Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 18-12-20

Ultimo aggiornamento: 14-01-21

 

Commenti: 29 reviews

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Romance

 

Riassunto: A l'approche des fêtes de Noël, une nouvelle mission attend les City Hunter? Une mission peut-elle en cacher une autre?

 

Disclaimer: Les personnages de "Couches et culottes" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: Couches et culottes

 

Capitolo 15 :: Chapitre 15

Pubblicato: 09-01-21 - Ultimo aggiornamento: 09-01-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l’histoire. Premièrement meilleurs vœux à tous. Désolée pour cette interruption involontaire. Suite à un acte de vandalisme, plus de réseau internet depuis plus d’une semaine. On a (enfin) eu accès à une solution de secours le temps que ce soit réparé, donc retour limité pour le moment. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^.

 


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Chapitre 15  

 

Attablée dans un coin du Cat’s, le landau à ses côtés, Kaori regardait ses deux amies, les yeux ronds.  

 

- Quoi ? Vous me dites que, ce matin, vous n’avez pas eu de neige ici ni à la clinique ? La neige s’est donc cantonnée à quelques pâtés de maison dans Shinjuku ?, répéta la nettoyeuse, stupéfiée.  

- Rien à la clinique. J’ai même étendu des draps trempés dehors parce qu’on avait un beau soleil et un peu de vent., lui affirma Kazue.  

- J’ai vu la neige tomber au loin. Falcon a même remis la protection sur la voiture mais on n’a rien eu au final., lui confirma Miki.  

- Parce qu’il ne laisse pas la protection tout l’hiver ?, l’interrogea la doctoresse.  

- Non. Falcon préfère rouler les cheveux au vent., plaisanta la barmaid.  

 

Elles se mirent à rire toutes les deux de bon cœur à la plaisanterie alors que leur amie fronçait les sourcils. C’était quand même étrange que seule une petite partie de la ville avait été touchée par cette neige subite. En plus, sa voiture était tombée en panne et son téléphone s’était éteint et n’avait pas voulu se rallumer avant son départ cette après-midi. Le plus surprenant, c’était qu’il n’était même pas déchargé puisque, dans le feu de l’action – et le feu prit également ses joues en y repensant -, elle n’avait pas pensé à recharger son appareil qui s’était rallumé sans problème quand Ryo avait tenté le coup.  

 

- Allez, avoue que tu l’as fait exprès…, l’avait-il taquinée alors qu’ils se préparaient à partir.  

- Non ! Comme si je t’aurais laissé sans nouvelles volontairement alors que tu avais Mari., s’était-elle offusquée.  

- Eh… Je plaisantais, Kaori. Il y a plein de trucs bizarres qui se passent en ce moment. Je regarderai à ta voiture ce soir pour voir si elle n’a pas été trafiquée., lui avait-il promis.  

- Quand bien même, Ryo, personne ne peut faire tomber la neige sur commande., lui avait-elle fait remarquer, touchée de son attention.  

- Ouais, ça, c’est vraiment bizarre., avait-il admis, enfilant son imper et une écharpe autour du cou.  

- C’est celle que je t’ai offerte l’année dernière., avait-elle noté.  

 

C’était la première fois qu’il la mettait et ça lui avait fait plaisir.  

 

- Oui. Maintenant, je peux la mettre., avait-il répondu, prenant Mari à bras.  

- Maintenant, tu peux… Parce que tu n’as plus à prétendre, c’est cela ?, avait-elle suggéré.  

- Maligne comme toujours., avait-il répondu, l’embrassant brièvement.  

- Areuh…, avait lâché Mari comme elle le fit au café, ramenant Kaori au présent.  

- Mick se doute de quelque chose ?, demanda Miki, se tournant vers Kazue.  

- Non, du tout. Il pense que nous allons fêter Noël à deux. Il faudra qu’on trouve une excuse pour que je vienne chez toi et que je puisse l’attirer le moment venu., fit la doctoresse, s’adressant à la nettoyeuse.  

- Mari sera peut-être encore là. On peut prétendre qu’elle est malade. Tu vas nous aider pour faire plaisir à Mick, Mari ?, l’interrogea Kaori doucement, la prenant à bras.  

- Ba !, s’exclama la petite, tapant sur la table.  

 

La rouquine vit ses deux amies tomber en pâmoison devant la petite et leurs yeux se mettre à briller de mille étoiles.  

 

- J’en veux une aussi., firent-elles en chœur.  

 

Une porte claqua quelques secondes après et elles se rendirent compte qu’Umibozu avait disparu.  

 

- Oops, je crois que j’ai parlé un peu trop fort., pipa Miki, la main sur la bouche.  

- Il s’en remettra., éluda Kazue.  

- Au moins, il n’est pas parti en courant et hurlant comme le mien quand je lui ai dit cela la dernière fois… quoique je pense qu’il y avait beaucoup de cinéma…, raisonna-t-elle.  

- Et Ryo, il est comment avec elle ?, l’interrogea la barmaid, se tournant vers Kaori.  

 

Elle aimait beaucoup ses amies mais Ryo avait le droit à son jardin secret et il était le seul à pouvoir décider de ce qu’il voulait dire à son entourage.  

 

- Il est correct. Je ne lui en demande pas de trop et il fait ce qu’il faut., répondit-elle assez évasivement.  

- Il l’a déjà…, continua Miki.  

- On devait parler du repas avant que les hommes arrivent., la coupa Kaori.  

- Oui et Mick sera là d’ici une dizaine de minutes., précisa Kazue, consultant sa montre.  

- Dépêchons-nous, Noël n’est que dans cinq jours maintenant., les incita la barmaid.  

- C’est vrai qu’on est déjà le vingt. Je n’ai pas vu le temps passer et il me manque encore quelques cadeaux pour l’orphelinat. Je ne vais jamais avoir le temps d’y aller., soupira Kaori.  

- Et Ryo est au courant ?, lui demanda Kazue pensant au repas de Noël, ce que Kaori comprit, au moment même où la porte s’ouvrait, laissant apparaître le nettoyeur.  

- Au courant de quoi ?, demanda-t-il, entendant qu’on parlait de lui.  

 

Il approcha et prit place à côté de Kaori, couvant elle et Mari d’un regard protecteur. Satisfait de les voir bien même s’il n’en avait pas douté, il leur sourit chaleureusement.  

 

- Alors, que devrais-je savoir ?, réitéra-t-il.  

- Que… qu’il me manque des cadeaux de Noël pour l’orphelinat. Je dois encore en trouver deux pour deux petits garçons., prétexta-t-elle, lui coulant un regard innocent.  

- Donc après avoir accompli deux missions en même temps, il va falloir continuer la première et aller courir les magasins au dernier moment ?, pesta-t-il.  

- Je n’ai pas vraiment eu le temps de finir., s’excusa-t-elle.  

- On ira demain. Ca nous fera une sortie à trois., lui proposa-t-il, proposant à Mari de venir avec lui.  

- Ba !, fit la petite, ravie.  

 

Il l’attrapa et la cala contre lui, se fichant des regards stupéfaits des deux femmes qui lui faisaient face. Il n’avait pas honte de s’afficher. Après tout, elles représentaient plus que de simples amies.  

 

- Elle a déjà réclamé son biberon ?, demanda-t-il à sa partenaire.  

- Non, pas encore. Ca ne devrait pas tarder., lui apprit-elle.  

- Je n’arrive pas trop tard alors…, fit-il, satisfait.  

- Sinon, les préparatifs pour le repas de Noël avancent ?, leur demanda-t-il, les regardant droit dans les yeux.  

 

Le silence qui s’en suivit fut jouissif pour lui. Il n’était pas fâché mais les voir dans leurs petits souliers, avoir réussi à encore les surprendre lui plaisaient énormément.  

 

- Comment tu as su ?, balbutia Kaori, se sentant coupable.  

- Vous avez été très discrètes et Mick ne se doute de rien mais j’ai une ouïe si fine que même la vitre du café ne peut pas toujours empêcher de fonctionner et puis, tu oublies, ma chère, que je ne sais pas qu’embrasser les lèvres., lui répondit-il d’une voix chaude, la faisant frissonner.  

- Je sais lire dessus., lui rappela-t-il.  

- Ca a lieu où ? A l’appartement, je suppose ?, questionna-t-il.  

- Oui., admit Kaori, s’attendant à tout.  

 

Il pouvait aussi bien se fâcher qu’elle ne lui en ait pas parlé comme bien le prendre comme il semblait le faire.  

 

- Et tu comptais m’en parler quand ?, l’interrogea-t-il.  

- Le vingt-cinq décembre à onze heures cinquante-neuf., avoua-t-elle.  

 

Il la regarda et rit, amusé. Elle le connaissait si bien… enfin l’ancien lui, celui qui jouait les blasés de la vie, celui qui se fichait de beaucoup de choses.  

 

- Donc le vingt-quatre après-midi à l’orphelinat, le vingt-cinq à la maison en famille, tu nous laisses le vingt-quatre au soir libre pour nous deux ?, lui demanda-t-il, entendant les respirations de ses amies se suspendre un instant.  

 

Kaori fut tellement surprise de le voir étaler cette nouvelle évolution de leur relation sans qu’ils en aient parlé avant qu’elle ne sentit même pas les regards de ses amies se braquer sur elle.  

 

- Oui, si tu veux., balbutia-t-elle, captivée par son regard serein.  

- Je veux., affirma-t-il avant de se pencher et de l’embrasser légèrement.  

 

Quand il s’écarta, après un baiser très court mais qui ne laissait aucune place au doute, Kaori avait les joues vermillon, Kazue et Miki la mâchoire décrochée et Umibozu, de retour, observait la scène avec un fin sourire. Mari commençant à chouiner, Ryo attrapa le sac à langer et se leva.  

 

- Je vais la changer. Je te laisserai lui donner le biberon puisque je l’ai fait ce midi., lui annonça-t-il, lui donnant le nécessaire pour le préparer.  

 

Trois bruits de chute se firent entendre et une nuée de libellules s’abattit sur le café pourchassée par des corbeaux. Quelques secondes après, quatre mains s’agrippèrent au plateau de la table et hissèrent le reste du corps des deux jeunes femmes qui avaient chu de surprise. Sentant le fléau de l’interrogatoire arriver, Kaori se dépêcha de se lever et d’aller faire chauffer le biberon de Mari, sachant pertinemment qu’elle ne gagnerait que quelques secondes de répit. Elle enjamba Falcon qui était encore sous le choc, les yeux figés sur le plafond, ses lunettes de soleil étant tombées.  

 

- Eh Umi, ça va aller ?, lui demanda-t-elle, lui tapotant la joue.  

 

Elle vit ses yeux cligner une fois, attrapa la monture et la replaça sur son nez. Comme si elle venait de le réveiller d’un long sommeil d’un coup de baguette magique, il se releva et se remit à essuyer une assiette.  

 

- Kaoriiiiiiiiiiii !, hurla Miki, accourant vers elle.  

 

Elle la saisit par les épaules et la força à lui faire face, Kazue sur les talons.  

 

- Vous êtes ensemble ?, lui demanda la barmaid.  

- Il a vraiment donné le biberon au bébé ?, fit la doctoresse au même moment.  

- Une question à la fois, s’il vous plaît., fit la nettoyeuse calmement.  

- J’ai un biberon à préparer., leur opposa-t-elle, entendant la sonnerie du micro-ondes.  

 

Elle attrapa la bouteille et repartit vers la table où l’attendait la dosette de lait, ses deux amies la suivant.  

 

- Alors ?, firent-elles en chœur.  

- Oui., répondit Kaori.  

- Argh, elle le fait exprès, ma parole !, s’irrita Miki.  

- Quoi ?, s’étonna la rouquine.  

- Il a donné le biberon ou vous êtes ensemble ?, explicita Kazue.  

- Ben, les deux., admit la nettoyeuse.  

 

Ses deux amies restèrent de nouveau bouche bée et elle se pencha par dessus la table pour refermer leurs mâchoires. Elle profita de quelques secondes de silence pour finir de préparer le biberon et le tester, prête au moment où Ryo revint avec le bébé.  

 

- Alors ça a été ?, lui demanda-t-il, malicieux.  

- Ce serait plutôt à moi de te poser la question., répliqua-t-elle.  

- Et pas merci pour m’avoir laissée seule avec des crises de tétanie et d’hystérie., ajouta-t-elle, faussement fâchée.  

- Je m’excuserais bien mais ce serait hypocrite de ma part., plaisanta-t-il.  

 

Il lui tendit Mari, son bavoir déjà en place, et elle lui donna son biberon. Elle se sentait bien ainsi, le bras de Ryo posée sur le dossier de son siège, ses doigts caressant discrètement son épaule, même si ses deux amies les fixaient toujours du regard, n’en croyant pas leurs yeux.  

 

- Pour le repas de Noël, je m’occuperai de Mick. Si vous ne me trucidez pas, j’ai LA solution pour que vous puissiez être tranquilles toute la matinée., leur apprit-il, ramenant Miki et Kazue à la réalité.  

- Laquelle ?, demanda la doctoresse.  

- Il y a un cabaret qui ouvre le matin de Noël avec un programme spéciale de bunnies déguisées en lutins de Noël… Eh ! Je propose une solution., se défendit-il, voyant le regard assassin de la compagne de son ami.  

- C’est peut-être une bonne idée, Kazue. Tu ne risques pas ainsi de le voir débarquer à l’appartement sous n’importe quel prétexte., plaida Kaori.  

- Et Miki pourra nous rejoindre dès qu’elle le voudra sans attirer l’attention puisqu’il ne pourra pas la voir arriver., ajouta-t-elle.  

- C’est vrai., soupira la doctoresse.  

- Argh, ce qu’il ne faut pas accepter par amour…, grogna-t-elle.  

 

Elle jeta un regard à Miki puis Kaori et Mari qui finissait son biberon, la fixant intensément, puis Ryo qui semblait très sérieux et soupira.  

 

- Bon, d’accord., concéda-t-elle.  

- A quelle heure est le rendez-vous ?, leur demanda Ryo posément.  

- Midi., répondit Kaori, reconnaissante.  

 

Elle trouvait Ryo métamorphosé depuis qu’il s’était libéré face à elle et Mari. Elle ne s’était pas attendue à le voir changer autant quand ils seraient ensemble. Elle pensait qu’il voudrait taire leur relation quelques temps, qu’il continuerait à jouer les mauvaises têtes pour les réunions amicales, qu’il prétendrait jusqu’au bout ne pas s’intéresser au bébé mais il assumait tout. Elle aurait pu avoir peur de le savoir dans un cabaret le jour de Noël entouré de bunnies dénudées mais ce n’était pas le cas. Elle savait qu’il ne chercherait pas à fuir le repas du midi et qu’il y serait même à l’heure avec Mick. Elle avait confiance.  

 

- Pas d’entourloupe, Ryo. Mick ne te l’a peut-être pas dit mais ça lui ferait vraiment plaisir de fêter Noël tous ensemble., le prévint Kazue.  

- Il n’y aura pas de problème, Kazue. Ils seront là tous les deux et ça se passera bien, tu verras., lui assura Kaori.  

- On peut avoir confiance en Ryo., ajouta-t-elle, se tournant vers lui.  

 

Elle reçut son sourire en même temps que ses doigts caressèrent sa nuque tendrement. Elle frissonna, se rappelant de certains gestes qu’ils avaient eus quelques heures plus tôt. Elle sentait la chaleur renaître en elle et attendait avec impatience que le soir arrive et qu’ils puissent de nouveau s’aimer comme ils l’avaient fait. Elle se fichait bien de passer une nuit blanche entre ses bras, d’être fatiguée le lendemain. La fatigue physique ne serait rien par rapport au sentiment de plénitude que lui apportait leur couple, à l’exaltation qu’engendraient leurs ébats.  

 

Prise d’une soudaine impulsion, elle l’embrassa délicatement et fut heureuse de ne pas le voir reculer. Pourquoi l’aurait-il fait alors qu’il l’avait déjà embrassée devant leurs amis quelques minutes plus tôt ? Elle ne savait pas mais elle l’avait craint un court instant. Au contraire, il passa la main dans ses cheveux et approfondit leur échange, entendant la clochette tinter mais ne craignant pas la présence familière qui venait d’entrer.  

 

- Noooooooon !, geignit Mick, se jetant par terre à genoux et pleurnichant toutes les larmes de son corps.  

 

Marchant ainsi par terre à une allure folle, il se glissa sous la table et se faufila entre les deux, dégageant Ryo de sa place. Il leva un regard de cocker vers son amie rouquine.  

 

- Pourquoi ?, demanda-t-il d’une toute petite voix.  

- Why ? Porqué ?  

- Tu peux me le demander en toutes les langues que tu voudras, la réponse sera toujours la même : je l’aime., répondit Kaori avec un léger sourire, jetant un regard à son homme derrière lui.  

 

Un instant pris de l’envie d’envoyer valser l’américain quelque part vers l’Alaska, le nettoyeur avait finalement décidé d’attendre et de voir sa réaction. La réponse de sa compagne lui tira un léger sourire mais le rythme de son cœur ne s’accéléra pas légèrement mais fortement.  

 

- En plus, il assume et il s’occupe de Mari., lui fit savoir Kazue, très sérieuse.  

- Comment ça il s’occupe de Mari ?, répéta Mick, les sourcils froncés.  

- Il change ses couches et lui donne le biberon., lui apprit Miki, le regard pétillant.  

 

Les cheveux blonds d’habitude si bien coiffés se dressèrent sur la tête de l’américain et il se tourna d’un bloc vers son ami, horrifié.  

 

- Mais ça va pas la tête ! Tu déconnes, Ryo ! T’imagines le pétrin dans lequel tu nous mets, Falcon et moi ?, s’écria-t-il.  

- Ne me mêle pas à tes idioties !, le tança le géant, approchant avec de nouvelles tasses à café.  

- Non mais regarde nos femmes, Falcon. Elles vont s’imaginer qu’on est des hommes à vouloir des enfants. Si même Ryo se met à pouponner, on est dans la…  

 

Une main s’abattit sur sa bouche pour l’empêcher de parler plus avant.  

 

- Evite de dire des grossièretés devant Ma…, commença Ryo.  

- Ta quoi ? Ta fille ?, le coupa Mick, un sourcil levé, dégageant sa main.  

- Mari, idiot ! Tu débloques carrément., le tança le japonais, un pincement au cœur.  

- Ce n’est pas un drame que Ryo s’occupe de Mari. C’est même bien pour elle qu’elle ait une présence masculine qui l’entoure pour lui rappeler son père., intervint Kaori, voyant le regard sombre de son partenaire.  

- Mouais…, fit l’américain, dubitatif.  

- Bon, il faudrait qu’on songe à rentrer. Ca va bientôt être l’heure du bain pour mini-pouce., fit Ryo, se levant.  

 

Kaori acquiesça mais, Mick ne bougeant pas, elle ne put l’imiter.  

 

- Mick…, l’interpela-t-elle doucement.  

- Tu ne vas pas faire marche arrière et lui faire du mal ?, demanda Mick à son ami.  

 

Son regard était intense et très sérieux. Il ne jouait plus le rôle de l’amant éconduit toujours épris de son premier amour. Il était juste l’ami attentionné et inquiet pour quelqu’un de proche qui comptait énormément pour lui, quelqu’un pour qui il se battrait, même aux dépens d’une vieille amitié.  

 

Ryo, qui rangeait les affaires de Mari, s’arrêta et croisa le regard de son ex-partenaire. Il n’eut aucune envie d’éluder la question ni de la tourner en dérision. Mick protégeait Kaori comme il protégerait chacun d’entre eux et son passé lui donnait des droits de douter de son engagement.  

 

- Non, c’est sérieux. Ce n’est pas la lubie d’un moment qui se terminera demain ou à la fin de la semaine. Si ça se finit un jour, c’est qu’on aura tout fait pour réussir mais que notre histoire est arrivée à sa fin, ce qui, pour moi, n’arrivera pas., répondit-il, sûr de lui.  

- Maintenant, si tu veux bien laisser passer ma compagne et ma cliente, nous devons rentrer., lui demanda-t-il.  

 

Mick le jaugea un moment du regard puis sourit et se leva, faisant un signe galant pour inviter Kaori à passer.  

 

- Je suis heureux pour vous deux., lui murmura-t-il, l’embrassant pour lui dire au revoir.  

- Merci, Mick., le remercia-t-elle, reconnaissante.  

- Au fait, le Bunny show organise une fête privée le matin de Noël et j’ai deux entrées, ça te dit ?, demanda Ryo à Mick avant de sortir.  

- Elle va vraiment te laisser y aller ?, s’étonna l’américain, jetant un regard vers Kaori.  

- Oui. On est ensemble mais Ryo est libre de ses agissements. J’ai confiance en lui., répliqua-t-elle.  

- Tu… Tu devrais y aller, Mick., pipa Kazue, mal à l’aise.  

 

Il se tourna vers sa compagne, surpris. Prenant sur elle, elle afficha un léger sourire.  

 

- On dira que c’est mon cadeau de Noël., plaida-t-elle.  

- C’est vrai ? Tu me laisserais y aller sans m’en vouloir après ?, lui demanda-t-il, stupéfait.  

- Oui. J’ai confiance en toi aussi., lui affirma-t-elle, ne mentant pas.  

 

Les pitreries de son conjoint la faisaient souvent enrager mais elle savait qu’il l’aimait sincèrement. Si Kaori savait le faire avec Ryo alors qu’ils venaient tout juste de se mettre en couple, elle pouvait le faire avec Mick alors que ça faisait plus d’un an qu’ils étaient ensemble et qu’elle n’avait eu aucune raison de douter.  

 

- Vrai de vrai ? Tu me laisses aller au Bunny Show avec Ryo le matin de Noël ?, s’exclama-t-il, heureux comme un enfant.  

- Oui., lui affirma-t-elle, heureuse de le voir heureux.  

- Merci. Tu me diras à quelle heure tu veux que je sois rentré et je le serai sans être en retard, promis ! Et on ira voir ce film que tu voulais aller voir dès ce soir !, lui promit-il, fou de joie.  

- D’ailleurs, on peut encore arriver à la prochaine séance de « L’amour au bord de la route ». Viens., lui dit-il, la prenant par la main et l’entraînant à sa suite.  

 

Les quatre amis restant les regardèrent partir, ébahis par ce soudain revirement. Kazue, elle, se dit qu’elle devrait peut-être lui faire ce genre de concession plus souvent.  

 

- Bon, ben, voilà un plan qui roule !, s’exclama Ryo, satisfait.  

- On va vous laisser et aller s’occuper de Mari., poursuivit-il, ouvrant la porte pour laisser passer Kaori avec la poussette.  

 

Ils firent la route dans le silence, simplement heureux d’être ensemble, et retrouvèrent rapidement la chaleur de leur chez-eux. Ryo alluma la guirlande lumineuse du sapin, ce qui fit sourire Kaori. C’était une habitude qu’il commençait à prendre.  

 

- Tu veux lui donner son bain ?, lui demanda-t-elle, prenant Mari pour monter.  

- Non. Je préfère que tu le fasses mais… je voudrais bien venir avec vous., répondit-il, se demandant si c’était déplacé.  

- Avec plaisir, viens., l’invita-t-elle.  

 

Ryo assista au bain du bébé et s’amusa de la voir s’agiter en poussant des petits cris de joie. Ce moment passé, il laissa Kaori l’habiller pour aller préparer le biberon. La soirée se termina dans le calme. Le biberon donné, ils préparèrent le repas à deux sous le regard de la petite avant de dîner. Ils couchèrent Mari peu après à deux et, main dans la main, ne repartirent pas à l’étage inférieur mais directement dans la chambre de Ryo où ils s’aimèrent librement et en toute confiance une bonne partie de la nuit avant de s’endormir enlacés jusqu’aux petites heures du matin.  

 

 


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