Chapitre 6 :: chapitre 6

Publiée: 24-11-04 - Mise à jour: 24-11-04

Commentaires: salut. désolée pour le retard. un nouveau chapitre avant une nouvelle longue pause ( cause séjour à Paris ^_^) j'attends vos avis avec impatience.

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Kaori n’avait en fait rien de particulier de prévu. Mais tout valait mieux que de rester avec lui dans cette chambre jusqu’au dîner.  

Elle marcha longtemps, perdue dans ses pensées.  

(Pourquoi est-il venu ? Je pensais que peut-être je lui manquais. Mais apparemment pas. J’ai été surprise de le voir arriver au bassin).  

(Il a été étonné lui aussi.)  

(Ouais ! Par le fait qu’un homme me regarde comme une femme ! Pourtant pendant un cours instant, il m’a semblé voir une étrange lueur dans ses yeux. Ma pauvre Kaori, tu te fais des idées, il ne t’a jamais regardée comme une femme. Oh! Et puis zut! Va au diable. Pendant ces trois semaines j’ai réussi à penser que je suis belle : les affiches, les photos, le regard des autres. )  

(Ne te mens pas, tu voudrais qu’il te regarde comme ça.)  

(Oui. Mais j’en ai assez d’attendre que ça arrive !! Même après le mariage de Miki et Falcon, il n’a pas changé son comportement de pervers.)  

Pendant ce temps, les ponts s’étaient vidés de leurs occupants. Tous voulaient chaque soir rivaliser d’élégance et ils passaient des heures à se préparer avant d’aller dîner.  

Le premier soir, elle en avait beaucoup rit avec Eriko et Mary, alors qu’elles même ne portaient que leurs vêtements de tous les jours.  

Absorbée par la beauté du coucher de soleil, son regard absent tourné vers l’horizon, elle ne prêta pas attention à la silhouette qui l’épiait.  

De retour à sa chambre, elle trouva les fleurs.  

(Encore ! Peux être que je devrais en parler à Miki, elle pourrait m’aider. )  

Elle détacha le message, sans le lire car elle le connaissait par cœur, et rangea l'enveloppe qui l’accompagnait dans le bureau, sans l’ouvrir. Avec toutes les autres.  

Bien décidée à ne plus y penser, elle se dirigea vers la salle de bains : une douche lui ferait du bien. Se glissant avec délice sous l’eau chaude, elle ne remarqua pas le retour de Ryo.  

Celui-ci alla s’enfermer dans sa chambre, dépité de ne pas être arrivé à ses fins avec au moins une des femmes rencontrées. Il perdait la main ; il fallait qu’il se reprenne !  

(C’est parce qu’en fait, il n’y a qu’une personne qui t’intéresse. Reconnaît--le !)  

Il tomba sur le lit, son regard vide dirigé vers le plafond. Il pouvait entendre l’eau couler dans la pièce à côté.  

(Elle est rentrée. Où était-elle passée ? Et ces fleurs dans le salon ? Un admirateur ?)  

Ces pensées furent interrompues par un coup bref donné à la porte. Elle réagit avant lui.  

« La porte est ouverte Jo. . »  

( ! ! !? ? ? ! ! ? Jo ! ! ! !)  

Il ne put pas voir l’intrus car ils étaient séparés par un paravent, placé entre les portes de chambres et l’entrée.  

Quand il en fit le tour, se fut pour trouver Kaori refermant la porte de la suite, un doux sourire sur les lèvres.  

Et ne portant qu’une serviette enroulée autour de son corps encore humide après la douche.  

(Dieu qu’elle est belle !)  

Elle lui jeta un regard négligent, bien décidée à ne pas lui montrer qu’elle était troublée qu’il la voie dans cette tenue.  

« Ah ! Tu es revenu ! Tu vas être en retard ! Dépêches-toi de te préparer. »  

Il explosa. Comment pouvait-elle être aussi calme ? Alors que lui était prêt de perdre tout contrôle !  

« Tu devrais avoir honte. Si ton frère voyait comment tu te comportes ! »  

« Qu’est-ce que tu racontes ? Tu délires. Tu es resté trop longtemps en plein soleil et ça t’a mis le cerveau en compote ! »  

« Je te parle de « Jo », que tu as invité il n’y a pas cinq minutes à entrer, alors que tu es dans cette tenue ! »  

Elle battit des paupières, réellement surprise par sa réaction, ne comprenant pas pourquoi il semblait autant en colère.  

« Ben oui, comme tous les soirs à la même heure. »  

« ! ! ? ?….. ! »  

« Pourquoi tu me regardes avec cet air ahuri ? »  

« Il est hors de question que ça continue. Je lui ferais passer l’envie de profiter du spectacle à ce pervers. »  

Elle ne releva pas les mots, qui lui faisait indirectement compliment, trop emportée parce qu’il lui criait après, apparement sans raison.  

« Mais de quoi tu parles ? Les seuls pervers ici, c’est toi et ton jumeau blond ! »  

« Et ce Jo »  

« Jo ! C’est l’habilleuse qui m’apporte tous les jours une des robes de la collection pour le dîner ! D’ailleurs, elle a aussi apporté un smoking pour toi. »  

« Une femme ! C’est une femme ! » il se retint de lacher un soupir de soulagement  

« Oui. C’est le diminutif de Joséphine, crétin. Tu croyais qu’il s’agissait d’un homme ? ! Tu oses te mettre en colère parce qu’un homme ... C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Je ne devrais pas réagir quand tu te jettes sur toutes les femmes qui passent, parce que tu prétends toujours que c’est sans arrière-pensée et que tu ne fais rien de mal et que ça ne me concerne donc pas ! Et bien c’est pareil ! »  

Elle était tellement en colère qu’elle ne se rendit même pas compte de ce que cette dispute dévoilait de la jalousie de son partenaire.  

« …….. »  

« Et si j’ai envie qu’un homme entre dans cette salle de bains, de quel droit tu t’interposerais ? »  

« Parce que j’ai fait une promesse à Makimura! » fut la seule réponse qu’il trouva : il n’allait sûrement pas lui dire que c’est parce qu’il voulait être le seul à pouvoir la voir si peu habillée !!!  

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