Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: spot2001

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 07-11-04

Mise à jour: 08-07-07

 

Commentaires: 150 reviews

» Ecrire une review

 

General

 

Résumé: Un bateau, une fine équipe, des méchants .... à vous de lire et de juger !

 

Disclaimer: Les personnages de "Croisière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Mon lien d'activation ne fonctionne pas.

 

Forwardez-moi l'email d'activation que vous avez reçu. Puis, écrivez-moi avec l'adresse email que vous avez mis dans votre profil, ou celle que vous voulez utiliser à la place, et donnez moi votre pseudo et mot de passe.

 

 

   Fanfiction :: Croisière

 

Chapitre 12 :: chapitre 12

Publiée: 02-01-05 - Mise à jour: 02-01-05

Commentaires: merci pour tous vos encouragements. j'espère que ça vous plaira toujours autant et que les perso ne s'éloignent pas trop des originaux !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27


 

Kaori avait promis aux enfants de passer l’après-midi avec eux. Mais Marc ayant encore dû s’absenter, elle se dirigea vers la nursery où étaient rassemblés touts les banbins pour leur annoncer que tout était annulé. En arrivant à destination, elle fut accueillie par des bruits bien familiers :  

« Aahhh. Obsédé ! »  

« Vous devriez avoir honte »  

« Il y a des enfants ici : Calmez-vous !! »  

Elle vit rouge et attrapant la première chose qui lui tombait sous la main (en l’occurrence un extincteur) elle se précipita en direction des cris. Mais tout était redevenu calme en une fraction de seconde. L’agresseur avait senti cette aura de fureur : tout ce que Kaori pu voir, ce sont trois femmes passablement surprises du retournement de situation et un Ryo parfaitement maître de lui, son visage affichant un air des plus naturels.  

« Kaori ! Te voilà ! Tu es en retard »  

« ……. »  

« Tu sais bien qu’il faut deux adultes pour s’occuper de ces cinq enfants ! Ne me dis pas que tu l’avais oublié ? »  

Revenue de sa surprise, elle glissa un regard suspicieux vers lui  

« Je ne suis pas sure que tu te préoccupais uniquement des enfants en venant ici !? »  

Ryo ne put retenir un rire niais, ce qui lui valu de recevoir dans les dents l’objet que Kaori avait ramassé avant d’entrer.  

 

 

Après avoir récupéré un pic nique aux cuisines ils allèrent s’installer près du fameux bassin. Les six enfants chahutèrent un moment dans l’eau (six, parce qu’on peu bien compter Ryo dans le nombre !), puis après avoir déjeuné, ils firent la sieste à l’ombre. Adossée contre un arbre, Kaori ne pouvait empêcher ses yeux de dévier vers son partenaire. Et de repenser aux derniers événements : son attitude ces deux dernières nuits. Et tout à l’heure, à la cuisine ! Il l’avait tenu par la main, tout le temps qu’il avait passé près de Francis, le cuisinier. De la part d’un autre que lui, elle aurait été prête à jurer que c’était pour bien lui montrer que la jeune femme n’était pas libre. Mais c’était de Ryo dont il s’agissait, un vraie girouette en matière de comportement : charmant et attentionné un instant, parfait goujat la seconde suivante ! Elle poussa un soupir, qui n’échappa pas à l’homme allongé un peu plus loin.  

Ryo entendait bien profiter de la situation. Il avait décidé de changer les choses avec Kaori, mais il ne pouvait (et ne pourrait jamais) s’empêcher de la faire « tourner en bourrique » ! Même s’il savait très bien qu’il serait très simple de ne plus se prendre d’objets divers et variés en travers de la figure. Il profitait donc pour l’instant du calme qui régnait et de sa présence .  

 

Pourtant, il fut bientôt l’heure de rentrer. De retour à l’hôtel, ils confièrent les enfants à leurs parents respectifs. Sauf Peter : son père étant encore occupé pour un moment, Kaori proposa de le garder avec elle. Prescott, croisé à la réception, leur annonça qu’il s’était arrangé et qu’une cabine était disponible pour Ryo ; Il pourrait déménager dans la soirée. (Décidément, ils ne pourraient jamais être seuls : tout semblait se liguer contre lui.)  

 

 

*********************  

 

 

De retour dans la chambre, Kaori constata qu’un énorme bouquet de fleurs lui avait été livré, comme tous les jours. Après avoir installé Peter devant un livre d’images, elle s’en approcha et détacha les papiers qui l’accompagnait. Le petit garçon la regarda d’un air étonné, comme s’il comprenait qu’il se passait une chose grave. Elle s’assit sur le canapé, ne pouvant détacher les yeux de ce qu’elle tenait toujours dans la main. Ryo s’approcha et lu par-dessus son épaule. Au fur et à mesure, son regard devint plus noir, une rage sourde s’emparant de lui.  

« Ma déesse, ces fleurs ne sont rien comparées à ta beauté radieuse. Cette splendeur sera bientôt à moi. »  

« Sûrement une erreur : il a dû te confondre avec une autre »  

disant cela il espérait qu’il la mettrait en colère, lui faisant oublier cet incident. Mais il fut déçu. Elle se contenta de lui jeter un drôle de regard et se leva pour se diriger vers le bureau. Elle ouvrit un des tiroirs et après avoir déplacé quelques objets, elle saisit une pile de photos qu’elle lui tendit.  

« Alors il n’a vraiment pas de chance de tout le temps se tromper. Parce que tous les jours, depuis deux semaines je reçois le même message, accompagnée d’un cliché pris le jour même ! »  

Le cœur de Ryo manqua un battement.  

« Quoi ! ! Pourquoi n’en as-tu pas parlé plus tôt ? »  

« Je l’ai signalé au responsable de la sécurité quand nous étions à Sidney. Il m’a dit de ne pas m’inquiéter, que les filles recevaient souvent ce genre de message et que dans la majorité des cas il ne s’agissait que de petits plaisantins. Et ne me crie pas après. On dirait que c’est ma faute ! »  

Inconsciemment, il tendit la main pour remettre en place la mèche indisciplinée qui barrait le front de la jeune femme.  

« Ce n’est pas ce que je voulais dire. Seulement après l’agression d’hier, tu aurais dû m’en parler.»  

 

Il fut interrompu par l’arrivée du père de Peter. Le bambin passa les bras autour du cou de Kaori qui s’était baissée pour lui dire au revoir. Il lui planta un baiser sur la joue et murmura :  

« Si le vilain monsieur revient, je lui donnerais des coups de pieds. Je te protègerais. Je laisserais personne te faire du mal ! »  

Une fois le père et son fils partis, Kaori se dirigea vers la fenêtre ouverte et regarda d’un air absent les vagues. L’air frais l’apaisait un peu. En fait, elle devait reconnaître que c’était surtout la présence de son partenaire qui la rassurait. Elle l’entendit s’approcher derrière elle. Si près qu’elle put sentir son torse contre son dos. Elle était trop surprise pour parler de façon cohérente et sa voix aurait sans doute trahi son trouble de le savoir si proche. Elle resta donc sans bouger, réconfortée par sa seule présence. Elle avait beau répéter qu’elle savait se débrouiller seule, qu’il soit là lui faisait plaisir.  

Il reprit la parole le premier.  

« Tu les prends au berceau maintenant ? Et en plus, tu séduis le père et le fils ! »  

« C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! C’est toi qui me dis ça. Alors que tu passe tout ton temps libre à courir après ce qui fait plus de 70 de tour de poitrine ! » Elle vibrait de colère et avait serré les poings de rage. Il eu un sourire en coin :  

« Tu réagit toujours au quart de tour ! »  

Elle était prête à lui répondre mais il parla le premier :  

« Plus important que mes défauts, il faut arrêter ce cinglé, parce que la prochaine fois, il pourrait ne pas ce contenter de si peu. »  

Il avait passé ses doigts sur sa tempe bleuie, très délicatement. Comme la veille, elle frissonna sous la caresse.  

« Au moins maintenant, les hommes auront une raison de te regarder ! »  

Il fit la grimace, s’attendant à ce qu’elle explose. Ne voyant rien venir, il baissa les yeux sur elle. Elle regardait toujours dehors et s’était calmée quand elle repris la parole :  

« Je suis désolée. Je m’emporte pour un rien. Je t’ai crée de l ‘embarras. Il faut toujours que tu t’occupes de moi parce que je suis incapable de me débrouiller toute seule. Excuse-moi. »  

« Idiote… »  

La tendresse de sa voix lui parut la plus belle des musiques. Pour ne pas briser cet instant magique, elle resta immobile. Ryo en profita pour enrouler ses bras autour d’elle. Une décharge électrique parcourue tout son corps et son cœur s’affola dans sa poitrine. Et elle crut mourir quand il repris la parole, murmurant tout contre son oreille :  

« c’est à moi de te protéger. »  

Ça ressemblait si peu à Ryo ! Elle se retourna entre ses bras et lui fit face, comme pour s’assurer que c’était bien lui. Il souriait, et ce qu’elle lu dans son regard la rendit immensément heureuse : tendresse, chaleur, promesses. Désir ? Elle ouvrit la bouche pour répondre mais il la bâillonna d’un baiser pendant que ses mains parcouraient fébrilement son dos. Elle était si délicieuse. Forte et courageuse et pourtant si délicate. Et si belle. Elle noua les bras derrière sa nuque, se serrant encore plus contre lui. Ils s’écartèrent à regret, le temps de reprendre haleine. Elle chuchota contre ses lèvres :  

« Ne chercherais-tu pas un moyen de ne pas avoir à déménager ? »  

Un sourire gourmand étira le coin de sa bouche :  

« pourtant ce serait plus sage. J’ai passé deux nuits de torture. Je ne survivrais pas à une autre. »  

Elle n’en croyait pas ses oreilles ; il lui annonçait cela comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, alors qu’il avait toujours prétendu qu’elle était la seule femme qui ne l’excitait pas !  

« N’ais-je pas été assez clair ? Te faut-il encore des preuves ? »  

Et sans lui laisser le temps de répondre, il repris ses lèvres. Il l’avait repoussée contre le mur et elle n’avait plus aucune issue. Elle était si innocente, et il allait adorer jouer les professeurs ! Elle était si fragile entre ses bras ! Il desserra son étreinte, un peu. Elle en profita pour faire courir sa bouche le long de sa mâchoire, déposant une pluie de baisers, laissant sur son passage une traînée de feu. Puis elle descendit plus bas, sur le cou et la clavicule. Il retient sa respiration, tremblant sous la caresse légère. Les battements de son cœur s’accélérèrent. Son sugar boy s’était transformée en séduisante tentatrice. Qui était toute à lui. Enfin.  

Ils furent interrompus par des coups frappés à la porte :  

« Kaori ! C’est Jo ! La porte est fermée ! Je suis en retard, excuse-moi ! Je te laisse la robe accrochée à la poignée. A toute à l’heure. »  

« Mon dieu, le dîner ! ».  

Il la laissa s’échapper et se diriger vers la porte pour récupérer la robe, puis passer à la salle de bains. Il resta là, cherchant à reprendre son contrôle, des images bien trop précises de ce qui auraient pu se passer persistantes à son esprit. Un sourire flotta sur ses lèvres, quand il repensait à la façon dont elle lui avait répondu et ne le quitta pas tout le temps qu’il se préparait. Après tout, maintenant qu’il s’était décidé, quelques heures de plus ne changeraient pas grand chose. Et puis cela laisserait le temps à Kaori de se remettre les idées en place.  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de