Chapitre 19 :: chapitre 19

Publiée: 24-06-06 - Mise à jour: 24-06-06

Commentaires: bonjour à tous. merci pour vos connentaires. voici un nouveau chapitre mais je suis pas très douée pour decrire l'action alors d'avance toutes mes excuses. bonne lecture et bon week-end

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27

Chapitre 19  

Apres avoir claqué la porte derrière lui, Ryo retournait vers la salle de réception, la mine sombre.  

« Maudite Saeko. Elle va encore profiter de moi. Mais ça ne se passera pas comme ça ! Foie de l’étalon de shinjuku ! Elle va payer toutes ces dettes. Non mais ! Je ne vais pas la laisser faire cette fois encore. »  

« Quoique…. Elle a vraiment eu l’air étonnée quand elle a su que Kaori était à bord. Et réellement inquiète pour elle. Si l’Union Teope est mêlé à tout ça, il risque d’y avoir es dégâts. Je ferais bien de la rejoindre rapidement. »  

Il accéléra et ne mis que quelques minutes pour arriver à destination. Il était sur le pas de l’entrée et un regard circulaire dans la salle lui permis de repérée sa partenaire sur l’estrade.  

Les enchères continuaient et il ne fut pas surpris des montants. Après tout, il était le mieux placé pour connaître son charme. Et les vêtements d’Eriko ne faisaient que parer sa beauté naturelle, sans artifice. Il s’était toujours servi de l’excuse de la nécessité de pouvoir bouger pour lui faire porter des habits informes. Mais il reconnaissait que c’était surtout pour la cacher aux yeux des autres.  

Et calmer sa libido ! Déjà qu’il craquait quand elle ne faisait aucun effort pour séduire, alors si elle se mettait à jouer les vamps !!!  

Et en plus ce n’était même pas ça. Car si elle portait des tenues sexy tous ces jours, elle n’essayait en aucun cas de jouer de ses charmes. Dont elle se croyait dépourvu grâce à toutes les remarques désagréables dont il l’abreuvait à longueur de temps.  

En tout cas, elle semblait se désintéresser d’être au centre de l’attention générale. Il l’observa parcourir la salle, semblant chercher quelque chose du regard.  

Quand il senti un picotement dans la nuque. Et un frisson glacé le parcourir quand il perçu lui aussi le reflet rouge dans le verre que sa partenaire levait. Même s’il s’était avancé dans la pièce, il était encore loin de l’estrade. Trop loin pour pouvoir se rapprocher d’elle à temps. Il jura entre ses dents, réfléchissant à toute allure. Les yeux toujours fixés sur Kaori, il capta son regard.  

Quand elle avait compris la signification de cette lueur rouge, Kaori s’était surtout étonnée de rester si calme. A croire qu’on s’habitue à tout. Et qu’à force de côtoyer le danger, elle n’était même plus perturbée par le fait de ce retrouver dans cette situation. Elle sentit néanmoins son pouls s’accélérer et un peu d’inquiétude la gagner : elle était en hauteur, seule, exposée et désarmée.  

Son corps avait déjà commencé à bouger quand elle capta le regard de Ryo. Et bien qu’il soit trop loin pour l’atteindre, elle se senti immédiatement rassurée.  

Au lieu de chercher à l’atteindre, ce qu’il savait impossible avant que le tireur ne fasse feu, il choisit une autre option.  

Dans la salle, il n’y avait pas de moyen de se mettre en hauteur. D’après l’angle du faisceau laser, le tireur se trouvait dans un coin isolé, caché derrière des éléments de décors inutilisés. Ce qui laissait une solution à Ryo pour le déconcentrer. Sortant son arme du holster, il visa l’estrade et tira.  

La réaction de la foule fut instantanée : dans un cri collectif, tout le monde se mis à courir dans tous les sens. Le tireur qui visait Kaori se retrouva sans angle de tir sûr, la foule éparpillée lui bouchant en grande partie la vue.  

Ce qui laissa à Kaori le temps de se glisser au bas de l’estrade sous laquelle elle se cacha. Ryo avait suivi sa progression du coin de l’œil et l’avait vu se mettre hors de portée d’un tir quelconque. Rassuré pour le moment, il lui tourna le dos et fendant la foule hystérique il gagna le coin où se trouvait son adversaire. Mais il constata vite que toute aura belliqueuse avait disparue.  

Tout ce qu’il retrouva sur place fut un fusil. La personne s’était sans doute servie de la panique générale pour fuir. Ryo pesta tout en ramassant l’arme. Saeko pourrait toujours essayer d’y trouver des empreintes, même s’il ne se faisait pas d’illusions : cet homme était un pro, il ne s’était dévoilé qu’au dernier moment et sans la lueur de la visée ……. Ryo frissonna et préféra ne pas penser à ce qui serait arrivé à sa partenaire.  

La foule s’était calmée, apaisée par le service de sécurité du bateau et avait été dirigée vers les sorties. Il ne restait que quelques personnes dans la salle : Saeko et ses trois pieds nickelés. La policière avait repêchée Kaori sous l’estrade. Et la jeune femme discutait à présent avec son ami Akira et la femme de ce dernier.  

Tous les regards se tournèrent vers lui et ce qu’il ramenait.  

« J’avais le sentiment que vous n’étiez pas quelqu’un d’ordinaire. Je vois que je ne m’étais pas trompé. »  

Ryo plongea les yeux dans les siens. Au bout d’un temps qui paru interminable, ils se détendirent et se sourirent. Kaori qui observait les deux hommes poussa un soupir et se rendit compte par la même qu’elle avait inconsciemment retenu sa respiration le temps de leur échange muet. Elle se rapprocha de Ryo et lui toucha timidement la manche.  

Il lui souri en passant un bras sur les épaules et en l’attirant vers lui pour poser un baiser sur son front. La jeune femme senti ses joues chauffées, encore peu habituée à ces marques d’affection. Surtout que Saeko les regardaient.  

« Tiens. Je doute que vous trouviez quelque chose mais on peut toujours chercher. «  

La policière pris l’arme tendue et la confia à ses acolytes qui quittèrent la salle rapidement.  

« Kaori. Je suis désolée. »  

La jeune femme fut surprise. Saeko s’excusait à peine plus souvent que le nettoyeur. Alors qu’elle le fasse ainsi, devant témoin !? Et puis pourquoi ?  

« Je ne comprends pas. »  

« Nous avions des informations qui indiquaient qu’une Kaori serait la cible d’un contrat sur ce bateau. Et je ne t’ai pas prévenue. Ni toi, ni Ryo. Excuse-moi »  

« Mais enfin ! Tu n’avais aucune façon de savoir que j’étais à bord. Et que c’était bien moi la cible !! »  

Ryo ne pu retenir un sourire.  

« Pourquoi tu souris ? Ça n’a rien d’amusant ! »  

« parce que c’est tout toi. Au lieu d’en vouloir à Saeko, tu lui trouves des excuses !!! »  

Son visage repris une expression sérieuse :  

« En tous les cas, maintenant il n’y a plus de doute. C’est bien après toi qu’ils en ont »  

« Quoiqu’il en soit, la soirée est finie. J’ai chargé les gens de la sécurité d’interroger les personnes présentes. Mais je suis à peu près sure que tout ce qu’ils auront remarqué c’est ton arme. Vous feriez bien de regagnez vos cabines vous aussi. »  

« Tu as raison. Et n’oublie pas ta promesse. »  

« Oui. Je te dirais tout ce que je sais de cette histoire. Demain, à la première heure. Bonne nuit »  

Et Saeko quitta elle aussi la salle.  

« Et bien nous allons rentrer nous aussi. A plus tard. Car je compte bien moi aussi me mêler à cette histoire. »  

« Akira, non ! Ça ne te concerne pas. »  

« Tu oublies ma belle que tu es mon amie. Et que je suis flic. Et très têtu. Alors tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça. »  

Elle sourit.  

« Oh oui. Plus encore qu’une mule. Merci. »  

Elle lui posa un baiser sur la joue et lui souhaita bonne nuit. Puis se tourna vers son partenaire qui ne lui avait pas lâché l’épaule.  

« Je suis fatiguée, je crois que j’ai bien mérité d’aller me coucher. »  

« Oui. Viens. »  

Ils restèrent silencieux pendant tout le temps d’arriver à leur cabine. Il s’était détachée d’elle mais marchait si près que leurs bras se frôlaient souvent. Et chaque fois, Kaori frissonnait. Elle jeta de nombreux regards en coin à l’homme dont le visage était impassible. Il semblait réfléchir intensément. La main sur la poignée, elle ne pu plus retenir sa curiosité :  

« Dis-moi, tu as l’air bien songeur ? »  

Il tourna le visage vers elle, mais ne sembla pas la voir, le regard perdu dans le vague. Le temps défila et n’attendant plus de réponse elle poussa la porte et entra. Aussi sursauta-t-elle quand il lui murmura à l’oreille :  

« Tu embrasses sur la joue un homme qui s’inquiète simplement pour toi. Que ferais-tu à un homme qui te sauve la vie ? »  

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27