Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-05-19

Ultimo aggiornamento: 26-05-19

 

Commenti: 38 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: NC-17 AU : Kaori et Ryo se rencontrent en pleine guerrilla. Quel sera leur avenir?

 

Disclaimer: Les personnages de "Lutter pour vivre, vivre pour lutter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Lutter pour vivre, vivre pour lutter

 

Capitolo 6 :: Chapitre 6

Pubblicato: 06-05-19 - Ultimo aggiornamento: 06-05-19

Commenti: Bonjour, la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 6  

 

Ils se réveillèrent le lendemain matin aux cris des singes hurleurs.  

 

- Ils en font un boucan…, grogna la jeune fille.  

- Tu n’apprécies pas ? Ils te chantent joyeux anniversaire., plaisanta Ryo.  

 

Elle le dévisagea surprise. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il se souvint de cela. Ryo se leva, sans rien ajouter, et lui tendit la main. Elle la prit et ils reprirent la route. Ils marchèrent pendant quelques heures, s’arrêtant pour repérer un camp pendant une heure. Kaori ne pouvait s’empêcher de se demander quand ils passeraient le cap, comment cela se passerait. Elle espérait qu’ils auraient un moment de répit, sans danger mais il aurait été illusoire de se croire totalement à l’abri dans cette guerre. Elle se cogna sur lui lorsqu’il s’arrêta soudain sans prévenir.  

 

- Tu me fais confiance ?, lui demanda-t-il, le regard pétillant de malice.  

- Je ne serais pas là sinon., répondit-elle, se demandant où il voulait en venir.  

 

Il passa derrière elle et noua un bandeau sur ses yeux. Kaori sentit l’anxiété grandir.  

 

- Ryo ?  

- Cinq minutes pas plus. Je te promets que ça en vaut la peine., lui souffla-t-il à l’oreille.  

 

Il lui prit la main et la guida prudemment à travers la forêt. Elle s’agrippait à son bras de crainte de tomber. Ryo sentait sa poitrine contre son bras, ce qui ne le laissait pas de marbre, mais il prit sur lui et avança. Elle entendait de plus en plus distinctement le bruit puissant d’une chute d’eau. Ils avancèrent encore un peu puis s’arrêtèrent. L’air était plus frais là où ils étaient. Elle sentit Ryo passer derrière elle puis ses bras l’enlacer.  

 

- Tu es prête ?  

- Oui., souffla-t-elle.  

- Joyeux anniversaire, mon ange., murmura-t-il en retirant le bandeau de ses yeux.  

 

Elle découvrit alors un point d’eau entouré d’une forêt luxuriante. Des oiseaux survolaient l’espace, le colorant de mille teintes. Une cascade déversait son eau dans un bruit assourdissant. Elle en resta bouche bée, tellement l’endroit était magnifique.  

 

- C’est merveilleux, Ryo., murmura-t-elle émue.  

- On va aller sous la cascade, on sera tranquille. Fais attention en grimpant., lui dit-il, ravi que l’endroit lui plut.  

 

Il l’aida à escalader les rochers humides et ils longèrent la falaise passant sous la cascade. Il y avait une grotte suffisamment profonde pour leur offrir un espace protégé de l’eau et surtout de l’intimité. Kaori sentit la nervosité s’immiscer en elle. Il y étaient. Elle avait beau lui faire confiance, elle avait quand même un peu peur de ce qui allait se passer.  

 

- Toi qui rêvais de pouvoir te laver, profite de la cascade. Mets-toi de ce côté, j’irais de l’autre., lui dit-il en s’éloignant.  

 

Elle fut un peu étonnée de le voir partir mais se dit que c’était peut-être bien ainsi, ça lui laisserait le temps de s’acclimater. Elle s’approcha de la cascade et passa sa main sous l’eau. Elle était tiède, ce qui l’étonna. Jetant un œil derrière elle, elle ne vit aucune trace de Ryo et se déshabilla, mal à l’aise. Elle se glissa ensuite lentement sous l’eau et se frotta. Même sans savon, elle apprécia cette sensation de fraîcheur retrouvée et profita de l’effet massant de l’eau coulant sur ses épaules et son corps. Progressivement elle se détendit, oubliant quelques instants le monde qui l’entourait.  

 

De son côté, Ryo profitait également de la cascade pour se laver de la poussière accumulée pendant ces derniers jours. Il était nerveux. Il avait promis à la jeune fille de combler ses désirs mais, idiot qu’il était, il n’avait aucune idée de ce qu’ils étaient… Comme si jusqu’à présent, il s’était préoccupé de sa partenaire lorsqu’il s’adonnait au sexe. Se frottant le menton en réfléchissant, il se dit qu’elle préférerait peut-être un homme sans barbe. A vrai dire, lui se préférait sans. Il sortit son couteau et se rasa tant bien que mal. Repensant à sa compagne, il l’imagina sous le jet d’eau, dénudée, ses mains parcourant son corps, et le désir se mit à flamber dans ses veines. Son très fidèle ami fit son apparition, fort et vigoureux. Il se décida à retrouver sa belle.  

 

Approchant du côté qu’il lui avait attribué, il la vit sous le jet d’eau. Nue, les yeux fermés, elle semblait prendre plaisir à sentir l’eau couler sur son corps et quel corps… Il voyait ses mains parcourir ses courbes, caresser son ventre, remonter et frotter sa nuque. Elle dégageait une sensualité hors du commun sans rien faire de particulier. Comme si elle l’avait senti, elle ouvrit les yeux et croisa son regard. Elle se mit à rougir. Hypnotisé par la vue qu’elle lui offrait, il s’approcha d’elle et l’enlaça. Sans quitter ses yeux, il prit ses lèvres dans un baiser sauvage qu’il laissa s’enflammer rapidement. Il sentait son corps proche du sien et ne pouvait attendre plus. Il la voulait. Il voulait être en elle, la faire gémir et jouir sans plus attendre.  

 

Kaori intimidée mit quelques secondes avant de se détendre et répondre pleinement à l’appel de ses lèvres. Elle sentait contre sa cuisse le sexe durci de son partenaire et en avait un peu peur. Heureusement pour elle, il gardait ses mains sagement sur sa taille et ne l’obligeait pas à se presser contre lui. Elle s’attendait à ce qu’il la caressa, laissa ses mains et ses lèvres vagabonder sur son corps mais non, il l’embrassait et se montrait patient. Tout doucement, elle sentait la timidité et la gêne disparaître au profit d’une chaleur qui naissait dans son ventre.  

 

Tout en continuant à l’embrasser, Ryo dirigea Kaori vers la paroi de la grotte. Il avait l’habitude, il savait exactement ce qu’il faisait et comment s’y prendre pour donner à une femme le maximum de plaisir de manière à obtenir d’elle le maximum de plaisir pour lui également. Il ne tenait plus. Sentir la langue de sa compagne dans sa bouche dansant indécemment avec la sienne lui donnait envie de la faire danser à son tour mais à un autre niveau. Il était doué pour cela, il le savait. Il le prouverait à Kaori également. Se séparant d’elle, il la regarda dans les yeux.  

 

- Retourne-toi., lui demanda-t-il, la voix rauque.  

 

Elle le regarda étonnée mais s’exécuta. Elle ne s’attendait pas vraiment à cela mais elle n’y connaissait rien non plus. Ryo était certainement plus expérimenté qu’elle et il saurait la guider. Elle sentait sa main dans le bas de son dos, la pressant légèrement, mais ne comprenait pas ce qu’il voulait.  

 

- Penche-toi en avant et prends appui sur la paroi., lui ordonna-t-il, la voix chargée de désir.  

- Que… Quoi ?, s’étonna-t-elle.  

- Penche-toi, Kaori. J’aurai un meilleur accès pour te prendre plus en profondeur., lui expliqua-t-il.  

 

Comprenant ses mots, elle blêmit et s’écarta précipitamment, posant les mains sur son intimité pour se protéger. Elle n’arrivait pas à y croire. Il allait vraiment passer à l’acte ainsi ? Il croyait que l’embrasser suffirait à la satisfaire avant d’écarter les cuisses ? Elle sentit la colère monter en elle et le contourna pour aller chercher ses vêtements. Elle enfila rapidement ses sous-vêtements devant le regard médusé de Ryo.  

 

- Kaori, que fais-tu ?, s’enquit-il en serrant les dents.  

- Ca se voit, non ? Je me rhabille !, lança-t-elle sèchement.  

- Pourquoi ? Je croyais que tu voulais qu’on…  

- Qu’on quoi, Ryo ? Que tu me saillisses comme une jument ? Qu’on allait tirer un coup à la va-vite ?, explosa-t-elle, furieuse.  

 

Elle était tellement en colère que même ses paroles ne la choquèrent pas. Elle se sentait blessée qu’il la traita comme une simple fille de passage. Elle attendait plus et elle s’en voulait d’avoir cru qu’elle signifiait un peu plus pour lui que les autres, d’avoir été prête à sacrifier sa virginité pour un homme qui au final n’en valait pas la peine. Elle chercha ses autres vêtements mais il fut plus prompt et les ramassa avant elle.  

 

- Je ne comprends pas, Kaori. C’était ce que tu voulais. Tu as dit que tu voulais devenir une femme entre mes bras., lui reprocha-t-il, frustré, blessé d’être ainsi repoussé.  

 

Il tombait de haut. Il ne pensait pas se sentir aussi mal d’avoir été rejeté. Il ne comprenait pas où il avait fauté. Il faisait ce qu’elle lui avait demandé. Il était prêt à la satisfaire tout autant que lui.  

 

- Devenir une femme, Ryo. Tu comprends ce que ça veut dire pour moi ? Je n’ai jamais été touchée par un homme. Tu seras le premier., lui dit-elle, baissant d’un ton.  

 

Elle luttait pour ne pas pleurer. Elle ne voulait pas lâcher l’affaire sinon cela signifierait qu’elle avait tout misé sur un mauvais choix, sa vie, sa liberté, son coeur. Elle ne pouvait pas s’être ainsi trompée… Elle ne comprenait pas pourquoi il la fixait ainsi, aussi durement. Certes elle s’était refusée à lui mais il devait bien comprendre ce que signifier une première fois pour une fille ? Elle l’observa un peu mieux et un doute insidieux se glissa dans son esprit.  

 

- Tu as déjà été le premier amant d’une fille, Ryo ?, lui demanda-t-elle, la colère disparue de sa voix.  

- Je ne sais pas. Je n’ai pas pour habitude de demander combien d’hommes sont passés avant moi., lui répondit-il, mauvais.  

 

La lumière se fit dans son esprit et elle s’en voulut. Elle n’avait pas imaginé que le fossé entre eux irait jusque là… Sa timidité refit surface. Elle rougit légèrement et regarda le sol un instant. Elle revécut en un éclair les derniers jours avec lui et tout ce qu’elle avait ressenti et appris de lui. Elle comprit alors que sur ce plan-là, ils seraient tous les deux le maître de l’autre. Il lui apprendrait l’art de la chair, elle lui apprendrait l’art d’aimer. Pour cela, elle devrait se faire violence. Elle prit une profonde inspiration et repoussa toute sa timidité au plus profond d’elle-même, laissant son coeur prendre le dessus. Elle releva la tête et plongea son regard dans le sien, s’approchant de lui.  

 

- Si tu l’avais été, tu le saurais. Le jour où elle se donne à un garçon pour la première fois, une fille perd sa virginité., lui expliqua-t-elle en douceur.  

- Comment ça se sait ? Tu n’as rien de différent d’une autre., lâcha-t-il, sceptique.  

- C’est à l’intérieur. Quand tu vas entrer en moi, tu vas perforer une fine membrane de peau et elle ne se reconstituera plus. Quand tu vas venir en moi, je vais perdre ma virginité. Ca n’arrive qu’une fois dans la vie d’une fille. C’est pour cela que c’est si important à mes yeux., lui dit-elle.  

- Tu vas avoir mal ?, demanda-t-il inquiet.  

- Certainement un peu. Ca risque de saigner un peu aussi., répondit-elle honnêtement.  

- Pourquoi tu veux le faire alors ?  

 

Elle le regarda et posa la main sur sa joue, la caressant légèrement.  

 

- Tu as rasé ta barbe ? Je te préfère ainsi. Et pour répondre à ta question, poursuivit-elle le voyant s’impatienter, je veux le faire parce que j’en ai envie, que je pense que c’est le bon moment et que tu es la bonne personne. Je veux partager ce moment avec toi. Je veux te donner ma virginité.  

- Pourquoi ?  

- Parce que je t’aime., répondit-elle simplement.  

 

Il l’enlaça et la serra contre lui. Il ne comprenait pas vraiment l’étendue des sentiments qu’elle pouvait avoir pour lui mais c’était assez fort pour qu’elle voulut lui offrir quelque chose qui lui tenait énormément à coeur. Elle s’écarta un peu de lui et l’embrassa tendrement. Quand elle sentit le baiser s’enflammer, elle s’écarta. Elle avait encore des choses à lui apprendre.  

 

- Ryo, ce qu’on va faire, pour moi, ce n’est pas un acte de possession mais un acte de partage. Je ne veux pas coucher avec toi, je veux que l’on fasse l’amour.  

- C’est quoi la différence ?, lui demanda-t-il, comprenant qu’elle attendait beaucoup de lui et espérant qu’il serait capable de le faire.  

- Nos gestes doivent montrer à l’autre ce que l’on ressent. Par des baisers, des caresses, des mots…  

 

Elle n’arrivait à croire qu’elle avait osé lui dire tout cela sans bafouiller, sans rougir.  

 

- Montre-moi, Kaori. Je ne sais pas si je saurai faire, mais montre-moi., lui dit-il d’une voix anxieuse.  

- Il faudra apprendre à te contenir, mon amour., lui répondit-elle, avec un léger sourire.  

- T’ai-je déjà dit que tu allais me tuer ?, murmura-t-il.  

 

Elle rit contre ses lèvres avant de l’embrasser avec amour. Elle se sépara de lui et, le prenant par la main, l’emmena sous la cascade. Elle lui fit face et, se mordant anxieusement la lèvre, posa la main sur son cou. Elle laissa ses doigts glisser sur ses épaules et lentement le contourna. Elle faisait face à son dos. Partant de ses épaules, elle descendit lentement jusqu’à sa taille. Elle déposa des baisers sur son dos. Elle aperçut les cicatrices qui parcouraient sa peau et les traça du bout des doigts puis avec les lèvres tout en douceur. Elle le sentait frémir sous son passage et ça l’enhardissait. Laissant sa main glisser sur son ventre, elle revint lui faire face et, l’attirant vers elle, l’embrassa, sa langue partant à la rencontre de sa jumelle.  

 

Ryo n’avait jamais connu de telles sensations. C’était peu par rapport au plaisir que lui procurait la pénétration mais il sentait le désir monter en lui progressivement accompagné d’une sensation de douceur et sensualité inconnues jusque là. Curieux, il se laissa faire lorsqu’elle le prit par la main et l’amena au sec, l’invitant à s’allonger.  

 

Kaori se positionna à califourchon sur son compagnon, enfouissant la vague de gêne qui l’assaillait. Elle se pencha sur lui et l’embrassa puis lentement laissa sa langue tracer des sillons le long de son cou. Elle posa ensuite les mains sur son torse et les laissa voguer librement, ses lèvres prenant rapidement la suite. Elle sentait les muscles jouer sous ses doigts, les longs frissons qui parcouraient le corps de son homme. Son homme, cette pensée la fit sourire. Se penchant à nouveau sur lui pour l’embrasser, elle défit son soutien-gorge. Elle voulait sentir sa peau contre la sienne. Se relevant, elle croisa le regard admiratif de son partenaire sur sa poitrine mais elle fut vite reprise par son envie d’explorer ce corps viril. Se penchant légèrement en arrière, elle posa les mains sur les cuisses du guérillero et remonta lentement laissant ses ongles érafler légèrement sa peau. Cela lui tira un long gémissement. Faisant fi de toute pudeur, elle effleura la virilité du jeune homme avant de laisser sa main s’enrouler autour et la caresser sensuellement.  

 

Ryo se sentait au bord de l’explosion. Définitivement, c’était une expérience inédite pour lui et il avait du mal à croire que la jeune fille assise sur lui quasi nue en était à sa première fois. Elle l’avait littéralement embrasé et, si elle n’arrêtait pas immédiatement, il allait exploser dans sa main. La saisissant par la taille, il la plaqua contre lui avant de basculer pour se retrouver sur elle. Il captura ses deux mains qu’il ramena au dessus de sa tête, lui ôtant toute possibilité de l’exciter plus. Il prit ses lèvres dans un baiser avide qui les laissa haletant.  

 

- Je pense que j’ai saisi les subtilités. Laisse-moi te montrer., lui murmura-t-il, le regard chargé de désir.  

 

Kaori déglutit. C’était le moment de vérité. Il l’embrassa à nouveau plus doucement, quittant ses lèvres pour déposer des baisers sur son visage et son cou et revenant pour approfondir leur échange. D’une main, il garda les siennes emprisonnées pendant que l’autre partait en exploration, caressant sa poitrine, son ventre, son dos avec douceur. Puis ses lèvres quittèrent les siennes, prenant le chemin de son cou, puis de sa gorge, terminant leur périple sur ses seins. Il s’évertua à en goûter chaque centimètre carré et, quand il entendit son gémissement lorsqu’il en toucha la pointe dressée, il réitéra l’expérience. Cette caresse semblant lui plaire, il s’y appliqua donc et il sentit bientôt sa compagne se cambrer contre lui. De la main, il infligea le même traitement à sa jumelle et fut agréablement surpris de la réaction qu’il suscitait.  

 

La jeune fille ne savait plus où donner de la tête. Les sensations qu’il provoquait en elle étaient puissantes et elle avait l’impression de défaillir à chaque seconde qui passait, chaque baiser, chaque attouchement. Elle sentait une chaleur partant de son bas-ventre envahir tout son corps. C’était inédit, c’était bon, c’était beau.  

 

- Embrasse-moi…, lui demanda-t-elle, suppliante.  

 

Il sourit du pouvoir qu’il avait sur elle. Il remonta lentement et taquina ses lèvres de la langue avant de lui donner un baiser dévastateur. Il redescendit ensuite caresser son ventre, dessiner des ronds du bout de la langue autour de son nombril, sentant ses muscles se contracter, sa respiration se faire plus erratique. Il remonta doucement mordiller la pointe de ses seins laissant ses doigts glisser vers son intimité. Il passa doucement la barrière de son sous-vêtement, guettant sur son visage la moindre trace de gêne. Il sentit le léger mouvement de recul lorsqu’il posa la main et attendit un peu. La caresse sur sa poitrine incita la jeune fille à bouger et doucement elle s’habitua à cette présence intruse, la gêne recédant pour laisser place au plaisir. Il était désormais en territoire connu, ces caresses-là étant les seules qu’il pratiquait si nécessaire avec les autres.  

 

Kaori avait l’impression de bouillir de l’intérieur. Son corps réclamait son dû. Elle n’attendait plus que lui. Elle passa les mains sous son sous-vêtement qu’elle entreprit d’enlever. Mais Ryo était sur elle et elle n’y arrivait pas. Soudain, elle sentit le froid sur elle et le tissu glisser sur ses jambes. Il s’était écarté pour le lui enlever et revint bien vite reprendre son activité. Elle sentit ses doigts glisser un peu plus en elle, lui arrachant des gémissements de plaisir. Elle ne se reconnaissait pas mais elle n’aurait arrêté pour rien au monde.  

 

D’une force qu’elle ne se connaissait pas, elle réussit à le faire basculer sur le dos, reprenant l’avantage. Doucement, elle le saisit et le fit glisser en elle. Lorsqu’elle sentit une résistance, elle s’arrêta, une vague appréhension venant la tarauder.  

 

Ryo n’en revint pas de se retrouver ainsi bloqué et invité dans son ange. Elle était sur lui, complètement nue, si belle et pourtant, au moment où il se sentit buter contre quelque chose à l’intérieur, il la sentit fragile. C’était le moment fatidique et il savait que si elle faisait marche arrière maintenant, il serait frustré mais il ne lui en voudrait pas, pas après tout ce qu’elle venait de lui donner, de lui apprendre. Il saisit sa main.  

 

- On peut arrêter là, Kaori. Rien ne t’oblige à aller plus…  

 

Il ne put terminer sa phrase : d’un léger mouvement, elle s’était laissée glisser sur lui, rompant ce petit morceau d’elle. Il vit la légère grimace et sentit la légère contraction de son corps face à la douleur ressentie. Il sentit enfin et surtout sa chaleur l’entourer et un sentiment de complétude l’envahir.  

 

- Kaori, ça va ?, lui demanda-t-il inquiet.  

- Oui. Donne-moi quelques secondes., dit-elle, en lui adressant un léger sourire.  

 

Elle commença à se mouvoir lentement. Elle omit la légère douleur qui s’estompa rapidement et se laissa happer par les sensations qu’elle ressentait. Il était allé au-delà de ses espérances : elle s’était sentie aimée, désirée. Elle avait eu le sentiment d’être forte et faible à la fois face à cet homme qui lui inspirait du respect, de la confiance et surtout de l’amour. Elle accéléra le mouvement et ne fut plus en mesure de réfléchir. Tout n’était plus que sensation.  

 

Ryo la laissa rythmer leur danse un moment mais quand elle accéléra et qu’il sentit que ça allait se terminer, ça ne lui plut pas. Elle était trop loin de lui et il avait envie que ça dure plus longtemps. Il devait reprendre le contrôle. Il se redressa et la serra contre lui, l’embrassant longuement. Stoppée dans son élan mais en même temps ravie de sa proximité, elle s’accrocha à son cou et répondit à son baiser avec amour. D’un mouvement agile, il la fit basculer et se retrouva au dessus d’elle. Il donna alors le tempo à leur danse pour qu’elle dura plus longtemps.  

 

Ils ne se quittèrent alors plus du regard qu’une fraction de seconde de temps à autre lorsque les sensations devenaient trop fortes. Ils lisaient dans les yeux de l’autre tout ce qu’il y ressentait et qui était le pendant de ce qu’ils ressentaient. La jeune femme noua ses jambes autour des hanches de son partenaire, ce qui lui fit perdre le contrôle. Il noua ses doigts aux siens, le souffle court, le coeur battant la chamade et accéléra les mouvements. Dans un ultime sursaut de conscience, il tenta de se défaire de son emprise mais elle resserra les jambes autour de lui et ils atteignirent le sommet de la jouissance à deux.  

 

Après quelques instants, il se laissa rouler sur le dos, entraînant Kaori contre lui. Il la serrait dans ses bras laissant le temps à son coeur et à son corps de récupérer. Il n’avait jamais vécu une telle chose et pourtant il en avait eu des étreintes. Il l’observa un moment. Elle s’était donnée à lui en toute confiance, sans retenue alors qu’elle ne le connaissait que depuis cinq jours. Elle avait dépassé ses craintes et sa timidité pour l’initier aux plaisirs de l’amour. Lui qui n’avait jamais ressenti qu’une vague pulsion dont il devait se décharger s’était senti transporté dans un autre monde où douceur et volupté régnaient mais surtout il s’était senti aimé malgré ce qu’il était et avait fait. Elle lui avait redonné un statut d’homme. Il sut à cet instant sans plus aucun doute qu’il donnerait tout pour cette femme, que jamais il ne la laisserait s’éloigner de lui…  

 

Soudain, il réalisa qu’elle pleurait. Tellement pris dans ses réflexions, il en avait oublié l’autre partie de lui-même et elle pleurait. Il s’en voulut alors de ne pas s’être inquiété plus tôt de son bien-être, de ne pas avoir fait preuve de retenue, de ne pas avoir été à la hauteur peut-être…  

 

- Kaori, mon ange, parle-moi. Tu as mal ? Je t’ai blessée ?, lui demanda-t-il anxieux.  

 

Elle leva un regard humide et empli d’amour vers lui et lui sourit. Caressant sa joue, elle vint cueillir un baiser sur ses lèvres. Elle se sentait bien, emplie d’une joie de vivre qu’elle n’avait jusqu’alors qu’effleurer. Elle espérait que cet aparté durerait éternellement même si elle savait que ce n’était pas possible. Sa seule crainte était de ne pas l’avoir satisfait et qu’il ne voulut plus d’elle.  

 

- Je vais bien, Ryo. Tout va bien., lui répondit-elle, rassurante.  

- Merci pour ce merveilleux moment. Ce n’aurait pu être mieux., lui dit-elle, la voix tremblante des émotions contenues.  

 

Il resserra son étreinte sur elle, caressant légèrement son dos pour l’apaiser. Ses paroles mettaient du baume à son coeur. Même dans un moment comme celui-ci, elle trouvait les mots pour le réconforter.  

 

- C’est moi qui te remercie pour le cadeau que tu m’as fait. Je n’avais jamais vécu une relation aussi intense. Merci Kaori., murmura-t-il en se tournant vers elle pour l’embrasser.  

 

Elle répondit à son baiser, laissant ses mains voyager sur ce corps qu’elle avait pris plaisir à découvrir, réveillant sans s’en rendre compte le désir de son partenaire. Bien vite, les caresses reprirent, les baisers aussi et, de fil en aiguille, ils s’unirent à nouveau. Alors qu’il profitait un moment immobile de la sensation de son corps autour du sien, Ryo regarda Kaori sérieusement.  

 

- Le moment venu, laisse-moi me retirer, mon ange.  

- Pourquoi Ryo ?  

- Ne pas risquer que tu tombes enceinte. Je t’ai déjà assez volé de choses.  

- A part mon coeur, tu ne m’as rien volé. Je t’ai tout donné volontairement.  

- Je ne veux pas te voler ta jeunesse.  

- Je ne sais pas combien de temps je pourrais passer avec toi. Si tu devais mourir au combat, avoir un enfant de toi serait la plus belle chose que tu puisses me laisser.  

 

L’éclat de ses yeux affirmait la véracité de ses propos. Il sentit une étrange émotion monter en lui. Comment pouvait-elle vouloir tout cela pour lui qui était un tueur, qui l’avait plongée dans son monde noir et sans pitié ? Elle voulait un enfant de lui. C’était une pensée inconcevable pour lui et pourtant c’était ce qu’elle voulait. Un enfant, le fruit de leurs ébats, une partie de lui qui lui survivrait sur terre… Elle se mut doucement sous lui.  

 

- Tu t’endors ?, lui demanda-t-elle, mutine.  

- Non, je suis en plein rêve et bien éveillé, ma douce. Je vais te montrer de quoi il en retourne de me provoquer., répondit-il, prenant possession de son corps comme elle avait pris possession de son coeur.  

 

Ils s’aimèrent à de nombreuses reprises durant cette journée et la nuit qui suivit, s’endormant paisiblement, repus physiquement et émotionnellement, laissant les rêves les bercer encore un moment. La réalité les rattraperait bien assez vite... 

 


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