Chapitre 14 :: chapitre 14

Publiée: 19-01-05 - Mise à jour: 19-01-05

Commentaires: grrrrrrrrrrr! je suis nule en info et à chaque fois y a kelke chose ki cloche pour envoyer le nouveau chapitre . enfin, 2 en si peu de temps, c'est un exploit pour moi. les perso avancent tous seuls et en fait, je suis en train de tout réecrire : c'est plus du tout ce que j'avais au début ! !!! merci à ceux qui lisent et laissent des reviews ( pas de nom pour etre sure de ne pas vexer les oubliés par megarde)

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27

Eriko chercha son amie bien trois quarts d’heure : elle était arrêtée à chaque pas par des connaissances qui voulaient de ses nouvelles ou d’autres qui la félicitaient pour son succès dans le domaine de la mode. Elle la retrouva enfin mais se garda bien de lui dire qu’elle avait parlé à Ryo. D’autant qu’elle était en grande conversation avec Akira et qu’ils riaient ensemble.  

« Eriko ! Regarde ! Akira a fait le voyage depuis Washington pour la réunion. Je suis si heureuse de le revoir. Et c’est si gentil à monsieur White de t’avoir laissé organiser notre réunion sur son bateau.»  

« Tu as l’air en pleine forme Eriko ! Et quel succès. »  

« Merci. Et toi, toujours au FBI ? »  

« Et oui. À défaut de pouvoir courir après les méchants, j’aide à les neutraliser à ma façon. La police scientifique est aussi importante que les unités d’intervention tu sais ! »  

Il jeta un coup d’œil à Kaori :  

« tu ne devrais pas »  

« pardon ?! »  

« Tu lui en veux encore. »  

Akira avait toujours été très perspicace, et avait tout de suite compris ce qui préoccupait Kaori.  

« ça lui ferait bien trop plaisir de savoir qu’elle a réussit à nous faire du mal, à nous atteindre. C’est pour ça que je ne pense plus jamais à elle. »  

« Je ne suis pas aussi forte que toi. »  

« Tu es bien plus forte ; tu as affronté des épreuves bien plus terribles et tu t’en es sortie. Tu te préoccupes toujours plus des autres que de toi-même et je t’admire pour ça. »  

« Mais … »  

« On ne peut pas revenir en arrière ; j’ai appris à aller de l’avant. Tu es mon amie, tu es la seule qui ne m’a jamais traité avec pitié et ça m’a énormément aidé. Et puis c’est grâce à ça que j’ai rencontré ma femme : il en est sorti de bonne chose. »  

« Il a raison Kaori, personne ne peut rien changer. »  

« Voyez le bon côté mesdames, ne vous marcherais pas sur les pieds en dansant ! Restez par-là : je vais chercher ma femme pour vous la présenter. »  

Elles le suivirent du regard quelques instants puis furent abordées par trois anciennes camarades de classe. Elles discutaient depuis un certain temps quand Kaori se sentit frissonner. Eriko remarqua son malaise, mais avant d’avoir pu lui en demander la raison, elle vit s’approcher Akiko.  

« Bonsoir. Je ne voulais pas le croire quand on m’a dit que tu serais là »  

Eriko observait Kaori et la vit pâlir quand la jeune femme s’adressa à leur groupe. Elle n’allait pas la laisser s’amuser aux dépends de Kaori .  

« Oui. On est un peu débordé en ce moment, avec la nouvelle collection. Mais le photographe a accepté de laisser un peu de temps libre ce soir à Kaori. »  

« Le photographe ? » Akiko laissa paraître sa surprise.  

« Tu ne savais pas que Kaori défilait pour moi ? » Eriko fit un clin d’œil à l’intéressée qui la remercia d’un sourire.  

Akiko se reprit très vite et mis tout son dédain dans sa réponse :  

« C’est vrai qu’elle est un peu plus féminine qu’au temps du lycée. Mais je t’admire de risquer ta carrière par amitié pour elle. »  

« Mais il n’y a aucun risque. Au contraire, la réaction des spectateurs est enthousiaste. Surtout les hommes. »  

« Notre petite Kaori poursuivit par des hommes ; ça doit la changer. » Elle eut un sourire condescendant. «Il est vrai que je ne peux pas comprendre, j’ai toujours beaucoup de succès avec le sexe opposé ! »  

« C’est pour ça que tu as divorcé trois fois ! » Kaori avait parlé à voix basse mais Eriko l’avait entendu et sourit en échangeant un regard complice. (Il faut toujours qu’elle ramène la conversation à elle! elle n’a pas changé du tout)  

« Pas plus tard que tout à l’heure, j’ai fait la connaissance d’un homme sensationnel ! »  

« Le quatrième que tu vas conduire au désespoir en divorçant ? »  

« Ma chère Kaori, qui te parle de l’épouser. Ah ! Ah ! Ah! Je m’en veux de choquer tes oreilles de sainte Nitouche, mais c’est seulement pour m’amuser un peu. »  

« Rien ne me choque de ta part. Je plains seulement celui qui est tombé dans tes griffes. »  

« Ne t’en fais pas pour lui, je suis sure qu’il a de quoi se défendre. Il m’a donné l’impression d’être un prédateur. Mais je sais m’y prendre. Oh, bien sûr, tu ne peux pas comprendre ; Tu ne peux pas savoir ce que c’est que d’être désirée par un homme pareil ! Toi c’est plutôt les femmes que tu attirais ! »  

Je ne vais pas la laisser continuer. Mais avant qu’elle puisse répliquer, Kaori posa une main apaisante sur son bras.  

« Kaori ! tu … »  

« Laisse la dire Eriko ; ce qu’Akiko pense n’a aucune valeur à mes yeux. »  

L’intéressée parue déstabilisée mais son regard se porta derrière les deux amies et un sourire flotta de nouveau sur ses lèvres :  

« Quand on parle du loup ! » Elle fit signe à quelqu’un : « Approche, je vais te présenter mes anciennes camarades. Eriko, Kaori … »  

« Nous nous connaissons »  

Elles se tournèrent dans un bel ensemble vers Ryo qui s’était approché.  

« Tu avais oublié de prendre le badge à ton nom près des hôtesses : tu es toujours autant tête en l’air ! »  

Et sans plus de cérémonie, il agrafa l’objet en question sur le devant du corsage de Kaori. Akiko semblait frappée par la foudre. Elle réussit enfin à bafouiller :  

« Vous… Vous… Vous vous connaissez ? »  

« On vit ensemble depuis bientôt six ans. »  

« Vous vivez ensemble ? »  

Ryo ne semblait plus faire attention à elle.  

« Tu m’accordes cette danse ? » Et sans attendre, il entraîna Kaori d’une main ferme vers la piste. Akiko restait bouche bée à regarder le couple. Eriko dut se retourner précipitamment pour masquer son fou rire. (C’est donc ce que tu mijotais quand tu l’as abordée ! C’est la première fois que je vois Akiko ainsi : elle donne l’impression qu’elle va avoir une attaque !)  

Ryo avait enlacé Kaori et la guidait sur la piste.  

« Pourquoi ? »  

« Pardon ? »  

« Pourquoi lui as-tu dis qu’on vivait ensemble ? »  

« Mais… C’est la vérité : dans une semaine, ça fera six ans que tu as emménagé à l’appartement. »  

« Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ; c’est la façon dont tu l’as dit, comme si on était … » Elle ne termina pas sa phrase et il baissa les yeux vers elle.  

« …Amants ? »  

« Oui »  

« Eriko m’a parlé d’elle et de son comportement avec toi. je t’avais promis de ne pas te créer d’ennuis ce soir et j’ai même fait mieux : ça lui a cloué le bec ! Je suis sûr qu’elle a s’était vantée d’avoir fait une conquête ! Et surtout devant toi ! »  

Elle sourit :  

« Elle était en train de te comparer à un chasseur. Et de me plaindre parce que j’étais seule. »  

« Et bien maintenant, elle ne peut plus rien dire ! »  

« Merci »  

Il plongea les yeux dans les siens et sourit de son embarras.  

« Elle nous regarde ; on doit pouvoir renforcer sa conviction » Et sans laisser à sa cavalière le temps de répondre, il effleura ses lèvres d’un baiser. Puis d’un autre bien plus passionné.  

Quand la musique se tût, ils regagnèrent les tables, passant devant Akiko qui était restée dans la même position, ce qui amena un grand sourire sur les lèvres de Kaori :  

« J’espère qu’Akira l’a vue ainsi ! »  

« Il est ici ? »  

« Oui ! il est venu des Etats-Unis pour la réunion ; et aussi pour présenter sa femme à toute sa famille. »  

« j’aimerais le rencontrer »  

Ils s’approchèrent du couple.  

« Alors là, chapeau ! Ça doit être la première fois qu’Akiko est aussi humiliée ! Rien que pour ce que ton ami vient de faire, je suis sûr que l’on va s’entendre à merveille ! »  

« Mais elle risque de vous en vouloir encore plus à tous les deux. ». Akira se pencha pour embrasser la jolie rousse accrochée à son bras :  

« Kaori, laisse moi te présenter ma femme, Laura, qui s’inquiète toujours trop pour moi. »  

« Enchantée de te connaître ; Akira m’a tellement parlé de toi, que j’en l’impression qu’on est amies depuis longtemps. »  

« Tu ne nous présentes pas ton ami ? »  

« Oh ! Si, si ! Akira, Laura, voici Ryo. Nous… »  

« Nous travaillons et vivons ensemble. Depuis près de six ans »  

« Arrêtes avec ça ! »  

« Mais c’est la vérité ; on s’est rencontré en mars, le 26. »  

« Mais c’est demain ! Enfin, dans quelques heures ; je t’envie Kaori, Akira ne se rappelle jamais ce genre de détail. »  

« Je m’en souviens parce que c’est le jour de mon anniversaire. Et cette année, c’est moi qui choisirais mon cadeau. »  

Il la regarda si intensément qu’elle baissa les yeux.  

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27