Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: spot2001

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 07-11-04

Mise à jour: 08-07-07

 

Commentaires: 150 reviews

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General

 

Résumé: Un bateau, une fine équipe, des méchants .... à vous de lire et de juger !

 

Disclaimer: Les personnages de "Croisière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Croisière

 

Chapitre 10 :: chapitre 10

Publiée: 23-12-04 - Mise à jour: 23-12-04

Commentaires: encore! encore! plein de reviews dans mes petits souliers ^_^ . je m'epate toute seule : 3 chapitres en peu de temps et un 4° peut etre en cadeau de Noël. après faudra patienter parce que je bosse jusqu'à lundi . sniff!

 


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Trois heures plus tard, un Ryo épuisé et ronchonnant se dirigeait vers l’hôtel.  

« Ces enfants sont des monstres. Ils ne peuvent pas rester cinq minutes tranquilles ! Leurs parents ne leur ont donc pas appris les bonnes manières ? Et le respect des adultes ? »  

« Ce sont encore des bébés, tu ne peux pas leur demander de rester calmes très longtemps. Tu bien plus âgé qu’eux et tu en es bien incapable. Tu as été aussi turbulent qu’eux et tu t’es amusé autant, reconnais-le. Tu t’es comporté comme un vrai gamin ; J’étais la seule adulte ! !»  

« Tu oublies que je suis un jeune homme de seulement vingt ans ! »  

« Vingt ans ! ! ? Laisse-moi rire. Tu peux multiplier le chiffre par deux. Au moins. J’ai été très généreuse quand je ne t’ai donné que trente ans. »  

« Quoi ! ! ! » Ryo pris son air le plus offusqué. Ce qui n’eu aucun effet sur la jeune femme.  

« Ils sont si innocents. Ils vivent au jour le jour, sans penser au lendemain. Ils ne font qu’accumuler des souvenirs. »  

Il baissa les yeux sur Kaori qui marchait à côté de lui et eu la très nette impression qu’elle ne parlait pas que des enfants.  

«La vie est si courte. Ne vaux-t-il pas mieux vivre avec des souvenirs des jours heureux qu’avec des regrets de ce qui aurait pu être ? ».  

Elle se rendit alors compte qu’elle avait exprimé ses pensées à voix haute, et par peur que Ryo ne se moque d’elle, elle accéléra le pas, laissant son partenaire un peu en arrière. Il eu vite fait de la rattrapper mais ne fit aucun commentaire.  

Comme hier elle tenait l’enfant blotti au creux de ses bras. Et il en était presque jaloux ! D’un gamin de trois ans qui pouvait en toute innocence profiter de son étreinte !  

« Je vais le porter. »  

Et joignant le geste à la parole, il la soulagea de son fardeau, la frôlant au passage. Intentionnellement. Comme beaucoup d’autres fois au cours de ces dernières heures ! Ils avaient ri et chahuté, avec autant d’insouciance que les enfants.  

Même quand il avait senti la présence de Mick, sachant que celui-ci ne manquerait pas de tout rapporter aux autres, il n’avait pas changé d’attitude.  

(Qu’il pense ce qu’il veut !)  

Elle chercha son regard mais il se déroba, et elle se sentit frustrée. Elle avait le cerveau en effervescence et ne savait plus quoi penser.  

(Il se comporte comme un obsédé, court après toutes les femmes et l’instant d’après j’ai l’impression d’être la seule à qui il s’intéresse. Est-il sincère ? Vas-t-il enfin me parler de ce qu’il ressent ? J’ai ai assez de son comportement de girouette ! ! Ces quelques heures ont été magiques. Mais jusqu’à quand sera-t-il aussi charmant ?)  

 

Pendant que leurs pensées vagabondaient, ils étaient arrivés près de la réception. Après avoir confié les enfants à leurs parents, ils se dirigèrent vers la chambre. Mais arrivée à l’ascenseur, elle se rendit compte qu’elle était seule : elle vit Ryo en train de poursuivre une des serveuses du bar.  

Sans un mot, elle laissa les portes de l’ascenseur se refermer sur elle.  

 

Les fleurs étaient là. Comme la veille, elle jeta la carte et rangea la photo avec les autres. Elle mis la douche couler, mais fut incapable de faire un mouvement pour passer sous l’eau : elle restait au milieu de la pièce, des larmes coulant le long de ses joues. En entendant la porte s’ouvrir, elle essuya rapidement son visage.  

(Je ne veux pas qu’il me voie pleurer).  

Retenant sa respiration, elle tendit l’oreille. Son cœur fit un bon : le nouvel arrivant avançait prudemment, ne tenant visiblement pas à être entendu, et se rapprochait de la porte de la salle de bain, ayant sûrement entendu l’eau couler. Kaori passa dans le dressing et attrapa au passage un parapluie dans un placard. Décidée à le surprendre par derrière, elle avança sans bruit dans le salon. Elle s’apprêtait à lui assener le parapluie sur la tête mais suspendit son geste, surprise, quand la porte de la suite s’ouvrit avec fracas.  

 

*********  

 

Dans l’ascenseur qui le ramenait vers la cabine, Ryo se demandait encore pourquoi il avait agit ainsi. La tristesse de son regard lui avait fait mal. Elle avait été si gaie toute l’après-midi.  

Pourquoi avait-il tout gâché ? En fait non, il savait très bien pourquoi : lui, le plus grand nettoyeur, qui pouvait affronter n’importe quelle situation, avait peur de ce que sa partenaire verrait dans ses yeux ! et il avait choisi de la fuir. Décidé à s’excuser, il avait repris le chemin de la suite. Arrivé à l’étage, son intuition lui indiqua immédiatement que quelque chose n’allait pas. Il se précipita et ouvrit la porte à la volée.  

 

Ses yeux tombèrent sur le plus incroyable des spectacles : un homme cagoulé se tenait près de la salle de bains, une main sur la poignée.  

Et Kaori, vêtue seulement d’une serviette (décidément c’était devenu une habitude !), se trouvait derrière lui, brandissant un parapluie (elle n’a plus de massue ?).  

Les protagonistes restèrent en suspens une fraction de seconde. Puis, comme un manège que l’on remonte, la scène se remis en mouvement.  

L’inconnu se retourna, frappant Kaori à la tempe. Et cria de douleur : Ryo venait de lui planter au-dessous du coude un coupe-papier ramassé sur la table. L’intrus s’élança vers la porte, profitant pour s’échapper du fait que Ryo rattrapait une Kaori chancelante.  

« Kaori! Kaori! Réponds-moi! Tu es blessée? Kaori! ! »  

Elle porta une main à sa tête.  

« Je vais bien. Ne…ne crie pas. Je ne suis pas sourde, juste un peu sonnée. »  

Il retrouva son calme :  

« Qui était-ce ? » Sa voix était dure, car il s’en voulait de ce qui venait d’arriver. Elle crut que ça lui était destiné et se mis en colère :  

« Tu poses la question comme si tu pensais que je le savais ! Il a cherché à m’agresser et j’ai l’impression que tu trouves que c’est ma faute ! Lâche-moi, je peux me débrouiller toute seule ! »  

Cherchant à échapper à ses bras, elle se contorsionnait. Ce qui eu pour effet de faire glisser la serviette qui la recouvrait.  

Rouge de colère et de honte, elle essaya de se redresser, mais, prise de vertiges, elle retomba à genoux, se tenant la tête entre les mains. Se faisant, elle ne put pas voir l’éclat qui passa dans les yeux de l’homme près d’elle. Il attrapa la serviette abandonnée, se pencha sur la jeune femme et, après l’avoir enveloppée, il la souleva dans ses bras aussi facilement qu’il l’avait fait un peu plus tôt avec le jeune Peter.  

« Pourquoi interprètes-tu ce que j’ai dit de travers ? C’était une simple question. »  

Sa voix était étonnement douce.  

« Je suis désolée. » sa voix n’était qu’un murmure et elle n’osait pas croiser son regard.  

Il la déposa sur son lit.  

« Ne bouge pas. Je reviens »  

Et, lui ayant plaqué un rapide baiser sur le front, il quitta la suite.  

 

Pas pour longtemps. Cinq minutes plus tard, il était de retour avec un médecin. Celui-ci examina Kaori et conclu que le choc était sans gravité et qu’après une bonne nuit de sommeil tout serait normal.  

Il lui ordonna de dîner légèrement dans la chambre ce soir, de se coucher et de venir le voir au cabinet le lendemain matin.  

Il rejoignit Ryo qui attendait dans le salon et elle les entendit discuter, sans pouvoir comprendre ce qu’ils disaient.  

« Elle a surtout besoin de calme pour ce soir. Voici un antalgique et un léger somnifère qui devraient l’aider à dormir. Veillez à ce que votre femme les prenne. Et amenez-la-moi demain. »  

Et il quitta la chambre sans attendre de réponse.  

(Ma femme.)  

(Est-ce que ce mot ne sonne pas bien ?)  

 

Sans répondre à cette petite voix qui devenait de plus en plus envahissante, il regagna la chambre de Kaori. Elle s’était glissée sous les draps, le visage presque aussi blanc qu’eux, sa tempe commençant à virer au jaune.  

Il s’approcha et s’assit au bord du lit, comme elle l’avait fait la veille sur le sien. Elle avait les yeux fermés mais il savait qu’elle ne dormait pas.  

« Kaori? »  

Pas de réponse.  

« Je suis désolé, c’est ma faute. Pardon. »  

Elle écarquilla les yeux de surprise  

(Quoi ! Ryo qui s’excusait ! Le coup avait été plus fort qu’elle ne croyait et maintenant, ses oreilles lui jouaient des tours.)  

Il lui toucha la tempe, à l’endroit où un bleu ne tarderait pas à apparaître. Sous la tendresse de la caresse, elle ne put s’empêcher de frissonner. Tout comme lui. Quoi ! Encore ! Tout ce dont il avait envie, c’était de la tenir dans ses bras pour la réconforter. Et l’embrasser.  

Surprise, elle se décida à se tourner vers lui. La chaleur qu’elle rencontra dans ses yeux fut pour elle le meilleur des médicaments.  

Son sourire s’élargit encore, d’un air satisfait, quand il constata son trouble.  

Elle planta son regard dans le sien et dit d’une toute petite voix qui lui sembla beaucoup trop tremblante :  

« Ce n’est rien ».  

Comme chaque fois qu’elle le regardait, il avait peur de ce qu’elle verrait. Il détourna la tête mais eut le temps de voir l’éclat de déception qui traversa ses yeux.  

(Idiot ! Parles-lui, expliques-lui. Ne la laisse pas imaginer toutes sortes de choses.)  

La petite voix était insistante.  

(Je n’ai pas l’habitude.)  

(Il n’est jamais trop tard pour apprendre.)  

« Kaori, je… je.. »  

« Oui ? »  

« Arghh ! Ça n’est pas facile. Tu vas trouver ça idiot, mais ….je, je…. Je suis persuadé que les yeux sont le reflet de l’âme. Ouais, je sais, ça fait cliché ! Une personne peut porter toutes sortes de masques, ses yeux révéleront toujours sa vraie nature. Chaque fois que ton frère me regardait, j’avais peur de ce que lui, si droit, pourrait voir caché derrière mon âme sombre. Et c’est pareil avec toi. »  

Elle resta silencieuse ce qui lui sembla une éternité. Il sentit la fraîcheur de ses doigts quand elle les posa sur ses joues pour tourner lentement mais résolument son visage vers elle.  

« Ryo. Regardes-moi. Regardes-moi ! »  

Il plongea les yeux dans les siens, si lumineux.  

« Quand je te regarde, je vois un homme qui a connu l’enfer et qui en est revenu. Sans haine. Après ce que tu as enduré, beaucoup auraient sombrés dans la folie, seraient devenus amères et froids. Mais pas toi. Au contraire. Tu essaies d’améliorer ce monde, alors comment pourrais-tu être mauvais ? Mon frère le voyait et c’est pour cela qu’il était ton ami. C’est pour ça que moi je … »  

Elle ne put achever, interrompue par l’arrivée d’une foule peu discrète : Mary, Miki, Kazue et Mick entrèrent dans la suite, sans plus de cérémonie.  

Kaori laissa retomber ses mains. Ryo s’écarta.  

(On peut jamais être tranquille, cet endroit est un vrai moulin !)  

« Le médecin a parlé de ton agression au capitaine alors qu’on était dans le hall. Comment vas-tu ? » demanda Mary d’une voix inquiète, repoussant Ryo pour prendre sa place sur le lit.  

« Je vais m’occuper de ta blessure »  

« On se relayera auprès de toi cette nuit, pour te surveiller. »  

« Je vais te tenir dans mes bras pour te réconforter. »  

« Mick ! ! ! ! »  

« Quoi ! Elle a dû avoir peur et comme ce n’est pas Ryo qui risque de prendre soin d’elle, il est normal que je propose mes services, en tant qu’ami. »  

Joignant le geste à la parole, il chercha à s’approcher du lit mais fut stopper par Ryo qui lui bloqua le passage.  

« Bas les pattes. Et dehors. Tous. Le médecin a dit qu’il lui fallait du calme. » Tout en parlant, il avait repoussé les quatre intrus dans le salon, où Umibozu était resté.  

« A-t-elle reconnu son agresseur ? »  

Ryo eu un sourire en repensant à ce qui s’était passé quand il avait posé la même question un peu plus tôt.  

« Non. Il était masqué. »  

Miki se tourna vers Mary.  

« Est-ce qu’il y a déjà eu ce genre de problèmes avant » ?  

« Eh bien, pas que je sache. Il y a beaucoup de personnes connues ici. Une partie des passagers travaillent pour les entreprises White, certains sont là pour leur réunion d’anciens élèves. Tous les autres sont d’anonymes inconnus, suffisamment fortunés pour se payer ce voyage. A cela tu peux rajouter la horde de paparazzis qui suit toujours les célébrités. L’identité de tout le monde a été contrôlée à l’embarquement. En comptant le personnel de bord, il doit y avoir près de 500 personnes. »  

Les trois hommes échangèrent un regard.  

« Donc autant chercher une aiguille dans une botte de foin. » lui répondit Umi.  

« On va vous laisser. » intervint Miki, qui était restée silencieuse jusqu’à présent.  

« Prends soin d’elle et ne l’embête pas. Sinon tu auras affaire à nous. » ajouta Mary en refermant la porte sur eux.  

Et Ryo savait qu ‘elle ne plaisantait pas : quand il s’agissait de protéger leur amie, ces trois femmes n’hésiteraient pas à l’affronter, même en sachant qu’elles n’étaient pas de taille contre lui.  

 

Il retourna dans la chambre et constata que Kaori s’était endormie. Il resta un moment à la regarder.  

(Elle est incroyable ! Alors qu’elle avait toutes les meilleures raisons de se mettre en colère contre moi après la façon dont je l’ai traitée dans le hall, tout ce qui la préoccupait c’était de me rassurer ! Elle est bien comme Makimura ! Même s’ils n’étaient pas frère et sœur de sang, ils ont le même cœur généreux.)  

(Tu la fais souffrir et c’est elle qui te réconforte ! T’as vraiment de la chance qu’elle veuille rester près de toi.)  

(Ouais !)  

(Tu sais ce qu’il te reste à faire ?)  

(Ouais ! )  

(A la bonne heure !)  

 

La petite voix se tue, ne lui laissant rien d’autre qu’un immense sentiment de bien-être. Il s’installa dans un fauteuil près du lit, bien décidé à la veiller cette nuit.  

 

 


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