Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 18-12-20

Ultimo aggiornamento: 14-01-21

 

Commenti: 29 reviews

» Ecrire une review

 

Romance

 

Riassunto: A l'approche des fêtes de Noël, une nouvelle mission attend les City Hunter? Une mission peut-elle en cacher une autre?

 

Disclaimer: Les personnages de "Couches et culottes" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly ra ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Couches et culottes

 

Capitolo 17 :: Chapitre 17

Pubblicato: 11-01-21 - Ultimo aggiornamento: 11-01-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Chapitre 17  

 

- Je fais le tour de mes indics et, quand je rentre, on part à l’orphelinat. Tous les cadeaux sont déjà dans la voiture., indiqua Ryo, mettant sa veste.  

- J’ajouterai les affaires pour Mari. On sera prêtes à ton retour., lui affirma Kaori.  

- Cette fois-ci, je ne serai pas étonné qu’on ait de la neige., avisa le nettoyeur, regardant par la fenêtre le ciel blanc.  

- Ne prends pas froid alors., le taquina sa compagne, resserrant sa veste sur lui avant de l’attirer à elle pour l’embrasser.  

 

Il se laissa faire sans sourciller et répondit à son appel, approfondissant leur échange langoureusement.  

 

- Je ne peux pas avoir froid en pensant à ça… et bien d’autres choses., lui susurra-t-il à l’oreille d’une voix sensuelle.  

- Dépêche-toi., lui répondit-elle, les joues roses de plaisir.  

 

Il s’en alla, laissant Kaori seule pendant que Mari faisait la sieste. C’était l’un des derniers jours qu’ils passaient avec elle. Ils n’avaient pas encore eu de nouvelles de Monsieur Léon mais il leur avait dit revenir vers Noël. Peut-être auraient-ils la chance de l’avoir encore le lendemain pour le jour de Noël…, se dit-il avec un peu d’espoir.  

 

Restée seule à l’appartement, Kaori monta dans sa chambre et observa un long moment Mari dormir. Elle s’était beaucoup attachée à elle et elle savait que ce serait dur de la laisser partir. Les dernières semaines lui avaient permis de vivre quelque chose de beau et émouvant, de connaître les joies de la maternité, ses petits aléas aussi, de voir Ryo évoluer, leur couple naître. Tout cela n’avait pas de prix et Mari garderait toujours une place particulière dans son cœur.  

 

Voyant l’heure tourner, elle descendit et finit de préparer le sac à langer, prévoyant un peu plus que nécessaire juste au cas où leur déplacement à l’orphelinat durerait plus longtemps que prévu. Le ciel se faisant plus menaçant, elle sortit une couverture du placard et alla tout ranger dans la mini. Quand elle remonta, Mari se réveillait et elle alla s’occuper d’elle, souhaitant profiter de chaque moment qui leur restait.  

 

- Tu viens, chérie. On va te faire toute belle pour aller à l’orphelinat fêter le noël des enfants., lui proposa-t-elle.  

- Ba !, s’exclama Mari, lui faisant un grand sourire.  

- Je craque quand tu me fais des sourires comme ceux-là. Ca me fera tout drôle quand tu ne seras plus là, Mari. Je t’aime beaucoup, tu sais. Tu pourras toujours compter sur moi., lui affirma Kaori, embrassant ses pieds.  

- Areuh…, babilla la petite, plongeant un regard intense qui fit chavirer le cœur de la nettoyeuse et l’amena au bord des larmes.  

- Sois toujours heureuse et aussi charmante, Mari., souffla-t-elle, contenant difficilement l’émotion dans sa voix.  

 

Elle se reprit et l’habilla rapidement, redescendant au moment où Ryo rentrait.  

 

- Nous sommes prêtes., lui apprit-elle, lui tendant Mari pour passer son manteau.  

- Ca va, toi ?, lui demanda-t-il, soucieux à la tension qu’il sentait dans sa voix.  

- Oui, ne t’inquiète pas. Je… J’ai juste un petit coup de blues à l’idée qu’elle s’en ira bientôt., admit-elle.  

- Profitons des moments que nous avons ensemble alors., suggéra-t-il, les emmenant à la mini.  

 

Le trajet se fit sans aucune complication. Le ciel chargé ne libéra ses premiers flocons qu’au moment où le nettoyeur stoppa le moteur devant le parking de l’orphelinat.  

 

- Comment fait-on pour les cadeaux ? Les gamins risquent de les voir, non ?, l’interrogea-t-il, soucieux.  

- Pour le moment, ils doivent être tous réunis à la salle de gym pour un petit spectacle mais la distribution aura lieu au réfectoire. Regarde, on va avoir des bras pour tout transporter. Si tu le souhaites, va rejoindre les enfants avec Mari., lui proposa-t-elle.  

 

Ne sachant l’ordre des choses, il accepta de faire comme elle le souhaitait et attrapa le bébé dans le siège-auto avant de retrouver les autres enfants.  

 

- Eh regarde, c’est Ryo !, fit l’un des garçons assis au rang devant lui.  

- Bonjour Ryo ! Kaori est là ?, demanda une petite fille.  

- Oui, elle va arriver., répondit-il, leur faisant signe de se retourner.  

- Oh… le Père Noël t’a offert un bébé ?, s’extasia-t-elle, des étoiles dans les yeux.  

- Idiote ! C’est pas le Père Noël qui ramène les bébés, ce sont les cigognes !, répliqua l’un des garçons.  

- Mais non, c’est bien connu que les petits garçons naissent dans les choux et les petites filles dans les roses !, ajouta un autre.  

- Quoi ? Je ne mangerai plus jamais de chou alors. Je ne veux pas manger un petit garçon., fit un autre enfant.  

 

Un moment tenté de leur expliquer la réalité des choses, Ryo se retint en ayant le temps de réfléchir aux questions conséquentes. Pris d’une suée froide, il s’imaginait mal leur expliquer les rencontres nécessaires pour la conception d’un bébé et surtout comment la rencontre se faisait.  

 

- Et si vous vous taisiez et que vous regardiez le spectacle. Sinon le Père Noël ne vous donnera pas de cadeau., leur fit-il.  

 

La plupart se retournèrent sauf deux garçons de sept ans qui le regardèrent, moqueurs.  

 

- Pfff… Le Père Noël… On sait très bien que c’est le directeur qui fait le Père Noël. Il n’est jamais là au moment de la distribution des cadeaux et les yeux du Père Noël sont de la même couleur que ceux du directeur…, pouffa l’un des deux.  

- Ouais… nous, on croit plus au Père Noël., affirma le deuxième, bravache.  

 

Le nettoyeur ressentit une certaine déception face à cette nouvelle. Ils n’avaient que sept ans, une vie déjà pas facile pour un si jeune âge et ils avaient déjà perdu cette petite lueur dans le regard. C’était insensé mais il avait le sentiment d’avoir échoué quelque part. Pourtant, il ne pouvait rien y faire.  

 

- Reuh…, babilla Mari, faisant vibrer ses lèvres et levant la main vers lui.  

- Que veux-tu, mini-pouce ?, lui demanda-t-il, la soulevant un peu.  

 

Elle posa ses petits doigts sur son menton, un grand sourire étirant ses lèvres lorsqu’elle le pinça et tira dessus avant de caresser sa joue plus ou moins doucement. Il attrapa ses petits doigts et les baisa, lui tirant un petit cri de plaisir.  

 

- On a fini., l’informa en chuchotant Kaori, quelques minutes plus tard, prenant place à ses côtés.  

- Ca va vous deux ?, lui demanda-t-elle, caressant le pied de Mari.  

- Très bien. Tiens, prends-la un peu. J’ai un truc à faire., lui dit-il avant de se lever et partir.  

 

Elle le laissa partir, se disant qu’il allait fumer, quoiqu’à y réfléchir, il ne s’était pas beaucoup absenté pour cette raison à l’appartement depuis quelques jours. Il restait souvent à ses côtés ou avec Mari.  

 

- On n’a pas besoin de rester collés tout le temps. Ca fait plaisir aussi de se retrouver., murmura-t-elle à Mari.  

 

Elle se reconcentra sur le spectacle qui touchait à sa fin. Dès qu’il fut terminé, elle se leva et retourna au réfectoire, plaçant Mari dans l’écharpe de portage. Elle aurait pu la mettre dans son siège-auto mais la porter contre elle lui donnait un peu plus de temps avec elle. Tout était prêt. Les cadeaux étaient au pied du sapin paré de ses plus beaux atours, le siège pour le Père Noël était décoré. Il ne restait plus qu’à brancher les lumières du sapin, ce qui fut chose faite deux secondes plus tard. Elle vit soudain le directeur arriver par une porte alors que les enfants rentraient par une autre.  

 

- Mais vous ne deviez pas…, chuchota-t-elle, s’approchant de lui.  

- Le Père Noël va arriver, les enfants !, annonça-t-il, faisant un clin d’oeil à la rouquine.  

- Kaori, je vous laisse l’assister. Moi, je vais profiter du moment… pour une fois…, fit-il plus bas.  

 

Soudain, un grand homme à la barbe et aux cheveux blancs, vêtu de rouge, entra dans la pièce.  

 

- Oh oh oh ! Bonjour les enfants !, fit le Père Noël, portant un gros sac sur son dos.  

 

Des soupirs de plaisir, d’étonnement, des « Père Noël » plus ou moins excités et des regards ronds comme des soucoupes ou émerveillés jaillirent à son apparition.  

 

- Alors avez-vous été bien sages cette année ?, leur demanda-t-il, obtenant un oui collectif.  

- Et le spectacle était bien ? Vous vous êtes bien amusés ?, ajouta-t-il, approchant de Kaori.  

- Oui., crièrent-ils en chœur avant de se mettre à piailler dans tous les sens.  

- Oh oh oh ! Bon, je vous laisse, les enfants., annonça-t-il, retournant vers la sortie.  

- Non !, hurlèrent-ils.  

- Je dois rester alors ?  

 

Les enfants hochèrent la tête ou crièrent ou sautèrent sur place, excités.  

 

- Que dois-je faire ?, leur demanda-t-il.  

- Des cadeaux ! On veut les cadeaux ! Les jouets !, répondirent-ils en riant.  

- Vous voulez vos cadeaux de Noël ?, leur demanda-t-il.  

 

Kaori rit doucement en voyant son Ryo déguisé en Père Noël et échangeant sans filtre avec les enfants. Elle se rappela de leur conversation quelques jours plus tôt et secoua la tête en pensant qu’elle n’avait même pas eu à lui demander. Elle s’interrogea néanmoins sur ce qui avait pu l’amener à prendre la place du directeur.  

 

- Bon, alors allons-y., fit-il, s’asseyant en tailleur par terre, ce qui fit rire les enfants.  

- Pourquoi vous riez ?, les interrogea-t-il, un sourcil levé.  

- Parce que ce n’est pas là que tu dois te mettre, Père Noël !, cria l’un des deux petits garçons qui avait douté de son existence quelques minutes plus tôt.  

 

Cela fit plaisir à Ryo. C’était l’une des choses qu’il voulait voir en proposant au directeur de prendre sa place. D’ailleurs, celui-ci n’avait pas été difficile à convaincre.  

 

- Ce n’est pas là ? C’est où alors ?, demanda-t-il, se relevant et regardant en tout sens.  

- Peut-être que Kaori devrait lui montrer…, suggéra le directeur aux enfants.  

- Oui !, hurlèrent les enfants.  

- Kaori ? Qui est donc Kaori ?, leur demanda-t-il, se retenant de se tourner vers sa compagne.  

- Là-bas !, pointèrent les enfants, indiquant la jeune femme du doigt.  

- Là-bas ?, fit-il, se retournant vers elle.  

 

Il fut ravi de croiser son regard pétillant. Ca la rendait encore plus belle et désirable. Il ne savait pourquoi elle avait gardé Mari contre elle mais ça rendait le tableau encore plus charmant.  

 

- C’est la jolie jeune femme que je vois ?, demanda-t-il à une petite fille devant lui.  

- Oui et elle est très gentille aussi., affirma la fillette.  

- Tu es sûre ?, la questionna-t-il sur le ton de la confidence.  

- Oui !, lui assura-t-elle.  

- Je vais aller la voir mais avant… Tu sais si elle a un amoureux ?, l’interrogea-t-il.  

 

La petite approcha de lui et lui fit signe de se baisser.  

 

- Oui, c’est Ryo mais il ne veut pas lui dire., lui apprit-elle en chuchotant.  

- Alors peut-être qu’on essaiera de faire quelque chose pour elle…, suggéra-t-il.  

 

La fillette acquiesça avec véhémence. Il ébouriffa ses cheveux tendrement et se tourna vers Kaori.  

 

- Il paraît, Mademoiselle, que vous pouvez me dire où je dois m’installer., lui dit-il, approchant d’elle.  

- Bien sûr, Père Noël. C’est par ici., l’informa-t-elle, le précédant vers la petite estrade, lui indiquant le siège au pied du sapin.  

- Tu ne veux pas t’installer sur mes genoux ?, lui chuchota-t-il.  

- Plus tard, Père Noël, plus tard. Je te ferai part de tous mes souhaits au creux de l’oreille., lui murmura-t-elle d’une voix pleine de promesses.  

- Heureusement que le pantalon est large…, plaisanta-t-il.  

- Alors par qui commençons-nous ?, demanda-t-il.  

 

Kaori lui tendit le premier cadeau, lui annonçant les prénoms au fur et à mesure. Ryo prit quelques minutes avec chaque enfant. Malgré les apparences, quand il eut le premier enfant sur les genoux, il se sentit un peu mal à l’aise, ne sachant quoi dire pour lui rendre ce moment inoubliable, mais, quand il vit le regard pétillant, il sut qu’il pouvait dire ce qu’il voulait, ce moment resterait figé dans les souvenirs enfantins parce que, pour quelques minutes, cet enfant était particulier aux yeux de quelqu’un. C’était un peu comme cela qu’il se sentait sous le regard de Kaori.  

 

Il fallut un très long moment pour finir la distribution de cadeaux auprès de tous les enfants et il devait avouer qu’il était vanné et surtout qu’il avait très chaud sous ce costume. Néanmoins, il n’avait aucune envie de revenir en arrière et troquer sa place. Il regarda le dernier enfant regagner sa place, le regard émerveillé, et le déballer, entouré de ses petits copains. Les membres du personnel furent appelés à leur tour et reçurent un cadeau.  

 

- C’est fini., lui annonça Kaori.  

- Oh oh oh, je pense qu’il y a encore quelqu’un qui n’a pas eu son cadeau., lui opposa-t-il.  

 

Sa partenaire se tourna vers l’assistance, observant bien chaque enfant pour voir lequel n’avait pas été gâté. Comment avait-elle pu en oublier un ? Elle avait pourtant compté et recompté, revérifié la liste, elle n’aurait pas dû passer à côté et aucun enfant ne semblait attendre un appel du Père Noël.  

 

- Il y a une petite fille qui a été très sage pendant tout ce temps et qui a bien mérité son cadeau également., lui fit-il savoir, le regard pétillant.  

 

Il descendit vers sa poitrine où Mari reposait calmement.  

 

- Puis-je avoir la petite Mari ?, lui demanda-t-il.  

 

Emue et se demandant ce qu’il allait bien pouvoir lui donner alors qu’elle n’avait rien prévu, elle sortit Mari de l’écharpe et la lui tendit.  

 

- Bonjour, Mari. Tu as été très sage. Tu as toi aussi mérité un petit cadeau et je pense que Kaori sera volontaire pour te l’ouvrir., lui dit-il, lui donnant le paquet.  

 

Il sourit en la voyant mettre le tout à sa bouche. Sachant qu’il devait en finir car l’heure du repas arrivait, il embrassa le bébé sur le front et la rendit à Kaori qui ouvrit le paquet et sortit un petit hochet. Elle le redonna à Mari qui le porta de nouveau à sa bouche.  

 

- Les enfants, je dois m’en aller. Vous aimez vos cadeaux ?, leur demanda-t-il, se levant.  

- Oui !, hurlèrent-ils.  

- Que dit-on au Père Noël ?, fit le directeur.  

- Merci Père Noël. Au revoir !, crièrent les enfants.  

- Au revoir, les enfants, et continuez à être sages !, leur demanda-t-il, s’en allant en les saluant.  

- Besoin d’aide ?, l’interrogea Kaori, le raccompagnant.  

- Reste avec eux. Ca va aller., lui répondit-il.  

- Merci Ryo, ce que tu as fait, c’était un merveilleux cadeau pour eux., lui affirma-t-elle, émue.  

 

Se sachant à l’abri des regards, il s’arrêta et lui fit face. Il leva sa main gantée et caressa sa joue.  

 

- Pour moi aussi et c’est à toi que je le dois., lui assura-t-il.  

- Moi ?, s’étonna-t-elle.  

- Oui toi., répéta-t-il.  

 

Il l’attira à lui et l’embrassa jusqu’à ce qu’elle se mette à rire.  

 

- C’est l’effet que je te fais ?, plaisanta-t-il.  

- C’est la barbe, ça chatouille., lui expliqua-t-elle, un large sourire aux lèvres.  

- J’aime te voir rire. Ca présage de bonnes choses pour la suite., la taquina-t-il.  

- Tu n’as pas besoin de me faire rire pour cela., répondit-elle.  

- File te changer. Je veux retrouver mon homme., lui ordonna-t-elle.  

 

Il lui fit un petit signe de la main et se retira dans une pièce à l’écart pour retrouver son apparence normale. Lorsqu’il revint dans le réfectoire, les enfants étaient tous partis et le personnel s’activait à préparer la salle pour le repas. Assise sur le siège du Père Noël, Kaori donnait le biberon à Mari.  

 

- Tu aurais peut-être voulu lui donner mais elle ne tenait plus., s’excusa-t-elle.  

- Ce n’est pas grave. Il y en aura encore quelques-uns., éluda-t-il.  

- Et vous regarder, c’est tout aussi satisfaisant., ajouta-t-il, se mettant à califourchon derrière elle et observant, le menton posé sur son épaule, le bébé avaler son biberon.  

 

- Quel est ton souhait pour Noël, Kaori ?, lui demanda-t-il à voix basse alors que les enfants commençaient à revenir de leurs chambres où ils avaient été ranger leurs jouets et se laver les mains.  

- Il s’est déjà réalisé. Je voulais qu’on soit enfin ensemble dans tous les sens du terme., lui apprit-elle.  

- Rien de plus ?, l’interrogea-t-il, curieux.  

 

Elle réfléchit un instant avant de tourner légèrement la tête vers lui. Elle posa les lèvres sur sa joue, ne souhaitant pas trop s’afficher face aux enfants même s’ils semblaient plus pris dans l’excitation de parler de leurs jouets qu’à les observer.  

 

- Rien de plus. Tu me suffis., lui affirma-t-elle.  

- Et toi ?, l’interrogea-t-elle.  

 

Ne s’attendant pas vraiment à avoir la question en retour, il l’observa un instant puis les enfants. Son regard se baissa ensuite sur Mari.  

 

- Je veux continuer à grandir avec toi., lui répondit-il.  

 

Il la vit froncer les sourcils, certainement se demandant ce qu’il voulait dire.  

 

- Ne fronce pas les sourcils. Je préfère ton joli sourire. Tu me rends meilleur, Kaori. Je veux juste que ça continue., explicita-t-il, sachant que ce n’était que partiel mais comment lui expliquer totalement quelque chose qu’il ne comprenait pas lui-même.  

- Quand elle aura fini, nous rentrerons. Il commence à se faire tard. Elle a besoin de son lit et le Père Noël doit encore accueillir une jeune miss sur ses genoux., chuchota-t-il à son oreille d’une voix sensuelle.  

- Elle en serait plus que ravie., acquiesça Kaori, sentant la chaleur monter à ses joues.  

- Ryo…, entendirent-ils une toute petite voix l’appeler.  

 

Ils se tournèrent vers la jeune personne et Ryo reconnut la petite fille avec qui il avait parlé du souhait à faire pour Kaori. Elle lui fit signe de venir et il lui fit l’obligeance de s’exécuter.  

 

- Quand tu vas lui dire à Kaori que tu es amoureux d’elle ?, lui demanda-t-elle, manquant totalement de discrétion.  

 

Kaori garda le regard sur Mari mais ne put empêcher le sourire qui naquit d’étirer ses lèvres.  

 

- Tu crois que c’est le moment ?, l’interrogea-t-il, très sérieux.  

- Oui., lâcha-t-elle, imitant son air.  

- Et je dois lui dire quoi d’après toi ?, continua-t-il, se montrant intéressé.  

- Pfff… T’es bête ou quoi ? Tu lui dis que tu l’aimes et, après, tu l’embrasses là !, lui ordonna-t-elle, posant le doigt sur ses lèvres.  

- Ah vraiment là ?, lui demanda-t-il confirmation.  

- Bah oui là, comme font les princes dans les contes de fée., lui confirma-t-elle, prenant un air exaspéré face à cet homme qui ne semblait pas comprendre la plus essentielle des choses.  

- D’accord. Retourne à table, miss., lui dit-il, la poussant vers ses camarades.  

- Je te regarde., lui répondit-elle, se retournant brièvement, les yeux plissés, pointant les doigts vers elle puis vers lui.  

 

Il acquiesça sérieusement, se retenant de rire. Juste après, elle repartit en courant s’asseoir à sa place d’où elle l’observa. Il retourna alors auprès de Kaori qui mit Mari sur son épaule pour son rot.  

 

- Que voulait-elle ?, l’interrogea-t-elle, curieuse.  

- Me rappeler un vœu que le Père Noël et elle ont fait pour toi., lui répondit-il, prenant le biberon de ses mains et le rangeant dans le sac à langer.  

- Quel était-il ?  

 

Ryo caressa la tête de Mari, histoire de ne pas bafouiller une nouvelle fois sur ces mots qu’il n’avait jamais été capable de lui dire, puis plongea dans son regard.  

 

- Je t’aime, Kaori., murmura-t-il, laissant glisser sa main dans sa nuque.  

 

Elle sentit les larmes lui monter aux yeux alors qu’un sourire ému éclairait son visage. Elle se laissa attirer et il l’embrassa tendrement devant toute l’assistance.  

 

- Ouh les amoureux !, crièrent certains enfants, éclatant de rire.  

 

Les deux adultes rirent légèrement en se séparant et descendirent de l’estrade pour aller saluer le directeur. Ryo se tourna vers la petite fille qui lui fit un signe et leva le pouce, ravie que son plan ait marché.  

 

- Bon, maintenant en route pour notre réveillon à deux., annonça-t-il, lançant un sourire coquin à sa partenaire.  

- J’ai hâte., approuva-t-elle, le regard heureux. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de