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Chapitre 25 :: chapitre 25 Publiée: 14-11-06 - Mise à jour: 14-11-06 Commentaires: merci pour les reviews. voila encore de quoi vous mettre l'eau à la bouche. excusez les fautes, je viens de tapper ça entre 2 et 4h du mat, en étant tout le temps interrompue !
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Chapitre 25
Sous la douche, Kaori se délassa longuement, tentant de remettre de l’ordre dans ses idées. Les derniers jours avaient été riches en imprévus. Si les menaces n’étaient pas une nouveauté, le tournant que le partenariat City Hunter avait pris amena un sourire ravi sur ses lèvres. Et en pensant à Ryo, elle trouvait bizarre qu’il n’ait pas essayé de la rejoindre ?
C’est sur cette interrogation qu’elle sorti de la pièce, prête pour la séance avec Eric. Une nouvelle série de photo pour la ligne de lingerie avait été prévue, les premières ayant été très appréciées.
De son côté, Ryo n’était pas resté sans rien faire. Il avait dû se faire violence pour ne pas la suivre, mais le professionnel avait repris le dessus. En quelques coups de fil, il s’organisa.
Kaori le trouva de dos, la cigarette à la main. Elle le connaissait et savait qu’il devait être en train de réfléchir à toute cette histoire
Il était accoudé à la fenêtre pour fumer et faire le tri dans les éléments en leur possession, quand il entendit la porte se recouvrir. Il perçu son hésitation à l’approcher et se retourna.
« Eric a promis que la séance ne serait pas longue. Où veux –tu que l’on se retrouve ? »
« … »
« Ryo ? »
« Tu crois vraiment que je vais te laisser te promener seule sur ce bateau ? Après que quelqu’un ai essayé de t’abattre ? »
« Et bien je suis sure que tu vas vouloir vérifier certaines choses toi-même et …. »
« …et je me suis arrangé pour que tu ais toujours un garde du corps. Miki ne va pas tarder, c’est elle qui t’accompagnera pour l’instant . je dois rejoindre Saeko et ses gais lurons pour faire le point sur ce qu’ils ont trouvé. Je te retrouverais après. »
Des coups à la porte les interrompirent. Sitôt la porte ouverte, Miki se précipita sur son amie
« Kaori ! Comment te sens-tu ? Toi qui voulais des vacances, c’est raté ! »
« Ouais. Elle attire les ennuis ! »
« Ryo, tu pourrais être un peu sympa avec elle pour une fois ! »
« Ne fais pas attention à lui. Je te remercie de t’inquiéter pour moi. Et je suis désolée de te mêler à mes histoires : tu vas être obligée de jouer la baby-sitter au lieu de t’occuper de ton mari. »
« Allons ne t’en fais pas, c’est normal. Mais je serais curieuse de savoir pourquoi c’est à moi que tu as demandé ça ? Mick aurait été plus qualifié. »
« Je te rappelle qu’on parle de photos de mannequins »
«Et alors ? Il sait être professionnel quand il le faut. Surtout si ça concerne Kaori ! »
« Justement »
Il n’avait pas pu s’en empêcher, et s’en mordi mentalement les doigts quand la jeune femme lui lança un regard soupçonneux. Il était sûr qu’elle allait questionner Kaori sans relâche. Et il imaginait très bien que sa partenaire serait mal à l’aise. Ils n’avaient pas eu le temps de parler. Mais il se doutait que Kaori n’aimerait pas qu’ils se cachent de leurs amis. Et en y réfléchissant, même s’il était tenté de vouloir la garder pour lui tout seul, il devait bien admettre qu’il n’avait pas envie de se cacher.
« Bon, et bien on va y aller. On fait comme prévu : même si la séance se termine plus tôt, on t’attend là bas. Kaori, tu viens ? »
L’interpellée hésita, ne sachant pas comme se comporter avec son partenaire. Elle imaginait qu’il devait vouloir ne pas annoncer leur nouvelle relation tout de suite. Mais d'un autre coté, elle mourait d’envie de l’embrasser pour lui dire au revoir. Elle en était la de ses pensées quand elle sentie une main lui emprisonner la nuque et des lèvres caresser les siennes.
« À tout à l’heure mon ange. »
Il était déjà à l’autre bout du couloir quand elle repris ses esprits. Pour croiser le regard de Miki. Cette dernière fronçait les sourcils.
« Qu’est-ce qui c’est passé ? Il avait changé de comportement ces derniers jours mais là ….. ! »
Kaori senti ses joues rosir
« Est-ce qu’il s’est enfin déclaré ? »
Puis rougir franchement
« Vous n’avez quand même pas … ? »
Pour carrément s’empourprer
Elle sursauta au cri de joie de la jeune femme
« Yyyyyyyyyeeeeeeeeeees »
« Miki ! Arrête ! Ça me gêne ! »
« C’est quelque chose qui m’a toujours étonnée. Tu vis depuis des années avec ce pervers. Tu nettoies l’appartement de ses revues fétiches. Et pourtant tu es encore capable de rougir quand on te parle de sexe ! »
« … »
« Je suis tellement contente pour vous. Allez, je ne t’ennuis pas plus, Eric nous attend. »
« Merci »
« Mais ne crois pas que je laisse tomber. Je veux tout savoir ! Surtout si son surnom est mérité ?»
« Miki ! »
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Ryo sifflotait encore gaiement quand il frappa à la porte de la cabine de Saeko. C’est l’un des américains qui lui ouvrit. Et vous savez quoi ? Il avait le même costume et les mêmes lunettes de soleil que la veille. A croire qu’il dormait avec. Où qu’il ne se déplaçait pas sans leurs valises remplis de ce genre de vêtements, tous identiques. Et les lunettes ? Vraiment ridicule à l’intérieur !
« Tu es bien joyeux ce matin. Tu semble avoir passer une très bonne nuit ? »
« Oh que oui ! »
« Et Kaori ? Qu’en a-t-elle pensé ? » Elle s’attendait à une de ces habituelles pirouettes pour détourner la conversation. Et elle en fut pour ses frais. Il se contenta de répondre en souriant.
« Tu lui demanderas. »
La policière haussa un sourcil perplexe mais ne pu formuler une seule des questions qui lui traversèrent l’esprit.
« Je suis pas venu pour parler de ma forme au réveil. Qu’est-ce que vous avez trouvé ? »
Ted MacFly pris le relais, coupant court à toute discussion
« L’examen de l’arme n’est pas très concluant, comme on pouvait s’y attendre. La seule chose, c’est qu’il s’agit bien d’une arme modifiée pour utiliser des munitions spéciales : une fabrication personnelle du « faucheur ». Ce qui prouve que l’on a bien affaire à lui. »
« Ensuite, les recherches sur Akiko Matsudaira n’ont rien données. Votre partenaire avait raison, il y a quelques années, certains accidents suspects ont été étouffés par l’argent de son père. Mais après son installation aux USA, plus rien. Soit elle est devenue sage, soit elle a appris de ses erreurs. En tout cas, elle est très connue pour sa générosité envers toutes sortes de grandes œuvres de charité. Et la société semble clean, sans lien avec le milieu et donc l’Union Teope. »
« Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas le lien qu’il n’existe pas. Je vous ai apporté autre chose à examiner »
Il tendit la pile de lettre et photos que Kaori avait reçues.
Ils examinèrent chacun quelques feuilles pour finir par échanger des regards surpris
« Quelqu’un s’est donné beaucoup de mal pour tout ça. Pourquoi ces lettres ? »
« Votre partenaire doit avoir l’habitude des menaces, ça ne l’aura pas inquiété. »
« Précisément. Mais pour quelqu’un de « normal » ce genre de chose a plutôt de quoi perturber »
« Tu penses qu’on cherchait à lui faire peur ? Avant de l’abattre ? »
« Je crois surtout que le tueur avait été mal renseigné sur sa cible. Qu’il n’avait sans doute même pas son nom. Et que son manque de réaction à du l’intriguer. D’où sa tentative d’agression de l’autre jour, il voulait faire monter la pression. »
« Sauf qu’après hier soir, avec la façon dont elle a réagit et votre intervention, il a dû remédier à son manque d’information. »
« Ouais. Et ça nous avance à quoi ? »
L’agent Connor faisait encore preuve de mauvaise volonté et cette fois son supérieur ne le laissa pas passer.
« Ça nous avance que si vous aviez un peu plus de flair, vous seriez comme vos deux collègues en train de chercher à localiser toutes les communications Internet passées depuis ce bateau les dernières 6 heures ! C’est le seul moyen pour lui d’avoir obtenue des information. »
L’agent réprimandé ne se le fit pas dire deux fois pour se mettre au travail.
N’étant pas du grande utilité pour ce genre de chose, le nettoyeur jugea plus important de rejoindre l’autre moitié de City hunter.
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