Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: saintoise

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 21 chapitres

Publiée: 18-02-06

Mise à jour: 16-08-06

 

Commentaires: 267 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Qui n'a jamais eu envie de partir vers un pays lointain, avec pour seul bagage, l'amour qu'on a tout au fond de soi ? La vie n'est rien sans le sourire d'un enfant. Kaori et Ryo en feront l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le soleil d'Afrique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le soleil d'Afrique

 

Chapitre 2 :: L'aventure commence

Publiée: 25-02-06 - Mise à jour: 25-02-06

Commentaires: Bonjour tout le monde. Voici le deuxième chapitre de ma nouvelle fic. J'espère que vous aimerez. Je fais de gros bisous à toutes mes revieweuses (merci de me lire !). Le burkina faso est un très beau pays et au fil de ma fic, peut être que vous l'aimerez autant que moi... merci Tamia pour ton énorme soutien. Bonne lecture à tout le monde.

 


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Le soleil pointa ses timides rayons dans le quartier de Shinjiku. Kaori était levée depuis longtemps et avait déjà passé plusieurs coups de fils. S’étant beaucoup renseignée sur les diverses organisations humanitaires mises en place au Burkina Faso pour faire face à la détresse du peuple, elle décida de faire partie d’un groupe de soutien scolaire pour les enfants dont les écoles avaient été pillées, ravagées ou brûlées. Ce programme se déroulait à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où beaucoup d’orphelins avaient été rapatriés des villages dévastés du pays, dans des camps sociaux ou dans des familles. Les écoles de la capitale ne pouvaient pas encore accueillir tous ces nouveaux élèves venus du sud du pays, et des écoles de fortune avaient été mises en place, et bien évidemment, elles manquaient de professeurs.  

 

Elle réfléchissait tout haut tout en comptant sur ses doigts les différentes tâches qu’elle devait prévoir avant de partir pour l’Afrique.  

- Alors, il faut que je me fasse vacciner contre la fièvre jaune, que je prévoie une moustiquaire imbibée de répulsifs contre les moustiques, des purificateurs d’eau, et aussi des cachets contre le paludisme ! Bon et bien, j’ai intérêt de m’y mettre si je veux partir au plus vite.  

 

Elle appela le Doc pour que ce dernier se charge de lui faire son vaccin contre la fièvre jaune. Il adorait cette femme, et le nouveau projet de la belle ne le surprenait pas le moins du monde, car Kaori était de celle qui n’était pas née par hasard dans ce monde. En effet, il restait persuadé qu’elle était un ange envoyé par Dieu pour aider les personnes en détresse.  

 

Lorsque Ryo se réveilla enfin, Kaori faisait déjà son shopping humanitaire, en ayant tout de même pris le temps de préparer le petit déjeuner de Ryo. (ndb : trop bonne ! Le mérite t-il ? lol)  

Il vit sur la table de cuisine un petite note griffonnée par sa partenaire sur laquelle étaient marqués ses nombreux préparatifs, et la discussion de la veille lui revint soudainement en mémoire.  

- Ah mon ange, je suis certain que ta douceur et ta générosité rallumeront les flammes éteintes dans les yeux des africains. Tu m’étonnes tous les jours un peu plus. La vie à tes côtés est un enchantement. Mais je ferais bien de me renseigner sur cette guérilla en Afrique, songea Ryo.  

Sur ces quelques mots, il prit le téléphone.  

- Bonjour Saeko, c’est Ryo.  

- Bonjour Ryo, quelle surprise ! mon petit doigt me dit que tu as besoin de mes services.  

- Touché !  

- Tu seras donc d’accord pour que je retire plusieurs coups de mon ardoise en échange de mon aide ?  

Saeko émit un petit rire à l’autre bout du fil.  

- Déjà faudrait-il que tu puisses me renseigner ma belle, répondit Ryo.  

- Alors dis-moi, c’est à quel sujet ? s’enquit-elle.  

- Aurais-tu des renseignements concernant une guérilla qui se déroulerait actuellement au Burkina Faso en Afrique ?  

- Je ne sais pas grand chose hélas. Le Président du Burkina peine à faire cesser cette guerre et ne veut l’aide d’aucun autre pays de peur d’envenimer la situation. Je me demande comment tout cela va se terminer. J’ai vu à la télévision qu’il y avait déjà pas mal de morts. Ce serait le Chef d’une Tribu qui sèmerait la terreur. Je n’en sais pas plus. Tu comptes te rendre en Afrique ?  

- Non, pas moi, Kaori compte partir en chantier humanitaire là-bas et je voulais des renseignements, j’espère que ce ne sera pas trop dangereux.  

- Elle est grande maintenant, et puis, elle part avec une organisation humanitaire. Ces personnes-là sont bien protégées en général par le gouvernement du pays hôte. Par contre, il est certain que leur venue risque d’être vue d’un très mauvais œil par ces nouveaux guerriers. S’ils veulent vraiment prendre le pouvoir de tout le pays, ils peuvent voir cela comme un obstacle à la réalisation de leur prise du commandement, et cela peut aggraver la situation du pays. Mais c’est bien qu’il y ait des gens comme elle pour apporter de l’aide et du soutien à ceux qui sont dans le besoin.  

- Tu as sans doute raison. Mais je te signale que comme tu ne savais pas grand chose, tu ne retires aucun coup de ma dette, c’est bien compris ?  

- Ca, il fallait le prévoir avant, répondit-elle, nous retirons donc un coup, ce qui ne fait plus que 5 ! Au revoir Ryo, à bientôt j’espère.  

Dépité, Ryo raccrocha le combiné.  

- Elle m’a encore roulé, pleurnicha-t-il.  

 

Puis, l’air soucieux, il se posta devant la fenêtre.  

- Je me demande si je ne ferais pas mieux de partir avec elle, se demanda-t-il.  

Il décida alors d’attendre le retour de Kaori pour prendre sa décision. Il s’installa confortablement dans son canapé avec son magazine de charme préféré.  

 

Pendant ce temps, Kaori arpentait les magasins de Tokyo. Elle s’acheta quelques vêtements légers mais aucune fanfreluche supplémentaire. Elle n’allait pas là-bas pour se faire belle et cela aurait été très malvenu de sa part. Moustiquaire en main, elle s’arrêta devant une pharmacie pour les différents produits dont elle aurait besoin pour son séjour en Afrique et termina par sa visite chez le Doc. Ce n’est que vers midi, épuisée, qu’elle rentra à l’appartement.  

 

- Bonjour Ryo, fit-elle gaiement, et non, je ne suis pas partie, pas encore du moins, j’ai même le temps de te préparer à manger. Le Doc m’a dit d’attendre demain pour prendre l’avion, et je dois prendre mes comprimés pour le paludisme un jour avant mon départ en Afrique, c’est promis, dès demain je m’en vais et tu ne me verras plus.  

- Tu sais, répondit-t-il, j’étais en train de me demander…  

- Oui quoi ?  

- J’ai entendu dire que les femmes africaines étaient les plus belles femmes du monde. Dis, tu m’emmènes ?  

- Non mais c’est pas vrai ! Tu comptes venir avec moi pour draguer ! Ca va pas bien hein ? Je compte aider la population, tu comprends ça ? Et j’ai pas envie de passer mon temps à te surveiller ! D’ailleurs, tu n’as même pas fait tous les achats nécessaires pour partir ! Et ton vaccin, et les comprimés pour le paludisme, non, tu vois bien, c’est pas possible, et je pars dès que j’ai mon billet d’avion. De plus, là-bas, tout le monde parle français !  

- Et alors, fit Ryo, où est le problème ?  

Il avait dit ceci en français et Kaori en resta toute étonnée.  

- Mais je comprends pas, où as-tu appris à parler cette langue ?  

- Figure-toi que j’ai un passé très chargé. J’avais une vie avant City Hunter !  

- C’est ce que je vois, répondit-elle tristement.  

 

Ryo vit le regard de sa bien-aimée changer et se remplir de larmes.  

 

- Alors tu veux bien m’emmener ! s’écria-t-il tout en sautillant pour détendre l’atmosphère. Chouette, alors je viens ! Ne t’inquiète pas pour les médicaments et le vaccin, je file chez le Doc tout de suite et il ne pourra rien me refuser.  

- Mais tu sais même pas ce que je vais y faire ! s’étonna Kaori, j’ai décidé de faire partie de l’association qui s’occupera du soutien scolaire auprès des enfants dont les écoles ont été détruites. Est-ce que ça t’intéresse ?  

- Bien sûr, j’ai toujours voulu m’occuper des enfants ! Mais euh, voyons voir, qu’est ce que je pourrais leur apprendre ? Je ne peux tout de même pas leur montrer comment se servir d’une arme !  

 

Kaori se calma malgré elle et lui adressa un large sourire.  

 

- Ryo, il y a plein d’autres choses que tu connais et que tu sais faire, il leur suffira pour la plupart de leur apprendre à lire ou bien à écrire, mais tu dois mettre au courant l’organisation que l’on va rejoindre là-bas, et ce ne sera pas de tout repos, tu n’auras pas le temps de courir les filles !  

- Je trouverai sûrement un moyen d’échapper quelque temps à tout ça pour m’amuser un peu. Aucune ne pourra résister au plus bel étalon de Shinjiku.  

- Tu as oublié le goût de ma massue ou tu veux que je te rafraîchisse la mémoire ?  

La main levée avec le gros instrument prêt à sévir, elle se ravisa.  

- Et puis après tout, tu feras ce que bon te semblera au Burkina, je n’y vais pas pour m’occuper de toi, tu pourras draguer à tout vent, mon unique centre d’intérêt sera les enfants. Mais tu sais que nous devrons prendre l’avion, tu détestes ça !  

- Oh lala, c’est vrai, j’avais oublié !  

- Tu es toujours aussi sûr de vouloir venir ?  

- Et bien, euh, oui évidemment.  

- Et pas question d’emmener des armes si on veut passer la douane sans se faire remarquer.  

Mais Ryo rigolait nerveusement tout en se grattant le crâne. Il avait oublié qu’il devait prendre l’avion. Il demanderait au Doc de lui donner une bonne dose de somnifère pour qu’il ne voit rien du trajet. Il était aussi embêté sur le fait de ne pas emmener d’armes à feu, mais peut-être que là-bas, il pourrait en acheter.  

 

Elle donna le numéro de téléphone à Ryo pour qu’il appelle l’association. Elle ne se doutait nullement qu’il voulait l’accompagner par pure précaution. Il avait d’ailleurs bien caché son jeu en lui faisant croire que son tout premier intérêt était de courir les jupons, même si cette idée lui plaisait vraiment en fin de compte. L’association « Tout pour un enfant » l’accepta tout de suite et Ryo fit ses préparatifs auprès du Doc.  

 

Elle réserva deux places dans l’avion du côté du hublot. Le départ était prévu pour le lendemain à 17h, heure locale, pour une arrivée prévue tard dans la nuit à Ouagadougou. 14 heures de vol au total. Ryo espérait silencieusement qu’il dormirait tout le long de ce vol.  

 

Avant de s’endormir, les pensées de Kaori allèrent vers ce pays qu’elle allait bientôt découvrir. Elle était malgré tout très contente d’y aller avec Ryo, car elle se serait tout de même été inquiétée pour lui s’il était resté seul à Shinjiku. Elle ne supporterait jamais qu’il lui arrive malheur, elle en mourrait.  

« C’est tout de même étrange qu’il ait décidé de m’accompagner… ».  

« Mais pourvu que tout se passe bien » fut le dernier souhait de Kaori avant d’être transportée dans les bras de Morphée.  

 

Ryo entendit la respiration régulière de son ange en entrebâillant la porte de sa chambre et en déduit qu’elle s’était déjà endormie et c’est sur la pointe des pieds qu’il regagna son lit.  

 

Comme d’habitude, Kaori se leva la première. Sachant la dure journée qui attendait Ryo à cause de l’avion, elle ne le réveilla pas tout de suite et prépara doucement le petit déjeuner puis s’affaira à ses bagages.  

 

La journée passa relativement vite. Un membre de l’association « Tout pour un enfant » devait les attendre à l’aéroport de Ouagadougou. Kaori était toute excitée à l’idée de partir dans le « Pays des Hommes Intègres » (nda : autre appellation du Burkina Faso). Certes elle ne partait pas en vacances et on lui avait déjà un peu expliqué les différentes missions qu’elle effectuerait sur place. Elle serait en quelque sorte une maîtresse et s’occuperait des plus jeunes. Mais elle en saurait plus une fois là-bas.  

 

Ryo suivait péniblement Kaori qui montait à bord de l’avion.  

- Allez dépêche toi, lui dit-elle, le pilote ne va pas nous attendre !  

Une fois à bord, lorsque l’avion fut prêt à décoller, Ryo s’agrippa au cou d’une hôtesse de l’air et hurla :  

- Pitié, laissez moi redescendre, j’ai changé d’avis, je ne veux plus partir. Et je vous promets qu’une fois sur terre, je me consacrerai rien qu’à vous ! (ndb : pauvre Ryô, ça me désolerait presque…)  

- Tiens-toi tranquille Ryo, ou sinon c’est la massue, lança Kaori. Désolée mademoiselle, il ne vous importunera plus. Il a très peur des avions.  

Elle le tira par le col de sa chemise et le força à prendre son somnifère. Le Doc avait prévu un soporifique fortement dosé pour que son partenaire ne se réveille pas de tout le trajet.  

 

Enfin tranquille, Kaori put à son tour se détendre. Elle regarda par le hublot et vit qu’ils traversaient le continent Asiatique. Elle était très heureuse d’être à bord de cet avion avec Ryo. Partir loin du Japon leur ferait certainement beaucoup de bien, et peut être qu’ils se rapprocheraient. Elle avait toujours entendu dire que l’Afrique était une terre où les gens ne pouvaient pas faire semblant, où les cœurs noirs étaient dévoilés au grand jour et où les sentiments d’amour jaillissaient du plus profond des êtres, tellement les émotions ressenties s’amplifiaient dans ce pays. L’adage disait que c’était ça, le mystère africain.  

 

Les heures passèrent et les paupières de Kaori se fermèrent. L’avion était devenu silencieux et survolait à présent l’Océan Atlantique.  

C’est au dessus de l’Afrique que Kaori se réveilla. Elle se tourna vers Ryo. Ce dernier n’avait pas bougé d’un pouce depuis la prise de son somnifère. Elle sourit. En le voyant ainsi, il n’avait aucunement l’air d’un grand nettoyeur. Il ressemblait plutôt à un petit garçon terrifié par l’avion depuis le tragique accident dont il avait été victime avec ses parents. D’ailleurs, il en avait été le seul survivant.  

Plusieurs hôtesses apportèrent les repas. Il faisait nuit et ils n’allaient pas tarder à atterrir.  

 

Le commandant parla alors au micro :  

« Mesdames et Messieurs, nous survolons actuellement le Burkina Faso, température extérieure, 35°, quelques nuages traversent actuellement le pays. Nous vous demandons de bien vouloir vous rasseoir et d’attacher votre ceinture, nous allons procéder à l’atterrissage ».  

Kaori frémit et ajusta sa ceinture de sécurité. Elle prit fermement la main de Ryo pour se rassurer et pria intérieurement pour que cet atterrissage se passe bien.  

 

L’avion descendait doucement. Kaori pouvait apercevoir par son hublot les lumières de Ouagadougou.  

 

Quelques minutes plus tard, l'appareil posa délicatement ses roues sur la piste de l’aéroport et roula un instant avant de s’arrêter totalement. C’est le moment que choisit Kaori pour réveiller son partenaire.  

- Ryo, réveille-toi, nous sommes arrivés.  

Il ouvrit péniblement les paupières et bailla lourdement.  

- Oh lala, je faisais un rêve magnifique. Il y avait Saeko toute nue et j’allais l’embrasser quand tu m’as réveillé.  

Kaori sentit la colère monter puis se calma. Elle n’allait certainement pas sortir sa massue devant tous ces gens  

- Ecoute, si tu veux faire l’aller-retour pour le Japon, ça te regarde mais, moi, je descends là !  

- C’est bon, calme-toi j’arrive.  

L’avion ouvrit ses portes. La chaleur pesante arriva jusqu’aux passagers et tout le monde descendit la petite passerelle. Il fallait maintenant récupérer les bagages.  

 

Un homme attendait le couple dans le hall de l’aéroport avec une pancarte où était marquée le nom de l’association « Tout pour un enfant ». Kaori et Ryo se dirigèrent instinctivement vers lui. Spontanément, elle prit la parole.  

- Bonjour, je suis Kaori Makimura et voici Ryo Saeba.  

- Enchanté de vous rencontrer, répondit l’homme, je me présente à mon tour, Aaron Williams. Vous devez être fatigués après un si long voyage, laissez-moi vous aider à porter vos bagages.  

Il prit automatiquement un des sacs des mains de Ryo.  

- J’ai réussi à me garer devant l’aéroport. Je vous invite au restaurant, vous devez être affamés et nous pourrons ainsi mieux parler, puis, nous regagnerons le campement qui sert dores et déjà d’école à plusieurs enfants venus du sud du pays.  

 

La voiture se dirigea à l’intérieur de la capitale. Les yeux de Kaori et de Ryo allaient de surprise en surprise. De ci de là, des maisons en tôle contrastaient avec les belles résidences. Il y avait encore beaucoup de circulation à cette heure-ci, en passant des taxis-brousse aux vélos. Ryo ne se lassait pas d’admirer la beauté de quelques femmes africaines. Elles avaient l’air si fière, si droite et étaient extrêmement élégantes.  

Aaron s’arrêta devant un petit restaurant où ils semblaient être attendus.  

 

Ils s’installèrent et commandèrent des plats traditionnels.  

 

 


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