Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-05-19

Ultimo aggiornamento: 26-05-19

 

Commenti: 38 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: NC-17 AU : Kaori et Ryo se rencontrent en pleine guerrilla. Quel sera leur avenir?

 

Disclaimer: Les personnages de "Lutter pour vivre, vivre pour lutter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Lutter pour vivre, vivre pour lutter

 

Capitolo 5 :: chapitre 5

Pubblicato: 05-05-19 - Ultimo aggiornamento: 05-05-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 5  

 

Kaori fut tirée du sommeil par un murmure de Ryo à son oreille. Son souffle chaud contre elle provoqua un long frisson dans tout son corps.  

 

- Réveille-toi, mon ange. Ne fais pas de mouvements brusques., lui murmura-t-il.  

 

Elle ouvrit les yeux et croisa son regard chaud qu’il dévia regardant quelque chose plus loin. Elle suivit la direction et le vit : un magnifique oiseau au plumage vert émeraude sautillait non loin d’eux. Il se retourna et dévoila un ventre rouge. Il portait des petits plumes vert clair sur la tête comme s’il était ébouriffé. Kaori n’en croyait pas ses yeux. Elle était à peu près sure de ce que c’était et savait que c’était très rare et difficile d’en voir. Le passage d’un singe en hauteur l’effraya et il s’envola pour regagner son perchoir à l’abri des arbres.  

 

- C’était un quetzal ?, demanda Kaori, encore émerveillée.  

- Oui. Moi-même n’en est vu que rarement. Ils sont très discrets. Je… Je suis content que tu aies au moins pu voir une belle chose de mon pays., murmura-t-il, honteux de son aveu empreint de sentimentalisme.  

 

Il était sensé être dur et insensible. Que lui faisait-elle ? Elle le transformait en mauviette. Elle passa la main dans ses cheveux et l’attira vers elle.  

 

- J’ai déjà vu deux belles choses de ton pays., lui murmura-t-elle avant de l’embrasser.  

 

Ravi de son aveu, il bascula sur le dos, l’emportant avec lui. Il sentait son poids et ses formes sur lui et ils provoquaient de délicieuses sensations en lui. Approfondissant leur échange, il passa les mains sous son débardeur pour toucher la peau de son dos puis il les laissa glisser sur ses fesses et ses cuisses. Il perdait le contrôle, la langue de sa compagne dansant très érotiquement avec la sienne sans aucune retenue. Il mit fin au baiser en la repoussant doucement. Ils s’observèrent tous les deux un moment, reprenant leur souffle.  

 

- Tu es une vraie diablesse, mon ange., murmura-t-il, un sourire chaud aux lèvres.  

 

Elle rougit vivement et se cacha dans son cou, ce qui le fit rire. Comment pouvait-on retrouver autant de sensualité et d’innocence dans un même corps ? Elle était décidément très loin de ses références, les femmes qu’il connaissaient étaient surtout aguicheuses. Un instant, il s’en voulut de la joie qu’il ressentait à la garder avec lui. C’était très égoïste de sa part. Elle était si jeune… Cyniquement il se dit qu’ils avaient quoi cinq ou six ans d’écart peut-être mais lui se sentait plutôt arriver à la fin de sa vie alors qu’elle n’en était qu’au début. Les soldats n’avaient jamais une grande espérance de vie, surtout les éclaireurs comme lui. Chassant ses idées sombres, il se redressa légèrement.  

 

Suivant le mouvement, Kaori quitta ses bras et se leva à regrets. Elle aimait ces moments où elle pouvait oublier qu’elle était dans un pays en guerre, que la mort pouvait les surprendre au détour d’un chemin… Elle s’y sentait bien. Par ses brèves caresses, il éveillait des sensations inconnues d’elle jusqu’à présent. Il la familiarisait avec un corps qu’elle n’avait que peu aimé jusque là. Jamais elle n’aurait imaginé qu’un guérillero puisse se montrer patient. Ce qu’elle avait oublié, c’était qu’il était un homme également. Elle sentait que la douceur et la tendresse n’étaient pas quelque chose d’inné chez lui et cela lui faisait un peu peur pour la suite mais peut-être apprendrait-il...  

 

Soudain, elle se figea. Quelle imbécile ! Elle était dans un pays en guerre. Il y avait des choses plus importantes à penser que de s’inquiéter si son amant -elle rougit en pensant à ce terme- se montrerait tendre avec elle. A la futilité de ses pensées de jeune fille élevée dans un pays en paix, elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle devrait déjà être heureuse d’être tombée sur un homme qui ne l’ait pas violée, d’avoir trouvé un homme qui avait apparemment envie de la protéger, qui avait de la considération pour elle. Elle était un peu perdue. La situation était difficile à assimiler. Elle avait fait un choix dont les conséquences pouvaient être dévastatrices et ne s’en rendait compte que maintenant… Une main se glissa dans la sienne, la pressant légèrement.  

 

- Si tu veux changer d’avis, il est encore temps. Mais ce ne le sera plus dès qu’on partira, Kaori., lui dit Ryo, d’une voix neutre.  

- J’ai peur, Ryo. J’ai peur de ce qui peut se passer si je reste, j’ai peur de ce qui n’arrivera pas si je m’en vais., murmura-t-elle.  

- Je ne sais pas ce que c’est de pouvoir choisir sa vie. Je n’ai jamais pu le faire., lui répondit-il en lui lâchant la main.  

- Tu es libre de choisir, Ryo. Tu pourrais très bien décider de partir aujourd’hui avec moi, quitter ce pays, cette guerre.  

- Trahir mes amis ? Non, je ne pourrais pas le faire. Te laisser partir pour te savoir en sécurité, je pourrais vivre avec même si ce serait l’enfer.  

- Tu m’aimes, Ryo ?, demanda-t-elle, d’une toute petite voix.  

- Je ne sais pas ce que c’est qu’aimer, Kao. Mais tu es particulière à mes yeux., lui répondit-il en replaçant une mèche derrière son oreille.  

 

Cet aveu fit chaud au coeur de la jeune fille. Il ne lui avait peut-être pas dit les mots qu’elle attendait mais c’était amplement suffisant pour elle. Elle lui tendit la main.  

 

- Si on se mettait en route ?, lui proposa-t-elle, le regard brillant.  

- Tu es sure de toi ?  

- Je veux voir ce qui va arriver avec quelqu’un particulier à mes yeux., lui répondit-elle avec un de ses beaux sourires.  

 

Il prit sa main et l’attira à lui dans un baiser passionné. Il avait du mal à faire le tri des sentiments qui l’agitaient mais il était avant tout heureux qu’elle décida de rester avec lui. Ils se séparèrent et prirent la route. Ils marchèrent côte à côte en silence un long moment.  

 

- Ca signifie quoi Kaori en japonais ?, lui demanda-t-il soudain.  

- Parfum. Quoiqu’en ce moment, je ne dois pas sentir la rose., répondit-elle, amusée.  

- Je rêve de pouvoir me laver…  

- Que devrais-je dire…, soupira Ryo, soudain conscient que, pour la jeune fille, il devait sembler bien sale avec sa barbe noire, son visage et son corps maculés de poussière et transpiration.  

 

Il sentit sa main se glisser dans la sienne et se tourna vers elle. Elle lui adressa un sourire tendre qui le rassura.  

 

- Et Ryo, ça veut dire quoi ?, poursuivit-il, curieux.  

- Ca dépend du kanji utilisé pour l’écrire.  

- Kanji ? C’est quoi ?  

- C’est l’idéogramme… le symbole si tu préfères qui représente ton nom., dit-elle en s’arrêtant.  

 

Elle attrapa un bout de branche et dessina sur le sol l’idéogramme de son prénom. Elle lui tendit la branche.  

 

- Tu veux m’écrire ton prénom ?, lui proposa-t-elle.  

- Non…, répondit-il, détournant les yeux, gêné.  

 

Plissant les yeux, elle dessina différents kanjis pour son prénom puis les désignant :  

 

- Celui-ci signifie aider, nettoyer, c’est le plus courant. Celui-là veut dire bon. Celui-là est peut-être celui qui te correspond le mieux : chasse, par extension chasseur.(nda : c’est le kanji utilisé dans le manga) Mais tous te vont bien.  

 

Ryo les observa un moment. C’était la première fois qu’il visualisait son prénom. Ca lui faisait drôle et, même s’il n’était pas d’accord avec elle sur le fait que les trois lui correspondaient, il approuvait le fait que le dernier était le plus adapté.  

 

- Tu me le marqueras sur un papier un jour ?, lui demanda-t-il.  

- On fera mieux. Je t’apprendrai à le dessiner. Tu noteras ton prénom sur papier toi-même.  

 

Ils s’observèrent un moment avant de décider de reprendre la route. Avant de partir, ils effacèrent les dessins au sol pour ne pas laisser de trace. Ils marchèrent encore un moment avant de s’arrêter et se poser à l’abri de fourrés.  

 

- Il doit y avoir un camp pas loin. Les traces sont de plus en plus nombreuses et les passages fréquents. On va rester ici et j’irai voir cette nuit., lui annonça-t-il.  

- Dès que j’aurai fini, on lèvera le camp. Mange et repose-toi pendant que tu le peux., lui conseilla-t-il sortant de la viande séchée de son sac, lui tendant une ration.  

 

Elle la prit et ils mangèrent en silence. Juste après, il s’adossa à un tronc et ferma les yeux, la tête de Kaori posée sur sa cuisse. Des bruits de pas la réveillèrent. La main de Ryo était appuyée sur sa tête, la forçant à ne pas bouger. Elle voyait dans son autre main son revolver armé, signe qu’il était prêt à se battre si nécessaire. Son coeur battait à cent à l’heure mais elle arrivait à contrôler le reste de son corps et ne laissait pas transparaître la peur qu’elle ressentait. Peut-être s’habituait-elle à tout cela ? Puis les bruits cessèrent et peu après Ryo enleva sa main.  

 

- C’est bon., murmura-t-il.  

- Le soir tombe, il risque d’y avoir du passage. Silence complet, d’accord ?, lui intima-t-il, sérieux.  

 

Elle acquiesça et se posa à ses côtés. Comme pour la rassurer, il prit sa main et la caressa du pouce. Ils restèrent ainsi pendant deux heures et, quand la nuit fut suffisamment noire au goût de Ryo, il partit en repérage. Pendant près de deux heures, elle resta seule, recroquevillée sur elle-même, effrayée du moindre bruit qu’elle entendait. Elle se demandait s’il n’avait pas été capturé ou tué, quand il reviendrait, si quelqu’un allait lui tomber dessus… Quand elle entendit enfin du bruit dans les fourrés, elle pointa le revolver vers l’intrus et le rabaissa en le voyant arriver.  

 

- Tu ne vas faire peur à personne ainsi. Tu n’avais pas enclenché le chien., lui dit-il, amusé.  

- J’ai oublié., répondit-elle penaude…  

- On file. Ils sont nombreux et ils tournent beaucoup. J’ai failli me faire attraper deux fois.  

 

Ils prirent leurs affaires et s’éloignèrent dans la nuit. Ils marchèrent un long moment quand ils arrivèrent en vue d’une clairière. Prudents, ils sortirent à découvert et la jeune fille s’immobilisa, ébahie par le spectacle qui s’offrait à ses yeux. Sous le clair de lune, se découpait la silhouette de plusieurs temples mayas.  

 

- C’est beau, n’est-ce pas ?, admit Ryo.  

- Oui., souffla-t-elle.  

- Mademoiselle, je vous présente le site de Tikal. Rien que pour vos beaux yeux et votre sourire, une petite visite nocturne vous est offerte.  

- On n’a pas le temps, Ryo., murmura-t-elle, à regrets.  

- On doit traverser le site. Restons prudents mais ouvre les yeux., lui conseilla-t-il.  

 

Ils évoluèrent de ruines en ruines. Souhaitant la laisser profiter un peu de la magie des lieux, il faisait des pauses un peu plus longues que nécessaires avant de traverser les espaces à découvert. Bientôt ils regagnèrent la forêt et Kaori vit le site disparaître derrière le rideau de végétation. Cela resterait un beau souvenir. Ils marchèrent encore deux heures avant de trouver refuge dans une anfractuosité cachée derrière des bosquets. Ils s’installèrent dans les bras l’un de l’autre et dormirent quelques heures.  

 

Le pépiement des oiseaux et les hurlements des singes les réveillèrent. Il était dix heures. Ryo laissa la jeune fille et partit de nouveau en repérage. Il pista pendant deux heures un groupe d’hommes, des militaires de l’armée régulière, et les suivit jusqu’à leur camp. Comme pour les autres, il compta le nombre d’hommes et les éléments nécessaires pour leur défense. Il repéra la cage des prisonniers et ne remarqua personne de chez eux à son grand soulagement. Il regagna discrètement l’endroit où il avait laissé Kaori.  

 

Après une demie heure de marche, il arriva devant le fourré et le contourna discrètement. Sidéré, il regarda autour de lui mais elle n’était nul part. Il remarqua au sol les traces de pas qui n’y étaient pas à son départ et son coeur fit un bond dans sa poitrine. Pas elle… Il ramassa leurs affaires et chercha les traces des tennis de Kaori. Elle était légère et ne s’enfonçait que peu dans le sol. Elle était donc plus difficile à suivre. Quand enfin il trouva une trace, il sut quelle direction prendre et avança prudemment mais rapidement. A la distance entre deux empreintes, elle courait. Il n’avait pas entendu de coups de feu, ce qui était bon signe.  

 

Au bout d’une heure, il dut se planquer, un groupe de militaires arrivant en sens inverse. Il les écouta converser, espérant obtenir des informations sur elle mais rien. Une fois qu’ils furent suffisamment éloignés, il reprit sa chasse. Il devait la retrouver avant que le soleil soit couché. Il ne voulait pas la laisser seule dans la jungle toute une nuit…  

 

Kaori, essoufflée, s’était réfugiée dans un ceiba en hauteur dès qu’elle eut réussi à mettre assez de distance entre elle et les militaires pour avoir le temps de grimper. Ils l’avaient surprise à peine dix minutes après que Ryo fut parti. Au départ, encerclée, elle les avait longtemps observés avant de se jeter entre deux d’entre eux, tentant le tout pour le tout. N’osant y croire, elle avait réussi à les dépasser et était partie comme une flèche, courant à travers tout. Elle ne savait pas comment elle retrouverait Ryo par la suite mais elle devait avant tout les distancer et les semer.  

 

Elle ignorait depuis combien de temps elle courait quand elle se retourna et constata qu’ils n’étaient plus en vue même si elle les entendait encore. Ce fut alors qu’elle vit cet arbre immense se dresser devant elle comme s’il lui tendait les bras pour lui prêter refuge. Elle allait finir par préférer les ceibas aux cerisiers japonais. Elle grimpa tant bien que mal, ses tennis la faisant glisser et s’allongea juste au moment où ses poursuivants débouchaient du chemin d’où elle était venue. Elle les vit passer en courant en dessous d’elle et, lorsqu’ils furent loin, elle soupira et décida de rester là le temps de se reposer un peu et de réfléchir à la suite.  

 

Elle ne savait quoi faire. Elle n’était pas sure de pouvoir retrouver son chemin en faisant simplement marche arrière. Elle n’avait pas bien observé la route qu’elle avait prise et, à vrai dire, même si elle l’avait fait, elle n’aurait probablement pas su se repérer. Pour elle, tout se ressemblait. Elle réprima les larmes qui lui montaient aux yeux. Pleurer sur son sort ne lui servirait à rien. Elle avait décidé de rester avec Ryo malgré les circonstances. Elle savait que ce serait dangereux. Elle devait assumer et grandir. Elle entendit soudain du bruit et avança la tête. Le groupe revenait. Elle s’enfonça vers le centre de l’arbre. Ils s’arrêtèrent un long moment au pied de l’arbre. Ils ne comprenaient apparemment pas comment elle avait pu leur échapper. S’ils savaient qu’elle était juste au-dessus d’eux…  

 

Quand ils partirent enfin, elle laissa un long soupir lui échapper. Elle patienta encore, n’ayant toujours pas réussi à décider de ce qu’elle devait faire. Comment agirait Ryo ? Elle réfléchit et dut s’avouer qu’elle n’en avait aucune idée. Après tout, ils se connaissaient depuis quoi ? Quatre jours maintenant. Ce n’était pas encore assez pour connaître et anticiper les faits et gestes de l’autre. Elle regarda sa montre. Il était quinze heures vingt. Elle se demanda soudain ce que son frère faisait. Il devait avoir appris sa disparition et se ronger les sangs. Elle se sentit coupable : elle aurait pu abréger ses souffrances et, au lieu de cela, avait suivi son coeur. Lui pardonnerait-il un jour ?  

 

Finalement, elle redescendit de l’arbre doucement et reprit le chemin en sens inverse. Elle marcha lentement tentant de se repérer. Elle entendit soudain du bruit venant d’en face et paniqua. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où se réfugier. Soudain deux bras l’encerclèrent et l’attirèrent dans les bosquets, deux bras qu’elle reconnut immédiatement et elle se laissa faire, rassurée.  

 

Il l’avait retrouvée. Elle était là dans ses bras et il en était heureux, rassuré. Guettant les bruits de la troupe qui passait sur le chemin, il la tint serrée contre lui, sentant sous ses mains, son coeur qui reprenait un rythme normal. Son corps était en tension. Elle prenait progressivement les attitudes propres à son environnement à lui et il s’en voulait. Ce monde de violence n’était pas fait pour elle mais elle avait fait son choix : il était trop tard pour reculer.  

 

Quand les soldats se furent suffisamment éloignés, ils se levèrent et prirent la route en silence coupant à travers la forêt pour ne pas tomber sur un nouveau groupe. Echaudé par l’expérience, Ryo n’avait pas lâché la main de Kaori. Il avait besoin de ce contact. Il s’étonna de cette faiblesse qui ne lui était pas caractéristique. Il fallait croire qu’elle aussi avait déteint sur lui. Ils marchèrent jusqu’à la tombée de la nuit et finirent par s’arrêter non loin d’un autre camp. En silence, ils se tapirent et observèrent pendant plus d’une heure avant de reprendre la route.  

 

Ils marchèrent pendant encore deux heures avant de s’arrêter. A l’abri, ils s’allongèrent l’un à côté de l’autre, se faisant face. Tant de choses s’étaient passées depuis quelques jours que le silence et le calme qui régnait semblaient irréels. Ryo combla la distance entre eux et embrassa la jeune fille. Elle passa les bras autour de son cou, rassurée et heureuse de le tenir contre elle, de goûter une nouvelle fois à la douceur de ses lèvres et sentir le brasier qu’il faisait naître en elle. Elle avait eu peur d’être séparée de lui, de ne pas pouvoir vivre sa vie avec lui mais il était là, sa bouche sur la sienne, ses mains sur son corps. Elle se sentait enfin prête à lui appartenir corps et âme.  

 

- Ryo, je veux être à toi., murmura-t-elle, d’une voix rauque.  

- Vraiment Kaori ? Rien ne t’y oblige., lui répondit-il en caressant son visage.  

- Vraiment. Je veux devenir une femme entre tes bras.  

- Demain, mon ange. Demain, je t’emmènerai dans un endroit magique et je comblerai tes désirs., lui dit-il, en la serrant dans ses bras.  

 

Ils s’observèrent un moment encore, échangèrent quelques baisers et s’endormirent. 

 


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