Chapitre 5 :: chapitre 5

Publiée: 16-11-04 - Mise à jour: 16-11-04

Commentaires: merci pour toutes vos reviews. encore un petit chapitre. en me relisant, je trouve encore des modifications à faire, et je m'éloigne de plus en plus de ce qui était prévu. mais, bon, on verra bien où ça menera ! bonne lecture

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Ils retournèrent sur leurs pas pour entrer à l’intérieur. Dans le hall, après que Mary et Eric aient pris congé, ils croisèrent un homme d’une quarantaine d’années, à l’allure distinguée. Son visage s’illumina quand il aperçu Kaori qui portait toujours l’enfant blotti contre elle.  

« Il n’y a qu’avec vous que Peter est aussi calme. Depuis que sa mère est morte, il est très turbulent. A vous voir ainsi, on dirait une madone italienne, vous êtes magnifique. »  

Les joues de Kaori prirent une teinte rosée mais elle ne détourna pas les yeux, comme si elle avait l’habitude de ce genre d’attitude.  

(De mieux en mieux, elle accepte des compliments à tout bout de champ !)  

(Ça c’est sûr, ce n’est pas de toi qu’elle peut en attendre. Lui dire que même un aveugle la prendrait pour un homme n’est vraiment pas le genre de commentaire qui plait aux femmes !)  

(La ferme. Je t’ai rien demandé).  

Après que l’enfant ai retrouvé son père, ils furent accueillis par le directeur, Wesley Prescott, qui les conduisit à leurs cabines.  

Les couples étaient logés sur l’un des ponts supérieurs, réservés aux hôtes de marques : Prescott leur indiqua que tous les mannequins résidaient à cet étage.  

Après quoi, le directeur se tourna avec un air embarrassé vers Ryo.  

« Je suis désolé, vous devrez aller 2 ponts en dessous. Avec tout le personnel présent pour cette campagne de publicité, il n’y a plus beaucoup de place. Nous n’attendions que deux couples. Si j’avais été informé de votre venue, je me serais arrangé autrement. »  

« Ah non ! Je veux rester à ce niveau !!!»  

« … ! ? »  

« Je reste ici !» et il s’assit au milieu du couloir, la mine boudeuse, la larme à l’œil.  

Le directeur le regarda, abasourdi. Puis après un court instant de réflexion, il repris la direction des ascenseurs.  

« Il y a peut-être une solution. Suivez-moi. »  

Ils repartirent vers le hall où Kaori était toujours en conversation avec le père de Peter, ne semblant nullement gênée par le fait qu’elle ne portait toujours que ce minuscule maillot de bains et un paréo à moitié transparent.  

« Excusez-moi. Pourrais-je vous parler ? »  

« Bien sûr. Au revoir Paul. »  

Et après avoir déposé un rapide baiser sur la joue du petit garçon endormi dans les bras de son père, elle se tourna vers le directeur.  

« J’ai un souci pour loger les invités. Mais peut-être pouvons nous résoudre ce problème rapidement. D’après mademoiselle Kitahara, vous partagez un appartement avec M. Saeba. Accepteriez-vous de partager votre suite ?»  

« D’accord » répondit-elle simplement.  

Ryo en resta sans voix : pour qu’elle accepte aussi facilement, elle devait avoir une idée derrière la tête.  

(Mais bien sûr, comme ça elle pourra me surveiller et m’empêcher de faire mes visites nocturnes. Ça ne se passera pas comme ça !)  

Pendant qu’il bougonnait, ils étaient arrivés devant la cabine, un étage au dessus de leurs amis. Enfin c’était plutôt la « suite royale » comme Ryo s’en rendit compte en franchissant le seuil.  

Un immense salon, occupé par deux canapés, un meuble télévision, un bureau et un bar, donnait sur un balcon. Sur la droite, une porte menant à une salle de bains qui aurait pu servir de salle de bal, et à côté de laquelle se trouvait un dressing.  

A gauche, deux portes s’ouvraient sur les chambres, au centre desquelles trônait un lit géant.  

Après leur avoir souhaité une bonne fin de journée, le directeur referma les portes et les laissa seuls.  

« Kaori…. »  

Elle ne le laissa pas finir :  

« Ecoute. Je suis ici pour travailler mais aussi pour m’amuser. Il y a une éternité que je n’ai pas pris de vacances. Je n’ai pas l’intention de te laisser gâcher tout ça. Fait ce que tu veux, quand tu veux, ça ne n’intéresse pas. »  

Tout en parlant, elle s’était dirigée vers le dressing. Il lui parla à travers la porte.  

« Pas de massue ? »  

« Elles seraient difficiles à transporter dans un maillot de bain. »  

« C’est un fait, vu qu’il ne cache pas grand chose » marmonna-t-il tout en repensant à son corps bien trop dénudé à son goût pour être montré en public.  

« Qu’est-ce que tu dis ? »  

« Non. Non. Rien du tout »  

Elle ressortit, vêtue d’une légère robe rose, toute simple, qui la mettait plus en valeur que n’importe quelle toilette sophistiquée. Les fines bretelles laissaient ses bras et ses épaules nus et le décolleté révélait sa gorge. La jupe plissée dansait autour de ses jambes.  

« Dîner à vingt heures trente. En tenue. Je demanderais à l’atelier d’apporter un costume. Je te laisse, j’ai à faire. »  

Et sans un regard en arrière, elle sortit. La porte se referma avec un bruit sourd et désapprobateur.  

(Ah la la. C’est mal parti. Voyons voir si je peux trouver une jolie fille pour m’occuper.)  

(Tu cherches encore à te défiler.)  

(Fous-moi la paix !)  

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