., lui suggéra-t-elle.  

- Ah non ! On a encore un cadeau à trouver et on ne rentrera pas sans !, lui annonça-t-il.  

 

Il l’entraîna vers le rayon puériculture pour récupérer le sac à langer, le cadeau pour Toshio et son sac à main puis au rayon arts plastiques où ils dégotèrent le parfait cadeau pour Kenji.  

 

- Tu as bien fait de faire sortir les clients par la porte de sortie., approuva-t-il.  

- Je ne sais pas si je me ferai un jour à ta capacité à tout cerner autour de toi. Je n’espère même pas un jour y arriver., répliqua-t-elle, amusée.  

- Tu t’en sors déjà bien mais, pour atteindre mon niveau, il aurait fallu que tu grandisses comme moi et… c’est bien que tu n’arrives jamais à le faire. Ca me permet à moi d’atteindre d’autres niveaux beaucoup plus importants auxquels toi seule peux m’amener., lui confia-t-il, posant une main sur sa joue.  

 

Touchée, elle acquiesça et profita qu’ils étaient seuls pour se mettre sur la pointe des pieds et l’embrasser doucement. Quand ils se séparèrent, il déposa un baiser sur son front avant de l’attirer contre lui, faisant attention à Mari coincée entre eux. Ils restèrent ainsi quelques instants avant de se séparer et de se diriger vers la caisse. Le gérant était en pleine conversation avec la police qui embarquait les trois malfaiteurs mais, quand il les vit, il s’excusa un instant et vint les trouver.  

 

- Merci de votre intervention., fit-il, reconnaissant.  

- Je vous en prie., répondit Ryo, lui serrant la main que l’homme lui tendait.  

- Vous avez fait des achats ?, lui demanda le gérant, voyant Kaori poser les cadeaux sur le tapis.  

- Oui, deux jouets pour des enfants de l’orphelinat., lui expliqua le nettoyeur.  

- Pour l’orphelinat ? Je vous les offre., leur annonça l’homme sans réfléchir.  

- Ce n’est pas nécessaire., objecta Kaori, gênée.  

- J’insiste. Et l’écharpe aussi., fit-il, la voyant autour d’elle avec l’étiquette qui pendait.  

- Oh non ! C’est trop., insista-t-elle.  

 

Le gérant approcha et lui prit les mains.  

 

- Il n’y a pas eu de blessés, je n’ai rien perdu et je ne devrai pas fermer le magasin. Il y a eu quelques pleurs mais c’est tout. Je vous l’offre., insista-t-il, arrachant l’étiquette.  

- Merci., balbutia-t-elle.  

- C’est moi qui vous remercie et revenez me voir l’année prochaine pour l’orphelinat., lui dit-il.  

- On s’en souviendra. Bonne journée., le salua Ryo, emmenant sa compagne vers la sortie.  

- Bon finalement, on a eu les deux derniers cadeaux pour l’orphelinat et un peu d’action pour égayer la journée. Que demander de plus ?, ajouta-t-il, malicieux.  

- Un peu d’amour ?, lui proposa-t-elle, lui lançant un regard chaud.  

- Un peu ? Beaucoup, tu veux dire, et, avec deux femmes à la maison, j’ai de quoi satisfaire tous mes besoins., lui répondit-il, malicieux.  

 

Kaori lui sourit et se retint de lui prendre la main alors qu’ils étaient en pleine rue. Elle repensa aux paroles qu’elle l’avait entendu dire un peu plus tôt et ne put s’empêcher de poser une main dans son dos brièvement pour avoir un contact avec lui.  

 

- Tu sais, tu es un peu Père Fouettard mais je vois beaucoup du Père Noël en toi.  

 

Touché par ses mots et se fichant d’être vu maintenant qu’il savait qu’il ne devait pas craindre pour eux, il passa un bras autour de ses épaules.  

 

- Tu as toujours vu en moi plus que je ne le faisais moi-même., soupira-t-il.  

- Tu es très dur avec toi-même, Ryo, et ça se comprend quand on sait d’où tu viens., lui répondit-elle, appréciant leur proximité.  

- Quand même, de là à me dire que je ressemble au Père Noël…, pipa-t-il en riant doucement.  

- Quoi ? C’est la barbe blanche qui trahirait tes vingt ans ?, le taquina-t-elle, souriant.  

- C’est peut-être le gros ventre. Je ne veux pas que tu oublies mes plaquettes de chocolat., lui opposa-t-il.  

- Comment les oublier ? Je n’ai même pas encore fini d’y goûter., lui répondit-elle d’une voix sensuelle qui le fit frémir.  

- Et puis le rouge te va bien, on le sait déjà., ajouta-t-elle.  

 

Il lui jeta un regard interrogateur où luisait un éclat heureux et elle ne put que sourire en réponse, se sentant bien.  

 

- Tu es en train de me vendre le costume du Père Noël ?, l’interrogea-t-il d’une voix méfiante.  

- Je pourrais y arriver ?, lui retourna-t-elle, optant pour une de ses stratégies, ce qui le fit sourire.  

 

Il rigola légèrement avant de la serrer contre lui et d’embrasser sa tempe tendrement.  

 

- Tu pourrais tout me faire faire avec plus ou moins de persuasion., lui répondit-il sur le ton de la confidence.  

- Et il en faut de moins en moins avec le temps., ajouta-t-il.  

 

Il pouvait le lui dire. C’était Kaori. Elle ne l’utiliserait pas pour le forcer à quoi que ce soit. 

 


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