Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 22 chapitres

Publiée: 09-09-19

Mise à jour: 03-10-19

 

Commentaires: 34 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: La soeur de Ryo revient dans sa vie, à la recherche de ses origines. Suite de "Le coeur et ses raisons"

 

Disclaimer: Les personnages de "Les liens du sang" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les liens du sang

 

Chapitre 22 :: Chapitre 22

Publiée: 03-10-19 - Mise à jour: 03-10-19

Commentaires: Bonjour et voilà le dernier chapitre de cette histoire. Merci de l'avoir suivie jusqu'au bout. Merci Rkever, ShaninXYZ et Didinebis pour vos commentaires. C'est toujours un plaisir de vous lire en retour. Demain matin, ce sera un nouvel épisode de "scènes de ménage" avant le début d'une nouvelle histoire. Bonne journée, bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 22  

 

Un rire enfantin éclata dans l’assistance. Amusé, Ryo regarda une flèche de trois ans passer sous son nez en courant à la poursuite d’une petite fille du même âge. Deux bras l’enlacèrent tendrement par derrière.  

 

- Ton fils court après les filles… Tu dois être fier de lui., dit une voix amusée.  

- S’il attrape la bonne au final, alors oui, je serai fier., répondit-il, attirant sa femme dans ses bras.  

- Ca fait du bien de le voir ainsi…, murmura Kaori, les yeux emplis d’amour.  

- Oui comme tout enfant normal, courir, s’amuser, profiter de la vie sans devoir s’inquiéter de sa santé.  

 

Enlacés, ils observèrent leur enfant profiter de la vie. Bientôt, l’homme qui leur avait accordé ce bonheur arriva passablement nerveux. Toya tirait sur les manches de son costume, remettant en place un pli invisible.  

 

- Nerveux ?, lui demanda Ryo, compréhensif.  

- Moi ? Ah ah… C’est peu dire., répondit-il, se frottant les cheveux.  

- Mais arrête voyons Toya. Tu vas être tout décoiffé pour la cérémonie., le sermonna sa mère, remettant en place la mèche rebelle qu’il avait déplacée.  

- Arrête maman…, fit-il exaspéré en lui échappant.  

- Regarde, tante Atsuko t’appelle., lui dit-il.  

 

La mère de Toya se précipita vers sa sœur. Toya la regarda s’éloigner en secouant la tête.  

 

- Vivement que tout cela soit fini., soupira-t-il.  

- Hâte d’être à la nuit de noces ?, plaisanta Ryo.  

 

La remarque lui valut un coup de maillet sur la tête.  

 

- Tu faisais moins le malin quand tu étais à sa place., lui rappela vertement sa moitié.  

- Si tu crois que je n’ai pas ressenti ta nervosité…  

- Ah, tu te souviens de cela aussi ? Tu verras, Toya, tout va bien se passer. Elle ne s’enfuira pas avant le mariage. Au pire, je connais quelqu’un qui pourra la retrouver., lui répondit Ryo avec un clin d’oeil malicieux.  

- Bon, je vais aller voir si elle est prête. Il paraît que je dois la conduire jusqu’à l’autel. Tu ne laisses personne approcher de ma femme.  

- Comme si elle ne savait pas se défendre elle-même…, rétorqua son futur beau-frère, un sourire aux lèvres.  

 

Il faut dire que, depuis trois ans, il avait vu la façon qu’avait Kaori de remettre les idées en place de son cher et tendre. C’était surprenant au début mais on finissait par s’y habituer et, quand on voyait les regards que ces deux-là se lançaient, on ne doutait pas des sentiments forts qui les liaient.  

 

- Maman !, cria soudain Kei, arrivant en courant et se jetant dans les jambes de sa mère.  

- Alors mon grand, comment ça va ?, lui demanda Kaori en le prenant à bras.  

- La petite fille, elle m’a fait un bisou là !, commença-t-il à lui expliquer pointant sa bouche.  

- Ah ? Et alors, que lui as-tu dit ?  

- Beurk, c’est dégoûtant. Je veux plus jouer avec elle. Je veux que des bisous de maman., bouda-t-il.  

 

Les deux adultes rirent de bon coeur.  

 

- Si Ryo entendait ça, il serait vert. Son fils a plus de succès que lui., s’amusa-t-elle, voyant deux petites filles approcher de Kei légèrement hésitantes.  

- Il a attrapé la femme parfaite pour lui. Je pense que c’est le seul succès dont il a vraiment besoin., répondit Toya.  

 

Kaori l’observa, sentant le rouge lui monter aux joues, et lui fit un sourire timide.  

 

- Toujours aussi peu à l’aise avec les compliments à ce que je vois., la taquina-t-il.  

- Maman, il est où papa ?, demanda Kei, cherchant son père des yeux.  

- Parti voir Tatie. Ils ne vont pas tarder à arriver.  

- Je ferais bien de me mettre à mon poste où je vais me faire tirer l’oreille par ma mère., affirma Toya, cherchant la femme qui s’était transformée en dragon depuis l’annonce de leurs fiançailles.  

- Respire un bon coup, ne pense qu’à vous. Tout le reste ne compte pas., lui conseilla sa future belle-sœur.  

- Merci du conseil., murmura-t-il, déposant un baiser sur son front.  

 

Il aimait Kaori, pas comme il aimait Sasha, mais comme une sœur. Elle savait toujours prêter attention aux autres, être de bon conseil et les aider à démêler des problèmes épineux. Il n’était pas sûr qu’il serait là aujourd’hui si elle n’avait pas arrondi les angles entre lui et Sasha lors des préparatifs du mariage quand sa mère cherchait à leur imposer ses vues sur la cérémonie, la liste des invités, le repas…  

 

Dans l’une des salles annexes de l’église, Ryo regardait sa sœur mettre une touche finale à sa tenue.  

 

- Tu peux m’aider, s’il te plaît ?, lui demanda-t-elle, lui tendant son pendentif.  

- Oui., dit-il simplement s’approchant d’elle.  

 

Il fixa l’accroche du collier et posa les mains sur les épaules de Sasha.  

 

- Comment te sens-tu ?, lui demanda-t-il.  

- J’ai l’estomac noué. J’espère que cette journée va bien se passer., soupira-t-elle.  

- Il n’y a pas de raison. Tout le monde est là et t’attend. Toya est nerveux aussi mais vous vous aimez. Tu comptes bien lui dire oui ? Il faut que je sache si je dois aller garer la mini devant l’église pour fuir…, la taquina-t-il.  

- Ce ne sera pas nécessaire. Je compte bien l’épouser. Je voudrais que mon bébé ait un père., dit-elle, levant un regard incertain vers lui.  

- Tu es enceinte ?, souffla Ryo.  

- Oui de six semaines.  

 

Il la prit dans ses bras et la serra contre lui, heureux pour elle.  

 

- Toya est au courant ?  

- Oui, depuis deux jours. Je voudrais garder le secret encore un peu.  

- Je n’en parlerai pas., lui promit-il.  

- Tu peux quand même le dire à Kaori., lui dit-elle, les yeux pétillant.  

- Elle sera heureuse pour vous deux. On y va ?, lui proposa-t-il en lui offrant son bras.  

 

Elle acquiesça et passa sa main, la posant sur son avant-bras. Ils sortirent tous deux et s’arrêtèrent devant la porte de l’église attendant qu’elle s’ouvrit. Le grand moment arriva enfin et ils avancèrent lentement le long de l’allée de l’église. Par chance, ils avaient réussi à limiter le nombre de journalistes. Les photos à l’intérieur de l’église étaient réalisées par un seul photographe qui avait pour consigne de ne photographier qu’un certain côté, celui du marié, et interdiction de prendre des photos lorsqu’ils remontaient l’allée. Arrivés au pied de l’autel, Toya dévisagea sa future femme avec émotion. Vêtue d’une robe créée par Eriko légèrement brodée, Sasha le regarda, les yeux emplis de tendresse.  

 

- Qui donne cette femme à cet homme ?, demanda le prêtre.  

- Un ami., répondit Ryo avec beaucoup d’émotions.  

 

Il souleva le voile de la mariée et déposa un baiser sur sa joue.  

 

- Sois heureuse., murmura-t-il à son oreille.  

- Merci… pour tout., répondit-elle.  

 

Elle songeait à tout ce qu’ils avaient vécu et construit depuis qu’ils s’étaient rencontrés, à tout ce qu’il avait changé dans sa vie. Elle avait gagné des origines, des attaches, une famille dans un sens très large. Aujourd’hui elle allait se marier et construire sa propre famille et se tourna vers l’homme qui y contribuait.  

 

Ryo la laissa et rejoignit Kaori qui tenait Kei par la main. L’enfant glissa la main dans celle de son père qui lui adressa un sourire chaud et aimant. Ils suivirent la cérémonie, écoutant l’échange de vœux avec émotions. Tous deux se souvenaient de leur propre mariage et l’émotion était toujours présente. Il passa un bras autour de sa femme, Kei s’étant endormi dans les bras de Kaori. Elle lui adressa un sourire éblouissant. Ne souhaitant pas attirer l’attention, il se retint de l’embrasser mais le regard gourmand qu’il posa sur ses lèvres la fit rougir.  

 

Lorsque la cérémonie se termina, les mariés échangèrent un baiser langoureux faisant naître des sifflets dans l’assistance. Ils gagnèrent ensuite la sortie de l’église où ils furent applaudis par les invités. La journée se poursuivit dans un domaine non loin de Tokyo, à l’abri des journalistes. Sayuri arriva alors que la journée était déjà bien avancée et Sasha l’accueillit avec enthousiasme.  

 

- Je ne t’attendais plus., s’exclama-t-elle, heureuse.  

 

L’amitié que les deux femmes avaient développé ne s’était pas amoindrie après l’affaire, bien au contraire.  

 

- Désolée, mon avion a été annulé et celui que j’ai pris à la place a été retardé de plusieurs heures. Félicitations à vous deux !  

- Merci. Je parie que tu rêves de voir notre chouchou. Il est là-bas avec ses parents., lui montra Sasha, pointant du doigt Kei.  

- Je croyais que c’était moi, ton chouchou., bouda Toya.  

- Toi, tu es l’homme de ma vie. Kei, c’est mon chouchou., corrigea sa femme.  

- Oui, tu lui passes tous ces caprices au grand dam de ton frère.  

- Nous, nous sommes là pour le chouchouter…, se justifia-t-elle, les mains sur les hanches.  

- Tu ne penseras plus pareil quand ils garderont notre enfant s’ils agissent de même.  

 

Elle grimaça sachant qu’il disait vrai mais elle ne s’inquiétait pas outre mesure. Kaori adorait les enfants mais ne leur passait pas tout. Elle l’avait déjà vue en action avec les enfants de l’orphelinat où elle l’avait déjà accompagnée à plusieurs reprises. Elle tira simplement la langue à son mari et rejoignit finalement son frère.  

 

- Comment tu te sens ?, demanda Kaori à la jeune mariée.  

- Ereintée mais heureuse. Jamais je n’aurais imaginé pouvoir vivre un bonheur pareil…, souffla Sasha, émue.  

- Tu l’as amplement mérité. Profite de tous ces moments.  

- Profite surtout de ta nuit de noces., fit Ryo d’un air concupiscent.  

 

Kaori lui jeta un regard noir et lui asséna un coup de coude, refusant d’attirer l’attention avec une massue. Le nettoyeur se frotta les côtes, grimaçant. Même sans arme, elle pouvait faire très mal…  

 

- Ben quoi ? Dans quelques mois, elle pouponnera. On sait ce que ça signifie côté sexe…, maugréa-t-il.  

 

Kaori regarda sa belle-sœur, interloquée, et sourit, ravie, quand celle-ci acquiesça pour confirmer les dires de son frère.  

 

- Je suis tellement contente pour toi., dit-elle, la serrant dans ses bras.  

- Je ne pourrai jamais assez vous remercier pour tout ce que vous avez fait. Vous m’avez sauvé la vie mais pas seulement physiquement. Sans vous, je n’aurai jamais retrouvé mes origines, ni pu construire tout cela. Vous avez été mon dernier espoir à une époque. Je n’aurai jamais pensé que cela me permettrait d’écrire une nouvelle page de mon histoire, une page pleine de bonheur…  

- Pour nous, tout cela a changé aussi beaucoup de choses., admit Ryo, pudiquement.  

 

Cette affaire avait donné naissance à leur couple et plus tard à Kei, un chemin que lui non plus n’aurait jamais pensé suivre.  

 

- Je veux continuer d’écrire de nouvelles pages heureuses de notre histoire. Sayuri, je sais que nous ne sommes pas vraiment sœurs mais je te considère comme telle. J’espère que tu trouveras vite chaussure à ton pied. Si tu veux, je te présente le frère aîné de Toya. Je pense que vous vous entendriez à merveille., la taquina-t-elle à moitié.  

- Pourquoi pas ? Alors après le mariage, à quand le bébé ?, riposta la journaliste.  

- Sept mois et demi mais garde-le pour toi. Moi, la question que je me pose, c’est : à quand un petit frère ou une petite sœur pour Kei ?, fit Sasha, se tournant vers le couple.  

 

Ryo et Kaori se regardèrent. Enlaçant sa moitié, ce fut le nettoyeur qui se lança :  

 

- J’avais déjà une grande famille unie par l’affection et le respect. J’ai gagné des parents, une sœur, une épouse et un fils. Mon avenir ne m’a jamais paru aussi radieux mais qui sait l’avenir peut encore apporter son lot de surprises…, dit-il, posant les mains sur le ventre de son épouse.  

 

Il sentit les mains de Kaori se poser sur les siennes, chaudes et réconfortantes. Les liens qui les unissaient étaient forts et avaient résisté à la multitude d’obstacles que la vie avait mis sur leur chemin. Sa femme avait créé un cocon autour de lui dans lequel il avait pu s’épanouir malgré les peurs qui l’avaient tenaillé. Il avait pu noircir des pages blanches de son existence grâce à elle, retrouver un passé qu’il pensait à jamais perdu. Aujourd’hui, il abordait l’avenir avec beaucoup plus de sérénité. Il vit Kei arriver vers eux en courant, les joues rougies par la course qu’il venait de faire, les yeux pétillant de joie. Il se jeta dans les bras de sa mère, sentant ceux de son père l’entourer également, et émit un rire sonore.  

 

Ryo était comblé : il tenait son coeur et son sang entre ses bras…  

 

 


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