Chapitre 16 :: chapitre 16

Publiée: 03-06-06 - Mise à jour: 03-06-06

Commentaires: ENFIN la suite

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Chapitre 16  

« Et bien ! Tu as l’air d’excellente humeur ! Aurais-tu le mal de mer ? Ou bien les cabarets te manquent-ils tellement ? Et quant à me servir de toi, je te rappelle que tu ne m’aides jamais que quand tu es sûr d’avoir une compensation. »  

« Tu parles ! Regarde tout ce que tu me dois !!! »  

Et il exhiba le long listing des « dettes » de Saeko. Avant de lui attraper le poignet tout en tentant de la traîner hors de la pièce un rictus pervers plaqué sur le visage, sous l’œil ébahi des autres occupants.  

« Et tu vas commencer à rembourser. On doit bien pouvoir trouver une chambre de libre par ici. Hi !hi !hi ! »  

« Lieutenant …….. »  

« Ça suffit. Ryo, je te promets que je payerais. Mais ce soir, je suis ici pour travailler et pas en vacances comme tu l’as fait remarquer »  

Dans, le même temps, elle avait lancé un de ses couteaux qui cloua le nettoyeur au mur par une manche. Elle se libéra de son emprise et alla s’asseoir sur un des canapés de la pièce. Les 3 autres hommes présents clignaient toujours des yeux, comme s’ils cherchaient à vérifier que la scène à laquelle ils venaient d’assister était bien réelle.  

L’inspecteur fronça les sourcils semblant contrariée puis fini par soupirer.  

« Après tout, pourquoi pas. Puisque tu es là, autant que tu te rendes utile. »  

Et de croiser les jambes, ce qui releva sa jupe révélant un peu plus de peau. Et amena un filet de bave aux coins des lèvres du pervers.  

« Ces messieurs appartiennent à la CIA. Je suis leur agent de liaison avec notre gouvernement car l’affaire implique un citoyen japonais. Quand l’Union Teope a été démantelée, de nombreuses personnes dans beaucoup de pays ont été arrêtées. Mais le plus grand réseau était implanté aux USA. Leur enquête a permis de mettre sont les verrous la plupart des responsables. »  

Ryo s’était assis en face d’elle, retrouvant son sérieux à l’évocation de ce nom de son passé.  

« Et quel est donc le rapport avec ce bateau ? »  

« Il est apparu lors des recherches faites sur un homme d’affaires japonais, recherché pour ses liens avec Kaibara. Il était fait mention d’un « problème » à régler ici. Et c’est apparemment en lien avec cette réunion d’anciens élèves. »  

Elle se tu, observant son v vis-à-vis. Il paraissait absorbé dans des profondes réflexions. Puisqu’il était là, elle aurait l’esprit plus tranquille. Il y avait un truc qui clochait dans toute cette histoire, sans qu’elle arrive à le définir exactement.  

« Tu sais ce que je demande en retour ? Et on est en pleine mer, tu ne pourras pas t’échapper !!! »  

Le vol plané l’aurait déposé entre les seins de la jeune femme si cette dernière n’avait pas glissé du canapé de surprise. Habituée aux changements de comportement de Ryo, elle se repris et tout en se relevant elle ajouta :  

« Je tiendrais promesse. D’autant plus que ta partenaire n’est pas ici. Et en parlant d’elle ? Comme t’y ai-tu pris pour qu’elle te laisse partir sur ce bateau sans rien dire ? »  

Il fit la grimace, repensant à la façon dont il avait planté Kaori un peu plus tôt. Elle n’allait pas lui pardonner facilement. Mais après tout, puisque les choses avaient progressées entre eux, il connaissait un très bon moyen. Hé !hé !hé. Le sourire niais qui apparu fit frémir les observateurs masculins. D’autant qu’une fois de plus, ils purent constater avec quelle rapidité cet homme pouvait changer. C’était tout simplement hallucinant ! Sérieux un instant et la seconde d’après un parfait idiot.  

L’homme « mua » encore et afficha l’expression d’un enfant boudeur. Les larmes aux yeux, le nettoyeur le plus craint du japon se lamenta :  

« Mais elle m’a pas laissé partir en vacances !!! Je l’ai tout le temps sur le dos. On est même obligé de partager une cabine !!!! Pauvre de moi. »  

Les américains n’en croyaient pas leurs oreilles. L’un d’eux se tourna vers Saeko, en colère cette fois :  

« Lieutenant ! Vous n’avez pas à dévoiler ces informations. Et qui est cet homme ? lieute… »  

Il se figea, le visage de la policière trahissant une inquiétude dont il l’aurait cru incapable : depuis qu’il travaillait ensemble, elle n’avait jamais laissé paraître ses sentiments. Et quand elle parla, sa voix tremblait très nettement.  

« Kaori est sur ce bateau ?!............ »  

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