Chapitre 7 :: chapitre 7

Publiée: 03-12-04 - Mise à jour: 03-12-04

Commentaires: bonjour. et désolée pour l'attente. j'espère que l'histoire vous interesse toujours. j'attend vos commentaires. bonne lecture

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« Mon frère n’a rien à voir là dedans ! ! »  

Elle s’énervait et s’était rapprochée de lui en agitant le poing, ses yeux lançant des éclairs.  

Il fut assaillit par son parfum, l’odeur de savon qui émanait d’elle et comme précédemment dans la journée, près du bassin, toutes sortes d’idées lui passèrent par la tête.  

Dont une plus particulièrement, qu’il décida de mettre en pratique sur-le-champ : tendant un bras pour le passer derrière sa taille fine, il l’attira à lui. Ce qui la fit taire instantanément.  

Elle vit ses yeux, son sourire et resta figée, les lèvres entrouvertes. Et lui ne pouvait s’en détacher, au fur et à mesure qu’il se penchait.  

La seconde d’après, il se retrouvait encastré dans le mur.  

« Tu devais ne pas te servir de tes massues ! »  

« Je me suis servi de mes mains et je te hais ! ! ! ! »  

Tournant les talons elle s’enferma dans la salle de bains.  

(Quand je la traite de garçon manqué elle se met en colère ! Et quand je la traite en femme aussi ! Que faut-il faire ?)  

(Lui dire ce que tu ressens. Simplement).  

Il resta un moment à fixer la porte puis repassa dans la chambre pour se changer.  

(Ryo, tu n’es qu’un idiot. Je ne sais jamais si tu es sérieux. Tu mens si facilement. Pourquoi compliques-tu tout ?)  

Ses pensées tourbillonnaient pendant qu’elle se préparait. Bien résolue à ne rien laisser paraître de son trouble, elle se décida à quitter la pièce, ayant entendu Ryo revenir dans le salon.  

(Oh mon dieu ! Elle pourrait damner un saint !)  

Il ne pouvait détacher les yeux de ses épaules révélées par la découpe de la robe.  

Et manqua s’étouffer quand elle se retourna pour fermer la porte : les bretelles se croisaient entre les omoplates, laissant tout son dos nu, révélant la peau soyeuse jusqu’au niveau des reins.  

Le tissu blanc mettait en valeur sa peau bronzée et une échancrure sur le coté droit révélait le galbe parfait de son mollet.  

Elle prit la parole, n’osant pas le regarder en face :  

« Ryo, je suis désolée pour tout à l’heure. »  

Ne recevant pas de réponse, elle releva la tête. Ce qu’elle vit sur son visage la laissa sans voix : il la fixait, un sourire sur les lèvres et sous l’insistance de ce regard, elle se senti rougir.  

Après un instant qui lui sembla une éternité, il lui répondit, tout en s’approchant d’elle, lentement, précautionneusement, comme si elle risquait de s’enfuir :  

« Je …»  

toc,toc,toc  

« Kaori, tu es prête ? Est-ce que la robe que je t’ai choisie te plaît ? »  

Sans autre forme de procès, Eriko pénétra dans la pièce. Avisant Ryo, elle s’exclama :  

«Ah ! Tu es venu. Je te préviens si tu l’embêtes ou si tu lui fais de la peine, je t’étrangle. Si tu l’empêche de travailler, je t’étrangle. Si tu courres après les femmes sur ce bateau, je t’étrangle ! »  

« Venez, on va être en retard. »  

Tout en se dirigeant vers la salle à manger, Eriko enchaîna, peu gênée de monologuer : Kaori n’arrêtant pas de penser à ce qui s’était passé, Ryo marchant silencieusement devant.  

« J’ai une surprise pour toi Kaori »  

« Notre réunion d’anciens élèves, et bien monsieur White a accepté qu’elle ai lieu à bord ! C’est génial ! »  

« Tout le monde avait rendez-vous aujourd’hui pour embarquer. Le bateau quittera le quai pendant le repas ! »  

« J’ai hâte de revoir certaines de nos amies. Et certains. »  

« Matsu sera là »  

Elle sentie son amie se crisper et la regarda en coin.  

« Tu es sure ? »  

Elle parlait calmement. Mais le léger tremblement de voix n’échappa pas à son associé.  

Rien d’autre ne pu etre échangé : ils venaient de pénétrer dans la pièce et Mick volait déjà à la rencontre de Kaori. Il renonça, face à l’aura de fureur qui avait émanée des femmes présentes.  

Le dîner se passa, à évoquer les dernières nouvelles, à plaisanter et rire. A les voir ainsi, on n’aurait pas pu se douter que pour eux il s’agissait de moments à part, le monde dans lequel ils vivaient apportant plus souvent son lot de drames et de tristesse.  

Un orchestre jouait en sourdine et quelques couples tournaient lentement sur la piste.  

Ils rirent quand Miki réussit à entraîner Falcon. Celui-ci leur jeta un regard qui aurait terrassé de peur n’importe qui d’autre. Mais ça n’eut sur eux que l’effet d’augmenter un peu plus leur hilarité.  

Kaori aussi fut sollicitée, et plus d’une fois, pour des tours de pistes. Elle riait de bon cœur et sentait le regard de Ryo posé sur elle. Mais quand elle se retournait dans sa direction, il était en train de se chamailler avec Mick.  

Ce dernier avait remarqué le manège du nettoyeur et ne perdait pas une occasion de faire des réflexions :  

« Sa robe est géniale ! »  

« Elle a pas de soutien-gorge !!!! »  

« Je vais aller l’inviter à danser pour pouvoir m’en assurer.»  

Il persista, bien qu’à chaque phrase, il sentait la colère de Ryo augmenter, et qu’il se récoltait un coup.  

Et comme toujours, ça fini en bataille rangée, sous l’œil de toute l’assistance.  

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