Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: spot2001

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 07-11-04

Mise à jour: 08-07-07

 

Commentaires: 150 reviews

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General

 

Résumé: Un bateau, une fine équipe, des méchants .... à vous de lire et de juger !

 

Disclaimer: Les personnages de "Croisière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Croisière

 

Chapitre 13 :: chapitre 13

Publiée: 19-01-05 - Mise à jour: 19-01-05

Commentaires: voilà un nouveau chapitre; en fait la 1° partie car c'était trop long. et promis, la suite ne se fera pas attendre autant

 


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Ils s’étaient encore chamaillés au sujet de la robe. Elle avait sans conteste été choisie par Eriko, bien décidée à faire de Kaori la reine de la soirée : elle était composée d’un bustier à fines bretelles, entièrement brodé de perles scintillantes et qui s’évasait à la taille en plis « froufroutants ». Même s’il la trouvait superbe ainsi vêtue, le tout était bien trop près du corps à son goût pour être montré en public.  

« Ce n’est qu’une robe. D’habitude tu dis toujours que si on me prend pour un garçon, c’est parce que je ne m’habille pas de façon assez féminine. Tu vois, j’ai suivi ton conseil et ça marche ! Depuis quelques temps, tous les hommes que je croise me regardent ! »  

« C’est un pousse-au-crime ; aucun homme normalement constitué ne peut être insensible à ce qu’elle suggère. Ils vont etre attiré comme des mouches !»  

Elle sourit, car même dit de cette façon, c’était un compliment qu’il venait de lui faire. Se rendant compte de ses mots, Ryo fronça les sourcils, conscient qu’il avait un peu trop tendance à montrer ses sentiments, chose très inhabituelle.  

« Alors tu ne pourras pas créer d’incidents ce soir. »  

« Pardon ? »  

« Oui, tu vas être obligé de rester près de moi si tu veux servir « d’insecticide ». Et tu ne pourras pas embêter les autres femmes. C’est vraiment dommage » Elle souriait de toutes ses dents, ne semblant pas du tout désolée.  

(Oui. Je ne te lâcherais pas. Et ça ne me dérange pas du tout de devoir rester près de toi.)  

Il lui rendit son sourire et une main sur sa taille, il l’entraîna hors de la chambre. Il s’écarta devant elle pour qu’elle franchisse la porte et en profita pour lui murmurer :  

« Je vais adorer ça »  

« Quoi ? »  

« Ne pas te lâcher. »  

Il éclata de rire en la voyant rougir.  

 

 

Ils parcourait en silence les couloirs chacun perdu dans ses pensées. Ryo se tourna finalement vers elle :  

« Tu en fais une drôle de tête ; Eriko a raison : ça te changera les idées. »  

« Je n’en suis pas sure : revoir toutes mes amies exhibant leurs maris, riches, beaux et attentionnés. Et les photos des enfants ! Et me plaignant! On peut trouver mieux comme soirée ! »  

« Il y a des années que tu ne les as pas revues ; elles auront surement changé. »  

« Tu as raison : elles seront peut-être toutes divorcées ! Et avec dix kilos de trop après leur maternité ! Et je serais la plus sexy du groupe. »  

« Tu as deux atouts pour assurer ton succès »  

« Et lesquels ? »  

« Tout d’abord le robe : la seule chose qui viendra à l’esprit de ces maris modèles c’est « waouh !!! »  

Elle sourit d’un air gêné, peu encore habituée à ce qu’il lui fasse des compliments.  

« Et le deuxième ? »  

« Moi !!! »  

Ses yeux reflétèrent ses émotions : la surprise, remplacée bien vite par la tristesse.  

« Mes amies me plaindront parce que je suis célibataire. Et parce que je travaille avec un coureur de jupons. »  

Il pris son menton entre ses doigts et tourna son visage vers lui :  

« Je te promets de bien me tenir ce soir. »  

Puis il effleura ses lèvres d’un baiser avant de la pousser dans l’ascenseur.  

 

 

Durant le court trajet, ses pensées tourbillonnèrent follement  

(je ne le comprends pas ; je voudrais croire mais j’ai peur de ne faire qu’imaginer des choses. Même si depuis le mariage de Miki et Falcon il fait plus attention à moi, son comportement depuis le départ est déroutant ; je pourrais presque croire qu’il est vraiment jaloux ! Mais il ne m’a pas dit ce qu’il ressentait pour moi. Mary a raison, c’est à moi de me décider.)  

Elle observa à la dérobée son profil.  

(Et puis je dois avouée que je suis heureuse qu’il m’accompagne : ça clouera la bec à toutes mes anciennes camarades de classe. Surtout à Akiko).  

Le nom avait surgit dans son esprit, et ramena à la surface d’autres souvenirs qui lui firent froncer les sourcils.  

« Je ne sais pas à qui tu penses, mais vue ton expression, je ne voudrais pas être cette personne : tu donnes l’impression de vouloir l’étrangler. »  

« C’est tout ce que mérite Matsu… »  

« Qui est-ce ? »  

« Un mauvais souvenir. Dont je préfère ne pas parler. »  

Il l’observa en silence un instant.  

« Comme tu voudras. »  

 

 

Ce soir, le repas avait lieu en plein air, sur l’un des ponts supérieurs : d’un coté un buffet croulant sous toutes sortes de plats et de l’autre, une estrade accueillait un orchestre. Entre les deux un immense espace accueillant des tables et une piste de danse. Dans un coin se trouvaient des hôtesses chargées de recevoir les invités : Kaori inspira un grand coup et se dirigea vers elles. Elle donna son nom, puis se retourna. Et constata que son cavalier avait disparu. (Il sait ce que ça représente pour moi et pourtant il me plante là. Je le hais). Et c’est avec un visage fermé qu’elle se dirigea vers les tables, sans prêter plus d’attention aux hôtesses.  

 

 

Aux aguets, Ryo parcourait l’endroit (Pourquoi serait-elle ici ?) Il se précipita dans la direction où il l’avait vue partir mais trouva le couloir vide : il repartit dans l’autre sens, pour constater que Kaori avait disparue dans la foule déjà nombreuse. Il s’apprêtait à entrer quand on lui tapa sur l’épaule : Eriko !  

« Qu’as-tu encore fais ? Je viens de croiser Kaori qui avait sa tête des mauvais jours. Je l’ai invitée pour lui changer les idées et toi tu viens tout gâcher ! »  

« Je la cherchais justement pour m’excuser. Où est-elle ? »  

Elle semblait avoir du mal à le croire :  

« C’est vrai ? Elle est au fond, près de la fenêtre. »  

Il allait partir mais se ravisa :  

« Qui est Matsu ? »  

« Comment en as-tu entendu parlé ? »  

« Kaori »  

« Elle t’en a parlé ? ! Pourtant, même avec moi, elle ne l’a plus jamais évoquée. Pas depuis qu’il est parti en tout cas. »  

« Elle semblait très en colère ; que lui as-t-il fait ? »  

« Pas "il ", "elle". Akiko Matsudaira. C’est elle dont on a parlé ce matin.  

« Tu as mentionné un accident ? »  

« Oui, avant les grandes vacances. Une rampe de projecteurs de la salle de spectacles est tombée pendant que Akira vérifiait le matériel avant une répétition de théâtre : il a fallu l’amputer d’une jambe. Tout le monde a eu des doutes, parce que, ce jour là il a remplacé Kaori ! C’est elle qui était visée »  

Elle tourna vers Ryo un regard suppliant :  

« Reste avec elle, s’il te plaît, j’ai peur de ce qui pourrait se passer. »  

« Tu l’as vue ? »  

« Pardon ? »  

« Est-ce que cette Akiko est déjà arrivée ? »  

« Elle est là-bas »  

Il se dirigea vers elle.  

« Eh ! Que fais-tu ? Tu devais aider Kaori. »  

« C’est bien ce que j’ai l’intention de faire ; à ma manière. »  

 

 


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