Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 18-12-20

Ultimo aggiornamento: 14-01-21

 

Commenti: 29 reviews

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Romance

 

Riassunto: A l'approche des fêtes de Noël, une nouvelle mission attend les City Hunter? Une mission peut-elle en cacher une autre?

 

Disclaimer: Les personnages de "Couches et culottes" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Couches et culottes

 

Capitolo 19 :: Chapitre 19

Pubblicato: 13-01-21 - Ultimo aggiornamento: 13-01-21

Commenti: Bonjour, voici l'avant-dernier chapitre de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Chapitre 19  

 

- Tu crois que ça lui plaira ?, demanda Miki à Kazue.  

 

La jeune femme examina la table dressée puis toute la pièce et acquiesça.  

 

- Je pense. Ca ressemble à l’idée que je m’en fais quand il m’en parle., affirma-t-elle.  

- Et on aura même le petit plus., ajouta-t-elle, voyant Kaori descendre avec Mari.  

- C’est vrai qu’un bébé avec nous pour Noël, ça va nous changer. Ça donne une autre résonance à la fête., approuva la barmaid.  

- C’est vrai ce que m’a dit Mick ? Vous envisagez d’avoir un bébé tous les deux ?, l’interrogea la doctoresse, se tournant vers Kaori.  

- Oui, c’est vrai, dans quelques temps., admit-elle, encore surprise de ce développement.  

- Tu… Tu n’as pas peur qu’il change d’avis avant que ça arrive ?, la questionna Miki, connaissant Ryo.  

 

Kaori regarda ses amies puis Mari, se souvenant des traits de son partenaire lorsqu’il l’avait mise en pyjama à leur retour dans la nuit.  

 

- Non, il ne changera pas d’avis. Je le sais., leur assura-t-elle, confiante en l’avenir.  

- Quel changement…, pipa Miki, heureuse pour son amie.  

- Oui. Et tout ça grâce à notre petit lutin., reconnut la rouquine, déposant un baiser dans les cheveux de Mari.  

- Ba !, s’exclama le bébé avec un sourire.  

- Son père a téléphoné ?, demanda la barmaid.  

- Non, toujours pas mais j’ai quand même commencé à rassembler ses affaires au cas où il arriverait à l’improviste. Il n’a pas notre numéro de téléphone., soupira Kaori.  

- Il reste quelque chose à faire ?, leur demanda-t-elle.  

- Non. On attend nos hommes. La dinde est au four et cuit doucement., l’informa Kazue.  

 

Elles prirent place dans le canapé, Mari toujours dans les bras de la rouquine, mordillant le hochet. Elles discutèrent tranquillement jusqu’à l’arrivée du Professeur et d’Umibozu puis, quelques minutes plus tard, à midi pile, la porte s’ouvrit sur Ryo et Mick.  

 

- Je ne reste pas longtemps : Kazue va… m’attendre…, pipa l’américain, croisant le regard de sa compagne.  

- Qu’est-ce que tu fais là ?, lui demanda-t-il, étonné.  

- Surprise !, lui lança-t-elle, tout sourire.  

- Surprise ?, répéta-t-il, étonné.  

- Oui, surprise, Mick., fit Ryo, passant un bras autour de l’épaule de son ami.  

- Ces dames t’ont préparé ce Noël pour que tu puisses retrouver un petit peu de tes traditions dans notre beau pays. On a même prévu le bébé., plaisanta le nettoyeur, le poussant à avancer dans la pièce.  

- Vous avez fait tout ça pour moi ?, murmura Mick, encore sous le choc.  

- Oui. J’espère que ça te plaira., répondit Kazue, approchant et l’enlaçant.  

 

Il la regarda puis tous leurs amis et le séjour avec sa table parée aux couleurs de fête. Ses yeux revinrent un instant sur Mari puis définitivement sur Kazue.  

 

- Merci. Ca me touche énormément., pipa-t-il, ému.  

 

C’était certainement l’un des plus beaux cadeaux de Noël de toute sa vie, le plus beau de sa vie d’adulte en tous cas. Ses amis s’étaient démenés pour lui concocter cette surprise et ça le touchait plus qu’il n’aurait pu l’admettre.  

 

- Je n’étais pas seule. On était trois dans la combine au départ puis tous ensemble… Même Ryo qui s’est proposé pour t’occuper ce matin et te ramener à l’heure., lui expliqua sa compagne.  

- Tu me plantes un couteau dans le dos, faux-frère ?, le taquina l’américain.  

- Plains-toi., dit Ryo, prenant Mari à bras.  

 

Il la leva en l’air, la regardant sourire avec le hochet dans la bouche. La chaleur qu’il ressentit le conforta dans les décisions qu’il avait prises. Pour l’une des premières fois de sa vie, il se sentait l’esprit et le cœur légers. Il avait la femme qu’il aimait et il n’aurait pas à la priver d’un pan de sa vie. Il vivrait enfin ce que tout homme avait le droit de vivre, droit qu’il s’était refusé jusque là par peur, par culpabilité. Il n’était pas lavé de ses méfaits passés mais, pour lui, était venu le temps de la rédemption. Il acceptait enfin ce que Kaori pensait de lui.  

 

- On a une lettre à faire, non ?, dit-il à la femme de sa vie.  

- J’ai préparé cela., répondit-elle, lui tendant une feuille pliée.  

 

« Nous souhaitons que notre famille s’agrandisse et soit heureuse » lut-il.  

 

- Remplace « soit » par « continue à être » et ce sera bon pour moi., lui affirma-t-il.  

- Tu es heureux ? Vraiment heureux ?, lui demanda-t-elle, incrédule.  

 

C’était ce qu’elle espérait mais, connaissant le passé de son compagnon, elle pensait qu’il y aurait toujours un petit quelque chose qui l’empêcherait de l’être, que ce soit un problème d’adaptation, un soupçon de nostalgie de sa vie de célibataire ou des regrets.  

 

- Oui, je le suis. J’ai tout ce qu’il me faut., lui affirma-t-il.  

- Et l’année prochaine, plus encore., ajouta-t-il.  

- Si tu le veux avant…, commença-t-elle.  

- Non, je pense que ce sera bien pour nous d’avoir quelques temps à deux. Je t’ai bien fait attendre sept ans pour en arriver là, je peux bien attendre quelques mois pour voir ton ventre s’arrondir avec le fruit de mes exploits., la taquina-t-il, son regard serein posé sur elle.  

 

Sa remarque la fit sourire et légèrement rosir. Elle avait encore peine à croire qu’il voulait avoir un bébé, qu’elle connaîtrait les joies de la grossesse et de la maternité. C’était un bien beau Noël pour eux. Elle prit une nouvelle feuille, rédigea le message et le mit dans le sapin. Elle savait que c’était puéril, que ça n’apporterait rien mais c’était un peu aussi en cela que résidait le rêve de Noël, espérer que la magie existait encore quelque part en ce monde.  

 

Le repas se passa dans la convivialité et la bonne humeur. Les conversations allaient bon train, les rires fusaient et rien ne vint perturber ce moment, même pas Mari qui observa la scène pendant un long moment avec un léger sourire, éclatant parfois de rire à certains bruits ou mots.  

 

Alors que le repas venait de se terminer, on frappa à la porte. Comme s’ils pressentaient ce qui allait arriver, Ryo et Kaori se regardèrent et se levèrent comme un seul homme, la nettoyeuse tenant Mari.  

 

- Bonsoir. Oh oh oh excusez-moi de vous déranger en pleine fête de Noël., s’excusa Monsieur Léon.  

- Non, entrez, je vous en prie., fit Kaori, l’invitant.  

 

Elle força un sourire sur ses lèvres même si le cœur n’y était pas. C’était l’heure du départ de Mari et le moment était douloureux.  

 

- Tenez, vous voulez peut-être la prendre., lui dit-elle, lui donnant sa fille qui battit des mains et des pieds en le voyant.  

- Merci. Que tu as grandi, ma petite Mari, que tu es belle., s’extasia-t-il.  

- Je vais préparer ses affaires., murmura Kaori, les larmes aux yeux.  

 

Ryo la regarda partir, comprenant son besoin de s’isoler, et incita leur client à avancer.  

 

- Les amis, je vous présente Monsieur Léon, le père de Mari., les informa le nettoyeur, faisant les présentations.  

- Je vous en prie, appelez-moi Claus., le reprit-il, riant doucement.  

- Claus Léon ? C’est une blague ?, murmura Mick à l’oreille de sa compagne.  

- Pourquoi ça en serait une ?, s’étonna-t-elle.  

 

Il lui jeta un regard étrange puis se concentra sur la conversation qui partit sur le voyage d’affaires de l’homme.  

 

- Ah, je crois que Mari a besoin d’être changée., remarqua son père.  

- Si vous permettez, je vais aller le faire., lui proposa Ryo, souhaitant un dernier moment avec la petite.  

- Je vous en prie. J’en aurai encore bien assez à faire., répliqua Claus, jovial, ce qui les fit rire.  

 

Sans attendre, le nettoyeur monta avec la petite à l’étage et l’emmena à la salle de bains. Il la déshabilla et lui changea sa couche avant de prendre un peu de temps avec elle.  

 

- Merci Mari de m’avoir ouvert les yeux. Prends soin de toi et continue à être cette gentille petite fille qui a fait fondre mes barrières avant mon cœur. J’espère que je saurai rendre notre bébé aussi heureux que tu as semblé l’être., lui dit-il, le cœur serré.  

- Reuh., lâcha-t-elle dans un vibrato légèrement baveux.  

- Tes dents commencent à te travailler, hein ? Alors tiens., lui dit-il, lui tendant le hochet qu’elle remit à sa bouche.  

 

Poussant un long soupir, il la reprit à bras et l’observa encore un moment. Il se sentit comme cloué sur place quand elle plongea son regard gris onyx dans le sien et fut incapable de se diriger vers la sortie.  

 

- Pa… pa…, lâcha-t-elle soudain, tendant la main vers sa joue.  

 

Sentant les larmes lui monter aux yeux, il la porta tout contre lui et la serra, embrassant son crâne.  

 

- Ton papa est en bas, chérie. Moi, je le deviendrai grâce à toi., murmura-t-il, sentant une présence familière arriver dans son dos.  

- Ca va ?, chuchota Kaori, voyant son regard troublé.  

- Je sais que ce n’est qu’une coïncidence mais elle a prononcé le mot papa., lui avoua-t-il.  

- Depuis quelques semaines, je me pose beaucoup de questions sur certaines coïncidences et fruits du hasard., lui confia sa compagne, amusée.  

- Ce que je sais, c’est qu’elle nous manquera à tous les deux., ajouta-t-elle, caressant le crâne de la petite, une certaine tristesse se lisant sur son visage.  

- Oui, c’est vrai. Tu veux que je finisse de ranger ?, lui proposa-t-il pour la ménager.  

- Je n’ai plus qu’ici à faire. Ca va aller., lui répondit-elle, lui adressant un sourire courageux.  

- Je suis triste de la voir partir mais elle va retrouver son père et, dans quelques temps, on aura notre enfant, alors ça ira., lui assura-t-elle.  

 

Il caressa sa joue et acquiesça. Elle avait raison. Mari devait retrouver son père et eux grandir comme couple avant de devenir une famille. Il redescendit donc avec le bébé qu’il rendit à son père.  

 

- Kaori a presque fini de ranger les affaires., l’informa-t-il.  

- J’ai tout mon temps. J’ai fait ce que j’avais à faire. Si seulement j’avais eu moins peur de ne pouvoir quitter ma petite chérie, j’aurais pensé à prendre votre numéro de téléphone pour vous prévenir. Ca vous aurait causé moins de tracas., s’excusa Claus.  

- Et vous travaillez dans quoi, Claus ?, l’interrogea Mick.  

 

L’homme à la barbe blanche et au visage jovial se tourna vers lui, le regard pétillant.  

 

- Dans le secteur du jouet, je voyage à travers le monde pour apporter un peu de bonheur aux enfants sur Terre., lui répondit Monsieur Léon, se levant alors que Kaori descendait, sacs en main.  

- Je vais chercher le lit., lui dit Ryo, passant à ses côtés.  

- Voilà, ce sont ses changes et ses vêtements. Nous avons dû lui en racheter suite à un petit souci technique., s’excusa-t-elle.  

- Je vais aller empaqueter les biberons et petits pots. Elle a commencé la diversification. Elle aime particulièrement les carottes et les compotes à la poire., lui apprit-elle, observant la petite fille avec beaucoup de tendresse.  

- J’ai l’impression que tu as été très heureuse ici, Mari., fit le papa avec beaucoup de plaisir.  

- Je l’espère., murmura Kaori avant de partir à la cuisine.  

- Les nuits ont été très compliquées. Kaori n’a pas beaucoup dormi pendant quelques jours., l’informa Ryo, redescendant avec le lit pliant.  

- Je suis navré. Ca a dû être dur., s’excusa Claus.  

- Connaissant Kaori, c’est déjà oublié., pipa Miki, amusée.  

 

Tous se regardèrent et furent d’accord. Il était clair que leur amie ne tenait pas grief de ce mauvais moment à la petite.  

 

- Voilà, tout est là., fit Kaori, ramenant un sac plein.  

- Je peux encore vous la confier quelques minutes le temps d’aller mettre tout cela dans la voiture, s’il vous plaît ?, demanda-t-il à la nettoyeuse.  

- Oui, bien sûr., accepta-t-elle avec plaisir.  

- Je vais vous aider., proposa Ryo.  

- Non, ça va aller. Restez ici avec vos amis. Je vous embête déjà suffisamment., lui opposa le vieil homme avec un grand sourire.  

 

Toute la bande approcha du couple et vint dire au revoir avec plus ou moins de mots à la petite Mari qui avait apporté un nouveau vent sur leur bande. Même si elle avait surtout influencé les City Hunter, les répercussions s’étendaient au-delà. Le café accusait moins de perte et Kazue trouvait même Mick un peu plus sérieux.  

 

Lorsque Claus repartit pour le deuxième voyage avec les affaires de la petite, jetant un regard bienveillant sur le groupe, leurs amis s’écartèrent et laissèrent le couple un peu seul. Aucun mot ne fut prononcé. Tout avait déjà été dit pour eux et ils voulaient juste profiter de ces derniers instants à trois, de tout ce qu’ils avaient signifié pour eux depuis trois semaines, du moment où il y avait eu Kaori et Mari d’un côté et Ryo d’un autre, puis où il s’était rapproché en maintenant l’illusion de la séparation avant d’assumer son attrait pour cette nouvelle vie qui s’offrait, vie qu’il pensait d’abord ne faire qu’à deux avant de s’apercevoir qu’ils pouvaient exister à trois.  

 

- Merci pour elle, mes amis., s’exclama Claus en revenant.  

- De rien. Ce fut un plaisir., pipa Kaori, déposant un baiser sur le front de Mari avant de la passer à Ryo qui la serra une dernière fois avant de la rendre à son père.  

- Je sens que tu as été bien ici, ma chérie. Cette maison respire l’esprit de famille., lança le barbu, serrant son bébé contre lui.  

- Tenez, c’est le solde pour votre mission., leur dit-il, leur tendant un chèque.  

- Merci. Rentrez bien et bonne continuation., lui souhaita Kaori, le voyant partir.  

- A vous aussi. On se recroisera peut-être., lui répondit-il avec un clin d’oeil.  

- Avec plaisir., répliqua Ryo, enlaçant sa compagne.  

 

Ils raccompagnèrent le père et sa fille à la porte et la refermèrent avant de s’étreindre un long moment, ayant besoin de réconfort pour lutter contre la tristesse.  

 

- Vous voulez rester un peu seuls ?, leur demanda Miki, touchée par leur émotion.  

 

Ils s’écartèrent et se regardèrent, se concertant silencieusement avant de se sourire.  

 

- Non, nous passons un très bon Noël en famille. Poursuivons-le., affirma Ryo, prenant sa compagne par la main et l’emmenant jusqu’à la table.  

- Et si on distribuait les cadeaux ?, proposa Kazue pour les divertir.  

- Stop !, cria Mick, les sourcils froncés.  

- Sérieusement, aucun de vous n’a remarqué ?, leur demanda-t-il, les regardant tous un par un.  

 

Ils l’observèrent sans comprendre, se demandant pourquoi il avait l’air aussi… perturbé ou étonné ou incrédule peut-être.  

 

- Sérieusement ? Vous vous foutez de moi ou quoi ?, reprit-il, n’y croyant pas.  

- Quel est le problème, Mick ?, s’inquiéta Kaori.  

- Votre client., répondit-il.  

- Tu crois que monsieur Léon est dangereux ? C’est un criminel ? Tu le connais ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Pourquoi on n’a rien senti, Ryo ?, l’interrogea-t-elle, inquiète.  

- Non non non non… Ce n’est pas un criminel, Kaori., la rassura-t-il, s’en voulant de l’avoir paniquée.  

 

Il se leva et commença à faire les cent pas dans le séjour, fourrageant dans ses cheveux.  

 

- Je ne peux quand même pas être le seul à l’avoir remarqué…, maugréa-t-il.  

- Et si tu nous disais ce que tu as remarqué plutôt que de continuer à jouer les mystérieux ?, lui suggéra Ryo, regardant son ami partir dans ses pensées.  

- C’est une idée., admit ce dernier, s’arrêtant.  

- Tu as un client qui s’appelle Claus Léon., déclara-t-il.  

- J’avais et ça a même bien payé, de quoi éponger toutes mes dettes comme l’homme responsable que je suis dorénavant., affirma le nettoyeur, adressant un regard chaud à sa partenaire qui lui répondit d’un sourire.  

- Joue pas sur les temps, c’est pas ça l’important., le rabroua l’américain, frustré.  

- Claus… Léon…, répéta-t-il.  

 

Face aux regards emplis d’incompréhension, il sentait la colère le prendre.  

 

- Claus… Léon…, redit-il.  

- Putain, Claus Léon !, cria-t-il.  

- J’arrive pas à croire que vous ne fassiez pas le lien. Claus comme Santa Claus, le Père Noël anglo-saxon, et Léon comme Noël à l’envers… Et ce monsieur Claus Léon vous confie sa fille Mari, la maman du petit Jésus né à Noël, au moment de Noël… Ca fait beaucoup de Noël réunis, non ?, leur expliqua-t-il.  

- Et ?, fit Ryo, dubitatif.  

- Et ?, répéta Mick, éberlué.  

- Ah mais non, c’est pas possible ! Il me demande « Et ? ». Et… Je dois te faire la liste de toutes ces petites choses étranges qui sont arrivées, tempêtes de neige soudaines et brèves, pannes de voiture… et ce mec… il ressemble au Père Noël !, s’écria l’américain.  

 

Tous les regardèrent avec des yeux ronds puis éclatèrent de rire. Kazue finit par se lever et le rejoindre, passant un bras sous le sien pour le ramener à table à ses côtés.  

 

- Tu as vraiment l’esprit de Noël jusqu’au bout…, pipa-t-elle, amusée.  

- Tu n’y crois pas ?, lui demanda-t-il, penaud.  

- Tu as envie d’y croire ?, lui retourna-t-elle, attendrie.  

- Je… Je trouve ça beau et chargé de sens de me dire que le Père Noël serait intervenu pour faire avancer une situation inextricable., expliqua-t-il, regardant le nouveau couple qui s’était formé.  

- C’est vrai, c’est beau. C’est tellement beau que j’ai envie d’y croire aussi., lui affirma sa compagne avec un doux sourire et aucune trace de moquerie.  

- Merci… pour tout., lui dit-il avant de l’embrasser brièvement.  

 

Ils poursuivirent en échangeant quelques cadeaux puis, la nuit étant tombée depuis un moment, se séparèrent.  

 

- On finira de débarrasser demain., avisa Ryo, attrapant sa partenaire au passage.  

 

Il ferma une partie des lumières du séjour et l’attira contre lui face au sapin illuminé.  

 

- J’ai passé une excellente journée. Dommage qu’on n’ait pas pu garder Mari jusqu’au bout., regretta-t-il.  

- Oui mais elle a retrouvé son père. C’était important pour elle., musa Kaori.  

- Regarde, il y a un paquet encore sous le sapin., remarqua-t-elle.  

 

Elle l’attrapa et le tourna pour voir pour qui il était.  

 

- C’était pour Mari. Je n’avais pas pris qu’un hochet hier., lui avoua-t-il.  

 

Elle ouvrit le paquet et découvrit un doudou de couleur crème en forme de rênes.  

 

- Il est très beau., murmura-t-elle, un léger sourire aux lèvres.  

- On pourra toujours le ressortir dans quelques mois…, lui proposa-t-elle.  

- Oui, dans quelques mois…, approuva-t-il, caressant son ventre tendrement.  

- Un mois en arrière, je n’aurais jamais pensé que nous en serions là., lui avoua-t-elle, se laissant aller contre lui.  

- Moi non plus mais, pour une fois, l’un de mes vœux a été réalisé. Au bout de sept ans, il était temps., plaisanta-t-il.  

- Quel était-il ?, l’interrogea-t-elle.  

- T’avoir dans mon lit le soir de Noël., chuchota-t-il à son oreille.  

- Alors on ferait bien de se dépêcher d’aller se coucher. Il commence à se faire tard., suggéra-t-elle, mutine.  

- C’est un programme qui me plaît, d’autant qu’il nous permet de nous entraîner., répondit-il, la retournant dans ses bras et l’embrassant.  

 

Il la souleva ensuite dans ses bras et l’emmena vers l’étage. S’écartant un instant de lui, elle observa le sapin et fronça les sourcils.  

 

- Notre lettre n’est plus sur le sapin., remarqua-t-elle.  

- Elle a dû tomber par terre. On regardera demain. De toute façon, on sait, toi et moi, que ce n’est pas le Père Noël qui nous ramènera un bébé., la taquina-t-il.  

- Vraiment ?, fit Kaori, faussement surprise.  

- Si jamais tu vois le Père Noël dans ton lit et que ce n’est pas moi, chasse-le à coups de massue sinon c’est moi qui le chasserai à coup de magnum. Tu ne voudrais pas pas avoir la tristesse de millions d’enfants sur la conscience., la prévint-il, la déposant sur leur lit.  

- Tu te déguiserais en Père Noël pour moi ?, gloussa-t-elle.  

- Si tu te déguises en lutin., répondit-il, amusé.  

- Chiche… On fera l’expérience., lui promit-elle, se laissant emporter par la volupté de ses baisers alors que la neige commençait à tomber sur Shinjuku. 

 


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