Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 26 capitoli

Pubblicato: 01-05-19

Ultimo aggiornamento: 26-05-19

 

Commenti: 38 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: NC-17 AU : Kaori et Ryo se rencontrent en pleine guerrilla. Quel sera leur avenir?

 

Disclaimer: Les personnages de "Lutter pour vivre, vivre pour lutter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Lutter pour vivre, vivre pour lutter

 

Capitolo 26 :: Chapitre 26

Pubblicato: 26-05-19 - Ultimo aggiornamento: 26-05-19

Commenti: Bonjour et bonne fête à toutes les mamans. Voici le dernier chapitre J'ai fait en sorte que l'histoire se termine de façon à pouvoir raccrocher (à quelques détails près) sur l'histoire qu'on connaît. J'ai tenté de rester le plus fidèle possible aux éléments connus. J'espère que vous aurez apprécié. L'histoire a été très prenante en ce qui me concerne. Je vous laisse à votre lecture! Merci d'avoir suivi cette histoire. Merci pour vos commentaires^^ A bientôt pour une nouvelle histoire

 


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Chapitre 26  

 

Comme tous les jours depuis qu’il était arrivé, Ryo arpentait les rues de Shinjuku, mémorisant les coins et recoins, les ruelles, faisant discrètement connaissance avec les commerçants, les filles des cabarets et les sans-abris. Il les avait faites de jour comme de nuit, voyant le contraste entre la population diurne et nocturne, l’ambiance changeant du tout au tout dès que l’heure de sortie des bureaux était passée. Kaori avait bien choisi et cerné ce qu’il lui avait avoué à Los Angeles. Ce quartier lui plaisait, lui ressemblait même et il s’y sentait à l’aise.  

 

Arrivé à la gare, il se posta à la sortie est, attendant le retour de sa belle. Il regarda le défilé des personnes souvent pressées dans ce hall de gare et se demandait comment on pouvait vivre en étant aussi stressé. Deux doigts pointés dans son dos le ramenèrent à la réalité.  

 

- Haut les mains. Je vous arrête pour flagrant délit de rêverie., entendit-il une voix amusée claironner derrière lui.  

- Pitié, madame l’Agent. Je ferai tout ce que vous voulez mais pas la prison., mimiqua-t-il, entrant dans son jeu.  

- Tout ce que je veux ? Vraiment ?, lui demanda-t-elle en lui faisant face, une lueur mutine dans les yeux.  

- Et encore plus si ça implique qu’on soit tous les deux déshabillés…, répondit-il d’une voix suave en l’embrassant.  

 

Elle répondit à son baiser sous le regard indifférent des passants. Ils se séparèrent lorsque Kei commença à les frapper au visage, amusé. Ryo attrapa son fils et le secoua gentiment, le faisant rire, puis ils se dirigèrent vers la sortie. Soudain, le jeune homme vit un objet incongru dans ce hall.  

 

- A quoi ça sert ?, demanda-t-il curieux à Kaori.  

- Ca ? C’est un tableau de message. Les personnes notent dans les colonnes un message qu’elles veulent laisser pour quelqu’un., lui répondit-elle.  

 

Ryo obliqua vers le tableau et le regarda songeur, un sourire naissant aux lèvres.  

 

- Je pourrai très bien me servir de ce tableau pour que les personnes qui cherchent mon aide me contactent.  

- C’est une bonne idée. Je passe matin et soir en allant à la clinique : je pourrai te prévenir si tu en avais un. Il te faudrait un code. Je doute que tu veuilles laisser tes coordonnées à la vue de tous.  

- J’ai ma petite idée : que dirais-tu de XYZ ?  

- Les dernières lettres de l’alphabet ? Pourquoi pas ?, admit-elle.  

- Pour celui qui arrive en dernier recours, le dernier appel à l’aide, les dernières lettres de l’alphabet me semblent convenir.  

- C’est une bonne idée. Si nous rentrions, monsieur Saeba.  

 

Il acquiesça et la suivit, tenant son fils dans ses bras. Lui qui avait eu si peur des difficultés qu’il risquait de rencontrer trouvait finalement que tout se mettait relativement en place assez facilement, assez naturellement. Peut-être, voire même certainement, la confiance qu’elle lui accordait jouait en sa faveur. Ils traversaient Shinjuku lorsque des cris leur parvinrent. Ils pressèrent le pas et se dirigèrent vers leur origine. Deux hommes s’étaient attaqués à un commerçant et le tabassaient violemment devant le regard ahuri ou parfois indifférent des passants qui ne levaient pas le petit doigt.  

 

D’instinct, Ryo donna Kei à Kaori lui demandant de rester où elle était. Il s’approcha discrètement des assaillants et attrapa le premier par le col, le retourna et lui colla un direct qui le fit voler à plusieurs mètres de là. Le deuxième se tourna, sortant un cran d’arrêt de sa poche. Kaori regarda le visage de Ryo. Il avait une lueur dure dans les yeux, celle qu’elle lui avait déjà vue dans la jungle. Le chasseur était en action. L’homme se jeta sur Ryo qui l’évita, s’en saisit et l’envoya embrasser le mur, le sonnant. Lorsque les deux acolytes se relevèrent, ils dévisagèrent Ryo froidement.  

 

- T’es un homme mort. Tu nous as peut-être battus aujourd’hui mais on va revenir te massacrer.  

- Je tremble de peur. Ah non, c’est une secousse sismique., répondit Ryo, sans une once de peur dans la voix.  

- Qui que vous soyez, dites-vous bien que vous ne faites plus la loi dans ce quartier. Shinjuku a un nouveau protecteur.  

 

Les deux hommes le regardèrent en se marrant.  

 

- Tu te prends pour qui ? Le bon dieu ?  

- Non, je le laisse s’occuper des quartiers plus simples., répondit Ryo du tac au tac.  

- Alors comment doit-on t’appeler, Mossieur le protecteur ?  

- City Hunter. Bientôt, vous rigolerez moins quand vous aurez vu ce que je peux vous faire., les informa Ryo, le regard dur.  

- Ouais, on verra. Eh papy, on reviendra demain.  

 

Ils se tirèrent vite fait. Ryo aida le vieil homme à se relever. Il le remercia et l’invita à entrer dans son échoppe, ce qu’il fit après avoir fait un signe à Kaori pour qu’elle le rejoignit.  

 

- Vous êtes brave, jeune homme, mais bien imprudent. Ces deux compères sont deux yakuzas à la solde du lotus d’or. Ils vous feront payer l’affront que vous venez de leur faire.  

- Je n’ai pas peur. Ne craignez pas leur retour. Je veille sur le quartier. Si vous me faites confiance et avec un minimum de votre aide, on peut rendre ce quartier respirable pour tous, même en la présence des organisations.  

- Avez-vous la moindre idée des forces en présence ?, lui demanda l’homme.  

- Oui, ne vous inquiétez pas. Je me suis renseigné…, fit Ryo, un sourire énigmatique sur le visage.  

- Ils vont vous pourrir l’existence…  

- Faudrait-il encore que j’existe…, lui répondit le jeune homme ironiquement avant de le saluer et de ramener sa famille chez lui.  

 

Rentrés chez eux, ils s’attelèrent à la routine qui s’était installée et, une fois Kei couché, ils s’installèrent dans le canapé. Jouant avec les cheveux de sa compagne dont la tête était posée sur ses cuisses, Ryo était songeur. La tâche était vaste et certainement dangereuse mais elle en valait la peine s’il pouvait rendre le quartier plus sûr pour sa famille.  

 

- Tu as peur, Ryo ?, demanda soudain Kaori.  

- Non et toi ?  

- Un peu, je l’avoue. Mais je crois en ta cause et ça me suffit pour te suivre les yeux fermés.  

- Tu es adorable, mon ange. Je ne comprends pas comment une femme comme toi peut aimer un homme comme moi.  

- Parce que je vois au-delà des apparences…  

 

Il réfléchit à ses paroles. Regardant ses actions passées, il entrevoyait peut-être ce qu’elle voulait dire. Peut-être qu’il y avait du bon en lui, peut-être qu’il n’était pas aussi noir et coupable que ce qu’il pensait… Il soupira.  

 

- City Hunter, ça sonne bien. Où l’as-tu trouvé ?  

- On l’a inventé avec Mick. C’est basé sur la signification de mon prénom, celle dont tu m’avais parlé après qu’on se soit rencontré.  

- Ah oui, c’est vrai. Finalement, j’avais raison : chasser, aider, nettoyer et bon. Tu portes bien ton prénom, Ryo.  

- Tout comme toi, mon ange. D’ailleurs si je me souviens bien, je devais me plier à tes volontés. N’aurais-tu pas envie d’imprégner mon corps nu de l’odeur de ton corps nu ?, lui susurra-t-il d’une voix langoureuse.  

- Une proposition indécente, mon cher ami…, minauda-t-elle.  

- Totalement et je l’assume., répondit-il, la remontant contre lui avant de prendre ses lèvres.  

 

Après avoir commencé les réjouissances sur le canapé, ils montèrent main dans la main finir la soirée au chaud sous la couette.  

 

Le lendemain matin, Hide passa les chercher : Kaori passait une écho chez le Professeur et il emmenait ensuite Ryo faire le tour des garages pour se trouver une voiture qui lui serait bien utile pour sa profession. L’examen leur permit de découvrir un bébé bien développé et très animé, ce qui les rassura.  

 

- Il faut croire que ta fille sera aussi facétieuse que toi., souffla Kaori, émue et amusée.  

- Une fille ?, répéta Ryo, les larmes aux yeux.  

- Oui, Ryo. Kaori a bien interprété l’image. C’est un belle petite fille pleine de vie.  

 

Ils s’observèrent un moment, une légère ombre dans les yeux en pensant à leur première fille, puis laissèrent leur joie éclater. Le Professeur les regarda, indulgent, puis termina l’examen, les rassurant sur la suite.  

 

- Je t’attendrai à la gare ce soir., lui dit Ryo avant de partir avec Hide.  

 

A son regard, elle sut qu’il voulait la protéger suite aux évènements de la veille. Elle acquiesça et le regarda partir avant d’aller coucher Kei et de prendre son poste. Même si le Professeur avait ses petits travers, elle adorait travailler avec lui. Il était très consciencieux et c’était un excellent pédagogue. Son expérience du terrain lui apportait beaucoup. Il était vrai que la clientèle n’était pas de la meilleure fréquentation mais les personnes restaient courtoises malgré tout, le Professeur avait après tout une certaine réputation et leur était utile…  

 

De leur côté, les deux hommes visitèrent plusieurs garages jusqu’à ce que Ryo arrêta son choix. Hide le regarda désespéré, tenta de le convaincre mais rien n’y fit. Il en profita même pour acheter un autre véhicule pour Kaori lorsqu’elle aurait passé son permis. Ils firent donc un aller-retour supplémentaire pour ramener les deux véhicules.  

 

- Je ne suis pas sûr que ma sœur va apprécier., déclara Hide en voyant les deux véhicules dans le garage.  

- Elle ne peut rien me refuser…, le nargua Ryo.  

- Elle ou toi ?  

Ryo grimaça puis partit se préparer pour faire son tour en ville. Il vérifia que son magnum était bien chargé et qu’il avait des balles supplémentaires, enfila un holster dans lequel il inséra l’arme puis sa veste par dessus. Paré, il prit ses clefs et sortit. Certains avaient eu vent de ses actions de la veille et lui adressaient des hochements de tête discrets. Quelqu’un avait enfin parlé pour eux. Le message passait dans les rues de Shinjuku. Le vent allait tourner…  

 

Retrouvant le vieil homme passablement ecchymosé, Ryo s’installa dans l’arrière boutique en attendant la venue des yakuzas. Ils arrivèrent en fanfaronnant et commencèrent à malmener verbalement le pauvre homme, lui demandant de payer son dû à l’organisation. Rassuré par la présence de City Hunter, il refusa. Ils levèrent alors le poing pour le frapper mais le bruit caractéristique d’un chien qu’on arme les fit suspendre leur geste.  

 

- Encore toi ?, dirent-ils tous deux, énervés.  

 

Ils dégainèrent leurs armes et s’apprêtaient à tirer quand elles atterrirent par terre, lâchées par leur main ensanglantée. Il s’approcha d’eux, ramassant leurs armes.  

 

- Je n’ai pas envie de faire couler le sang inutilement. La donne vient de changer. Shinjuku ne vous appartient plus. Je vous ferai autant de démonstrations que nécessaire mais le résultat sera le même. Barrez-vous avant que je ne change d’avis., leur intima-t-il.  

 

Les deux comparses déguerpirent sans demander leur reste. Plusieurs personnes vinrent saluer le nettoyeur et le remercier puis Ryo reprit la route vers la gare où il retrouva Kaori. Rentrés à l’appartement, il lui montra, fier de lui, ses acquisitions. Elle le regarda avec des yeux ronds :  

 

- C’est quoi ça ?, s’exclama-t-elle.  

- Ben, nos voitures., répondit-il bêtement.  

- Je me doute. T’as choisi ça où ? Dans une conserverie de boite à sardines ?  

- Eh doucement. Regarde-la, elle est toute belle, toute mignonne. Avec quelques travaux et un bon coup de peinture, elle sera comme neuve.  

- C’est une voiture, Ryo. Pas une personne. Tu nous imagines avec deux enfants dans cette voiture.  

- C’est cosy.  

- C’est une mini, Ryo. Alors oui, elle est mimi ta mini mais elle est surtout minuscule., l’incendia Kaori.  

- Eh même les mini peuvent faire des maxi trucs. Regarde ce que mes mini soldats ont fait !, s’exclama-t-il en pointant vers son ventre.  

- Ne te sers pas de nos enfants comme exemples bidons !  

 

Kaori vit rouge et lui balança un maillet de 10 tonnes sur la tête. Il se releva, frottant la bosse sur son crâne alors que la jeune femme regardait ses mains, étonnée de ce qui venait de se passer.  

 

- C’était quoi ça ?, demanda-t-il, suspicieux.  

- Je… J’en sais rien. J’étais juste furieuse., répondit-elle penaude.  

- N’en fais pas une habitude., marmonna-t-il.  

- Je vais essayer… mais ça soulage pas mal., dit-elle pour elle-même avec un léger sourire.  

- Bon soit, tu as l’air d’y tenir à ta mini. Alors garde-la., céda-t-elle face à son air boudeur.  

- Vrai ?  

- Vrai.  

 

Il laissa apparaître un grand sourire sur ses lèvres, heureux comme un enfant.  

 

- Tu vas voir : on va faire plein de choses ensemble toi et moi., susurra-t-il amoureusement.  

 

Kaori le regarda dépitée parler à sa voiture et décida de le laisser en tête à tête. Elle monta à l’appartement et posa Kei dans son parc, le laissant jouer pendant qu’elle vaquait à ses occupations.  

 

Quelques jours passèrent. Ryo continuait ses rondes dans le quartier, marquait de son ombre les rues de Shinjuku, faisait connaître sa réputation auprès des puissances de la ville. Il avait dû essuyer quelques attaques plus ou moins violentes contre lui mais s’en était sorti avec quelques égratignures, sans plus. Les commerçants du quartier commençaient à respirer un peu plus de se sentir protégés. Hide lui avait dit qu’on avait même commencé à parler de lui au commissariat, qu’on ne savait pas trop de quel côté le classer car, même s’il agissait en marge de la loi, il se battait contre les vrais méchants… Ca avait même eu l’air de l’amuser.  

 

Puis vint l’heure du premier duel. Un mercenaire dont la réputation autant en tant que tireur que tueur sadique n’était plus à faire le défia pour ne pas laisser ce petit jeunot se former assez pour prendre sa place. Le coeur lourd, Ryo partit de l’appartement, laissant Kaori aux soins de son frère. Elle avait fait le maximum pour se montrer sereine et confiante malgré la peur qui lui vrillait les entrailles. Sur la route, il vit les images de Kei et de Kaori. Il lança une petite prière pour être encore là le lendemain pour voir le premier Noël de son fils…  

 

Grâce à ses instincts de chasseur longuement affûtés à la guerre, il déjoua les leurres que son adversaire avait mis en place et le tua d’une balle en plein coeur. Hide lui avait parlé de lui : il savait que s’il le battait et le laissait en vie, il s’en prendrait à sa famille horriblement. Il n’avait donc pas le choix. Prenant quelques minutes pour évacuer le dégoût de son acte, il remonta en voiture et rentra chez lui. Aucun des trois adultes n’échangea un mot quand il rentra. Kaori se serra contre son homme et Hide les laissa, posant une main sur l’épaule de son beau-frère au passage.  

 

Leur premier Noël fut un moment magique et chaleureux. A sept mois, Kei ne se rendait pas vraiment compte de ce qui se passait et passa plus de temps à froisser les papiers cadeaux qu’à s’intéresser aux jouets qu’il avait reçus. Kaori était heureuse de retrouver cette ambiance paisible et familial. Pour Ryo, c’était différent : il ne comprenait pas vraiment cette effervescence mais le simple fait de voir les personnes autour de lui heureuses suffisait à son propre bonheur. Il lui faudrait encore du temps avant d’appréhender certaines choses, se dit-il.  

 

Les fêtes passèrent rapidement et le train train quotidien reprit ses droits. Un matin, en partant à la clinique, Kaori passa au tableau des messages et, sous ses yeux ahuris, elle lut XYZ suivi d’un lieu et d’une heure de rendez-vous. A peine arrivée à la clinique, elle téléphona à l’appartement et prévint Ryo. Une voix ensommeillée décrocha le téléphone.  

 

- Oui., répondit Ryo tiré de son sommeil beaucoup trop court.  

- C’est moi, Ryo ! Devine quoi ?, lui répondit-elle surexcitée.  

- Kao, je suis rentrée il y a quatre heures. J’ai pas la tête à jouer aux devinettes., grogna le jeune homme.  

- Tu as un message ! Rendez-vous à quatorze heures à l’hôtel Sunrise, au bar.  

- Ok, rétorqua-t-il d’une voix morne.  

- Ton premier boulot, Ryo. Tu pourrais être un peu plus enthousiaste.  

- Youpie… Tu ne veux pas rentrer pour me faire un gros câlin ? Je suis sûr que ça réveillerait mon enthousiasme…, fit-il d’une voix sensuelle.  

 

Rien qu’aux images qui défilèrent devant ses yeux, son « enthousiasme » se réveilla. Souriant, il imagina sa Kaori à l’autre bout du fil, surtout au vu de son silence.  

 

- Je suis sûr que tu as tourné vermillon…, murmura-t-il, amusé.  

- Je… euh… Ne sois pas en retard. A ce soir., bafouilla-t-elle avant de raccrocher.  

 

Il rigola de bon coeur et se leva. Après s’être préparé et avoir englouti le petit déjeuner qu’elle lui avait mis au chaud, il sortit faire le tour de ses indics. L’heure venue, il était installé au bar du Sunrise, patientant sagement. Une jeune femme sublime s’approcha du barman et lui commanda un cocktail XYZ. Il fit un signe de tête vers Ryo et elle s’approcha de lui.  

 

- Bonjour, charmante demoiselle, que puis-je pour vous ?, lui demanda-t-il d’une voix posée.  

- Voilà, j’ai besoin de votre aide. Je n’ai plus personne vers qui me tourner… commença-t-elle.  

 

Elle lui raconta son histoire et ce fut ainsi que City Hunter se lança dans le métier.  

 

Le soir quand Kaori rentra et trouva la cliente chez eux, elle s’empressa de la rassurer. Ryo regarda les deux femmes échanger et se laissa emporter dans ses souvenirs. Deux ans auparavant, il était un simple guerrier qui ne vivait que pour le combat. Aujourd’hui, il se battait pour que la vie garda ses droits. Plus qu’une simple transition, c’était une véritable métamorphose qui s’était opérée. Il se leva pour rejoindre sa femme partit préparer le repas à la cuisine.  

 

- Je t’aime, mon ange., lui murmura-t-il à l’oreille.  

- Moi aussi, mon amour., répondit-elle en déposant un léger baiser sur ses lèvres.  

 

Il remercia le destin de l’avoir mise sur sa route au Guatemala même si, pour cela, ils avaient dû souffrir sur le chemin. Ce qu’il ignorait, c’était que là-bas, sur son continent d’origine, au fin fond de la forêt, un homme regardait son camp affairé, frottant inconsciemment la cicatrice sur son torse.  

 

- On se retrouvera, Ryo, et ce jour-là vous paierez l’affront que vous m’avez fait. Mais avant…  

 

L’organisation Teope avec à sa tête Shin Kaibara prenait son envol à la conquête du monde…  

 

 


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