Chapitre 18 :: chapitre 18

Publiée: 17-06-06 - Mise à jour: 17-06-06

Commentaires: bonjour à tous. eh bien! j'ai reussi! voici un nouveau chapitre. court lui aussi, mais en fait c'est une première moitié d'un plus long. et puis, ça vous tiendra en haleine jusqu'à la prochaine fois :)

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Quand Ryo s’était éclipsé, elle avait bien failli renoncer à appliquer ses nouvelles résolutions. Lui balancer une massue monstrueuse sur le crâne lui aurait fait un bien fou. Elle était tellement déçue. L’encastrer dans le sol pour lui remettre les idées en place lui aurait permis d’évacuer sa frustration. Elle ne le comprendrait donc jamais ! Il ne pouvait pas s’empêcher de jouer les girouettes. Et surtout en ce moment. Alors qu’il semblait s’être décidé à faire avancer les choses entre eux, il tournait véritablement les talons. Elle se renfrogna, tout en s’avançant là où on l’avait appelée.  

Et alors que des flashs de ces derniers jours se télescopaient derrière son crâne, par dessus ses sentiments de colère et de peine, une réalité s’imposa à elle : la certitude que Ryo serait toujours Ryo. Même s’il ne savait pas montrer ce qu’il ressentait, même s’il la blessait souvent, quand il décidait quelque chose il ne changeait pas d’avis. Et beaucoup de signes lui laissaient penser qu’il voulait que leur relation évolue. Elle rougit en repensant au slow et au baiser.  

Il devait avoir une raison pour être parti comme ça. Elle choisit de lui laisser le bénéfice du doute et d’attendre ses explications. Oh oui ! Elle ne le laisserait pas faire marche arrière après toutes ses déclarations à demi mots  

Alors son expression se transforma : un magnifique sourire éclaira son visage.  

Et c’est ainsi qu’elle fit face au public, après avoir gravit les quelques marches de la scène. Des sifflements admiratifs s’élevèrent et par-dessus le brouhaha, elle pu distinguer les compliments qui fusaient :  

« waouh ! Qui aurait cru que notre garçon manqué deviendrait une telle beauté ? »  

« T’as entendu ?! Elle est célibataire ! »  

« Je crois que je vais revoir ma position anti-mariage …. »  

« Et bien ! Je vois que notre idée remporte tous les suffrages. Pour une fois ! Comme je vous l’expliquais, nous allons procéder à des enchères. Messieurs, en contre partie de votre généreuse participation aux œuvres de charités de la société White, vous aurez le plaisir de passer une journée et une soirée avec notre kaori. Comme vous l’avez constaté, son surnom de tom boy n’est plus approprié. Et la robe d’Eriko ne fait que mettre en valeur sa beauté »  

Kaori grimaça :  

« N’en fait pas trop Amano-kun. On dirait que tu cherches à vendre le dernier article à la mode ! »  

Une main sur le micro pour qu’on ne l’entende pas l’intéressé répliqua, tout sourire :  

« Hé !hé ! Tu n’as pas tord. Et n’oublie pas que c’est mon métier de vendre du luxe. Bon d’accord, d’habitude ce sont des appartements … »  

L’écran derrière la scène s’alluma, montrant une vue de la salle.  

« Alors, nous allons pouvoir commencer. La mise à prix est de 12000¥. Alors ? »  

« 12500 »  

« 13500 »  

« 15000 »  

Kaori ouvrit des yeux ronds : tous ces bras levés ! Et bien. Si à l’époque on avait dit qu’un jour elle serait ainsi « convoitée », elle en connaît une qui aurait eu une attaque ! Elle la chercha des yeux dans l’assemblée à ses pieds. Akiko était en retrait dans un coin de la salle, ce qui ne lui ressemblait pas du tout : elle aimait bien trop être au centre de l’attention.  

Kaori fronça les sourcils, soudain désintéressée par l’agitation que les surenchères provoquaient. La jeune femme semblait chercher quelque chose et ne se préoccupait pas de ce qui se passait. Puis lentement, elle se tourna pour fixer la scène. Elle capta le regard de Kaori et leva son verre, en un salut muet. Elle senti un frisson la parcourir devant le sourire empli de malveillance qui lui était adressé. Son vis-à-vis semblait se réjouir et c’est cela qui inquiéta la nettoyeuse. Cela et la sensation d’un danger imminent. Plus par réflexe, trop concentrée à essayer de définir son malaise, Kaori leva son verre en réponse. Et ce fut ce qui la sauva.  

Car dans le cristal qu’elle tenait à la main, elle capta la lueur rouge d’une visée laser.  

Pointée sur elle.  

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