Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: saintoise

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 21 chapitres

Publiée: 18-02-06

Mise à jour: 16-08-06

 

Commentaires: 267 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Qui n'a jamais eu envie de partir vers un pays lointain, avec pour seul bagage, l'amour qu'on a tout au fond de soi ? La vie n'est rien sans le sourire d'un enfant. Kaori et Ryo en feront l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le soleil d'Afrique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le soleil d'Afrique

 

Chapitre 3 :: Premières sensations

Publiée: 03-03-06 - Mise à jour: 03-03-06

Commentaires: Bonjour tout le monde. Voici le troisième chapitre de mon histoire. Un gros bisous à toutes mes revieweuses car ya pas à dire, elles font trop chaud au coeur et motivent pour maj, en plus vos reviews sont hyper gentilles. J'en profite pour faire un coucou à Tamia et je ne m'arrêterai pas de dire qu'elle fait vraiment du bon travail ('ci Tam !). Merci de me laisser plein d'autres reviews pour ce chapitre (j'aime trop les reviews !!!!!!) pour me dire si vous aimez ou si vous aimez pas (ce que je comprendrais tout à fait). Plein de bisous à tous ceux qui liront cette fic. Dans ce chapitre, Ryo et Kaori découvrent leurs premières sensations sur le continent africain. Bonne lecture.

 


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Ryo et Kaori étaient affamés après ce long voyage et les mets commandés étaient excellents.  

 

- Bien, commença Aaron, je vais vous donner quelques détails sur votre mission ici au Burkina. Nous avons recueilli beaucoup d’enfants orphelins suite à la guérilla dont vous avez entendu parler, plusieurs sont d’ailleurs traumatisés, et votre rôle sera de leur apporter du soutien au niveau scolaire mais également au niveau psychologique, en attendant qu’on les place dans des familles d’adoption ou dans des orphelinats. Grâce à notre association, nous avons pu en réunir une centaine dans ce campement et chaque membre aide au mieux afin de les nourrir, les soigner, leur apporter toute l’aide nécessaire pour que ces gamins puissent s’en sortir. Nous sommes en quelque sorte un orphelinat construit en urgence par rapport à la situation actuelle.  

- Je vois, dit Ryo tout en avalant des frites à base de patate douce, mais ce campement est-il assez grand pour réunir tous ces enfants, les loger et s’occuper d’eux ?  

- Grâce à l’aide du gouvernement du Burkina Faso, nous avons pu nous installer dans un internat conçut spécialement pour la réception de fonctionnaires d’état lors de manifestations politiques. Il y a plusieurs chambres très bien équipées. Un grand réfectoire et une cuisine. Quatre salles de réunion ont été transformées en salle de classe. Les différentes aides qui viennent d’un peu partout dans le monde, nous ont permis d’acheter du matériel de classe, des lits, du linge tels que des draps, bref, tout le matériel nécessaire pour que les enfants se remettent du drame qu’ils viennent de vivre. Mais ce campement était déjà bien équipé. Du linge arrive aussi par delà les frontières.  

- C’est bien que le monde entier se sente concerné, dit Kaori.  

- Je tiens tout de même à vous préciser que la guérilla qui se déroule dans le sud du pays risque de remonter petit à petit jusqu’à nous, et malgré la protection du gouvernement, je ne peux pas vous certifier que nos objectifs ne seront pas sans risques.  

- Les missions humanitaires doivent être mal perçues, poursuivit Ryo, et comme ils savent que le gouvernement est de notre côté, notre arrivée est sûrement pour eux une intrusion et un obstacle pour leur montée au pouvoir.  

- C’est juste, remarqua Aaron. Vous êtes perspicace Monsieur Saëba.  

 

Aaron ne cessait de regarder Kaori et la trouvait vraiment très jolie. Il trouvait le couple vraiment étrange et ne distinguait entre eux aucun signe de la moindre relation amoureuse, cependant, l’homme assis tout près d’elle l’intriguait. Ryo avait bien sûr remarqué qu’Aaron semblait intéressé par sa partenaire, mais il ressentait surtout une sensation désagréable à être près de cet homme. Il lui posa alors une question.  

- Cette association, vous en êtes le Président ?  

- Oui tout à fait, répondit Aaron d’un air sérieux. Mais pas depuis longtemps. J’ai pris mes fonctions au sein de « Tout pour un enfant » il y a tout juste deux semaines. En effet, l’ancien Président a du donner sa démission pour raisons personnelles, il était gravement malade. J’aime les enfants et lorsque j’ai entendu les dernières nouvelles à la télévision, j’ai voulu prendre la suite de l’ancien Président pour venir les aider sur place, avec l’aide d’autres personnes de l’association. Ils m’ont tout de suite fait confiance et m’ont suivi jusqu’au Burkina Faso.  

- Vous avez eu une très grande idée, intervint Kaori, tous ces enfants ont besoin de votre association, et Ryo et moi sommes vraiment très heureux de pouvoir vous aider un peu. C’est bien qu’il y ait des gens comme vous pour prendre de telles initiatives.  

 

Elle lui adressa un large sourire qu’Aaron lui rendit.  

 

- Mademoiselle Makimura, Vous serez aidée dans votre tâche par mon amie et collègue. Elle non plus ne faisait pas partie de l’association et elle a désiré me suivre pour aider tous ces enfants. Vous aurez à vous deux la charge d’enfants de six à huit ans. Beaucoup ne savent pas lire et votre mission sera d’essayer de le leur apprendre pendant votre séjour parmi nous. Vous Monsieur Saëba, vous vous occuperez des animations. Ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas tout seul dans votre tâche.  

 

En entendant ces mots, Ryo avala difficilement ses frites. Kaori émit un petit rire.  

- L’association compte-t-elle beaucoup de membres ? demanda-t-elle  

- Une centaine environ. Mais tous n’ont pas pu venir hélas. Sur le terrain, nous avons beaucoup plus de bénévoles comme vous que de membres de l’association. Trois infirmières ont également rejoint notre équipe, et croyez-moi, elles ne sont pas de trop. Elles ont ouvert un petit dispensaire et ne reçoivent pas seulement les enfants, mais tous ceux qui désirent se faire soigner. Vous pouvez aisément comprendre qu’elles ont beaucoup de travail.  

Kaori et Ryo hochèrent la tête en signe d’accord.  

 

- Bien, reprit Aaron, Il est temps pour nous de rejoindre notre campement. Etant donné que vous êtes les derniers arrivés, il ne reste qu’une minuscule pièce que nous avons converti en chambre avec deux lits. N’oubliez pas d’installer vos moustiquaires et de prendre vos cachets contre le paludisme.  

- Quoi ! s’écria Kaori, on sera dans la même chambre !  

- Cela vous pose-t-il un problème ? demanda Aaron, heureux de voir que cette situation n’emballait pas la jeune femme, je peux essayer de trouver un arrangement, mais tous les autres lits sont déjà occupés par les enfants et par le personnel.  

- Et bien, fit Ryo, il ne serait pas possible que je partage ma chambre avec une belle et jolie fille ?  

- Et moi, je suis quoi ? cria sa partenaire  

- Toi, tu es tout sauf une femme !  

- Tu vas me le payer Ryo Saeba ! Tiens attrape ça, hurla-t-elle en écrasant une lourde massue sur la tête de Ryo. T’en veux encore ?  

- Non non, ça ira, je te jure, j’ai compris.  

- Je suis désolée, dit Kaori à l’attention d’Aaron cloué sur place à l’apparition mystérieuse de la massue de Kaori, et surtout surpris de la force dont celle-ci avait fait preuve pour frapper son partenaire. S’il ne reste plus que cette chambre, nous nous en accommoderons sans problèmes, c’est déjà bien d’avoir un endroit où on peut dormir.  

- Je ne comprends pas l’attitude de monsieur Saëba, répondit Aaron, j’aurais été moi-même enchanté de partager cette chambre avec vous.  

 

Kaori devint cramoisie devant cette remarque. Ryo fit comme si de rien n’était tout en se relevant, mais n’avait pas perdu une miette de ce qu’Aaron venait de dire à Kaori, et son regard s’assombrit. (ndb : j’adore quand il est jaloux. Mais pourquoi a t-il des mauvaises ondes au sujet de Aaron ?… Que nous mijotes-tu ?…).  

 

La voiture se gara devant une grande propriété protégée derrière un grand portail. Ils traversèrent une grande cour et Aaron ouvrit une porte et leur présenta leur chambre.  

- Voilà, c’est ici. Je vous souhaite de passer une bonne nuit. Les douches sont à l’extérieur du bâtiment, là-bas ! On se revoit demain matin. Le petit déjeuner est servi dans le réfectoire commun vers 8h30, et vous ferez ainsi la connaissance des enfants ainsi que de tout le personnel bénévole.  

Aaron leur montrait un petit bâtiment juste en face qui était à peine éclairé.  

- Vous ne craignez absolument rien ici, pour l’instant. Des gardes sont postés tout autour de la propriété. Bonne nuit.  

 

Ryo et Kaori entrèrent dans leur chambre. La petite lumière de la pièce éclairait deux lits séparés par une table de nuit. Kaori déglutit difficilement sa salive. Dire qu’elle allait dormir tout près de Ryo, elle n’en fermerait pas l’œil de la nuit, c’est sûr ! Ryo était aussi perplexe que sa partenaire. Cette proximité était bien nouvelle pour eux. Depuis qu’elle s’était installée chez lui, il faisait continuellement des efforts afin de mettre entre eux de la distance et voilà que tout d’un coup, ils se retrouvaient seuls dans une même chambre.  

Il eut peur à cet instant de ne plus pouvoir se maîtriser face à celle qu’il a toujours aimé en secret. Sera-t-il assez courageux pour ne pas détruire cette barrière qu’il avait érigé ? Il en doutait fort. En imaginant son ange allongé tout près de lui, il frémit.  

 

Kaori était déjà rentrée dans la pièce et lorsque Ryo recouvra ses esprits, elle s’affairait déjà à éloigner au maximum les deux couchettes. Il sourit malgré lui. Ce n’était pas ces quelques centimètres de plus qui l’aideraient à mieux dormir.  

- Ryo, l’interpella Kaori, tu veux bien venir m’aider au lieu de rêvasser ? Ne crois pas que tu vas t’en sortir à si bon compte.  

Elle sortit un long drap blanc de sa valise.  

 

- Ce sera notre cloison, décida-t-elle, comme ça, ce sera comme si on avait chacun notre espace. Tu n’auras pas intérêt à passer de l’autre côté sans ma permission, sinon, c’est la massue ! Je prends le côté de la porte, comme ça, si tu te lèves la nuit pour aller importuner les filles du camp, tu auras à faire à moi !  

- Il est hors de question que tu prennes ce côté !  

Il avait dit ces derniers mots d’un ton qui ne laissait pas d’autre alternative à Kaori que de s’exécuter. Tout en marmonnant, elle passa de l’autre côté du rideau blanc. Elle posa ses affaires et ressortit en direction des douches, fière, et sans lancer le moindre regard pour Ryo. Ce dernier la suivit quelques minutes après.  

 

Les douches étaient individuelles mais il n’y avait pas de côté homme ou femme. Ryo se délectait en pensant aux futures créatures qui viendraient se rafraîchir ici-même. Son regard fut captivé par la femme qui partageait à présent sa chambre, et qui sortait de la douche dans une jolie nuisette blanche et malgré les nombreuses heures d’avion qu’ils venaient de passer, son teint était d’une incroyable fraîcheur. Il rentra vite à l’intérieur d’une douche avant qu’elle ne le voit la détailler.  

 

Kaori retourna dans sa chambre, souleva sa moustiquaire et s’endormit rapidement. Lorsque Ryo la rejoignit, il regarda doucement derrière le voile pour vérifier la présence de son ange et se coucha à son tour. Il n’avait pas voulu qu’elle se mette près de la sortie, par prudence. Depuis leur rencontre avec Aaron, il avait une impression étrange, et un doute sur la sincérité de cet homme l’avait envahi. Peut-être y avait-il juste de la jalousie en lui, oui c’était sûrement ça. Un homme qui vole aux secours d’enfants malheureux ne pouvait pas être aussi mauvais qu’il le pressentait. Il voulait être prêt à intervenir si le moindre problème faisait surface, surtout si la bataille dans le sud du pays arrivait jusqu’à eux.  

Notre nettoyeur eut beaucoup de mal à s’endormir cette nuit-là.  

 

 

En Afrique, le soleil disparaissait très vite de l’horizon mais se levait aussi très tôt. A travers les volets de la chambre de City Hunter, le jour tentait de percer, ce qui réveilla un de nos pensionnaires.  

 

Kaori cligna des yeux et ouvrit lourdement ses paupières. Encore dans son sommeil, elle s’affola légèrement ne sachant pas où elle se trouvait. Lorsqu’elle se rappela, elle reposa sa tête sur son oreiller. Elle était encore fatiguée par son voyage et sûrement à cause du décalage horaire. Il lui semblait ne pas avoir beaucoup dormi. Elle se leva et s’habilla d’un short blanc et d’un petit débardeur kaki. Il faisait ce matin une chaleur étouffante. Elle poussa le rideau blanc et vit Ryo qui ne s’était toujours pas réveillé.  

Elle se demanda quelle heure il pouvait être et décida d’aller se rafraîchir un peu. Elle ouvrit doucement la porte pour ne pas réveiller son partenaire. C’est alors qu’elle remarqua le somptueux paysage qui s’offrait à elle. Elle n’avait jamais vu de la terre aussi rouge, et cette couleur contrastait étrangement avec des palmiers qui étaient d’un vert éclatant. Elle entrevoyait plus loin plusieurs flamboyants, ces arbres majestueux aux fleurs orangées. Cet endroit respirait la paix. Tout semblait être encore endormi, calme.  

Elle se dirigea vers les douches et aperçut une jeune fille aux cheveux blonds et longs et avec de magnifiques yeux bleus.  

- Bonjour, je suis arrivée hier soir. Je m’appelle Kaori.  

La jeune fille lui rendit son sourire  

- Bonjour, je suis Alexandra. Je suis contente de vous rencontrer. Vous avez fait bon voyage ? Ca a du être long ?  

- Oui en effet. Mais je suis tellement heureuse d’être ici. C’est tellement différent du Japon. Les enfants dorment encore ? Quelle heure est-il ?  

- Il va être 8 heures et les petits monstres ne vont pas tarder à se réveiller. Vous faites partie de quel groupe ?  

- J’ai demandé à m’occuper du soutien scolaire et vous ?  

- Je suis infirmière. Nous sommes trois. Je vous les présenterai au petit déjeuner. Mais j’avais cru comprendre que vous étiez deux à arriver du Japon.  

Kaori acquiesça de la tête  

- Oui, mais mon ami dort encore, il n’a pas l’habitude de se lever si tôt les matins.  

- Il se fera vite à la vie au camp. J’ai trop hâte de me lever pour aider et soigner tous ceux qui en ont besoin. Et même si le soir, je suis fourbue, je suis heureuse d’accomplir mon travail ici.  

- Je vous comprends parfaitement.  

- Alors à tout à l’heure, fit Alexandra en adressant un clin d’œil à Kaori.  

- Oui à tout à l’heure.  

 

Quelques minutes plus tard, Kaori se promenait tranquillement dans l’allée de la propriété, quand elle entendit des voix d’enfants. Elle fit demi-tour et qu’elle ne fut pas sa surprise de voir une multitude de bambins accourir vers elle en criant :  

- Nassara ! Nassara !  

Elle émit un petit cri de stupéfaction. Lorsqu’ils arrivèrent près d’elle, ils ne purent s’empêcher de la toucher, de lui prendre la main. Malgré la présence des autres personnes blanches de l’association, les petits africains n’en revenaient pas de la peau laiteuse de Kaori, et comme elle était nouvelle et qu’ils ne la connaissaient pas encore, ils avaient besoin de ce contact, peut être pour être rassurés. Elle tenait dores et déjà dans sa main droite, une adorable petite fille de 6 ans tout au plus avec beaucoup de tresses, avec un regard si triste et si plein d’amour que Kaori se sentit envoûtée, et de la main gauche, il y avait un autre enfant, un petit garçon guère plus âgé. Les enfants avaient formé une chaîne tout en se tenant la main et emmenaient Kaori en direction du réfectoire. Elle était comme transportée par toute cette affection si soudaine.  

 

Elle vit Aaron arriver vers elle et les enfants  

- Du calme voyons les enfants. Laissez donc Kaori tranquille pour l’instant, vous aurez tout le temps de la voir et de lui parler.  

Puis, se tournant vers Kaori.  

- Je vois que vous avez fait connaissance avec une partie des enfants.  

- Oui, répondit-elle, je ne m’attendais pas à un accueil aussi chaleureux. Ils m’ont appelé Nassara, qu’est-ce que cela signifie ?  

- Cela désigne un homme ou une femme blanche !  

 

Leur attention fut soudainement attirée vers les cris d’une jeune femme. Kaori et Aaron se précipitèrent à l’endroit d’où les hurlements venaient. Ouvrant la porte de l’une des chambres, ils restèrent bouche bée. Le spectacle qui se déroulait devant leurs yeux était navrant. Une espèce de pervers japonais tentait d’embrasser une jeune femme en sous-vêtements.  

 

- Non mais c’est pas vrai ! RYOOO, cria Kaori, attrape ça sale vicieux ! Tu as intérêt de te calmer ou sinon je te jette dans le prochain avion tout seuuuuul ! Tu m’as bien comprise !  

 

Une énorme massue aplatit la tête de Ryo. La fille ramassa à la hâte des vêtements et courut s’habiller.  

 

- Je suis désolée, dit Kaori gênée à Aaron, le pire, c’est qu’il est toujours comme ça, il est très porté sur la chose, mais il est très gentil au fond.  

- Et vous vivez à Tokyo avec cet homme ! s’étonna Aaron, ce ne doit pas être facile tous les jours.  

- Non, répondit Kaori, parfois, je me demande s’il ne le fait pas exprès pour m’énerver et que je m’occupe de lui. J’espère qu’il se calmera durant notre séjour.  

- Je l’espère aussi, conclut Aaron encore étonné par l’énorme massue que la jeune femme venait de projeter sur Ryo. (ndb : oui, on se demande tous comment elle fait mdr)  

Les enfants qui avaient assisté au spectacle rigolaient pour la plupart, d’autres plus petits s’étaient cachés.  

Ryo se redressa, le nez en compote.  

- Tu as tapé drôlement fort cette fois-ci ! se plaignit-il en se frottant le crâne  

- Tu l’as bien cherché, répondit Kaori. Tu as fait peur à beaucoup d’enfants. Dépêche-toi maintenant, on va nous attendre au réfectoire.  

- C’est plutôt toi qui leur a fait peur avec ta massue, ricana Ryo tout en la suivant.  

 

 


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