Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: spot2001

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 07-11-04

Mise à jour: 08-07-07

 

Commentaires: 150 reviews

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General

 

Résumé: Un bateau, une fine équipe, des méchants .... à vous de lire et de juger !

 

Disclaimer: Les personnages de "Croisière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Croisière

 

Chapitre 8 :: chapitre 8

Publiée: 18-12-04 - Mise à jour: 18-12-04

Commentaires: désolée pour l'attente ^__^ j'espère que vous n'aurez pas perdu le fil de l'histoire et que ce nuveau chapitre vous plaira.

 


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Ryo, très intentionnellement, continua à se bagarrer, espérant faire réagir Kaori : il trouvait très perturbant qu’elle ne joue plus de la massue. Ses colères témoignaient qu’elle s’intéressait à lui et si elle ne le corrigeait plus, cela ne pouvait signifier qu’une chose. C’est donc très volontairement qu’il cherchait les coups !  

 

Lui et Mick se chamaillaient encore comme deux gamins quand un frisson leur parcouru le dos : leur instinct les avertissait d’un danger imminent. Ils stoppèrent leur lutte, bras et jambes emmêlées, et tournèrent la tête dans un même mouvement.  

Pour apercevoir Kaori tout prêt.  

Et toute prête à exploser : elle serrait les poings, les yeux fermés, semblant faire un effort phénoménal pour se maîtriser. Quand elle ouvrit les yeux, les deux nettoyeurs ne purent s’empêcher de déglutir avec difficulté : tout semblait indiquer que la punition allait être douloureuse !  

(Ton truc c’est le masochisme ?! uniquement parce que tu veux qu’elle fasse attention à toi ?)  

 

Préférant encore ignorer sa conscience, Ryo attendait le choc. Mais Kaori fixa un point derrière les deux énergumènes et se figea, en même temps que sa colère retombait.  

La tête rentrée dans les épaules, prêts à recevoir la plus grosse massue jamais imaginée, les deux compères mirent quelques secondes à réaliser qu’ils étaient encore vivants !  

Jetant avec précaution un coup d’œil par-dessus son épaule, Ryo pu voir l’expression de stupeur de sa partenaire. Surpris, il reporta son attention sur le point qu’elle fixait et aperçu une superbe créature.  

(Raté ! cette femme l’intéresse plus que toi !)  

Passant en « mode pervers », il lança :  

« Kaori, toi aussi tu as un « mokkori radar à beauté » ? Il fonctionne aussi bien que le mien ! »  

 

Sa partenaire battit des paupières, semblant revenir sur terre. Certain d’avoir réussi à l’atteindre, Ryo eu un sourire satisfait. Pourtant quand elle posa les yeux sur lui, il sentit son enthousiasme retomber. Elle avait un tel regard : désabusé, résigné. Il montrait une Kaori tellement différente de l’image toujours enjouée et pleine d’entrain, qu’il sentit un pincement au cœur.  

 

Sans plus faire attention aux deux hommes toujours à terre, elle se détourna. Croisant le regard d’Eriko qui lui fit un petit sourire, cherchant par la à s’excuser :  

« Désolée, je ne pensais pas…. »  

« Ce n’est pas grave Eriko, tout ça c’est du passée ! ».  

Puis, ayant retrouvé son sourire, elle se dirigea vers la piste de danse.  

 

Eriko la regarda repartir en soupirant.  

« Qui est-ce ? »  

La voix de Ryo la fit sursauter.  

« Pardon ? »  

« Cette femme. Qu’elle lien a-t-elle avec Kaori ? »  

« Pourquoi crois-tu qu’elles se connaissent ? »  

« Parce que je sais comment Kaori réagit. Et d’après son comportement, je suis sûr que de la voir lui a rappelé de mauvais souvenirs. »  

Eriko marqua un temps d’arrêt. Même si tu dis le contraire, tu te préoccupes tout le temps d’elle. Mais …  

« Ce n’est pas à moi de t’en parler. »  

Et suivant le même chemin que Kaori, elle s’éloigna.  

 

 

La soirée se passa sans autre incident, bien que l’atmosphère reste chargée de questions suspendues.  

 

Il était plus de minuit quand ils se séparèrent pour regagner leurs chambres. Si Ryo remarqua les regards qui les suivaient, Kaori et lui, alors qu’ils se dirigeaient vers l’ascenseur, il n’en laissa rien paraître. Le silence entre eux se fit pesant, et il ne put retenir un soupir de frustration. Sans un mot elle ouvrit la porte de sa chambre, marqua un temps d’arrêt et sans se retourner lui souhaita bonne nuit. Il resta debout, à regarder la porte.  

(Décidément, je passe beaucoup de temps devant des portes fermées).  

(Et si tu essayais de les ouvrir ?)  

(Encore toi ! mes ennemis mourraient de rire s’il savait que City hunter à une « petite voix dans la tête » !)  

 

Pour faire taire ses pensées, il se rendit dans la salle de bains. Une douche rapide et surtout très froide l’ayant apaisé, il gagna lui aussi sa chambre, tomba sur le lit et s’endormi comme une souche  

 

Kaori fut réveillée par le sentiment que quelque chose n’allait pas. Se levant, elle sortit et tendit l’oreille. Ça recommençait et ça provenait de la chambre de Ryo. Par la porte qui était restée entrouverte, elle le vit s’agiter dans son lit. Elle s’approcha sans bruit.  

« Noooon. Nooon. Pourquoi ? »  

« Ryo ! Ryo ! Réveille-toi »  

Elle le secouait doucement, les mains sur ses épaules. Le contact de ses doigts frais sur sa peau nue et le son de sa voix l’atteignirent. Il cligna plusieurs fois des yeux, comme pour s’assurer qu’il était bien réveillé.  

Il se redressa à moitié, le front couvert de sueur et vit le beau visage inquiet penché vers lui. Il avait encore fait un cauchemar, même s’il n’était pas aussi terrible que ces dernières semaines.  

En fait, il n’en faisait plus depuis de nombreuses années. Depuis qu’elle vivait avec lui. Et ils étaient revenus quand elle était partie !!  

 

« Tu as fait un cauchemar ? Tu rêvais de Kaibara ? »  

« Oui »  

Il se poussa pour qu’elle puisse s’asseoir au bord du lit. Elle se tenait très droite, à observer ses mains jointes sur ses genoux.  

Cette seule vision suffit à le calmer. Elle avait un tel effet sur lui ! Il avait tant changé pendant ces années où ils avaient travaillé ensemble. Et en bien. Elle apportait de la lumière aux ténèbres dans lesquelles il avait vécu depuis toujours, aussi loin qu’il se souvienne.  

Makimura lui avait fait un cadeau inestimable quand il lui avait demandé de veiller sur sa chère sœur. S’il vivait toujours dans le même monde de la nuit, il n’était plus tout seul. Beaucoup pensaient que dans le monde où il évoluait, s’attacher était trop dangereux, tout comme penser au lendemain. Pourtant quand un homme se bat pour protéger ce à quoi il tient, il peut accomplir des miracles, il est capable de dépasser ses limites. Pourquoi un homme luterait-il pour sauver sa peau si rien ne lui donne envie de continuer à vivre ?  

Il ne la méritait vraiment pas. Elle était de ces rares personnes qui pensent d’abord aux autres. Elle avait tout simplement trop bon cœur pour demander quoi que ce soit en retour. Et lui, il avait profité de tout ce qu’elle lui donnait, sans rien lui apporter. Bien au contraire, il l’avait fait souffrir, à maintes reprises.  

Il aurait déjà dû faire quelque chose il y a quelques mois, après le mariage de Miki et Umibozu. Ils n’avaient que trop souffert tous les deux à cette situation stupide.  

 

Les pensées de Kaori suivaient un autre chemin. Elle ne pouvait lui en vouloir très longtemps : elle était simplement heureuse qu’il la garde près de lui. A le voir ainsi, presque vulnérable, elle voulait le réconforter. Mais il était si solitaire ; il n’acceptait que très rarement de montrer ses sentiments.  

Et chaque fois qu’elle avait pensé avoir entre aperçu son âme, il avait fait en sorte qu’elle ai des doutes, en faisant le pitre et en la mettant en colère : était-il sincère ou jouait-il la comédie ?  

 

« Il nous a fait du mal, à tous les deux. »  

« Mon frère me manque tous les jours. Kaïbara est responsable de sa mort… mais je n’arrive pas à lui en vouloir complètement. »  

« Pourtant, tu devrais le haïr pour ce qu’il a fait »  

« Ça ne servirait à rien. Parce que ça ne ramènerait pas Hideyuki. Parce que sans lui tu serais mort dans cette jungle. Et d’une certaine manière, c’est aussi grâce à lui que Mick est en vie. Mon frère me manque, mais haïr son meurtrier n’y changerait rien.»  

« A moi aussi Makimura me manque. »  

« Je sais que je ne pourrais jamais le remplacer auprès de toi. J’ai voulu mais je me rends compte que c’était stupide, que je ne pourrais jamais l’égaler. C’était ton meilleur ami. »  

« Je ne t’ai jamais vu comme un remplacement à Makimura. Et moi, je suis loin d’avoir été un frère acceptable ! »  

« Mes parents, mes parents adoptifs, mon frère, tous sont morts. Tu… tu es ma seule famille. »  

« Tu as Sayuri. »  

« Elle a sa vie à New York. Je …. Tu …. Tout ce à quoi je tiens est au Japon. »  

 

Il prit son visage entre ses mains et le releva vers lui. Eclairé par la lune, il put voir des larmes dans ses yeux. Son regard se fit plus doux, cherchant à la rassurer.  

Elle posa la tête sur sa poitrine et laissa couler ses larmes ; il pouvait les sentir sur sa peau. Qu’elle se laisse aller ainsi lui plaisait, elle qui était toujours si forte et qui ne lui montrait jamais ce qu’elle ressentait. Comment la réconforter, autant qu’elle le faisait avec lui ? La réponse lui parut si simple : il enroula ses bras autour d’elle et, se penchant en arrière, il l’entraîna avec lui sur le lit. Ils restèrent enlacés en silence un long moment.  

(Le paradis doit ressembler à ça. Depuis quand n’avais-je pas ressenti un tel sentiment de paix ? Qu’ai-je fais pour la mériter ? Je ne suis qu’un sale type et elle souhaite rester près de moi, être ma famille.)  

« Tu dors ? »  

« Mmm.. »  

« Je peux rester ici cette nuit ? »  

Sa voix n’était qu’un murmure et il n’avait pas besoin de la regarder pour savoir qu’elle avait rougit. Il eut un sourire satisfait, qu’elle ne vit pas, n’osant lever la tête vers lui.  

Il ramena le drap sur leurs corps, l’enlaça un peu plus et posa la joue sur ses cheveux.  

 

 


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