Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: saintoise

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 21 chapitres

Publiée: 18-02-06

Mise à jour: 16-08-06

 

Commentaires: 267 reviews

» Ecrire une review

 

DrameRomance

 

Résumé: Qui n'a jamais eu envie de partir vers un pays lointain, avec pour seul bagage, l'amour qu'on a tout au fond de soi ? La vie n'est rien sans le sourire d'un enfant. Kaori et Ryo en feront l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le soleil d'Afrique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Sous le soleil d'Afrique

 

Chapitre 6 :: Comment ne pas succomber ?

Publiée: 24-03-06 - Mise à jour: 24-03-06

Commentaires: Bonjour à tous ! et revoilà un autre chapitre. Mille merci pour toutes les reviews que vous m'avez laissé, c'est génial et c'est fou comme vos petits commentaires me font plaisir. continuez comme ça surtout, ne m'abandonnez pas ! j'ai besoin de vous pour poursuivre ma fic. je fais pleins de gros bisous à tous mes lecteurs.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

Avant d’aller dans sa chambre, Kaori voulu rendre une petite visite à Tiébélé et Nakou afin de les rassurer pour le lendemain et leur souhaiter une bonne nuit. Tout doucement, elle ouvrit la porte et vit plein de petits yeux qui l’observaient. Elle s’approcha à pas de loup des lits jumeaux du frère et de la sœur.  

- Tout va bien les enfants ? leur chuchota-t-elle  

- Oui Kaori, répondit Tiébélé, et on voulait te dire qu’on avait confiance en toi, et qu’on sait que tu ne les laisseras pas nous séparer.  

- Vous avez tout à fait raison de me faire confiance. Aaron faisait vraiment n’importe quoi. De toutes façons, vous n’avez plus rien à craindre, il est parti. C’était un bon à rien.  

Nakou pouffa de rire.  

- Allez, je vous laisse, faîtes de beaux rêves.  

Elle embrassa Tiébélé et Nakou, leur remit la moustiquaire en place et s’apprêtait à dire bonne nuit aux autres bambins de la chambre, lorsque la petite voix de Nakou se fit timidement entendre, implorant Kaori.  

- Reste encore.  

- Bon, je reste jusqu’à ce que vous vous endormiez ! promit-elle.  

 

Le sourire aux lèvres, Tiébélé et Nakou fermèrent leurs yeux. Mais la première à s’endormir fut Kaori, agenouillée au pied du lit de la petite fille. Elle serait sans doute restée ainsi toute la nuit si deux bras puissants ne l’avaient pas ramenée jusqu’à sa chambre. En effet, Ryo inquiet de ne pas la voir, avait vite fait de deviner où elle se trouvait. Subtilement, doucement, il la posa sur son lit. Malgré toutes les précautions prises pour ne pas la réveiller, les paupières de sa protégée tremblèrent légèrement pour finalement s’ouvrir. La lumière de la nuit perçait entre les volets de leur chambre. Ses grands yeux noisettes, brillaient et regardaient cet homme. Elle avait senti ses gestes pleins de tendresse la porter jusqu’ici. Ryo fixait intensément Kaori. La magie qu’elle avait tout au fond de ses yeux le subjuguait, on aurait dit qu’elle chercher à l’ensorceler.  

 

- Ryo, murmura-t-elle entre rêve et réalité.  

- Oui ? lui répondit-il.  

- Les deux petits, il ne faut pas les séparer, il ne faut pas laisser faire ça.  

 

Puis elle sombra de nouveau dans le sommeil. Ryo ajusta sa moustiquaire et se coucha à son tour. Il ferma les yeux, mais, de l’autre côté de la limite imposée par le drap tendu au milieu de la pièce, il entendait son ange qui s’agitait et en conclut qu’elle faisait un cauchemar. Il retourna à son chevet. Kaori tournait vivement la tête dans tous les sens et parlait. Mais ces mots qu’elle murmurait étaient incompréhensibles. Ryo lui tapota légèrement les joues.  

 

- Mon cœur, réveille-toi, fit Ryo espérant la sauver de son délire.  

Kaori ouvrit subitement les yeux. Elle avait rêvé ou bien Ryo l’avait appelé « mon cœur » !  

- Tu veux me raconter ? demanda son ange gardien  

- Je…Je rêvais de Tiébélé et de Nakou, balbutia-t-elle. Tu sais, ils ont vécu des choses atroces que j’ai vraiment partagé avec eux.  

 

Elle raconta le rêve qu’elle avait eu lorsqu’elle tenait dans ses bras les deux enfants. Ryo ne semblait pas le moins du monde stupéfait par le récit de la jeune femme. Elle faisait souvent des rêves prémonitoires et les visions étaient comme un événement logique dans sa vie. Il savait que les personnes très émotives étaient plus aptes à recueillir des informations ultra-sensorielles. C’était un genre de sixième sens.  

 

Kaori n’arrivait pas pour l’instant à chasser ces images de sa tête, et avait trop peur de se rendormir. Cette nuit, la chaleur était pesante et l’air quasi irrespirable. Pourtant, la jeune femme colla son visage tout contre le bras de Ryo. Cela lui faisait du bien de le sentir aussi proche d’elle cette nuit. Son cœur était meurtri par les faits récents et c’est une fontaine de larmes qui ruissela sur ce bras.  

 

Il caressa son visage. Qu’est-ce qu’il lui arrivait tout à coup ? Voilà qu’il osait des gestes tendres envers Kaori ! Mais, il ne comptait pas le moins du monde se maîtriser. Tout cela lui semblait beaucoup trop naturel, et c’était si bon de pouvoir ainsi l’effleurer. Il ne se serait jamais permis de tels gestes avant leur départ pour l’Afrique. (ndb : c’est la magie de ce continent qui opère ! Et le fait d’être loin du Japon… C’est beau…).  

Elle fut aussi surprise que lui par cette soudaine proximité. Elle releva la tête, et, malgré la semi-pénombre, perçut une étrange lueur au fond des yeux de Ryo. Leurs deux visages s’étaient rapprochés. Ils en avaient le souffle coupé.  

 

- Ryo, murmura Kaori, tu crois que…  

- Chut, fit-il tout en lui mettant un doigt sur la bouche, je ne peux plus te regarder sans pouvoir te toucher, j’ai besoin de sentir l’odeur de ta peau. Tu es irrésistible et tu me rends fou.  

- Oh Ryo !  

 

Puis, elle sentit les lèvres de Ryo frôler son nez et descendre jusqu’aux siennes. Une violente décharge d’émotions la submergea. Incapable alors de gérer cette douce sensation, elle se laissa faire.  

 

Ryo prit alors un temps infini à explorer cette bouche qu’il ne connaissait qu’en rêve. Mêlant sa langue à cette caresse, il entrouvrit légèrement les lèvres de Kaori et approfondit sa découverte.  

 

Timidement, Kaori bougea ses lèvres pour rendre son baiser à Ryo. Ce dernier s’allongea près d’elle, resserrant son étreinte qui devint passionnée. Il s’était tellement contrôlé pendant toutes ces années de vie commune avec cette femme si merveilleuse qu’il relâchait maintenant toute la pression qu’il s’était mis. Ses mains caressaient maintenant les courbes de ce corps. Il sentait la peau brûlante de Kaori sous ses doigts. Il désirait de toute son âme profiter de cet instant magique pour l’aimer toute la nuit, mais, connaissant la naïveté de Kaori sur l’acte sexuel et pensant uniquement à son bonheur, il se freina dans son élan pour ne pas la brusquer, et ce juste avant de la sentir se contracter. (ndb : c’est beau tout plein… Ca me donne envie d’un câlin…)  

 

Kaori nageait pourtant en plein rêve ; elle avait imaginé ces moments tellement de fois, et maintenant que ses désirs devenaient réalité, elle se sentait complètement perdue. Et si elle n’était pas à la hauteur ? Elle était novice dans ce domaine. C’est sur ces pensées qu’elle s’était crispée, lors des caresses pourtant délicieuses de son partenaire.  

 

- Kaori, ça va ? s’enquit Ryo.  

- Oui, répondit-elle, c’est juste que…  

- Je sais, répondit-il sachant d’où venaient ses craintes, et ne t’inquiète pas, il ne se passera rien tant que tu ne l’auras pas décidé.  

- Pourtant, je suis si heureuse. Mais c’est si soudain.  

- Tu sais, dit-il, cela te semble soudain et c’est normal, surtout après toutes ces années passées à mes côtés. Mais dès notre premier regard, j’ai su que tu changerais mon destin. C’est une chance pour moi de t’avoir près de moi. Tu m’as sorti de l’ombre, d’un labyrinthe infernal de haine et de violence. Les hommes de mon espèce ne croisent jamais un ange sur leur chemin, et si par enchantement un des ses êtres arrive dans la vie d’un nettoyeur, il ne le laisse jamais partir, crois-moi. Tu es mon ange. (ndb : là, je sens que je vais pleurer de bonheur… La magie de ta fic m’a définitivement atteinte…)  

 

Ryo savait au fond de lui que c’était ce pays, cette terre ocre si mystérieuse qui l’avait poussé à se rapprocher de celle qu’il aimait et à ne plus se mentir. Les burkinabés sont purs, authentiques, entiers. Ces valeurs humaines se propagent aussi à l’étranger qui ne peut que faire face à ses sentiments.  

 

Kaori ne pouvait plus parler. Les mots restaient coincés au fond de sa gorge.  

Elle resta blottie dans ses bras. Ryo lui témoignait enfin son amour. Son cœur débordait de joie. Elle aurait été pleinement heureuse si tous les enfants de l’orphelinat l’étaient aussi, et spécialement Tiébélé et Nakou dont elle s’était rapidement rapprochée. Trop épuisée, elle s’endormit ainsi, le sommeil apaisé. Ryo regagna son lit quelques instants après. Rester près de Kaori ne l’aiderait sûrement pas à apaiser sa libido.  

 

 

Aaron avait quitté l’association et avait rejoint Bridget dans son appartement au centre de Ouagadougou. Il maudissait Ryo. Quant à cette femme si belle qu’il avait cru pouvoir un jour posséder, il la punirait et avait déjà sa petite idée en tête sur son châtiment. Fini de jouer au bon samaritain, fini les belles paroles. Il se montrerait dorénavant sous son vrai jour et enverrait en enfer tous ceux qui se trouveraient sur son chemin et l’empêcheraient d’accéder au titre qu’il convoitait depuis si longtemps : Président du Burkina Faso.  

 

Plusieurs hommes étaient sous leurs ordres à lui et à Bridget et le chef Ngoma les gérait parfaitement.  

D’après les dernières informations, ce dernier exerçait dores et déjà son autorité au sud du pays, de plus en plus riche, et recrutaient même des soldats dans leurs batailles. Le pouvoir serait acquis par la force et la cruauté.  

 

Cependant, Aaron bien informé, précisa à Ngoma lors d’une communication téléphonique, que la garde du gouvernement les attendait de pied ferme et que l’enlèvement du Président se ferait lorsque les rebelles auraient atteint le pays pour que l’enlèvement passe le plus inaperçu possible. L’affrontement avec les forces armées serait inévitable et beaucoup moins facile qu’avec les pauvres gens du sud du pays.  

 

 

Le lendemain matin Ryo se leva aux aurores pour se rendre chez le Président du Burkina. Avant de quitter la chambre, il souleva le rideau pour regarder son ange qui dormait. Il s’approcha d’elle à pas de loups pour ne pas la réveiller. A travers le voile cotonneux de la moustiquaire, il vit un large sourire éclairer le visage encore endormi de sa douce compagne, ce sourire qui illuminait ses journées mais aussi celle de tous les enfants. Il voulut lui déposer un baiser sur son front et s’approcha doucement d’elle. Il fut surpris de voir sa main trembler en soulevant la moustiquaire. Il s’arrêta net dans son geste. Il n’y avait que Kaori pour le rendre si vulnérable. La seule crainte de la réveiller le faisait tressaillir. Depuis leur arrivée en Afrique, elle avait des journées si chargées et éprouvantes avec les enfants qu’elle méritait de se reposer.  

 

Il aurait tant aimé prolonger les instants de cette dernière nuit, retarder le lever du jour. C’était là des moments si précieux mais hélas éphémères.  

« Pourvu qu’il y en ai d’autres » songea-t-il.  

 

Il alla prendre une douche avant de se rendre à la maison présidentielle.  

L’eau perlait sur son superbe corps musclé et le détendit (nda : hmm). Il n’avait pas très bien dormi lorsqu’il avait rejoint son lit, la chaleur du corps de Kaori lui avait trop manqué et sa passion n’avait pas pour autant diminué en la quittant. Il secoua vivement sa tête pour se remettre les idées en place. Il devait se montrait inébranlable devant le Président pour que ce dernier accepte de ne pas séparer Tiébélé et Nakou. Mais si cet homme était bon, il comprendrait forcément et ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que les enfants de son pays vivent heureux.  

 

Lorsqu’il sortit de la douche, son portable sonna.  

- Oui allô, fit Ryo  

- Bonjour Ryo, c’est Saëko, je ne sais pas trop l’heure qu’il est en Afrique, je craignais d’appeler trop tôt, mais j’ai des informations importantes pour toi.  

- Mon amouuuuuuuur ! Si tu savais comme tu me manques, j’étais sous la douche et je n’arrêtais pas de penser à toi, ça aurait été si bien qu’on la prenne ensemble !  

Pervers, vicieux, les yeux sortant des orbites, de la bave au coin de la lèvre, il en laissa tomber la serviette enroulée autour de sa taille, qui cachait toute la fierté de son anatomie. Une des deux infirmières qui passait par là poussa un cri de stupéfaction et partit en courant. Ryo, gêné, ramassa sa feuille de vigne et la rajusta autour de sa taille.  

- Je vois que tu ne changeras jamais, soupira Saëko dont les cris de la jeune femme avaient failli percer le tympan de son oreille collée au téléphone.  

- Que veux-tu, gloussa Ryo, elles sont toutes folles de moi ici.  

- Calme-toi veux-tu, j’ai des informations importantes pour toi.  

Ryo recouvra tout d’un coup son sérieux.  

- Vas-y, dis moi tout ce que tu as trouvé sur ces pourritures d’Aaron Williams et Bridget Sharps.  

- Commençons par Aaron Williams. C’est son véritable nom. Il n’a pas cherché à en changer parce que personne ne le connaît sur le continent africain. Par contre, il est fiché au Pentagone (Ministère de la Défense aux Etats Unis). C’est un homme très dangereux. Il vivait tranquillement en Amérique à Washington, c’était un homme ordinaire jusqu’à ce qu’il commette plusieurs meurtres parce qu’il souhaitait être le gouverneur de son Etat. C’est un vrai psychopathe. Il a passé plusieurs années en prison et a été relâché. Et c’est justement en prison qu’il a rencontré Bridget Sharps qui s’occupait essentiellement des cuisines. Elle était redoutable paraît-il avec les prisonniers, sauf avec lui. Ils sont devenus amis et se sont même trouvés des points communs, dont celui de régner sur un pays. Elle a du le suivre lorsqu’il a été relâché. Leur plan devait être prêt depuis longtemps.  

- Ah je vois, fit Ryo, ils sont donc responsables de tous ces meurtres qu’il y a actuellement au Burkina Faso. Ce sont donc eux qui tirent les ficelles. Et ils veulent le contrôle absolu du pays si je ne me trompe ?  

- En effet, répondit Saëko, tes soupçons vis-à-vis de ces deux-là étaient vraiment justifiés. Aaron est devenu le responsable de cette association pour mieux atteindre ses objectifs, sans être le point de mire du Gouvernement Africain tout en étant proche du Président. C’était la planque idéale pour eux.  

- Le Président du Burkina Faso est en danger alors, s’exclama Ryo qui venait de comprendre la gravité de la situation. Si ces deux-là veulent le pouvoir, ils s’en prendront sûrement au Président.  

- Bingo, fit Saëko, tu as trouvé !  

- Ecoute-moi bien, lui dit soudainement Ryo d’un ton un peu plus autoritaire, reste très près de ton téléphone pendant les jours qui viennent. J’aurais sûrement besoin de renfort militaire lorsque la situation s’aggravera à Ouagadougou. Et préviens également Mick et Falcon de se tenir prêt à venir me rejoindre très bientôt.  

- C’est d’accord, acquiesça Saëko. Soyez prudents Kaori et Toi.  

- Bien sûr, répondit Ryo, ne t’inquiète pas. Je te laisse. Merci pour ton aide. Qu’est-ce que je ferai sans toi ?  

- Tu peux déjà supprimer deux ou trois coups de mon ardoise ?  

- J’ai une meilleure idée, fit le nettoyeur, je te les enlève tous, il y en avait combien ? une dizaine, une vingtaine ? Je ne me rappelle plus. Bah, ça n’a plus d’importance maintenant. A bientôt.  

Il raccrocha.  

 

A l’autre bout du fil, Saëko n’en revenait pas et avait ses grands yeux écarquillés. Son orgueil en prenait un coup, l’étalon n°1de Shinjiku ne voulait plus de ses faveurs. Qu’avait-il bien pu se passer en Afrique ? Soudain, une pensée vint à son esprit :  

« Serait-il possible que Ryo ait enfin ouvert son cœur à Kaori ? c’est fort probable. Il paraît qu’en Afrique les sentiments tenus cachés se révèlent, on ne peut pas se mentir à soi-même. J’aurais bien aimé être une petite souris pour voir ça ! Si c’est ça, je suis vraiment très heureuse pour eux ».  

 

De son côté, Ryo quittait le campement et prenait un taxi qui le déposa devant le Gouvernement.  

 

Devant l’entrée du grand portail, plusieurs gardes veillaient à la sécurité des Ministres ainsi que du Président. Ryo avait pris soin de laisser son arme sous son matelas dans sa chambre. Il s’avança devant le portail. Les gardes fouillèrent le nettoyeur. S’ils avaient découverts son arme, il aurait pu avoir de graves problèmes. On le laissa rentrer.  

 

C’était un lieu immense. Il s’approcha de l’accueil et demanda à parler au Président.  

 

- Je suis désolée, mais Monsieur le Président ne peut vous recevoir si vous n’avez pas demandé audience, expliqua la réceptionniste  

- Ecoutez Madame, c’est très urgent, répondit Ryo, c’est au sujet de l’association « Tout pour un enfant ».  

- N’insistez pas, je vous prie. De plus, il est actuellement en rendez-vous.  

Ryo ragea intérieurement. Puisque cette bonne femme ne voulait pas le laisser s’expliquer, il irait de force à la rencontre du Président. Il prétexta une envie pressante et l’hôtesse lui montra la direction des toilettes.  

Notre nettoyeur prit le chemin indiqué mais s’éloigna dans les couloirs présidentiels. Les bureaux étaient très nombreux. Il croisa un homme qui sortait du Cabinet du Ministère de la Santé.  

- Dîtes-moi, commença Ryo, le bureau du Président s’il vous plait ?  

- Vous montez ces escaliers, vous prenez sur votre gauche et c’est le premier bureau à votre droite.  

 

Il se dirigea selon les indications fournies. Arrivé devant le bureau, il frappa à la porte. Un domestique lui ouvrit. Ryo lui expliqua qu’il désirait s’entretenir avec le Président. Le domestique le fit entrer dans un grand hall et lui dit de bien vouloir patienter car ce dernier était actuellement en rendez-vous.  

 

- Vous avez rendez-vous ? s’enquit le domestique  

- Non, répondit Ryo, mais dîtes-lui que c’est très important et que ma venue concerne l’association « Tout pour un enfant » et Aaron Williams.  

- Bien, je lui transmettrais le message. Qui dois-je lui annoncer ?  

- Ryo Saëba  

- Très bien Monsieur Saëba, veuillez m’attendre. Si le Président accepte de vous recevoir, je vous emmènerai jusqu’à ses quartiers.  

- Très bien. J’attends.  

 

Le domestique s’en alla en fermant une porte derrière lui, sceptique par ce mystérieux personnage dont le charisme émanait dans toute la salle d’attente.  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de