Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 22 chapitres

Publiée: 09-09-19

Mise à jour: 03-10-19

 

Commentaires: 34 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: La soeur de Ryo revient dans sa vie, à la recherche de ses origines. Suite de "Le coeur et ses raisons"

 

Disclaimer: Les personnages de "Les liens du sang" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les liens du sang

 

Chapitre 19 :: chapitre 19

Publiée: 30-09-19 - Mise à jour: 30-09-19

Commentaires: Bonjour, la suite de l'histoire. Vous devenez cardiaques avec mes histoires? Je ne comprends pas… ;) C'est en tout cas un très beau compliment lol. Et promis, le prochain accouchement ne sera pas le fruit d'un enlèvement ( mais il y en aura d'autres fait l'auteur avec une tête de petit diable)… Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 19  

 

Attachée par des menottes aux barreaux du lit, Kaori ne pouvait que serrer les dents pour supporter la douleur. Alors que son frère l’avait pressé de lui faire une césarienne, Tanaka avait refusé. Les contractions induisaient un risque trop grand pour l’enfant. Il fallait attendre la naissance par voie basse. Elle n’avait aucune idée de l’heure qu’il était, du temps qui passait entre deux contractions de plus en plus rapprochées. Ne supportant plus ses cris, bien qu’elle en domina la majorité, les deux frères s’étaient réfugiés dans une pièce adjacente.  

 

En proie à une nouvelle vague de douleur, Kaori serra les dents et tenta de respirer mais c’était de plus en plus difficile. Les gouttes de sueur perlaient sur son front, se perdant dans ses yeux qu’elle ne pouvait essuyer. Elle entendit soudain des pas et vit Tanaka pénétrer dans la pièce en enfilant des gants. Sans beaucoup d’égards, il lui fit un toucher et la regarda, satisfait.  

 

- Sept centimètres. Nous n’allons pas tarder à rompre la poche des eaux et tout s’accélérera. Votre enfant sera né d’ici une heure.  

- Ne faites pas ça., haleta-t-elle.  

- Rien ne pourra m’en empêcher., ironisa-t-il.  

- Mon bébé… a une pathologie… cardiaque… qui nécessite… une prise en charge… immédiate., lui expliqua-t-elle en prise à une nouvelle contraction.  

- Bien essayé, Mademoiselle Makimura. Je ne vous crois pas.  

- Transposition… des gros… vaisseaux… Sans traite… ment, il… mourra., souffla Kaori.  

 

Tanaka la dévisagea, doutant de ses paroles. La contraction passa enfin et elle put reprendre son souffle.  

 

- Je suis suivie par le Docteur Yamashita et le Docteur Sato, cardiopédiatre., ajouta-t-elle.  

- Même si vous enlevez mon enfant, vous ne pourrez pas le revendre. Il sera mort d’ici quelques heures ou jours., dit-elle, les larmes aux yeux.  

- Merde !, hurla Tanaka.  

 

Son frère pénétra dans la pièce, les sourcils froncés.  

 

- Que se passe-t-il ?  

- Le bébé est malformé. Il n’est pas viable sans un traitement lourd., lui apprit son aîné.  

- Elle bluffe. Elle gagne du temps., dénigra Tomoka.  

- Tu crois ?  

- J’en…  

 

Des coups de feu tirés à l’extérieur du bâtiment le coupèrent en pleine phrase. Kaori sentit la présence de Ryo et de ses amis et en ressentit un profond soulagement. Elle avait de l’espoir maintenant. Une nouvelle contraction déferla et elle tenta de la soulager en respirant.  

 

- Fais-la accoucher ! Vite !, hurla Tomoka à son frère avant de sortir.  

 

Tanaka approcha et, à la fin de la contraction, perça la poche des eaux. La jeune femme sentit le liquide s’échapper et le bébé descendre. Les contractions s’accélérèrent et se renforcèrent. Dehors, les coups de feu résonnaient et s’approchaient.  

 

A peine avaient-ils franchi la grille que les trois hommes se mirent à couvert, essuyant le feu des armes ennemies.  

 

- Ils ont mis les moyens., fit Mick, l’oeil pétillant.  

- Ouais. Enfin un adversaire qui nous prend au sérieux., apprécia Umi.  

- Pour une fois, j’aurais aimé avoir affaire à un rigolo. Ma femme est à l’intérieur en train d’accoucher. Je voudrais bien en finir vite., maugréa Ryo.  

 

Deux coups de bazooka explosèrent de chaque côté du parking de l’hôpital. Miki avait semé le trouble dans les troupes hostiles…  

 

- Kaori apprécierait. Allez, on bouge., les incita Ryo.  

 

Ils se levèrent et se séparèrent, neutralisant les hommes qu’ils croisaient. Profitant d’une brèche dans les troupes occupées par ses deux acolytes, il se précipita vers la porte principale. Prudemment, il pénétra dans le bâtiment et se mit à couvert, le temps d’observer les lieux.  

 

- Je suis entré. Je pars à la recherche de Kao dans les sous-sols., informa-t-il ceux restés à l’extérieur.  

 

Il fonça vers la cage d’escalier, abattant deux hommes postés, et descendit. Au pied des escaliers, il avait le choix entre le couloir de la morgue et celui des salles d’opération. Il trouva la proximité des deux quelque peu cynique puis s’engagea vers l’aile chirurgicale. Les couloirs étaient sombres et sentaient le renfermé. La couche de poussière au sol était troublée par des traces de passage récentes. Il avança, incapacitant cinq hommes silencieusement au passage, et sentit la présence proche de sa femme. Il avisa un rai de lumière passant sous une porte et y colla l’oreille.  

 

- Le col est totalement dilaté et presque effacé. Ca va être le moment d’agir., dit Tanaka, le regard dur.  

- Pitié, laissez-moi partir. Laissez-moi accoucher là où mon enfant pourra être pris en charge…, tenta Kaori.  

- Cessez vos mensonges. Gardez vos forces pour pousser., gronda-t-il.  

 

Elle laissa échapper un sanglot, épuisée et angoissée. Soudain, rouvrant les yeux, elle vit la porte s’ouvrir, laissant entrer un courant d’air froid, et Ryo apparaître lui faisant signe de se taire. Tanaka sentit le changement et se retourna, attrapant un scalpel. La lame fut brisée par un coup de feu et Ryo lui sauta dessus, l’immobilisant. Le médecin se dégagea, puisant au plus profond de sa rage de liberté, et tenta de rouer de coups le nettoyeur qui le contra et l’envoya valser à l’autre bout de la pièce. Il atterrit dans une armoire à vitrine et, quand il retomba, inconscient, un large bout de verre était fiché dans son dos, une tâche de sang s’agrandissant à vue d’oeil. Un frère hors d’état de nuire, pensa Ryo.  

 

- Alors, on fait une promenade nocturne avec des inconnus ?, la taquina-t-il, s’approchant d’elle.  

- J’aurais mieux fait d’attendre le taxi à l’intérieur. J’aurais été protégée…, répondit-elle, fatiguée.  

- Oui. Et moi j’aurais dû être là., lui dit Ryo, défaisant ses menottes.  

- Tu devais aller voir Saeko pour retrouver la trace de Tanaka. J’étais en sécurité à la maison. Je n’aurais pas dû sortir. On s’en va ?, demanda-t-elle, le soulagement la gagnant.  

- Attends, je dois voir si la voie est libre.  

 

Il tenta de s’éloigner mais Kaori attrapa sa main au prise avec une nouvelle contraction. Il grimaça sous la force avec laquelle elle la serra, signe que la douleur était intense. Quand elle le relâcha en nage et haletante, il se concentra.  

 

- J’ai Kaori. Est-ce que la voie est libre pour qu’on sorte ?, demanda-t-il à travers l’émetteur.  

- Négatif, ça canarde encore sec ici., répondit Mick.  

- Attends avant de la sortir Ryo. Tu dois vérifier la position du bébé., lui dit Kazue juste derrière.  

 

Il regarda Kaori, tentant de cacher la panique qui le gagnait.  

 

- Je dois quoi ?, l’interrogea-t-il, baissant la voix même si Kaori pouvait encore l’entendre.  

- Tu dois vérifier la position du bébé., répéta-t-elle.  

 

Il réprima une réponse cinglante en entendant le sourire dans sa voix.  

 

- Tu ne veux quand même pas dire que…  

- Si, tu vas devoir mettre la main, Ryo., le coupa-t-elle patiemment.  

 

Il grogna un instant puis entendit le gémissement de douleur de sa femme et se reprit. Ce n’était vraiment pas le moment de faire la fine bouche.  

 

- Ok, qu’est-ce que je cherche ?  

- Le col… ou la tête., répondit l’infirmière.  

- Kao… Je… je vais devoir regarder., lui dit-il, lui caressant le front.  

- Bonjour le côté sexy…, grogna-t-elle.  

 

Il ricana légèrement puis se positionna au niveau de ses pieds. Après avoir pris une profonde inspiration, il souleva le drap qui couvrait ses jambes et jeta un œil. Il sentit son coeur battre plus fort.  

 

- Kazue, je vois la tête à cinq, peut-être sept centimètres., lui apprit-il.  

- Il n’est pas recommandé de la bouger. Elle va devoir accoucher là.  

- Mick, Umi, il faut que vous dégagiez le passage ! Saeko, combien de temps avant l’arrivée des troupes ?  

- Quinze minutes.  

- Ok, Tout le monde a entendu. Toya, tenez-vous prêt. Kaori, il va falloir sortir ce bébé.  

- Mais il va mourir…, gémit-elle.  

- Non, le Docteur Sato arrivera dès que nos amis auront dégagé le passage. Aie confiance. Allez, c’est toi et moi comme pour le faire., l’encouragea-t-il.  

 

Il la regarda droit dans les yeux, lisant son angoisse s’effacer pour laisser son courage et sa combativité prendre le dessus.  

 

- Ca, c’est la partenaire que je connais et apprécie. Allez ma belle, Kazue me dit que tu peux pousser si tu en as envie, d’écouter ton corps.  

- Vous avez eu Tomoka ?, lui demanda-t-elle.  

- Pas encore. Mais dès que notre fils et toi serez hors de danger, je m’en chargerai. Il ne verra pas le jour se lever., lui affirma-t-il.  

- Ryo…, l’appela-t-elle avant que son visage ne se crispa.  

- Concentre-toi, Kaori. Rappelle-toi des cours de préparation., lui ordonna-t-il.  

- Ryo… Je te déteste. Ca fait trop mal.  

- On dit qu’on oublie vite après…, répondit-il.  

 

Il essayait d’être léger pour ne pas amplifier son malaise. Il savait qu’elle avait peur au moins autant que lui si ce n’était plus. Ce n’étaient pas les conditions prévues pour la naissance et, même si elle devait apprécier de pouvoir donner naissance normalement à leur enfant, elle devait s’inquiéter de la suite…  

 

- Tu crois que tu oublieras vite les nuits mokkori ?, le menaça-t-elle, une nouvelle contraction arrivant.  

- Quoi ? Ah non alors ! De toute façon, tu ne tiendras pas longtemps sans mon corps d’apollon., rétorqua-t-il, vexé.  

- Tu auras moins l’air d’un apollon quand je t’aurai coupé…  

 

La suite de la phrase mourut dans un cri de surprise.  

 

- Il est là, non ?, murmura-t-elle, le regard mi-étonné, mi-terrifié.  

- Oui. Il a plein de cheveux noirs., murmura-t-il à son tour ému.  

- Kazue, je… la tête est là.  

- Sortie ?  

- Non.  

- Alors laisse-la sortir mais dis à Kaori d’arrêter de pousser quand c’est fait. Il faudra que tu vérifies si le cordon n’est pas autour du cou. Ca va, Ryo ?, lui demanda Kazue.  

- Oui, ce n’est pas moi qui fais le plus dur.  

- Elle tient le coup ?  

- C’est une coriace. Il fallait bien ça pour mater quelqu’un comme moi., répondit-il, la tendresse perçant dans sa voix.  

 

Kaori le regarda, un léger sourire aux lèvres.  

 

- Umi, Mick, vous en êtes où ?  

- On est presque au bout. Toya et Kazue peuvent se préparer., les avertit Mick.  

- Bonne nouvelle parce qu’ici Junior arrive., les prévint Ryo.  

 

Dans une poussée, la tête du bébé sortit, tirant un cri de douleur de sa mère. Ryo frémit à la vue du filet de sang qui se mit à couler. Malgré tout, il glissa les doigts et tâta autour du cou du bébé.  

 

- Kazue, le cordon n’est pas autour du cou.  

- Tant mieux.  

- Elle saigne et je ne sais pas d’où ça vient., dit-il à voix basse, jetant un regard rapide à Kaori qui somnolait.  

- Beaucoup ?  

- Je n’arrive pas à juger., avoua-t-il.  

- J’arrive chercher l’équipe médicale., intervint Mick.  

- Ne l’empêche pas de pousser, Ryo. Ce n’est certainement pas grand-chose., lui conseilla l’infirmière.  

- Ryo, ça revient., le prévint Kaori, fatiguée.  

 

Il lui caressa la cuisse d’un geste rassurant et l’encouragea. Il entendait les consignes de son amie dans l’oreillette et les suivit. Bientôt la première épaule sortit et le bébé suivit. Les pleurs envahirent la pièce, faisant sourire sa mère et battre le coeur de son père beaucoup plus vite. Ryo posa le bébé sur le ventre de Kaori qui posa ses mains sur lui, le regard émerveillé.  

 

- Il est là, Kaori. Notre fils est né., murmura Ryo, ému.  

- Il est beau., souffla-t-elle.  

 

Il vit son regard se voiler d’inquiétude et se tourner vers la porte.  

 

- Toya va arriver. Profite du bébé, Kaori. Quand il sera opéré, tu ne pourras pas le tenir autant que tu veux. Regarde sa petite moue : on dirait toi quand je t’énerve.  

 

Elle le regarda les yeux humides et lui sourit bravement.  

 

- Il a ton nez., murmura-t-elle, le caressant du bout du doigt.  

- Laisse-moi voir s’il a autre chose de moi., plaisanta Ryo, soulevant le drap.  

 

Elle lui tapa sur les doigts, les sourcils froncés mais une lueur malicieuse au fond des yeux. Soudain, le regard de Ryo se durcit et il se tourna vers la porte, arme à la main. Deux coups furent frappés à la porte et Mick fit entrer Kazue et Toya. Le médecin se dirigea vers le couple, le regard inquiet. Il examina le bébé sur sa mère, écoutant sa respiration puis son coeur, observant tous les signes qui pourraient l’alerter d’une anoxémie.  

 

- Apparemment, il n’a pas la forme sévère., les rassura-t-il.  

- Je vais devoir le prendre, Kaori.  

- D’accord., murmura-t-elle, lui laissant emmener le bébé à deux mètres d’elle.  

 

Le bébé chouina deux minutes, le temps que le médecin l’habilla rapidement pour qu’il ne prit pas froid puis désinfecta sa petite main et enfonça une aiguille qu’il avait accroché à une tubulure reliée à une poche de prostaglandine.  

 

- C’est un beau bébé, Ryo., admira Mick.  

- Espérons qu’il sortira d’ici vivant…, murmura le jeune père, observant son fils.  

- Kazue, comment va Kaori ?, s’inquiéta-t-il.  

- La délivrance vient de se terminer. Je dois la recoudre pour arrêter le saignement. J’en ai pour dix minutes., l’informa-t-elle.  

- Cinq pas plus. La police va bientôt envahir les lieux. Mick, tu restes avec eux. Je vais m’assurer que la voie est libre.  

- Ryo…, s’inquiéta Kaori.  

- Je vais revenir, Kaori. Ne t’inquiète pas., lui murmura-t-il, plongeant son regard dans le sien.  

 

Il l’embrassa tendrement et caressa sa joue du pouce. Elle était épuisée.  

 

- Je t’aime et merci pour ce merveilleux cadeau., dit-il à voix basse.  

- Moi aussi.  

 

Il la lâcha et s’écarta, s’arrêtant près de Toya.  

 

- Mick assure votre sécurité à tous. Je vous confie mon fils en attendant, Doc.  

- Je prendrai soin de lui., lui assura Toya.  

 

Ryo sortit dans le couloir et vérifia toutes les portes du couloir qu’ils devaient emprunter. Toutes les portes étaient fermées.  

 

- Umi, tu en es où ? On doit sortir., lui demanda le nettoyeur.  

- Tu peux sortir : j’en ai bientôt fini.  

- Tu as eu Tomoka ?  

- Non.  

 

Ryo serra les dents et retourna auprès de son groupe. Kazue venait de finir et aider Kaori à se lever. Il la vit pâlir en se relevant et vaciller quand elle fut debout. Il la rattrapa, resserrant son étreinte autour d’elle.  

 

- Elle ne devrait pas marcher, Ryo., lui dit Kazue, soucieuse.  

- Je sais mais on n’a pas le choix. Kao ?  

- Ca va aller., répondit-elle, relevant le menton fièrement.  

 

Il sourit, reconnaissant son petit soldat.  

 

- Kazue, tu dois soutenir Kaori, Doc, tu as le bébé, Mick tu ouvres la voie, je couvre vos arrières. Si une fusillade éclate, vous vous couchez par terre jusqu’à ce que Mick ou moi vous disions de reprendre la route.  

 

Malgré la confiance qu’il avait en ses capacités et Ryo, Mick s’approcha de sa femme et l’embrassa tendrement.  

 

- Fais attention à toi, darling.  

- Toi aussi. J’ai toujours cette petite nuisette à étrenner., lui dit-elle, le regard malicieux.  

- Tu sais comment parler à ton homme., répondit-il, le regard déterminé.  

- Ryo, grouille. J’ai des choses à faire ce soir., lui enjoignit-il, prenant son air libidineux.  

 

Les deux hommes se firent un signe de tête, sérieux, puis Mick ouvrit la porte prudemment. Il s’engagea dans le couloir suivit par Kazue et Kaori puis le Docteur Sato tenant le bébé et enfin Ryo. Ils avancèrent jusqu’à l’escalier quand soudain Kazue poussa un cri et fut propulsée quelques mètres plus loin. Devant eux, Tomoka avait attrapé Kaori par la gorge, une arme braquée sur sa tempe. Ryo passa devant Toya et le poussa à avancer vers l’escalier, pointant son revolver vers le chef de clan.  

 

- Mick, emmène le Doc et Kazue à l’abri. On arrive., lui demanda-t-il, d’une voix posée.  

 

Il ne regarda pas en arrière mais les entendit partir, soulagé. Au moins leur enfant serait en sécurité.  

 

- Les extérieurs sont sécurisés., l’informa Umi.  

- Je sors avec Kazue, le Doc et bébé. Ryo doit ramener Kaori qui est retenue en otage par Tomoka., le prévint Mick.  

- Les renforts seront là dans deux minutes, Ryo., l’avertit Saeko.  

- Il ne m’en faudra qu’une…, murmura-t-il, tenant en joue le chef du Lotus Noir.  

 

Kaori peinait à rester debout : il voyait ses jambes trembler.  

 

- Ca va, Sugar ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle hocha la tête, le regard plongé dans le sien.  

 

- Lâche-la Tomoka. Tu es fait comme un rat. Ton frère est mort. Les flics vont arriver.  

- Tu ne m’auras pas. Je vais m’en aller avec elle.  

- Non., répondit simplement Ryo.  

- Comment tu comptes m’en empêcher ?, ricana son adversaire.  

- Très simplement : je vais te tuer. C’est le sort que tu mérites après tout ce que tu as fait.  

- Tu la blesseras à coup sûr. Tu n’oseras pas…, argua-t-il.  

 

Le couple se regarda et soudain Kaori décocha un coup de coude à son ravisseur, le surprenant suffisamment pour qu’il la lâcha et elle s’effondra par terre. Au même moment, Ryo tira et abattit Tomoka d’une balle dans la tête.  

 

- C’était une mort bien douce pour tout le mal que tu as fait., gronda-t-il, s’approchant du corps.  

- On va rejoindre notre fils à l’hôpital ?  

 

Kaori acquiesça, les yeux brillant de larmes. Elle passa les bras autour de son cou, y nichant son visage. Il la souleva dans ses bras et prit la direction de la sortie.  

 

- On sort., les informa le nettoyeur.  

- Tomoka ?, demanda Saeko.  

- Mort.  

- Kaori ?  

- Epuisée. Toya est parti à l’hôpital avec le bébé ?  

- Oui, avec Sasha et Miki. Sors par l’entrée latérale. La cavalerie arrive. Umi t’attend.  

- Merci Saeko.  

 

Comme prévu, ils trouvèrent Umi et Kazue près de l’entrée latérale et ils les emmenèrent à l’hôpital où ils retrouvèrent leur bébé. C’était le début de leur aventure à trois… 

 


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