Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: spot2001

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 29 chapitres

Publiée: 07-11-04

Mise à jour: 08-07-07

 

Commentaires: 150 reviews

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General

 

Résumé: Un bateau, une fine équipe, des méchants .... à vous de lire et de juger !

 

Disclaimer: Les personnages de "Croisière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Croisière

 

Chapitre 9 :: chapitre 9

Publiée: 22-12-04 - Mise à jour: 22-12-04

Commentaires: désolée, c'est pas encore aujourdh'ui que vous aurez de grande révélation sur cette inconnue ! juste un petit chapitre pour un peu mieux comprendre les réactions de Kaori. bonne lecture et merci pour tous vos encouragements. et JOYEUSES FETES à tout HFC

 


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Le soleil était haut dans le ciel quand il se réveilla. Sans ouvrir les yeux, il allongea le bras pour sentir la chaleur laissée près de lui par le corps déjà absent : Kaori n’était plus là.  

Elle avait l’habitude de se lever à l’aube, contrairement à lui. Il n’espérait pas qu’elle resterait au lit aussi longtemps que lui mais dû admettre que la trouver près de lui au réveil était ce qu’il aurait souhaité. Instinct de propriété masculine. Tout ce qu’elle avait laissé, c’était la trace de son corps et de son parfum.  

 

Finalement, il se décida à sortir de lit pour se diriger vers la salle de bains. Il trouva son message posé sur le bureau : J’ai du travail aujourdh'ui. le petit dejeuner est servi jusqu'à 9h30.  

Dix heures quinze. Il était trop tard. Il décida quand même de partir à la recherche de nourriture, s’achemina vers le restaurant et ne fut pas surpris de voir qu’il n’y avait plus personne.  

Entrant dans la salle, il fut attiré par le son de voix provenant des cuisines : des murmures, des éclats de rire.  

Son rire.  

Sans faire de bruit, il poussa la porte. La scène qui s’offrait à lui avait l’air tout droit sortie d’une série à « l’eau de rose » : un homme et une femme, discutant gaiement, se souriant dans cette cuisine baignée par le soleil. Sauf qu’il s’agissait d’un étranger et de « Sa » Kaori. Son cœur se serra d’un sentiment qu’il préféra ne pas chercher à nommer.  

(C’était ça son travail !)  

(Tu es jaloux ! ! !)  

(Je t’ai déjà dit de te mêler de ce qui te regarde.)  

(Mais avoue quand même que tu voudrais être à la place de cet homme !).  

(Peut-être).  

(Crétin ! Elle va finir par se lasser.)  

 

Elle l’aperçut et sourit.  

« Déjà levé ! Tu es tombé du lit ? »  

Les mots jaillirent sans qu’il y réfléchisse.  

« Tu m’as réveillé quand tu l’as quitté. »  

Il put voir ses joues rosirent et l’étonnement puis la déception passer dans les yeux de l’inconnu. Il en fut satisfait.  

(Pourquoi est-ce que j’ai dit ça ?)  

(Parce que tu veux que cet étranger sache qu’elle est à toi ! Et c’est réussit.)  

« Francis, je te présente Ryo, nous travaillons ensemble ; Ryo, voici Francis. C’est le cuisinier de bord. Il vient de France et il était en train de me parler de son pays »  

« Je lui disais combien la lumière est magnifique en Provence et qu’il fallait absolument qu’elle visite cette région quand elle y sera. »  

« Tu comptes aller en France ? »  

« Kaori ne vous a pas dit ? Eri Taka doit présenter le mois prochain sa collection à Paris. Il me semblait qu’en tant que mannequin, elle l’y accompagnerait. »  

Elle tourna vivement la tête vers Ryo, pour voir sa réaction. Et fût une fois de plus déçue car il ne laissa rien paraître. Ou plutôt si : la nouvelle l'ayant destabilisé mais restant comme à son habitude mâitre de ses expressions, il changea de sujet  

« Et bien je vous laisse continuer à parler. Je vais aller faire un tour dehors et voir si une de ces jolies mannequins veut bien s’occuper de moi. »  

Il vit la lueur de colère qui s’alluma dans les yeux de Kaori et fut content qu’elle réagisse de nouveau comme elle en avait l’habitude : il se surprit à attendre avec impatience le coup de massue ! Mais la colère fit rapidement place à autre chose (tristesse, déception ?) et elle lui répondit calmement :  

« Je t’ai dit que tu étais libre de faire ce que tu voulais » puis lui tourna le dos.  

Ryo quitta la pièce avec un arrière goût amer dans la bouche. Comme chaque fois qu’il se sentait mal à l’aise il avait réagit en faisant l’idiot. Et il l’avait blessée. Une fois de plus.  

 

Bien que sa technique d’approche particulière n’ai aucun effet avec les femmes, persista un long moment, allant même s'enprendre à Kazue et Miki, qu’il trouva à bronzer. mais elles ne réagirent pas comme d'habitude elles non plus, se contentant de lui lancer des regards mauvais : elles semblaient lui en vouloir pour quelque chose.  

Il n’insista pas, d’autant plus que « leurs moitiés » étaient apparues, irradiant d’une rage froide. Préférant ne pas avoir à les affronter, il quitta l’endroit, non sans avoir laissé traîné ses mains sur les deux femmes. Les cris de ses quatre amis le poursuivirent tandis qu’il détalait. Ses pas le conduisirent presque malgré lui vers le bassin.  

 

******************  

 

Kaori, après avoir laissé Francis, s’était dirigée vers l’un des lieux de prises de vues. Elle ne savait plus quoi penser. Ryo était encore plus versatile que d’habitude.  

Si seulement elle était moins timide ! Elle s’était surprise hier soir quand elle lui avait demandé de rester avec lui. Et n’en revenait encore pas de ce qui avait suivi. Mais quand elle pensait qu’elle représentait un peu plus pour lui qu’une partenaire de travail, il se mettait à faire l’idiot, comme ce matin.  

Il ne la regardait jamais. Pourtant elle était séduisante : l’attitude de Mick, travailler pour Eriko, faire ces photos, le lui avaient prouvé. Elle repensa à ces dernières semaines. Elle avait été contente de revoir Mary, après presque un an. Elles avaient beaucoup discuté, de sa nouvelle vie, de sa future maternité, des hommes en général et de Ryo en particulier. Kaori avait raconté à son amie ce qui s’était passé le jour du mariage de Miki et Falcon.  

« Alors il est venu à ton secours et il s'est déclaré !!!!»  

« Oui. Comme toujours. Parce que je ne sais pas me débrouiller toute seule et que je lui fais prendre des risques à chaque fois. »  

« Et ensuite ? »  

« Et ensuite rien. Il a dit qu’il m’aimait. Enfin presque : « celle qui compte le plus pour moi ». Et puis rien ! Il se comporte exactement comme d’habitude : il courre après toutes les femmes, sort tous les soirs et ne fait pas attention à moi. »  

« Tu dois lui laisser du temps. Crois-tu qu’il te garderait près de lui s’il n’éprouvait rien pour toi ?»  

« Tout le monde me dit ça ! Mais il y a aussi cette promesse faite à mon frère. Et j’en ai assez d’attendre. Pourquoi devrais-je être la seule à souffrir ? »  

« Ne crois-tu pas que lui aussi souffre ? »  

« Il est loin d’en donner l’impression. Au contraire, il est le seul à s’amuser. »  

« Ce comportement est sa façon d’exprimer son malaise : la femme qu’il aime est constamment en danger à cause de son passé, mais se séparer d’elle lui est impossible parce qu’il ne peut se passer d’elle »  

« Mais alors qu’il me le dise ! ! Cette indécision est insupportable. Pourquoi ne me parle-t-il pas. Il sait très bien que j’ai choisi de rester, en connaissance de cause.»  

« Il n’est pas du genre à exprimer facilement ses sentiments»  

L'expression de la jeune femme se fit malicieuse :  

« Peut-être pourrais-tu l’aider un peu à se décider. »  

« Comment ? »  

« En faisant en sorte qu’il comprenne que tu pourrais partir s’il n’agit pas très rapidement. »  

« ? ? »  

« Oui ! Ton amie Eriko t’a déjà donné un coup de main inespéré : il a dû se trouver très mal quand tu l’as planté l’autre jour. J’aurais voulu voir sa tête ! ! »  

« Je suis sure qu’il en a profité pour ramener des filles à la maison et qu’il n’a pas une seule fois pensé à ce que je pouvais faire. »  

«Ecoutes plutôt ce que je te propose. Eric va nous aider : il réalise en ce moment une campagne de publicité pour des sous-vêtements et il n’arrive pas à trouver un mannequin qui convienne à ce qu’il a en tête. »  

« Et tu crois que moi, je pourrais faire l’affaire ? »  

Et c’est ainsi qu’elle avait posé, en mettant la condition qu’on ne puisse pas la reconnaître.  

 

La séance se passa pendant qu’elle revoyait ces événements. C’était déjà le milieu d’après-midi : elle se changea donc et rejoignit Marc et les enfants au bassin. Pendant qu’ils chahutaient, se fut la conversation qu’elle avait eue avec Eric, les premiers jours qui lui revient en mémoire.  

« Je ne comprends pas pourquoi Eriko veut que je travaille pour elle. Je ne pourrais jamais rivaliser avec toutes ces filles ! »  

Il l’avait regardée en souriant :  

« C’est vrai. »  

« Hein ! ? ! »  

« Ne t’énerves pas. Je pense seulement que ce n’est sans doute pas ce qu’elle attend de toi. »  

« Que veux-tu dire ? »  

« Tu n’as peut-être pas le même genre que toutes ces filles. Leur beauté est extravagante, travaillée et t’éclipse sans doute, la plupart du temps. »  

« Merci. C’est réconfortant ! »  

«Mais pour qui sait regarder au-delà des apparences, tu as un charme certain. Et une fois qu’on l’a vu, toutes les autres paraissent fades. Je suis habitué à travailler avec toutes ces « beautés » et je t’assure que sans maquillage et vêtement chic, la plupart de ces filles n’ont aucun attrait ! Elles sont si superficielles !»  

« ! ! !… »  

« Je ne connais pas beaucoup Ryo, mais d’après ce qu’en dit Mary, il n’a pu que le remarquer. Laisses-lui du temps pour se faire à cette idée ; il n’a pas l’habitude d’exprimer ses sentiments, surtout avec la vie que vous menez. J’ai eu le même problème avec Mary, crois en mon expérience ! Sois patiente. »  

« Merci. Merci pour tout Eric. »  

Ils avaient longuement parlé des deux mercenaires, et beaucoup rit.  

 

Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas l’observateur. prenant soin de rester dans un coin qu'ils ne pouvaient pas voir, Ryo resta à regarder les nageurs. Leurs cris et leurs rires se répercutaient.  

(Ce maillot rose une pièce est bien plus convenable que celui d’hier.)  

Et les yeux lui sortirent de la tête quand elle quitta l’eau : le maillot la couvrait peut-être et aurait pu être décent. Sauf que mouillé, il lui collait au corps et ne cachait rien. Ne semblant pas préoccupée autre mesure pas ce fait, elle resta assise au bord du bassin, à regarder les enfants et l’adulte s’amuser.  

 

(Il ne pourrait pas partir ! Et je n’aime pas la façon dont il la regarde ! Et elle, pourquoi ne se couvre-t-elle pas un peu plus ! C’est indécent ! Je trouve qu’elle a un peu trop tendance à porter de simples bouts de tissus. Eriko a une mauvaise influence.)  

(Tu trouves ce maillot indécent ! Toi ! c’est vrai que les filles de tes revues portent généralement des habits plus convenables !?! Avoue que ce qui te dérange, c’est qu’un autre homme la voit dans cette tenue ! Ne reste pas là. Va les rejoindre au lieu de parler tout seul.)  

 

Prescott apparu. Il fit signe à l’homme dans l’eau de le rejoindre un peu à l'écart, et après une brève conversation, son visage paru ennuyé. Il détourna le regard et aperçu alors Ryo.  

« M. Saeba ! Vous allez pouvoir nous aider. Marc doit s’absenter. Pour des questions de sécurité, il faut deux adultes avec les enfants. Pourriez –vous le remplacer ?  

(Dieu existe !)  

 

 


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